[CUISINE/INFIRMERIE] Faut pas avoir bobo aux yeux.

Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Jeu 8 Mai - 22:38
Une salle remplie de couleurs, et surtout. De nourriture. Gâteaux, sirops, boissons en tous genres, et une table métallisée. [...] Les murs étaient rayés de rouge, de jaune, de vert, de bleu et de bien d'autres couleurs.

En résumé :: Une gigantesque pièce multicolore avec beaucoup de bouffe et de boissons de tous les côtés, une sorte de mix infirmerie/cuisine.
Anonymous
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Ven 9 Mai - 23:59
Un sujet créé par Folie, c'est sans danger !
(je m'incruste, n'hésitez pas à me rejoindre)




Avant de découvrir l'Esquisse, Ambros était persuadé de posséder un bon sens de l'orientation, mais le temps impressionnant qu'il perdit à ouvrir une dizaine de portes avant de retrouver la cuisine provoqua chez lui quelques doutes quant à cette faculté. Si seulement cela pouvait être la faute des pièces et des portes, promptes à se déplacer d'elles-mêmes…

En chemin, il crut entendre quelques objets qui se promenaient librement à l'intérieur, bien que ses pensées soient avant tout centrées sur la façon dont il calmerait cette douleur. La menthe à l'eau ne semblait fonctionner qu'une fois sur deux et il ne pouvait se contenter de quelques glaçons pour refroidir la plaie. Ce n'était pas le moment de saigner, en tous les cas, il avait déjà assez morflé la veille et il n'aurait pas l'air de grand chose s'il passait son temps à être blessé.

Lorsqu'enfin il reconnut les couleurs très criardes - mais tout à fait à son goût, il n'était pas réputé pour son sens de l'esthétique - qui recouvraient les murs de la cuisine, il entra avec précipitation sans prendre la peine de fermer derrière lui, sans doute pour faciliter les objets dans leurs quêtes d'être humains à démembrer. Disons qu'au moins, il pourrait plus facilement les entendre arriver, quoi que son audition dépourvue de stéréo ne puisse lui permettre d'en localiser l'emplacement.

Il s'assit sur la table métallique du fond et regarda de plus près sa jambe droite, qu'il coucha sur sa cuisse. Les projectiles ne l'avait pas loupé, à tel point qu'il ne lui restait plus beaucoup de poils, ce qui créait un fossé d'autant plus ridicule avec l'autre membre inférieur, lui totalement intact. À quelques petites cicatrices près. Un jour, il mettrait un pantalon digne de ce nom pour limiter les dégâts - ses pauvres vêtements déchirés ne constituaient pas la meilleure armure du monde finalement.

Après un bref examen - il n'était pas du genre à réfléchir plus de trente secondes, surtout quand il savait d'avance qu'il ne possédait aucune connaissance sur le sujet - et un tout aussi rapide état des lieux de son visage, il se leva et entama une fouille minutieuse de la cuisine/infirmerie. Froid, pansements, baumes, il ne savait pas lui-même ce qu'il cherchait..

Mais il savait qu'il devait trouver.




Résumé a écrit:
Après son périple sur le toit, Ambros fouille les couloirs jusqu'à trouver la cuisine. Il entre sans fermer la porte derrière lui, s'asseoie sur la table, fait l'état des lieux de ses blessures (il s'est pris des projectiles dans la jambe qui l'ont pas mal éraflé, et il a toujours la partie gauche du visage couverte de cloques) et commence à fouiller la pièce pour trouver se quoi se soigner.

TB (le troisième bras qu'il a dans le dos) est en train de recoiffer son propriétaire, mais ce dernier ne l'a pas remarqué parce qu'il s'en fiche.
Castor
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Castor
Dim 11 Mai - 13:23
Striky ouvrit péniblement les yeux. La première chose qu'il vit en se réveillant fut qu'Annabelle n'était plus là. Cela le réveilla instantanément. Il ne put s'empêcher de rougir en se rappelant qu'il avait tout de même dormi dans le même lit qu'elle ! Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Striky se leva et passa un porte au hasard. Soudain, il entendit des bruits au loin. Il tendit l'oreille. Cela ressemblait à un mélange de cris, de hurlements et d'un fouillis d'explosions et de craquements en tous genres. Des bruits de combats. Le cri de la guerre.
Striky hésita. Il était un héros, non ? Il devait aller voir, aider les gens, et repousser l'ennemi. Il se dirigea vers la source du bruit, poussant des portes au hasard, se dirigeant grâce à son ouïe. Il poussa une dernière porte. Il était dehors. Devant lui, des gens se battaient courageusement contre une horde d'objets déchaînés. Striky était figé sur le pas de la porte. Il devrait prendre une arme et les rejoindre. Défendre lui aussi. Il n'avait que quelques pas à faire. Juste quelques pas.
Il en était incapable. Plus il réfléchissait, et plus avancer lui semblait être une action difficile.

Rien qu'un tout petit pas ... Juste un ...

Il fit demi-tour.

*****

Striky marchait dans les couloirs, se traitant mentalement de tous les noms. Il était un héros, oui ou non ? Oui. Evidemment. Alors pourquoi avait-il fui ? Pourquoi avait-il étét incapable de faire trois pas, de prendre une foutue arme et d'aller se battre ?
Si Striky n'était pas aussi persuadé d'être un héros, il aurait admis qu'il n'était qu'un adolescent, qu'il ne savait pas se battre, qu'il n'était pas immortel. Qu'il avait eu peur. Mais Striky ne voulait pas admettre. Alors il marchait dans les couloirs, vers une porte bien particulière. Il savait où la trouver. Il la trouva. Et la poussa.
Il fit un pas dans l'infirmerie, ou plutôt la pièce qui tenait lieu d'infirmerie. Car, incapable de se battre (même s'il ne l'admettrait jamais), il n'avait pas renoncé à aider. Il pouvait toujours soigner les gens, leur apporter bandages, alcool ou médicaments.
Surprise. Il n'était pas seul. Devant lui, farfouillant dans les étagères se trouvait ... Nain Connu. Striky avait déjà oublié son nom.

« Hé ... »

Il ne savait pas quoi ajouter. Ou plutôt si, il savait.

« Tête de noeud. »

Il aurait dû s'inquiéter pour lui et pour ses blessures. Ou continuer de se lamenter. Mais il l'avait insulté. C'était plus fort que lui. Parce que Nain Connu était une tête de noeud. ET parce que c'était comme ça qu'ils arrivaient à bien s'entendre, tout en faisant semblant de se détester. Il ne l'aurait avoué pour rien au monde, mais Striky aimait bien ce type. Il se sentait un peu moins seul, maintenant. Bien sûr, il aurait préféré tomber sur Annabelle, mais on faisait avec ce qu'on avait.

Résumé:


Striky parle en #d44242.
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Concours N°3:

Anonymous
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Jeu 15 Mai - 22:19
« Hé ... »

Ambros sursauta. Il connaissait un peu trop cette voix pour ne pas la reconnaître immédiatement. C'était cet abruti tout bleu qui se déguisait en super-héros et qui faisait ses séances de gym avec l'algue la veille. Ce type dont il avait demandé des nouvelles à peine plus tôt, sur le toit, et qu'une part de lui regrettait désormais d'avoir devant lui.

« Tête de noeud. »

Une part qui venait curieusement de croître, au point qu'il en oublia sa quête première -et sa jambe brûlante- pour faire face au dénommé Pyjaman, dont il se souvenait vaguement du véritable nom. Disons que ce dernier ne lui allait pas aussi bien que le pseudonyme de sbire du bras droit du chef des poissons rouges et que c'était lui qui avait commencé, déjà. Que faisait-il par ici, en plus ? Il n'était sûrement pas là pour demander un conseil ou pour échanger sur le passé.

Boarf, depuis quand se posait-il de telles questions ?
« Salut, Pyjaman !!! » accueillit-il avec chaleur le nouveau venu, parce que lui, il savait être poli. (il ne l'avait pas tout à fait été avec tout le monde, mais que le dieu truite pardonne à cette mémoire de poisson rouge)

« L'Algue est sur le toit. » continua-t-il, sur un ton plus neutre. Il n'avait pas vraiment le temps d'expliquer ce qu'il faisait ici, et surtout pas l'envie de mentionner sa cuisante incapacité à rester plus de dix minutes quelque part sans se faire cogner. C'était aussi un stratagème très astucieux pour écarte toute remarque à propos de la veille et de l'eau qu'il était censé apporter. Ce n'était pas de sa faute si Williams avait décidé - sans raison - de l'agresser, bien entendu, mais il avait quand même réussi à faire tomber ses bouteilles sur le chemin.. sans jamais les récupérer.

Il reprit sa quête désespérée de nourriture médicinale et tomba nez à nez avec un sachet d'épinards. L'un de ses légumes préférés ! Comme s'il s'agissait là d'un appétissant paquet de chips, il l'ouvrit sans perdre de temps et plongea sa main au milieu des feuilles turquoise. L'appréhension ? Connais pas, aurait-il sans doute répondu si quelqu'un avait protesté. Pour une fois, en fait, il avait de la chance - depuis son arrivée dans ce monde rose, il avait tout dévoré sur sn chemin, ce qui lui avait causé quelques désagréments relativement peu bénéfiques à ce qui lui restait de neurones - et même, une sacrée chance, parce que c'était mangeable ! C'était même.. bon, quoi que le goût n'ait plus grand chose à voir avec celui des épinards. Ambros avait au contraire l'impression saisissante - cela se voyait sur son sourire étiré - d'être revenu chez lui, devant le plat de pâtes gigantesque que sa mère lui préparait de temps en temps. Réjouissant, certes, mais quelque part assez déprimant, puisqu'il constata en terminant sa bouchée qu'il n'avait pas bougé d'un pouce.

Il attrapa une poignée de feuilles et jeta le reste du sachet dans les bras de Striky - bien sûr qu'il savait viser ! à quelques centimètres près. Il n'était pas du genre à partager aussi généreusement, mais partir au combat avec sa dose d'épinards rendait peut-être aussi fort que Popeye. Et Popeye était actuellement très désiré pour sauver l'OEuvre de la mal-bouffe - ainsi que, accessoirement, des objets envahissants.

« Si tu vas la rejoindre, ne lui en donne pas, parce que c'est bon ! » conseilla-t-il tout en reprenant ses recherches. C'est que, tandis qu'il s'empiffrait allègrement, sa jambe continuait de lui donner envie de courir dans le premier lac venu. Il n'avait encore rien trouvé qui puisse - au mieux - le guérir ou - au pire - le recouvrir à la manière d'une bandelette afin d'éviter tout nouveau dommage. Il avait failli demander à l'autre Michel s'il savait quelque chose, mais quelqu'un qui s'était laissé berner par la position de l'étoile de mer ne devait pas être très compétent en médecine.




Ambros a comme toujours son petit temps de réaction. Puis il salue Striky et lui indique qu'Anna est sur le toit pour détourner la conversation. Il trouve un paquet d'épinards turquoise dont il attrape et mange une bonne partie, puis il lance le fond de paquet sur Striky (il vise mal, à toi de voir si tu réceptionnes ou pas!) et lui dit de ne pas en donner à l'algue(Anna) quand il ira la voir.
(ou comment amener striky à dire ce qu'il a sur le cœur)
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Mar 20 Mai - 19:26
Sans que rien ne l’annonce, un haut-parleur sort soudainement du sol et diffuse bien fort le message suivant :
Les gens d’en-dessous aussi. Même si… la pièce aux écrans… ils doivent tout voir… mais, peut-être que…
Avant de retourner aussi sec dans le dit sol, comme si rien ne s’était passé.
Castor
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Castor
Lun 30 Juin - 0:36
« Salut, Pyjaman !!! »

Striky remarqua sans surprise que Nain Connu n'avait pas retenu son nom (après tout, c'était réciproque). Il choisit cependant de ne pas faire de remarque.

« L'Algue est sur le toit. »

Le jeune homme sursauta. Il hésitait entre rougir -au souvenir de leur nuit passée ensemble, même s'il ne s'était rien passé- et baisser la tête de honte -car elle était allée se battre, elle. Il choisit finalement de faire les deux. Grand mal lui en prit. Aussitôt avait-il baissé le regard qu'un paquet d'épinards lui atterrit dans la figure. Comme s'il avait besoin de ça pour se sentir minable.

« Si tu vas la rejoindre, ne lui en donne pas, parce que c'est bon ! »

La rejoindre ? Une partie de Striky ne désirait que ça. Retrouver sa bien-aimée, sa fleur délicate, son soleil -pas de remarques sur les petits noms, merci. Mais le reste du super-zéro lui criait tout le contraire. Il ne voulait pas retourner sur le champ de bataille. Il ne pouvait pas. Et il ne pouvait pas faire face à Annabelle après avoir lâchement fui comme il l'avait fait. Surtout pas. Donc non, il ne risquait pas de lui donner d'épinards. D'épinards bleu turquoise. Hum.
Striky, son paquet d'épinards toujours dans les bras, hésitait -une fois de plus. Devait-il demander de l'aide à Nain Connu ? Lui-même n'y connaissait pas grand-chose en médecine. Il saurait trouver des bandages s'il y en avait, mais pour ce qui était des antiseptiques, anti-douleurs et autres substances médicinales bizarres, il ne saurait pas les différencier d'un simple jus d'orange ... Devait-il se fier à son instinct ? A celui de Nain Connu ?

« Hé, tu t'y connais en médecine toi ? »

Il s'était lancé. Sans réfléchir, parce que c'était ce qu'il savait faire de mieux.

Résumé:


Striky parle en #d44242.
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Concours N°3:

Anonymous
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Lun 30 Juin - 1:21


Étrangement, Striky n'était pas parti. Il était resté là, bêtement, et visiblement plongé dans une intense réflexion - s'il savait réfléchir. Ambros le dévisagea quelques secondes ; lui, si on lui avait dit que Max était sur le toit, il aurait écrasé le sachet d'épinards sur le sol et serait parti en courant pour retrouver son ami. L'algue n'était pas son amie peut-être ? Si sûrement, voilà pourquoi il ne savait pas trop comment le prendre.

« Hé, tu t'y connais en médecine toi ? » demanda tout d'un coup l'autre.

Là, c'était vraiment bizarre. En temps normal, on lui demandait jamais s'il savait faire les choses parce qu'il était plutôt évident qu'il n'y connaissait absolument rien. Quel que soit le domaine concerné. En plus, s'il était bon en médecine, il aurait fait quelque chose pour son troisième bras, son oreille, son visage et sa jambe. Ce n'était pas parce qu'ils s'étaient parlés deux fois dans une infirmerie qu'il comprenait ce lieu, en plus.
Cette question était en réalité tellement stupide qu'il n'avait même pas envie de raconter des âneries. Une façon pour lui d'être gentil.

« Nan. »

Et il se remit au travail. Il devait bien y avoir quelque chose de bien dans ce foutu… Oh, ça ! Peut-être ! Il attrapa un petit flacon sur lequel il n'était rien écrit de particulier ; il aurait juré que cela ressemblait à de la pommade. Trop bien. L'expérience n'avait pas suffi à le dissuader de tout tester sur sa personne, c'est pourquoi il l'ouvrit et plongea son doigt dedans comme s'il allait goûter. Bon, à priori, ça ne lui avait pas explosé à la figure.

Il en étala donc sur sa jambe et regarda la magie s'opérer.
Magie qui avait tout simplement une énorme odeur de banane. Au moins, ça sentait bon ?

Heureusement, sa seconde trouvaille fut un peu plus convaincante. Un pot de crème en forme de carotte qui avait l'air de plutôt bien fonctionner sur le coup. Il recommanda sa trouvaille en la gigotant sous les yeux de l'homme-pyjama. Avant de la mettre dans sa poche. Il était toujours aussi généreux, mais ce n'était pas comme si l'autre en avait besoin.

Ambros se releva et écarta de lui TB qui était en train de lui trifouiller les cheveux, comme d'habitude - oh, oui, s'il s'y connaissait en médecine, il aurait viré ce boulet. Tandis qu'il allait quitter la pièce, il s'arrêta. Quelque chose le dérangeait. Comme une grosse poussière dans les yeux, ou une mèche de cheveux dans la soupe.

« Viens. lança-t-il froidement à "Michel". Vu comment elle tire, elle ne va pas faire long feu… »

Il le pensait sincèrement. Qu'elle était incompétente (comme lui, quoi). Et aussi que Striky devait la retrouver. Parce qu'au fond, eh bien, il pourrait bien la perdre et devenir encore plus déprimé que lui. Ambros était encore incapable de s'expliquer pourquoi il n'avait pas juste envie de le voir se ramasser, justement, mais après tout ce n'était pas comme si ce mec à bandeau rouge était dangereux pour le dieu truite ou quoi que ce soit.

C'était trop compliqué à penser, alors il était juste parti en traînant l'autre. Direction : le toit. L'Algue.




Ambros répond à Striky qu'il y connait rien, teste une pommade à odeur de banane et une crème en forme de carotte qui le satisfait enfin. Il s'apprête à partir, mais au dernier moment il décide d'embarquer Striky avec lui vers le toit.
Castor
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Castor
Lun 30 Juin - 1:52
Striky regarda Nain Connu avec espoir, espoir qui fut vite écrasé par un simple mot.

« Nan. »

Bon. Ça avait au moins le mérite d'être honnête. Mais le super-zéro ne put s'empêcher de lâcher un petit soupir déçu. Ç'aurait été trop beau.
Comme il ne savait pas quoi faire d'autre, il observa un moment son interlocuteur se promener d'étagère en étagère, fouillant dans les produits, en testant certains. Le jeune homme n'osait pas vraiment faire de même, il aurait trop peur de faire une bêtise (pour une fois qu'il l'admettait ...). Au moins, lui, il faisait quelque chose, même s'il y avait peu de chances que ça aboutisse. Srtiky se contentait d'attendre bêtement. Sur cette pensée, il s'apprêtait à aller filer un coup de main à Nain Connu, mais celui-ci venait de trouver un médicament à son goût et l'empocha. Il se dirigea vers la porte. Striky le regarda partir, sans oser le stopper. Il n'avait aucune raison de faire ça, à part qu'il ne voulait pas être tout seul, et qu'il était prêt à se coltiner ce type s'il fallait ça pour se soustraire à la solitude. Mais ce n'était pas le genre de raison qu'on exposait à Nain Connu, sous peine de moquerie.
Il ne fit aucun commentaire sur le troisième bras du jeune adulte, bien que cela le démangeât vivement. Ce n'était pas le moment de se faire un ennemi.
Mais Nain Connu se retourna.

« Viens. Vu comment elle tire, elle ne va pas faire long feu… »

Striky mis un petit temps à comprendre que son interlocuteur parlait d'Annabelle. Et un autre à comprendre que celui-ci proposait de l'aider. Alors les miracles existaient-ils vraiment ?
A vrai dire, Striky n'avait pas envie de monter sur ledit toit. Mais il voulait aider Annabelle, ça c'était sûr. Et puis ç'aurait été malvenu de refuser l'aide de Nain Connu. Il devait faire un effort.
Il fit un pas en avant. Avant d'être tiré par son nouveau compagnon d'infortune. Bon, au moins ça l'empêcherait de faire demi-tour subitement ...

Résumé:


Striky parle en #d44242.
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