Épreuve 4 - Shingeki no Kyojin Rebirth et Why... [ ♥ ♣ ]

Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 22 Mar - 23:44

Épreuve n°4 - Arme à blanc


Par un coup du sort, une arme tombe entre vos mains. Elle est en bon état, mais vous apprenez, par la pratique, par un tiers ou par un autre moyen, que ses effets n'ont rien à voir avec ceux d'une arme classique. Couper la parole, effacer un personnage de l'univers ou encore transformer vos cibles en lapins, tout est envisageable, alors que fera la vôtre ?

Et surtout... qu'en ferez-vous ?


Rappel du fonctionnement:

Les deux membres du binôme doivent poster leur texte à la suite, sans souci d'ordre. Vous pouvez choisir d'en avoir un qui poste le samedi et un autre le dimanche (en introduisant un certain ordre), de tout poster le samedi ou le dimanche, comme vous le souhaitez.
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.

Quelques petites consignes :

  • Vous n'avez pas besoin de rendre le lien que vous avez choisi entre vos deux textes explicite. Toutefois, si vous avez peur qu'il y ait ambiguïté, vous pouvez toujours l'ajouter en spoiler à la fin.
  • En début de post, nous vous invitons à présenter sommairement votre univers et votre personnage de manière à nous fournir assez d'éléments pour tout comprendre.
  • Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
  • Si vous voulez avoir votre avatar qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
    Code:
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Anonymous
Erika [SnKR]
Invité
Dim 24 Mar - 21:32


Contexte:


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Arme à blanc



Elle aurait sa peau.

C’est la pensée qu’avait eu Erika au moment de partir en mission. Après des mois d’enquête, les Brigades Spéciales avaient finalement réussi à localiser un escroc qui avait fait l’objet de plusieurs plaintes pour fraude, vol et blessures volontaires. Leur homme avait été décrit comme étant un fin manipulateur, un séducteur de talent, mais capable de retourner sa veste à la moindre accusation, jouant alors la pauvre victime chouineuse. Mais Eri n’avait pas l’intention d’entrer dans son jeu ; ce type de comportement ne lui faisait ni chaud ni froid. Quand on lui avait confié cette mission d’aller le cueillir, elle avait pris soin de briefer les soldats qui l’accompagneraient.

La première partie de l’intervention se déroula sans problème. L’escouade était partie à l’aube. Ils encerclèrent la planque présumée de leur cible et défoncèrent la porte. Pas le temps de faire dans la dentelle. Officiellement, ils devaient agir vite pour jouer sur l’effet de surprise. Officieusement, Erika avait du retard dans sa paperasse et ne voulait pas perdre trop de temps. Le visage déconfit du criminel en voyant les Brigades débarquer chez lui la rassura quant au fait qu’ils en auraient bientôt fini. L’homme tomba à genoux, son front alla à la rencontre du sol. Il les supplia de l’épargner, répéta à plusieurs reprises qu’il n’avait pas eu le choix, qu’il était pris dans un chantage menaçant sa famille, et blablabla… Eri ne prit pas la peine de l’écouter. Deux soldats s’approchèrent du coupable, menottes en main. La cheffe d’escouade glissa un mot à son second, derrière elle.

Un instant d’inattention.

La jeune femme eut à peine le temps d’apercevoir un éclat de soleil sur la lame. Cette dernière traça une longue estafilade sanglante sur le torse de l’un des soldats qui hurla de douleur. À présent débout, le malfrat pivota aisément, prêt à loger son arme dans l’estomac de l’autre. Erika abandonna l’idée de réfléchir. Elle se saisit de la première arme qui lui tomba sous la main – une arme à feu et tira. Sans savoir si elle visait un point vital ou non.

Elle tira. L’homme s’effondra.


Le blessé fut aussitôt envoyé en service de soin, escorté par deux camarades. La blessure ne semblait pas très profonde, mais Eri sentait la culpabilité monter en elle. Quoique. Certes, elle était cheffe d’escouade, mais elle n’était pas leur mère. La plupart des soldats des Brigades Spéciales cessait de s’entraîner suite à leur affectation. Pas étonnant qu’ils aient mauvaise réputation. La jeune femme s’approcha de l’homme qui gisait par terre. Il poussa un grognement, signe qu’il était encore vivant. Aucune tâche de sang n’était visible. L’aurait-elle manqué ? L’idée qu’elle fût capable de louper une cible, même dans l’urgence, la dérangeait plus que le fait qu’il se soit effondré sans blessure apparente. Comme il semblait reprendre ses esprits, la soldate s’accroupit et s’empressa de lui retirer son couteau des mains, avant de le menotter.
Un sifflement d’admiration brisa le silence pesant. Erika leva les yeux vers son escouade, occupée à fouiller la pièce. L’un des soldats lui jeta un coup d’œil et haussa les sourcils. Elle fut alors forcée de constater que son otage était très bien réveillé et qu’il la fixait avec un sourire que se voulait charmeur.

- Wow, ma jolie, j’ai pas le souvenir d’avoir signé pour ça.

Eri ne réagit pas tout de suite, le temps que son visage prenne une teinte dégoûtée. Elle lâcha un « pardon ? » légèrement agressif qui fit sourire son interlocuteur de plus belle.

- Écoute, chérie : les menottes, pas de souci. L’uniforme, c’est sexy. Les mecs, là-bas ? Non merci.

Erika se releva lentement, sans le lâcher du regard. Il lui fit un clin d’œil. Par réflexe, elle l’assomma d’un coup de pied.


Une fois l’individu derrière les barreaux, la cheffe d’escouade fila faire son rapport à son supérieur. Elle s’enquit de la santé de son camarade : apparemment ce dernier était entre de bonnes mains. Néanmoins, elle omit de préciser le brusque changement de personnalité dont elle avait été témoin.

La fin de matinée approchait. Profitant du soleil dans la cour du quartier général, Eri tournait et retournait entre ses mains l’arme avec laquelle elle avait tiré plus tôt. Avait-elle réellement manqué une cible située à deux mètres d’elle ? La scène repassait en boucle dans sa tête. Si ça se trouve, le comportement de l’homme était dû au pistolet. Au lieu de tirer des balles, il changeait la personnalité de la personne visée. Ça n’avait strictement aucun sens. Encore moins qu’une soirée costumée où les invités se prenaient pour leur déguisement. Mais il fallait qu’elle en ait le cœur net. Soit le flingue était magique et dans ce cas elle était folle, soit il était tout à fait banal et elle était juste une merde.

Erika se dirigea vers l’arrière des cuisines. Des poulets traînaient souvent dans le coin. Elle ne prendrait pas de risques : de toute manière ils finiraient aux fourneaux. Cette fois-ci, elle prit le temps de viser. Elle tira. Les volatiles s’égayèrent, excepté sa cible. Cette dernière perdit l’équilibre suite à l’impact et battit des ailes, sonnée. Puis, au lieu de s’enfuir, elle se précipita vers la jeune femme avec agressivité. Eri l’ignora, fit quelques pas en direction de l’endroit où la balle aurait dû arriver. Rien. Certes, il était difficile de constater un changement de personnalité chez un poulet, mais elle n’avait aucun doute sur le fait de l’avoir touché. Et il n’était ni mort ni même blessé. La soldate fila, se doutant que le coup de feu allait attirer du monde.


Elle était en possession d’une arme capable – a priori – de changer la personnalité de la personne touchée. Erika hésitait à trouver ça formidable ou terrifiant. Mais elle avait l’envie irrépressible de réessayer. Elle passa une partie de l’après-midi le nez dans la paperasse, à moitié pestant contre cette dernière, à moitié réfléchissant à une cible potentielle. Son supérieur vint la déranger vers quinze heures pour l’informer que l’interrogatoire du fraudeur avait débuté. La jeune femme lâcha un « vous m’en voyez ravie » avant de replonger dans ses papiers. Son interlocuteur sembla faire un immense effort pour garder son calme, tandis qu’il expliquait qu’il y avait un problème, que le prisonnier ne pouvait pas être celui qu’ils recherchaient, il ne correspondait pas du tout à la description. Eri poussa un soupir et se laissa aller contre le dossier de sa chaise.


- Il semblerait qu’il ait changé de personnalité.
- Ne te fous pas de moi ! Cette affaire dure depuis des semaines. T’as pas intérêt à avoir chopé le premier gars qui passait pour te débarrasser de ta mission !

Ah.
Ça y est. La voilà la cible parfaite. Peu importe quel nouveau caractère son supérieur pouvait obtenir, il ne pouvait pas être pire que l’actuel. Sans une once d’hésitation, Erika attrapa le pistolet sur son bureau et tira. L’homme bascula en arrière. Il mit du temps à se relever, si bien qu’un instant, la cheffe d’escouade eut peur d’avoir halluciné quant aux capacités de l’arme. Mais, de nouveau, aucune trace de sang. Il s’écoula plusieurs minutes avant que le haut gradé des Brigades ne soit de nouveau debout. Il observa longtemps l’ensemble de la pièce, puis posa son regard sur le bureau d’Eri. Il s’en approcha et chipa un biscuit qu’elle gardait pour plus tard. Bouche bée, la jeune femme le suivit du regard tandis qu’il quittait tranquillement la pièce sans un mot, laissait quelques miettes au passage.

Un instant de battement, et elle décida de le suivre. En quelques grandes enjambées elle le rattrapa et lui saisit l’épaule. Son supérieur sursauta, poussa un cri strident et s’enfuit en courant, attirant les regards des quelques soldats qui passaient par là. C’était pire qu’un changement de personnalité, c’était une transformation radicale de comportement… Erika regagna pensivement son bureau. Elle se rassit et observa de nouveau l’arme à feu.

Oh merde. Et si… Et si la personne touchée récupérait la personnalité de la cible précédente ? Cela signifierait que le caractère de son supérieur serait juste transmis à la prochaine victime. Et, accessoirement, qu’elle avait désormais un poulet au sein de sa hiérarchie. Ça n’avait toujours strictement aucun sens. La jeune femme s’empara du pistolet. Brusquement, elle n’avait plus envie de jouer avec. Elle allait devoir s’en débarrasser. Elle ne pouvait pas prendre le risque que quelqu’un tombe dessus.


Erika se rendit en périphérie de la ville. Elle y trouva une bouche d’égout et y jeta l’arme. Elle attendit un bruit de chute, mais rien ne vint. Elle soupira. Pour une fois que quelque chose sortait de l’ordinaire, il fallait que ça tourne mal.


- La vie, c’est vraiment de la merde.

A son retour, on lui informa que son supérieur, furieux, la cherchait partout. Ô joie.






Plus:
Anonymous
Vai [WHY]
Invité
Lun 25 Mar - 0:44
Petits plus:

Dimanche mars 2019, 14:35.

Lily-Rose scrutait l’enveloppe qui trônait sur son bureau. Est-ce qu’elle allait acheter une pâtisserie à son frère en lui en promettant d’autres seulement s’il rangeait son garage… ou pas ? En plein débat intérieur, elle se fit interrompre par sa mère lui annonçant qu’elle avait du courrier. Elle grommela un « Nom d’une halogénure d’arsenic on est jamais tranquille dans c’te baraque de siphonnés des synapses… » et descendit sans se déconcentrer. Elle prit l’enveloppe sur le buffet puis s’arrêta. Depuis quand elle ne faisait pas chier son grand-frère ? Un grand sourire sur le visage, elle sauta dans ses chaussures avec classe puis sortit sans crier gare. Sautillant joyeusement, elle saluait les passants d’une ‘peace and love’ de la main gauche. Enfin, seulement ceux qui ne la regardaient pas ou qui ne lui avaient rien demandé. Détail…

Elle alla pour s’engager dans une ruelle mais elle se fit violemment expulser sur le trottoir de l’avenue qu’elle voulait quitter. Et la personne qui l’avait bousculée repartait comme ça ! Non mais dites donc, quel toupet !

- « Eh sale iodure de manganèse on t’a jamais appris l-… Oh ! D’où tu t’enfuis alors que j’t’engueule ?! Ah c’te potasse d’hélium ! Reviens ici tout de suite sale race ! T’as laissé tomber ton… »

Son hurlement outré et indigné s’éteignit brusquement, tout comme son envie de lui courir après. … ton flingue ? Stupéfaite, elle ramassa l’arme et l’examina sous toutes ses coutures avant de s’engager précipitamment dans la ruelle tout en regardant autour d’elle. Personne. Bien… Non, pas bien ! Un flingue, putain ! Elle devrait le jeter avant que quelqu’un ne la vît avec ; ça allait forcément lui retomber dessus. Quoique, il n’y avait pas de balles dans le barillet. Mais pourquoi elle vérifiait ça…

- « Wow. Wow wow wow, on va se calmer de suite. Comment ça un flingue ?! »

… contacter son Seigneur. De suite. Lily-Rose sortit son portable pour appeler Haniel, qui saurait mieux statuer sur le sort de ce… ce flingue. Un flingue nom d’une potasse hydrolysée ! Elle expliqua la situation à son amie, répondit à plusieurs de ses questions… puis Haniel lui dit que c’était peut-être un Objet Magique lui étant lié. Et elle raccrocha sur un rire. … Quoi ? Quoi ?! Genre c’était normal. Non mais fallait vraiment se calmer, là… En plein dans ses réflexions, un bruit la fit sursauter et elle tomba la tête la première devant la pâtisserie voulue… tout en appuyant sur la gâchette sous le coup de la surprise.

C’était l’un des vendeurs, qui tomba à la renverse sous le choc. Il était complètement sonné. Elle cligna des yeux. Oh la potasse d’uranium... Avec un peu de chance, Haniel connaissait une Incantation pour ressusciter les morts même si elle lui avait déjà dit que ça demandait tellement d’énergie vitale que c’était au-dessus de ses capacités et que… Merde. Merde… Merde ! Sans réfléchir elle partit en courant et entra dans la pâtisserie en s’injuriant de tous les noms – quelle idée d’entrer ici ! – tout en cachant son flingue dans son sac. Dans sa précipitation, elle trébucha dans le vide et chuta avec une grâce lamentable sur la cliente devant elle. Elle se confondit en excuses d’une voix profondément navrée avant de voir le vendeur revenir derrière le comptoir en sautillant joyeusement et lui faire le signe de ‘peace and love’ de la main gauche. Euh…

- « Salut beauté ! Tu nous as manqués tu sais ? Tiens, pour la peine je t’offre ces cinq-là. C’est pour moi, cadeau. Je sais que je suis génial… Ah. Te casses pas la gueule dessus, j’y ai mis tellement d’amour que je le prendrais très mal… Salut beauté, à bientôt ! »

Le tout avec un sourire angélique, une voix douce et généreuse, et un salut de la main après lui avoir fourré le sac de pâtisseries dans les bras. Elle cligna des yeux pour la énième fois, se décala vers la sortie, rangea le sac de papier dans son sac pour ressortir le flingue. … Attendez mais… Quoi ?! Il était tombé. Complètement sonné alors que le flingue n’avait pas de balles dans le barillet d’ailleurs. Et il… Quoi ?! Ce vendeur avait toujours été timide mais attentionné et… et en plus il n’y avait qu’elle dans toute la ville pour balancer des insultes pareilles et…  Non mais non. Mais non ! Sans s’en rendre compte, ses cheveux s’étaient enflammés sous le coup de la surprise, de l’incompréhension aussi – surtout –, et elle s’était arrêtée devant l’encadrement de la porte.

- « Beauté, tu bloques la sortie ! Je sais que ma bonté formidable t’émeut mais fais pas chier les autres nom d’un uranium oxydé au tungstène ! Et pas la peine de réagir de manière aussi volcanique, chérie… »

Elle sortit précipitamment et se prit le mur d’en face grâce à sa formidable maladresse. Elle se détacha du mur, secoua la tête avant de sourire grandement. Ce n’était qu’un flingue après tout. Mais oui, tout allait bien, ce n’était qu’un flingue sans balles parfaitement inoffensif. Tout allait bien ! Bien sûr... Elle se mit à sautiller gentiment gaiement, loupant son dérapage pas du tout contrôlé vers l’avenue principale. Elle ne remarquait même pas les regards tantôt affolés qu’on lui jetait, tantôt les remarques à la fois blasées et agressives tournant autour ‘tu vois, le cosplay c’est vraiment n’importe quoi… elle est fière de faire peur aux gens comme ça ?’. Lily-Rose ramena une mèche de cheveux devant ses yeux après avoir passionnément embrassé un lampadaire, voyant – enfin – qu’ils s’étaient embrasés mais ne semblaient rien brûler pour autant. Pouvoir en carton, oui… Elle marchait dans les allées du parc puis s'arrêta.

Ah ! Justement ! Elle devait tester ce que ce… flingue changeur de personnalité… pouvait faire. Direction la fontaine ! Elle se remit à sautiller joyeusement et, écouteurs dans les oreilles, elle chantonna « You’re my heart-heart-heart-heart-heart...breaker » tout en tirant sur un pigeon. Et en passant sans aucun doute pour une tarée mais voilà longtemps qu’elle se fichait du regard des autres. Reprenant du poil de la bête, elle salua ensuite les gens qu’elle croisait d’un ‘coucou’ rapide de la main ou en leur faisant le signe de ‘peace and love’, puis elle se dirigea vers le pigeon sonné… qui se redressa après s’être étalé de toutes ses ailes. Il s’éloigna drastiquement des autres, pas du tout attiré par la nourriture au sol déposé à l’intention des oiseaux du coin… avant de s’installer sur un banc et de contempler la fontaine centrale. Okaaay… Ça ressemblait quand même vachement plus au comportement du vendeur que de celui d’un pig-… Oh. Oh ! Ça permettait d’insuffler la dernière personnalité touchée à sa cible ? La sienne pour le vendeur, le vendeur pour le pigeon…

- « Mais non. Mais c’est génial ! Faut que je tire sur Leslie, je pourrais dire que c’est un pigeon après ça ! »

Elle éclata de rire et rentra chez elle en sifflotant joyeusement. En chemin, elle se rendit compte en voyant les pâtisseries dans son sac ouvert que… son frère n’était pas à la maison. Elle s’arrêta. Roh… mais c’était nul ça… Non, elle ne pouvait terminer la journée comme ça… Oh ! Elle pouvait tirer sur le premier passant venu qui se prenait pour un pédant prétentieux ! Ou alors sur le premier passant venu… Lily-Rose repéra un homme particulièrement chargé et, avec un sourire de perfect bitch, elle lui tira dessus et s’esclaffa en le voyant s’effondrer en arrière. Quand la montagne d’affaires qu’il transportait lui retomba dessus, elle rit de plus belle. Quelques secondes plus tard, l’homme… s’éloignait en piaillant d’une voix aiguë, abandonnant ses sacs sur le trottoir.

Lily-Rose ricanait en continuant son chemin… avant de s’arrêter. Oh la débile… Elle aurait dû faire ça sur sa mère, ça lui aurait empêché d’interrompre la concentration sacrée de notre collégienne à tout bout de champ. Elle regarda l’arme et la jeta dans les égouts, dépitée.

- « La vie, c’est vraiment de la merde… »

Son téléphone sonna et elle vit que sa mère l’appelait pour la troisième fois. Ouais… elle aurait tellement dû garder le pigeon pour sa mère…



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