Epreuve 1 - Invité surprise [RP Libre !]

Anonymous
SergKita [Me]
Invité
Ven 22 Mar - 15:22


Avant propos:

Nikita ne s’était toujours pas remis de l’échange de lettres avec cet individu d’une réalité alternative qu’il avait eut il y a de ça trois mois. Si la correspondance s’était arrêtée brutalement, la curiosité du mercenaire n’avait pas su être étouffée. Il voulait plus, il voulait voyager dans le temps ! À l’évidence, il ne pouvait pas entrer en entier dans la petite crevasse où il avait trouvé les lettres avec les Zinoviev. Alors, il avait passé les trois derniers mois à dévorer toute sorte de traité jouxtant entre le scientifique et le paranormal.

Et ça avait payé. Il avait découvert une théorie en lien avec le mouvement. Il fallait que le sujet du voyage dans le temps soit engagé dans un mouvement très rapide et que dans ce même mouvement, il devait y en avoir un autre d’enclencher. Ainsi, il y aurait une sorte de choc entre les énergies cinétiques… Son excitation l’avait poussé à ignorer les parties les plus techniques de la théorie puisque, via ses contacts douteux, il avait appris qu’un groupuscule de récupérateur douteux avait réussi à remettre sur les rails un wagon de l’ancien temps. On racontait qu’à l’époque, ces engins filaient à une vitesse ahurissante.

Ainsi, avec beaucoup de persuasion et d’argent, il était parvenu à louer le wagon pour une petite heure. Il s’était également procuré procurer des chaînes et une chaise tournante qui permettrait le deuxième mouvement. Chose étrange, la cadette des Zinoviev, celle au nom d’homme et au corps entièrement tatoué avait apprit son entreprise et s’y était intéressée.

Bien que Nikita ne fût nullement rassuré par la présence de cette femme, il s’était dit que tout bon savant fou avait son acolyte incongrue. De plus, il doutait de pouvoir rendre le wagon en temps et en heure, donc, avoir une garde du corps serait toujours un petit plus non-négligeable.

Lorsqu’arriva le jour J, Nikita était tout excité, il avait tout programmé, l’équipement, le calcul de la vitesse, mais surtout ; la trajectoire. Le wagon passerait devant l’endroit où les lettres avaient été trouvé au moment où sa vitesse serait à son maximum. Sergueï, de son côté, était calme. Elle aida Nikita a fixer la chaise et l’attacha dessus. Le tout presque sans grogner.

C’est à ce moment-là que Nikita remercia le ciel d’avoir envoyé Sergueï. S’il avait été attaché là, qui aurait bien pu lancer le wagon ? Le destin était avec lui, c’était sûr, se disait-il en sentant le wagon se mouvoir tranquillement. Il arqua un sourcil en voyant Sergueï sauter à bord et se coucher dans un coin, comme un animal. Nikita la regarda tristement, avec la vitesse, elle allait finir en flaque de sang contre une vitre. Elle n’était pas très maligne, c’était sûr, mais elle avait actionné le wagon, alors, il pouvait lui pardonner. Même si, il aurait aimé que son garde du corps soit en vie.

Ses pensées cessèrent de tourner autour de Sergueï quand il se rendit compte que la vitesse du wagon augmentait. Il trépignait d’impatience alors que les chaînes creusaient sa peau. Du coin de l’œil, il voyait Sergueï se tenir à ce qu’elle pouvait pour ne pas être secoué dans tous les sens. Elle lui aboyait des paroles -qu’il devinait être des questions agrémentées d’insultes-, mais il n’en avait que faire. Il allait voyager dans le temps !
Soudain, il y eut un choc et… le noir complet.

Outre la sensation de douleur dans tout son corps et un horrible mal de crâne, il lui semblait qu’il était en vie. Il entrouvrit un œil et… il était sûr que le bras devant lui, fixé sur son épaule, n’était pas le sien. Il n’avait pas autant de tatouage. Et où, diable était-il ?

éclaircissement:
Anonymous
Charlie-Ange Petit [Te]
Invité
Dim 24 Mar - 14:37


C’est une journée banale pour un jour banal, t’as pas de réveil aussi tu ne t’es levé qu’après que le réfectoire ait été déserté. L’soleil lui il irradiait d’jà le ciel bleu, t’as grimacé en t’en rendant compte. Il ne fallait pas se méprendre, tu adorais le beau temps et t’étais ravi de sortir en tee-shirt en plein mois de mars, seulement t’avais un compte à régler avec le bleu… Mais ce serait un peu long à expliquer ici et j’ai un poil dans la pate aujourd’hui. Petit déjeuné enfourné rapidement t’as fait le choix qui s’imposait : celui de t’enfermer dans la salle d’art.

Tu passes tellement de temps dans cette pièce qu’il faudrait sans doute t’y dresser un lit de camp… Mais cela serait peu approprié car des élèves y ont parfois cours. Souvent en réalité si l’on ne vit pas dans ta temporalité et qu’on ne passe pas vingt-heures par jours, six jours par semaines… Bon j’abuse un peu, juste un peu. Alors que tu plonges tes doigts dans un pot de peinture avant de les étaler sur une toile blanche un fracas se fait attendre derrière toi.

Tu ne peux t’empêcher de sursauter avant de te retourner et de découvrir une téléporteuse étendue sur le sol entre deux pots de peintures. C’est bien rare de trouver quelqu’un de plus coloré que toi, mais elle relève vaillamment le défi. Faut dire qu’elle a renversé du rose et du vert en se ramassant. Tu mets un instant à réaliser tout ça et à accourir à côté d’elle.

« T’est vivante ? T’as besoin d’aide ? »
tu demandes en t’agenouillant à ses côtés pour l’aider au besoin à se redresser.

Il est de nature courante que les tonnerres lunaires tout juste initiés se téléportent à tort et à travers dans tout Terrae. N’importe lequel d’entre eux vous le racontera, ils se sont tous retrouvé dans des situations cocasses. A des endroits « interdits », et étrangement, beaucoup de jeunes garçons ont fini dans les douches des filles… Je ne voudrais pas stigmatiser, mais le contraire n’est que rarement arrivé…
Anonymous
SergKita [Me]
Invité
Lun 25 Mar - 15:54
En plus de la douleur, du choc de ce bras nouvellement tatoué -et un peu plus fin ?-, une désagréable sensation de froid venait de le prendre. Il y avait quelque chose sur son corps, c’était gluant lourd et… Les entrailles de Nikita se nouèrent lorsque sa main toucha sa tête. Il hurla d’effroi.

Ce qui correspondit parfaitement au moment où un individu masculin -qui aurait pu être à son goût s’il avait été dans son état normal- ne se penche vers lui et s’inquiète de son état. Un deuxième hurlement enraillé émana de sa gorge. Et un troisième car définitivement ; il ne hurlait pas de manière aussi virile. Reculant, effrayé par l’individu affublé d’obscurs peinture de guerre, Nikita s’enfonça dans les pots de peintures. Si bien qu’il fut rapidement enseveli dessus.

Il se redressa d’un seul coup. Se surprenant lui-même, comme ce corps était réactif ! A tel point qu’il tituba et s’écrasa par terre à nouveau. Douloureusement, Nikita se redressa. Observant son corps, il fit les gros yeux, il releva la tête, vit le jeune homme, tourna la tête vit la fenêtre.

Il fit les gros yeux. Attrapa l’homme avec lui dans la pièce dans un réflexe de compassion qui causerait sa perte, renversa une table et se jeta derrière.

-T’es complétement dingue d’être ici ! et puis d’abord on est où ?! Qu’est-ce qu’on fout à la surfa…

Le mercenaire se rendit soudainement compte que contrairement à lui, Sergueï avait une notion de la pudeur avoisinant le néant. Il fallait comprendre ici que les tous nouveaux attributs de Nikita était à peine couvert par des sangles de cuir -et avec son agitation, il n’y avait plus grand-chose de couvert. Nikita jeta sa main sur le haut de l’individu en face de lui.

-Maudite Sergueï ! Me mettre dans une situation comme ça ! File-moi ton tee-shirt toi !

Anonymous
Charlie-Ange Petit [Te]
Invité
Lun 25 Mar - 16:56


Elle a l’air bien sonnée celle-là, ce n’est pas la première téléporteuse désorientée que tu croises. Les premiers sauts sont souvent épiques à ce que l’on t’a raconté… Tu ne l’as pas vécu, mais tu peux imaginer que se retrouver dans un nouveau lieu à une distance inconnue du sol soit surprenant. Surtout lors de l’impact. Il semble d'ailleurs avoir été rude pour la demoiselle qui lâche un couinement quand sa main touche l’arrière de son crâne. Hurlement répété à deux reprises quand tu t’approches d’elle.

Tu pourrais te vexer, mais tu n’es pas ce genre d’homme. Tu es celui qui s’émerveille de ses tatouages léchés par les rayons du soleil. Ils étaient nombreux et tu serais curieux de connaitre leurs histoires… Mais ce n’est pas le moment car la jeune femme recule effrayée. T’as une boule au fond de la gorge douloureusement, tu n’aimes pas être celui qui fait peur. Tu n’aimes pas ce que cela signifie pour elle. Tu n’as pas le temps d’essayer de la rassurer que déjà elle se redresse, tente un saut… Et se ramasse. Est-ce qu’elle a tenté de se téléporter pour t’échapper ? L’idée te donne la nausée.

La main de l’inconnue se saisit pourtant de ton bras, et avant que tu n’ais réalisé ce qu’il se passe t’entraine au sol à l’abris d’une table. T’as jamais eu d’équilibre et elle n’a pas eu besoin de forcer pour te faire chuter. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe et encore moins ce retournement de situation... Le choc a du être vraiment violent.

« Tiens. »


Lui dis-tu en enlevant ton tee-shirt comme elle te le demande pour le lui passer. Il est immense sur elle et constellé de taches de peinture multicolores il lui donne l’air d’une junkie avec ses tatouages et son crane rasé… Heureusement que toi tu n’es clairement pas pudique. Tu te doutes bien au vu de sa tenue qu’elle ne devait pas se balader dans un lieu publique quand elle s’est téléportée.

« On ne peut pas laisser tant de bazar dans la salle sinon Annabeth la prof d’art nous tombera dessus. »

Tu te redresses pour ranger la table et arborant un sourire doux tu tends à nouveau ta main peinturlurée dans sa direction pour l’aider à se redresser. Tu n’es pas en colère ou choqué, à Terrae on croise des énergumènes tous les jours, mais avec un peu de bienveillance on se rend compte que ce sont de belles personnes.

« Le reste peut attendre. Je m’appelle Angie, tu veux que je t’aide à aller à l’infirmerie ? »

Anonymous
SergKita [Me]
Invité
Mar 26 Mar - 21:53


En plus d’être dans un endroit où les rayons du soleil tapaient sans mal, le jeune homme en face de Nikita retira son tee-shirt pour lui donner. Sans se faire prier, le mercenaire dans le corps de femme se couvrit. Si son interlocuteur ne voulait pas vivre, Nikita le voulait, lui -bien qu’un tee-shirt ne protégerait pas des rayons radioactifs moscovite- ! Et puis comme dit plutôt, l’accoutrement léger de Sergueï le mettait mal à l’aise. Il n’avait -presque- aucun problème à montrer son corps d’ordinaire, mais, là ce n’était pas le sien, et qui plus est, c’était celui d’une femme qu’il n’avait pas du tout envie de se mettre à dos. La gêne n’avait rien à faire là.

Les pensées de Nikita furent interrompues par le mouvement de l’homme qui venait de se redresser et chasser le couvert de fortune que leur avait fait Nikita. Fermant ses yeux et mettant ses bras devant son visage, d’instinct. Il resta ainsi quelques instants, mais ne sentit que la douce caresse des rayons du soleil. Nikita jeta un œil au-dessus de son bras pour découvrir un panorama inédit. Dans cette étendue bleue, une boule ardente irradiait, les feuillages d’arbres en tout genre étaient ballotés par le vent.

-Whow… C’est pas la surface ça…

Ces mots étaient sortis tout seul, il ne savait s’il devait mettre ça sur le dos de la surprise ou du fait qu’il ne connaissait pas ce corps. N’ayant jamais regardé le soleil, il n’arrêta de le contempler qu’une fois que ses yeux commencèrent à le brûler. Apercevant par la même occasion, la main du généreux monsieur et se sentit soudainement gêné. Est-ce qu’il attendait depuis longtemps ? Nikita avait légèrement perdu la notion du temps avec sa fascination pour le soleil.

Les doigts osseux et rachitiques vinrent agripper les mains encore humides de peinture -ce qui permit à Nikita de faire le lien entre cette substance et celle qu’il avait sur sa tête.

Tentant tant bien que mal de faire le tri des informations, il avait entendu parler d’une prof d’art, puis d’une infirmerie. Le premier concept était vague pour le mercenaire, mais il visualisait plus ou moins, pour ce qui était de l’infirmerie, il imaginait les stations glauques où des estropiés gémissaient juste avant de mourir de leurs membres gangrénés. Vu le cadre plutôt sympathique de cette « salle d’art », ça ne devait pas être vraiment pareil ici.

-Euh, ouais bah… Moi c’est Nikita… Ou Sergueï… Euh, je sais pas trop, choisi ton préféré. Du coup bah, salut Angie.

Sans tellement s’en rendre compte, la voix de Nikita -qui était en fait celle de Sergueï- s’était cassée. Il sentait le cœur de la mercenaire battre à tout rompre. Une sensation humide roula sur ses joues, il passa instinctivement une main sur sa joue y essuyant une larme.

Nikita renifla légèrement, passa pudiquement une main sur ses yeux et se gratta le nez. Il aurait été inconvenant, après tout, de se moucher dans le tee-shirt du jeune homme.

-Désolé, j’suis pas habitué à l’air de la… Euh… La surface. Ça m’irrite les… Yeux.

Au fur et à mesure de sa phrase, un sourire s’était dessiné sur le visage de Sergueï, un sourire jovial et comblé. Se grattant légèrement l’arrière de la tête, Nikita contenait tant bien que mal sa joie, car il ne devait pas s’emballer…

-Et… Par hasard, tu saurais quel jour, on est ?
Anonymous
Charlie-Ange Petit [Te]
Invité
Mer 27 Mar - 17:12


T’as pas compris ce qu’elle voulait dire quand elle a dit que ce n’était pas la surface, tu l’as même regardée avec interrogation… Genre la surface de quoi ? Tu pourrais faire masse d’extrapolations mais t’es pas doué avec les théories du complot alors t’attends qu’elle t’en dise un peu plus. Genre, qu’elle te dise son nom peut-être ? Elle ne le fit pas mais saisie ta main pleine de peinture encore humide –Sérieux t’aurais pas pu l’essuyer ?- d’habitude tu t’essuies sur ton tee-shirt, là t’as pas eu le réflexe de le faire sur ton jean. Ah, enfin elle se présente. Sous deux noms. Okay, alors tu supputes que l’un est son prénom et l’autre son surnom ? Ou alors son nom ? Hm.

« Nikigei ça passe ? »

Tu demandes parce que tu es poli. Toi t’as jamais pu piffer qu’on t’appelle Charlie. C’est d’ailleurs pour cela que tu ne te présentes plus que sous ton surnom, t’avais l’impression qu’on t’amputait d’un membre à chaque fois qu’on t’appelait ainsi ; tu appréciais plus que l’on te nomme Chacha au moins ainsi tu avais l’impression d’être particulier. Bref, tu ne laisses plus choix aux gens alors tu peux bien lui demander si le surnom que tu lui donnes lui va ? J’arrive pas à savoir si t’es un brin simplet ou foutrement compliqué.

« L’air de la surface ? »

AH ENFIN TU RELEVES LES CHOSES IMPORTANTES ! Je n’ai pas dis que la fille que tu viens de relever était sans importance, tu te calmes. Merci. Bon, elle te demande la date.

« Euh… Mi printemps mars-avril ? »

Et merde. J’avais oublié tes problèmes à te situer dans ta propre chronologie, seulement la jeune fille c’est pas ça qui l’intéresse le plus… Elle c’est l’année, sauf que toi comme un crétin, tu penses qu’elle essaie juste de te piéger en voyant que tu ne connais pas la date du jour. Azy prends le temps de réfléchir…

« Deux-milles-dix-huit ? »

Tu vas me dire qu’il t’a fallu trente secondes de réflexion pour te planter de la sorte ? Mais t’es pas sérieux ! Comment ça c’est que le début de l’année ? Cet argument est devenu invalide il y a deux mois !
Anonymous
SergKita [Me]
Invité
Ven 29 Mar - 19:37


-Deux milles… dix-huit…

Nikita répéta la phrase plusieurs fois, capturant le menton de Sergueï entre les doigts de cette dernière. Les yeux dans le vague, il relatait les évènements qui avaient touchés le métro moscovite, puis, il se mit à compter sur les doigts de Sergueï.

-On était en deux mille quarante-six… deux mille douze les bombes… Donc…

Marmonnant dans sa barbe, Nikita assemblait les faits les uns avec les autres. Il écarquilla soudainement les yeux de Sergueï. Un instant passa durant lequel il se déconnecta de la réalité. Puis tout à coup…

-Oh putain… J’ai réussi !

Il s’était exclamé ces mots avec la voix cassée de Sergueï, juste avant de sauter dans les bras de son interlocuteur, enroulant bras et jambes autours de ce dernier. Il l’avait fait ! Voyager dans le futur, mieux, dans un autre monde ! Fini les piaules aux matelas moisies, fini les soldats patibulaires surarmés, fini de manger des rats décharnés, fini les tunnels, fini les affreux mutants ! L’euphorie passé, Nikita se rendit compte de sa proximité un peu trop… proche ? Avec son interlocuteur. Il lâcha immédiatement Angie et fit quelque pas incertains en arrière.

-Désolé, c’est la… euh… Surprise !

Il fallait vite noyer le poisson, il était dans un nouveau monde, il ne devait pas tout de suite se faire enfermer dans une prison communiste pour délire. Est-ce qu’il y avait des communistes, ici d’ailleurs ? D’ailleurs, la langue n’était pas non plus la même. Il décida de rapidement chasser cette préoccupation majeure de sa tête, au risque de se noyer lui-même -au moins les deux interlocuteurs avaient le même temps de réaction. Angie avait relevé la mention de la surface qu’avait laissé échapper Nikita mais, avait aussi demander la validation d’une contraction entre les deux noms que le mercenaire avait donné.

-Ouais, Nikigeï c’est super ! J’adore !

La joie de Nikita s’exprimait par de grands gestes, ce qui contrastait grandement avec le visage peu expressif de Sergueï et sa voie caverneuse. Cela dit, c’était le dernier des soucis de Nikita présentement, il voulait tout savoir de ce nouveau monde et commencer la visite avant qu’on ne l’arrête.

-Laissons tomber le rangement et l’infirmerie ! La vie est courte ! Fais-moi un peu visiter tout ça ! J’ai trop hâte !

Et dans son excitation, il attrapa la main d’Angie et sortit en trombe de la salle de classe -toujours un peu surpris par le tonique de ce corps-, oubliant que Angie lui avait cédé son tee-shirt et que donc, il n’avait aucun vêtement au-dessus de la ceinture.
Anonymous
Charlie-Ange Petit [Te]
Invité
Mar 2 Avr - 22:29


Pause. On rembobine. Regarde tes mains. Non, c’est bon. T’es encore le toi normal, bien qu'un peu peinturluré. Tu veux bien admettre que tu as un vague problème avec le temps qui passe, mais de là à te planter d’une trentaine d’années… C’est un peu violent… Mais possible tu ne dis pas, seulement tes mains sont encore celles du trentenaire que tu connais. Bon quand elle parle de deux-mile douze les bombes tu ne penses même pas à remettre le truc en question, genre il y a forcément eu des bombes qui ont explosé quelque-part en deux-miles douze… Juste toi ça t'a pas marqué. T’en conclue que t’as mal entendu la première information…

« Réussi qu ? »


Alors, va falloir qu’on t’explique à nouveau parce que tu rames encore, il y a quoi cinq minutes elle te fuyait et maintenant elle te saute dans les bras ? Bon, c’est pas le problème du moment : actuellement tu luttes pour ne pas te ramasser. Ta virilité ne se cache pas derrière tes muscles, les mauvaises langues pourraient d’ailleurs demander : quelle virilité ? Tel le roseau tu plies mais ne romps pas. Elle te relâche comme si de rien n’était en te disant sobrement que "c’est la surprise". C’est une manière bien subtile de dire qu’elle a plaqué sa poitrine et tout le reste contre ton torse. Bien. Bravo. C’est une bonne rentrée en matière.  On est bien là.

Le choc a dû être vachement violent, parce qu’elle balance clairement « non mais t’inquiètes garçon, j’vais bien et on laisse le bordel ici. » T’as pas vraiment peur que la professeure d’art soit en colère, tu as déjà vu ce que c’était que de mettre un master en colère et tu as eu la chance de survivre. Seulement tu n’as envie de la décevoir… Tu apprécies le fait qu’Annabeth te fasse assez confiance pour te laisser libre accès à la salle d’art. Tu aurais aimé laisser un message, mais tu n’en as pas le temps. Tu espères qu’elle n’aura rien vu d’ici que tu reviennes ranger. Tu freines des quatre fers, pour la ralentir et prendre la direction que tu souhaites après avoir manqué quatre fois de te ramasser dans les escaliers à sa suite. Trop d’énergie chez cette fille.

« Tu as l’air complètement désorientée. Si on laissait l’infirmière nous dire que tu n’as rien ce serait bien mieux non ? »


Dans tous les cas tu viens d’entrer dans l’infirmerie. Tu souris à la jeune femme qui vous accueille et vous demande ce qui vous amène. Lui expliquant brièvement que la jeune fille est tombée suite à une téléportation hasardeuse. Elle plisse les yeux ne reconnaissant pas ta comparse, mais elle n’a pas pu assister à une réunion master il y a deux semaines ayant été appelée par un Vide* elle avait fait un séjour en Inde pour rechercher ce nouvel initié.

« Viens ici que je t’examine. » dit-elle finalement avec douceur.

Elle l’examinera rapidement et prendra le temps de soigner ses petites contusions à l’aide de son pouvoir. Tout en souriant et essayant de faire la discussion.

***

* Les masters de Terrae ressentent le Vide ressenti par les personnes extérieures à Terrae et peuvent partir à la recherche de ceux que l’on nommera s’ils acceptent de venir : les novices.
Les novices n’ont pas encore reçu leurs pouvoirs et ont la possibilité de rentrer chez eux plutôt que de devenir des gens cheatés.
Les masters cités ici sont Yuuna et Annabeth.
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