[Jour 3 - Libre][Entrée] Vision angoissante.

Anonymous
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Jeu 7 Aoû - 11:28
Emi ferma la porte derrière elle, à bout de souffle. Elle venait d'échapper à une horde de peluches bien vivantes qui lui couraient après au beau milieu de cette plaine vide. Heureusement, elle eut juste le temps de passer cette grande barrière de Barpapa et d'entrer dans ce grand bâtiment.

Elle avait les yeux écarquillés de terreur. Elle tomba à terre.

« Cet endroit ... C'est un réel cauchemar, je crois. »

Emi ne sut quoi faire, à part rester bêtement assise devant la porte. Elle venait à peine d'arriver dans l'Esquisse et elle ne savait pas ce qu'était ce monde. Enfin, pas encore. Elle n'arrivait pas à réfléchir, son esprit obnubilé par les images d'horreur pure qu'elle avait vue jusqu'à présent.

Elle s'imaginait déjà mourir entre les griffes de monstres ensanglantées. Cette vision pure de son corps rouge, les yeux fermés, du sang partout, partout, partout, partout, des peluches rouges, rouges, rouges, rouges, un sol rouge, rouge, rouge, un ciel rouge, rouge, rouge, tout resplendissait du sang d'Emi.

Elle avait la nausée, se leva, et s'avança lentement, en titubant, droit vers elle, aveuglée par un sentiment de peur inégalé.

Résumé:
Anonymous
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Ven 15 Aoû - 15:23
Ce couloir est beaucoup trop long. Bien trop long. Vraiment trop long. Les murs sont crasseux, mal décoré -s’il n’y avait ne serait-ce qu’un cadre, bien évidemment-  et je commençais à fatigué. Une agrafeuse. Des chaussures de sport digne de gangsters malpolis de la rue. Pourquoi tant de haine à son égard ? Elle se le demandait bien trop, elle est trop haut placée dans la hiérarchie de la richesse pour pouvoir subirent ça. Au moins, s’il se passe quelque chose encore une fois, mon père n’aura qu’à demander aux dirigeants de euh… Comment ça s’appelle ? Saleté de trou de mémoire, cette pauvre poêle à frire cette retrouve honteuse désormais. Ouioui, si vous ne la comprenez pas c’est normal, elle est sait de quoi elle parle. Elle pense. Pas trop non plus mais tant pis, autant oublier cette histoire n’est-ce pas ? La narratrice n’a pas tout compris non plus…

Bon, bref. Elle déambulait dans le couloir, doucement, un peu trop justement, et elle ne regardait que ces pieds. Elle ne savait pas où aller. Qui savait ? Personne. Oui, sa pensée fut confirmée quand une fille, pleine de sueur et à l’air terrorisé ce cogna à notre bourgeoise, qui tomba, déchirant encore une peu plus sa robe en feuille de papier et tirant ses cheveux bien trop longs, qui lui fit pousser un petit cri de douleur.

« Tu ne peux pas faire attention où tu vas ? Cette robe est déjà bien trop étrange et horrible, pas la peine de la déchirer encore plus ! »
Son ton ce posa quand elle vit le visage de la jeune fille. Elles semblaient avoir le même âge que notre blonde, et cette dernière, pleine de pitié, l’aida à se remettre bien droite. Car oui, elle avait beau être par terre, elle savait quand même se relever toute seule et compatissait devant la mine de la personne juste devant elle, qui avait l’air perdu… Tout comme notre chère poêle à frire, d’ailleurs.
« Ça va ? » Elle émit un petit son tout mignon, comme pour la rassurer-je ne savais autant que vous pas du tout qu’elle pouvait faire preuve d’autant de mignonnerie- « Tu n’as pas l’air bien… »

Résumé:


Dernière édition par Adénia le Mar 19 Aoû - 12:45, édité 1 fois
Anonymous
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Ven 15 Aoû - 19:01
Lorsqu'elle se cogna à cette fille, Emi Monohoshi émergea de ses pensées. Elle était en train de se répéter ses derniers souvenirs, ceux heureux comme ceux horribles. Les monstres, partout, à chaque recoin de la pièce, à chaque couloir, chaque lieu, partout. Elle n'arrivait pas à oublier. Enfin, sauf lorsqu'elle se retrouva à terre car elle s'était cogné cette fille. Celle-ci l'aida à se relever après lui avoir crié dessus. Emi était là, muette. La jeune fille remarqua qu'Emi n'allait pas bien et lui demanda si elle allait bien. Emi regarda au loin, dans ce long couloir qui semblait être étendu à l'infini. Y avait-il des monstres, là, au fond ? Ou là, à cette intersection ? Ou encore dans ce conduit d'aération au-dessus du couloir ? Les monstres, les monstres, les monstres, les monstres. Toujours, partout. Pour Emi, ces aberrations se trouvaient partout, visibles ou invisibles. Peut-être lui prendraient-ils sa vie, ou peut-être joueront-ils à lui infliger quelque torture. Ou peut-être bien qu'ils ne lui feront rien. Mais pour Emi, cette chose, cette possibilité était impossible car les monstres, pour elle, n'avait que pour seul but de détruire. Détruire des vies, des sentiments, des choses crées, tout doit être détruit. Les monstres n'ont que ce but-là. Et ils y arriveront. Du moins, pour Emi. Car la petite qui avait peur de tout était trop angoissée pour faire quoi que ce soit contre ces forces étranges qui la dépassaient. Elle préférait se cacher quelque part et attendre une quelconque aide, une aide qui ne viendra peut-être jamais. C'était un tout petit espoir, un tout petit, infime, quasiment inexistant qui faiblissait en elle, mais elle tentait de s'y accrocher, plus que tout.

En attendant, elle était toujours là, muette. Après une éternité passée à réfléchir à quoi dire, elle réussit à bredouiller quelques mots.

« D-D-Désolé de vous avoir dérangé ... J'ai peur des monstres ... V-V-V-Vous savez les tuer ? »

Résumé:
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Mar 19 Aoû - 12:49
« D-D-Désolé de vous avoir dérangé ... J'ai peur des monstres ... V-V-V-Vous savez les tuer ? »

Juste avant de dire cette phrase, cette fille avait semblé réfléchir. Réfléchir à quoi ? Adénia ne le savait pas même si elle trouvait ça dérangeant de donner à une personne l’air de l’ignorer. Bref, quand elle avait terminé de parler -et, entre nous, de bégayer- notre héroi… Hum. Notre bourgeoise favorite réfléchit elle aussi intensément -et dire qu’elle avait critiqué l’autre pour avoir fait la même cho… La narratrice reprend l’histoire-. Qu’est-ce que c’est que ces « monstres », et pourquoi être dans cet état ?se disait-elle, avant de repenser aux chaussures de sport et à l’agrafeuse géante. Elle en déduit donc que c’était bien de ça que la pauvre terrorisée -surnom officiel, désormais- devait parler. Alors, dans un élan de pit… Dans un élan de tendress… Hum non, on va dire dans un élan de quelque chose, notre chère poêle à frire lui répondit, gentiment.

« Vous devez parler des objets ? » Oui, maintenant qu’elle a affaire à quelqu'un qu’elle ne connait pas, elle le vouvoie. Normal. Bien, continuons. « Non moi je ne sais pas les tuer, nous devrions surement unir nos force car je me suis moi-même fait attaquée. Sauf si tu es trop tétanisée pour bouger. »
La blonde, après avoir envoyé cette petite pique d’un air de
comme si de rien n’était, invita, d’un air entrainant et avec un sourire quelque peu forcé, la fille à avancer. Et là, d’un coup, une petite question lui traversa l’esprit.
« D’ailleurs, comment t’appelles-tu ? » -maintenant, elle la tutoie…- elle reprit sa phrase après avoir soupirer et relança, car tant de générosité c’était trop beau « Tu as de la chance que je t’aide, mon majordome n’est pas là alors il faut bien que je me débrouille, même avec quelqu’un comme toi. »

Résumons l'affaire:
Anonymous
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Mar 19 Aoû - 15:41
Lorsqu'il ouvrit les yeux après avoir roupillé dans un coin de la base, il avait à priori la clarté d'esprit d'un alcoolique au lendemain d'une soirée bien arrosée. Les souvenirs en vrac, les émotions qui se chevauchaient au point de former une belle tour de Pise. Une tour prête à s'écrouler et qui pourtant faisait de son mieux pour tenir bon au milieu des tempêtes. Il fallait dire que les bouleversements y étaient allés bon train la veille, lui-même ne savait plus où il en était au point de renier sa faculté à accepter les choses sans trop se poser de question. Oh, ça aurait été si facile de simplement accepter que Max était vivant malgré sa forme nouvelle, de hausser les épaules face à ce retournement de situation absurde, mais il avait perdu le fil et s'était tout bonnement écroulé de sommeil avant la nuit. Retardant le moment fatidique de prendre une décision et de se lancer dans quelque chose d'autre, sa vie étant tout simplement dénuée de sens depuis la veille.

Ce matin-là, s'il était en forme physiquement, il arriva tout de même au portail avec une mine franchement pas reluisante, ce sans même compter les quelques cloques qui demeuraient encore sur son visage ou l'oreille qui n'avait pas repoussé. Un malfaiteur revient toujours sur les lieux de son crime, fallait croire qu'il avait oublié l'épisode de la veille et l'immense trou dans la clôture auquel il avait contribué - bien qu'au final il n'ait pas été le premier responsable dans l'affaire. Il ne pouvait s'empêcher de penser que la mort de Max était complètement de sa faute et s'était traîné jusqu'à l'entrée dans le bête objectif de vérifier l'état des lieux. Au lieu de se retrouver face à une nouvelle armée d'objets en furie, il manqua d'entrer en collision avec une adolescente qui entrait - blonde, comme celle à qui il avait décroché un bras. Il y avait aussi une petite fille brune qui n'avait pas l'air dans son assiette. Reconstitution plus ou moins fidèle du trio qui de la veille, comme si l'OEuvre s'acharnait à faire revivre à Ambros ce dont il n'était pas très fier. Heureusement, cette fois, aucun koala vert à tronçonneuse dans les parages. Ou il était caché derrière la barbapapa, ce à quoi il ne pensa pas le moins du monde.

En fait, plutôt que de saluer les deux demoiselles ou de faire quelque chose comme s'excuser de sa tenue - il ne s'était quand même pas ramené avec la tenue de la veille, il s'était enveloppé d'un grand peignoir vert à motifs pingouins qui traînait dans le jardin en toute logique - peu décente, il bloqua un instant sur le portail qui était resté ouvert. Grand. Ouvert. Même Ambros pouvait faire preuve d'un minimum de bon sens et se dire que ce n'était pas très bon pour les affaires, tout ça.

« Le portail !! » s'exclama-t-il après une intense réflexion simulée sur ce qu'il allait faire. Il ne pouvait pas vraiment reprocher aux deux autres ce qu'elles avaient fait, aussi se précipita-t-il simplement sur l'ouverture afin d'en pousser comme il le pouvait les battants. Le portail fut ainsi refermé avec une lenteur d'escargot mais, bon, pour une fois qu'il ne cassait rien au passage cela devait être souligné.

Il se retourna vers les deux inconnues. Non, il n'était pas devenu sociable en une nuit, il n'avait en réalité que l'envie de se rouler dans un coin de la Base et d'y rester ou encore d'aller voir cette gelée qui prétendait être Maximilian pour savoir ce qu'il en était vraiment. Il avait mal au plus au point et voulait juste se poser. Maintenant. Ainsi n'adressa-t-il pas particulièrement la parole aux jeunes femmes et décida de s'asseoir non loin de l'entrée de la Base. Il avait rêvé que quelqu'un était venu le déranger tandis qu'il tentait de décompresser, quelqu'un qu'il avait fini par négligemment laisser tomber… qui que cela puisse être, il ne se demanda même pas s'il aurait dû faire preuve d'un peu plus d'empathie. Tout comme il devrait penser, là, à la gamine qui paraissait terrorisée. Adulte responsable, ça se mange ?

Résumé:
Anonymous
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Ven 22 Aoû - 9:35
« Les objets ? Q-Q-Quels objets ? Ah, euh, hum, eh bien, je m'appelle Emi. Et vous avez un majordome ? C'est super ! Moi je n'ai rien, rien ne m'appartient ... »

Emi semblait s'être détendue au contact de la jeune fille. Elle regardait encore devant et derrière elle, sur les côtés, pour s'assurer qu'il n'y avait pas de monstres cachés. On ne sait jamais, ils peuvent être n'importe où. Elle vit alors un monsieur s'avancer pour aller refermer le portail qu'Emi n'avait pas refermé dans la précipitation. Elle le regardait s'asseoir pas loin, se demandant ce qu'il fallait faire. Il avait l'air gentil, malgré son apparence. Que faire ? Est-ce que si elle lui parlait, elle risquait quelque chose ? Comme tomber dans un piège de grands monstres, se faire croquer, manger, dévorer, tuer, dépecer, désosser, déposséder, assassiner. Elle avait peur. Mais elle n'arrivait pas à comprendre les bons côtés des choses, seulement les mauvais, à cause de son angoisse perpétuelle. Elle regarda de nouveau la jeune fille qui était juste devant elle et bégaya encore une fois, décidément pas faite pour les relations sociales, avec son passé solitaire.

« D-D-Dites, vous savez qui c'est, ce grand monsieur assis là-bas ? »

Résumé:
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