Épreuve 4 - Ilukaan et Maboroshi [ ♦ ♠ ]

Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 22 Mar - 23:42

Épreuve n°4 - Arme à blanc


Par un coup du sort, une arme tombe entre vos mains. Elle est en bon état, mais vous apprenez, par la pratique, par un tiers ou par un autre moyen, que ses effets n'ont rien à voir avec ceux d'une arme classique. Couper la parole, effacer un personnage de l'univers ou encore transformer vos cibles en lapins, tout est envisageable, alors que fera la vôtre ?

Et surtout... qu'en ferez-vous ?


Rappel du fonctionnement:

Les deux membres du binôme doivent poster leur texte à la suite, sans souci d'ordre. Vous pouvez choisir d'en avoir un qui poste le samedi et un autre le dimanche (en introduisant un certain ordre), de tout poster le samedi ou le dimanche, comme vous le souhaitez.
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.

Quelques petites consignes :

  • Vous n'avez pas besoin de rendre le lien que vous avez choisi entre vos deux textes explicite. Toutefois, si vous avez peur qu'il y ait ambiguïté, vous pouvez toujours l'ajouter en spoiler à la fin.
  • En début de post, nous vous invitons à présenter sommairement votre univers et votre personnage de manière à nous fournir assez d'éléments pour tout comprendre.
  • Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
  • Si vous voulez avoir votre avatar qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
    Code:
    <transformation invite perso="Nom de votre perso" avatar="Lien de l'image de votre avatar" forum="Nom de votre forum" lien="Lien de votre forum ou de votre fiche de perso" />


Anonymous
Katsuki Bakugou
Invité
Dim 24 Mar - 19:25


Présentation d'Ilukaan et de Katsuki:

Arme à blancIl y avait une seule règle qui dictait ta vie jusqu’à maintenant ; personne n’est le meilleur, sauf toi. Sauf qu’aujourd’hui fut le jour où le destin te mit finalement des bâtons dans les roues. Bientôt, Katsuki Bakugou devra descendre de son piédestal et retourner sur Terre, avec tous ces extras, comme il aime les appeler. Bientôt, le règne du roi des flammes arriverait à son terme.

Tout commença lorsque tu trouvas cette boîte sous ton lit, en cette matinée du 20 avril. Tu tournas immédiatement la tête à ta gauche et adressa un regard morbide à la tignasse de céleri-rave. Ton colocataire était sûrement responsable de cet inutile cadeau. Il se souvenait toujours de ton anniversaire, après tout. Même si tu n'avais aucune preuve que c'était réellement de la part d'Izuku Midoriya, tu décidas de faire comme si, et ouvrit le paquet en carton ondulé sans retenir ton exaspération. Il était réellement stupide d'offrir quelque chose à son tourmenteur à chaque année, pensais-tu.

L'objet qui était enterré sous plusieurs feuilles chiffonnées de papier journal ressemblait étrangement à une baguette. Tu la roulas entre tes doigts pendant quelques instants, te demandant bien ce qui avait bien pu passer par la tête de cet écervelé pour t'avoir donné quelque chose d'aussi inutile. Tout du moins, jusqu'à temps que tes yeux se posent sur une petite carte où se trouvaient des explications. Tu sus immédiatement que tu t'étais mépris quant à l'identité de ce mystérieux donateur, car la calligraphie utilisée n'avait rien des horribles pattes de mouche qui caractérisaient l'écriture du capitaine de l'équipe de Quidditch des Cervirald.

« Joyeux anniversaire, Katsuki ! Ce cadeau pourrait te paraître idiot, mais essaie-le ; tu pourras découvrir les honnêtes sentiments des gens à ton égard. Pour l'utiliser, rien de plus simple : fait comme si tu lançais un sort !

-A. »


Cela va sans dire, tu ne t'en préoccupas point. Cette baguette quitta complètement ton esprit pendant toute la journée, alors que tu l'avais enfoncée dans son paquet et lui avait donné un cérémonieux coup de pied pour qu'il retourne dans la poussière sous ton lit. Un endroit qu'il n'aurait honnêtement jamais dû quitter.

Après ta journée d'école, cependant, les choses changèrent. Tu effectuas ton jogging journalier et fit tes devoirs au Dôme avant de rentrer dans ta chambre, vide. Il y avait un cube coloré sur son bureau, sans aucun doute le vrai cadeau d'Izuku, cette fois, mais tu n'y portas pas plus attention que ça. Tu ne déballais jamais ses cadeaux avant le dîner, alors tu ne commencerais pas à faire ça maintenant. Non, tu te dirigeas plutôt vers ton lit, et te mis à genoux devant lui. Ton dos se courba, et, en un instant, tu récupéras ton nouveau bien.

Oh, Katsuki, tu as beau être borné, tu es tout aussi curieux. Ça ne prit même pas une heure avant que tu te retrouves à nouveau au Dôme, assis à une table, jouant avec ton téléphone, œillant l'objet de ton intérêt de temps à l'autre sans pourtant oser le saisir. Un autre élève, dont tu ne connaissais même pas le nom, était non loin de toi et semblait être un parfait cobaye à tes futures expérimentations. Pourtant, même si les circonstances étaient aussi parfaites, tu n'arrivas pas à te convaincre de le faire. Tu te sentais comme si tu étais incapable de tirer. Ironique de la part de celui qui se bat dès que l'occasion se présente, n'est-ce pas ? Peut-être, en réalité, que l'origine de cette boule qui te nouait l'estomac n'était pas seulement la peur de te faire prendre et d'avoir des heures de colle, mais plutôt autre chose. Cependant, tu refusais ardemment de reconnaître ce stress qui te tiraillait les entrailles.

Ça prit longtemps avant que tu te décides, mais, un tier d'horloge plus tard, le long objet boisé finit entre tes doigts, et un sort aux propriétés réelles inconnues fut lancé sur ce pauvre élève qui n'avait rien demandé. Tu décidas de le faire de sous la table, pour éviter qu'il s'en rende compte, et tu crois que ça fonctionna car il ne se retourna même pas.

Tu te levas et t'approchas de cet élève. Tu t'assis à nouveau, pas trop loin de lui, mais pas particulièrement proche, non plus. Juste pour voir.

« Tu m'énerves Katsuki. Tu empêches toujours tout le monde de vivre dans le Dôme parce que tu aimes trop crier, t'es comme un albatros. »

Ce figurant qui n'aurait jamais osé te dire un mot te laissait entendre le fond de sa pensée sans retenue. Tu aurais aimé entamer un combat, comme d'habitude, mais tu t'enfuis avant de pouvoir jeter les poings.

Hélas, plus tard ce soir-là, tu ne pus te retenir de réutiliser cette baguette. Tu avais toujours été le meilleur à tout. Tu ne pouvais pas vivre sans la satisfaction de voir ces autres sous-fifres embrasser tes pieds, même si celui que tu avais charmé, tout à l'heure, n'était pas du même avis. Tu t'en fichais, car tu pensais que ce n'était qu'un salopard parmi tant d'autres.

Tu commenças avec tes colocataires. Tous, sauf Izuku, car tu savais déjà au fond qu'il te prenait de haut, tu n'avais pas besoin de gérer une de ses terribles vagues de pitié. Un d'entre eux faisait ses devoirs, alors, curieux de savoir ce qu'il pouvait bien penser de toi, tu le visas.

« Arrrgh, dégage Katsuki ! J'aimerais tellement pouvoir changer de chambre, tu nous laisses même pas toucher à ton chat même pour l'enlever de nos chaises putain ! Et tu fermes pas ta gueule, arrête de respirer par-ci, tu prends trop de place par-là, on en a tous marre de toi et de tes colères de collégien ! »

Tu répétas l'expérience avec ton préfet. Puis certain de tes camarades de classe, qui se prélassaient dans la salle commune des Cervirald.

22h. Tu devrais être endormi, mais tu n'arrivais pas à fermer l’œil. Tout autour de toi était donc faux. Des mensonges, que tu te racontais pour éviter de voir tes propres erreurs. On lamentait ceux qui avaient à voir avec toi, car tu n'étais rien de plus qu'une brute. Personne ne voulait suivre un souverain incapable de montrer de la vulnérabilité, n'est-ce pas ? Ça ne changeait pas le fait que tu en voulais tellement à la personne qui t'avait offert cet artefact de malheur. Tu n'avais donc jamais été aussi ardent et talentueux que l'on te le racontait encore et encore depuis que tu étais petit ? Personne ne semblait te considérer comme étant quoi que ce soit de spécial. On te voyait réellement comme une nuisance.

Tu avais perdu ton calme. Sans même nécessiter ta baguette, tu avais littéralement explosé. Tu avais encore été convoqué au bureau du directeur pour avoir mis le feu au parc, relâchant tes émotions de la seule manière que tu connaissais, brûlant le sol jusqu'à la roche pour extérioriser ta colère fulgurante et tragique, transformant tout ce qui s'y trouvait en pauvres cendres nauséabondes.

Quelques gouttes de sueur coulaient encore sur ta tempe. Tu n'arrivais pas à refroidir, même deux heures plus tard. On avait piétiné tout ce que tu pensais être. Oh, oui, bien sûr, tu savais que personne n'aimait particulièrement le loup solitaire des Cervirald. Pourtant, tu pensais posséder leur respect, leur peur, leur admiration.

Katsuki Bakugou pensait être un futur héros, mais il n'était en réalité que le pire des connards. Il t'était impossible de qualifier tes émotions. On avait ruiné ton anniversaire avec cette merde, on t'avait transformé en bête de foire à tes propres yeux. Tu n'étais pas un échec. Tu étais confiant, tu prenais tout ce qui te revenait de droit, parce que tu étais génial à ce point.

Sauf que tu avais beau être vantard et talentueux, cela ne te rendait pas aimé. Et ne pas être admiré devait bien être une des choses qui te faisaient le plus peur. Où avais-tu fait une erreur ?

Question stupide. Depuis que tu avais quatre ans, lorsque tu as décidé de former une clique avec ces enfants pour affirmer votre supériorité à tous les autres. Tu t'étais infligé ta propre destinée, tu t'étais aventuré sur la route du damné de ta propre initiative.

Ta supériorité, tu ne savais plus comment la prouver. Tu ne savais même plus si tu avais une supériorité à prouver. Parce que le roi avait été blessé. Il était temps pour lui de fermer ses yeux vermeils et de voir une fantaisie un peu plus cauchemardesque encore dans le royaume des songes.

1497 mots.
© 2981 12289 0
Anonymous
Ali' A. D'Aquitaine
Invité
Dim 24 Mar - 21:19


Présentation de Maboroshi et Ali:


Interforum

"Arme à blanc"


Cher journal,

J'ai passé une journée... Que je ne peux décrire. Je crois que jamais, jamais je ne pourrais passer à nouveau une telle journée. Commençons par le commencement.

Ce matin, tout se passait normalement. Je conduisais Le Rêve Bleu, comme à chaque jours, et j'étais de plus satisfaite lorsque j'ai vu que nous étions enfin arrivés. Les hommes ont lancés l'encre. Depuis un moment déjà je voyais à l'horizon une terre. Je n'avais qu'une envie : poser un pied dessus. Découvrir enfin ce que cachait ce territoire !

Les hommes ont descendus les petites barques, pendant que je finissais les manœuvres du bateau. Je suis descendue la dernière. J'ai aidé Stefan à ramer jusqu'à la côte. Une fois que nous étions assez près du bord, nous avons ramenés les barques sur le sable assez loin pour ne pas que l'eau remonte et s'en aille avec nos petits bateaux. Face à nous, une forêt. Rien d'extraordinaire en soit. Mais ce n'était que le début. Il a fallut choisir une direction dans laquelle aller. En toute logique, j'ai proposé en face. Comme ça, non seulement il serait simple de retrouver notre chemin, mais aussi nous irions à l'intérieur même de la forêt, là où il risque d'y avoir le plus de merveilles. Enfin ça, c'est ce que je me suis dit. Nous étions déjà pas mal enfoncé dans cette fichue forêt pleine d'herbes géantes. Le seul avantage à ça, c'était visuel. Ces herbes étaient toutes aussi colorée les une que les autres. Pile au moment où j'allais me prendre une feuille rose (bien flashi en plus, la honte...) dans la tête, on a entendu quelqu'un crié. Sur le coup, j'ai rien compris de ce qu'il disait. Mais on reconnaissait dans la voix qu'il y avait des mots. Ce n'était pas un membre du crew qui criait parce qu'une mouche bleue lui était passé devant le nez. Non, ça venait de plus loin. On s'est tous retourné, et on a écouté. On a entendu les feuilles plier et craquer sous des pieds qui courraient dans notre direction.

« Capitaine ! Capitaine ! J'ai découvert quelque chose ! »

J'ai vu la bouille du petit nouveau. Il n'était pas très vieux, il devait avoir 18 ans tout juste. Le cliché du bleu, en somme.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Tu sais, tomber par hasard sur un rocher rouge, c'est pas ça qui va nous faire tomber en extase. » lui ai-je dis, d'un air un peu taquin. Puis j'ai continué « Plus sérieusement, je t'écoutes. Fais moi rêver ». Je crois que je lui ai dit quelque chose comme ça.

Il était essoufflé, sa main était un peu égratignée, sûrement parce qu'il s'en était servit pour dégager son passage des feuilles dans sa course. Il m'a répondu :

« Je, oui enfin... sur la plage ! Il y a une cascade. »

Sur le coup, j'ai cru qu'il se foutait ouvertement de ma gueule. Certes, c'est joli.. Mais ça n'apporte pas grand chose. Il n'y avait rien d'autre ? Avant que je puisse lui demander des précisions, il avait déjà enchaîné, haletant.

« On peut y voir quelque chose derrière, on dirait qu'il y a quelque chose à explorer ! Je pense vraiment que ça vaut le détour. » J'ai souris, sans lui répondre. Je me suis rapproché de lui.

« Montre nous le chemin. » lui ai-je dis en posant ma main sur son épaule. Il m'a alors guidé vers le chemin. Je l'ai suivi, le reste de l'équipage aussi. Il nous a ramené sur la plage. Je le savais ! Aller tout droit c'était la meilleure des idées. C'est toujours comme ça que je procède lorsqu'on ne sait pas où aller.

Une fois sur la plage, je me suis arrêtée. A notre arrivée je n'avais pas pris le temps de regarder l'océan. C'était si beau... Je n'avais pas profité d'une vue pareille depuis longtemps. Tout semblait si bien aller... Le bateau était encore magnifique à contempler flotter, la plage remplie de petits bateaux rejoignant le grand. J'ai sourit, et on m'a sorti de ma rêverie.

« C'est par ici ! » J'ai tourné la tête, et j'ai suivit le bleu. Il m'a indiqué du doigt la cascade. Je l'ai suivit sur quelques mètres. On est arrivé devant. Et cela allait bientôt commencer.

Au dessus de nos têtes, une montagne laissait coule de l'eau. Cette eau était limpide, et très belle. Si seulement...
J'ai donné mon chapeau à Stefan, celui-ci étant trop précieux pour être mouillé. Je suis passée sous la cascade avec le bleu. Il y avait une pierre, et dessus se trouvait un coffre. Je l'ai ouvert, le bleu m'a regardé. Je n'aurai jamais du ouvrir cette fichue boîte. Il y avait quelques pièces d'or. Mais ça, c'était futile. Il y avait un pistolet magnifique. Je l'ai pris dans mes mains. Il était lourd. Si lourd. Sûrement aussi lourd que les conséquences qu'il allait me donner à affronter. J'ai contemplé les gravures, et le travail minutieux qui avait été fait dessus. Le bleu m'a regardé.

« Prends le coffre. Tu le mérites » Puis nous sommes ressorti de la cascade.

Nous avions trouvé un trésor. Moi, j'avais un pistolet que je contemplais. Nous sommes retourné sur la plage, et nous sommes resté un moment dessus afin de profiter avant de repartir. Le pistolet … J'ai vérifié s'il n'y avait rien dedans. J'ai visé Stefan pour plaisanter. Il a … comme changé. Pourquoi ai-je fais ça ? Il m'a fixé. Dans son regard je voyais quelque chose que je n'avais jamais vu. Pas chez lui, non … Il s'est approché de moi. Il m'a dit :

« Tu n'es qu'une bonne à rien. Tu t’attribue cette arme alors que ce n'est pas toi qui l'a trouvé. Sous prétexte que était capitaine, tu devrais la garder ? Tu es vraiment le pire capitaine que je n'ai jamais vu ! » Et il est parti. Ses mots … Tout était si … Si froid … Je me suis sentie si mal. J'ai voulu lui parler, et ma voix s'est perdue. Plus aucun son ne sortait. Juste une sorte de gémissement. Comme une douleur. Et ça, ce n'était que le début. J'ai regardé l'arme. Et le bleu est arrivé. Je jouais avec la gâchette à cause du stress. Sans faire exprès, si tiré dans sa direction. Avant que je tire, il avait l'air si heureux... Quand j'ai tiré, il m'a regardé avec un regard froid et méprisant. Je n'ai pas compris. Je me suis demandé si cela venait de l'arme. Un autre membre de l'équipage est passé près de moi. Je l'ai regardé. J'ai tiré. D'un coup, il s'est écrié :

[«  On en a assez d'un capitaine comme toi ! Sur la planche ! » et j'ai tiré sur un autre, je ne comprenais pas, c'était vraiment cette arme ? J'ai tiré, j'ai tiré, j'ai tiré et j'ai tiré ! Et tous, tous se sont jetés sur moi, me disant des choses affreuses, que je n'étais pas digne d'être capitaine. Pourquoi ? Je n'avais pris que l'arme, je leur laissais les pièces. Je ne voulais pas être méchante … Je … Pourquoi alors que j'écris mes larmes tombent encore ? Je ne comprends pas... Pourquoi mes camarades on-ils réagit comme tel ? Comme si... Comme si... Comme si cette fichue arme les avait manipulé ! Que c'est à cause d'elle qu'il m'ont mi cette pression, qu'ils font fait culpabiliser....
Ils m'ont attrapés. Ils m'ont forcé à monter dans une barque. Ils m'ont mis sur la planche. Mais j'avais l'arme encore à ma ceinture. Je ne comprends pas, ils n'ont pas essayé de me la prendre. Ils m'ont fait monter à bord du bateau. Stefan dirigeait le navire et l'équipage. Il tenait la barre... Et il s'est avancé sur la mer, pour me faire monter sur la planche, et me faire sauter dans l'eau profonde. Mais je me suis débattue. Mon chapeau a faillit tomber. Et j'ai pris l'arme. Je les ai tous menacés. Je n'avais qu'à tirer... Peut-être que cela inverserait le processus ? Mais j'avais trop peur. Et si cela amplifiait le problème ? Rien que l'idée que cela puisse faire du mal à mes amis, j'ai craqué, je ne comprenais pas, j'avais mal. J'ai jeté l'arme dans l'eau d'un coup violent. Je me suis mise à pleurer, à crier ma douleur.

« Qu'est-ce que tu fais sur la planche ! » se sont-ils tous écriés.

[1416 mots]
Code par Heaven sur Epicode
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