Noyons nous afin de disparaître à jamais. [Pv : Connor A. Dreamer]

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Mar 4 Déc - 19:21

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



Le lac est un lieu que tu aimes tout particulièrement parce que tu peux tout simplement t'y détendre en toute liberté mais c'est en ce magnifique lieux où tu as déjà fait de bonnes comme de mauvaises rencontres. Tu y avais découvert la joie de connaitre de nouvelles personnes, ainsi que la rage profonde qui pouvait parfois te hanter. Mais pour une fois, tu espères n'y rencontrer personne. Alors maintenant tu as une certaine appréhension à te promener en ce lieu. Il a tellement de significations différentes pour toi, qu'il t'y est presque difficile d'un rester. Pourtant, il n'y a pas un bruit, tu entends seulement le chant des oiseaux à tâches violettes et jaune. A leur vue tu souris ce monde ne fait que te jouer des tours depuis que tu t'y trouves alors plus grand-chose ne te surprends à présent. Soudain tu entends un craquement, tu restes immobile prête à réagir face à un danger quelconque mais tu retiens ta respiration comme ci un humain mal intentionné s'approchait de toi. Et à ce moment-là, un petit papillon multicolores vivent se poser sur ta main. Tu restes sans voix face à ce petit animal inoffensif qui s'approche de toi sans la moindre crainte. Tu approches ta main de ton visage pour mieux l'observer mais après quelques minutes il prend son envol déjà lassé de son perchoir. Alors tu décides de t’approcher de l’eau, tu t’accroupies tout doucement. Puis, tu regardes ton reflet renvoyé par le lac, et ainsi tu te perds dans tes pensées. Tu divagues tellement que les sons ne te parviennent pas totalement, et même si quelqu’un approchait tu ne le remarquerais pas. Toute trace de méfiance ou d’éventuels dangers pouvant apparaître, avait disparu de ton visage.




HRP : Ça c'est l'introduction, donc je te laisse la parole en premier, à toi l'honneur. ^^ Et pour les titres je suis rarement inspirée alors j'ai mis n'importe quoi. Sinon, s'il y a quelque chose qui ne va pas ou que je dois changer n'hésite pas. éè


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Mer 5 Déc - 16:05
Je visitais ce monde inconnu depuis quelques heures. Tout était étrange, mais le ciel était ce qui me choquait le plus. Des milliers d'images, de textes, de vidéos y défilaient en permanence. Mon regard était comme envoûté par tout ces secrets dévoilés, ces photos de personnes que je connaissais pas. Jamais sas doute je ne les rencontreraient, mais déjà je savais des choses sur eux. Choses qu'ils ignoraient peut être eux mêmes, qui sait.
J'admirais les oiseaux qui ressemblaient à de petits arc-en-ciel volant, lorsque je déboulais devant un lac miroitant. Magnifique lieu que j’espérais désert de tout être humain. Je m'approchais de l'eau, désireux de savoir quelles créatures bizarre s'y trouveraient. Je portais ma cigarette à mes lèvre et inspirait. Je recrachais une fumée rose. Étonnamment, j'avais toujours des clopes au fond de ma poche, et, bien que leur allure soit...normale, la fumée qui s'en échappait de l'était pas. Elle changeait de couleur à chaque fois. Ce coup ci c'était rose, mais la fois dernière c'était bleu clair. Cet effet m'amusait à vrai dire. D'ailleurs, sur la poche où je les rangeait, était dessiné un paquet de cigarette strié de rayures vertes. Je ne savais pas vraiment comment s'était venu là, mais ça s'y trouvait.
En levant la tête, j'aperçus quelqu'un au bord de l'eau. C'était une jeune fille. Bon, tant pis pour la solitude. Je ne tergiversais pas longtemps et me dirigeais vers elle. S'il y avait une personne, autant lui parler. Un lapin rouge avec des yeux en forme de banane passa entre mes jambes. Je le regardais s'éloigner. Il faisait des bons de plus d'un mètre. Sa couleur me rappela celle de mes cheveux et je serrais les dents. Je secouais la tête. J'étais devant la fille. Voyant qu'elle ne réagissait pas à mon approche, je lui tapotais l'épaule aussi doucement que je pus. Je ne voulais pas lui faire peur non plus, avec ma tête de psychopathe et ma cigarette à fumée rose.
-Bonjour.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé à un humain.
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Mer 5 Déc - 19:15

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



Tu sembles s'évanouir autour de tout, tu ressens l'envie de te laisser emporter par ton rêve mais tu résistes. Parce que tu sais que le sommeil est dangereux, n'importe qui pourrait venir, et tu ne veux voir personne. Tu t'imagines cette scène comme ci elle pourrait se réaliser, mais tu sais quand stopper ce rêve lui donner une fin. Tu souhaites cesser de vagabonder dans ce rêve et pourtant tu restes totalement en émoi devant le lac, tu es comme emportée par les eaux dans le courant contraire au rivage et tu t'éloignes lentement. Quand soudain au moment où tu t'y attends le moins, une pression légère sur l'épaule. Ce paysage que tu as imaginé disparaît d'un coup, tout redeviens normal et prise d'une vague d'angoisse, tu ressens un besoin inouïe de disparaître au plus profond des eaux. Mais tu ne peux pas disparaître au fond du lac, à ton grand désespoir. Mais l'inconnu semble parfaitement disposé à te harceler alors il enchaîne :

« Bonjour »

Là, ta surprise est tellement grande que tu laisses échapper un cri de surprise et de peur :

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Tu te relèves d'un bond, effarouché par la personne qui vient de faire évanouir ton rêve en te ramenant à la réalité et par la même occasion à ce monde, du quel tu ne cherches qu'à fuir. Puis poussée par la curiosité de découvrir quel imbécile à osé t'extirper de ton rêve comme on tire quelqu'un de son lit. Et à ta grande surprise tu vois un jeune homme, d'une beauté presque éblouissante, c'est bien la première fois que tu supportes la vue d'un de ces êtres orgueilleux. Mais lui te semble différent. Rien que ses cheveux rouges qui pourraient repousser de nombreuses personnes, mais à toi t'inspire la confiance totale. Peut-être même que certains ce serait enfui en courant rien qu'à l'apercevoir parce qu'il leur ferait penser à un de ses meurtriers que l'on voit dans les films mais toi tu trouves sa présence agréable. Et comme tu ne souhaites pas qu'il part tout fait tout pour qu'il reste, tu lui souris et demande :

« Salut. Comment tu t'appelles ? Moi, c'est Ariane. »

Tu étais impressionnée par la beauté du jeune homme, plus tu le regardais pire c'était et pourtant tu ne savais où poser son regard, alors tu le regardas en souriant et recommenças à rêvasser prête à accueillir sa réponse et à refaire surface immédiatement.





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Mer 5 Déc - 20:00
Cette fille était un peu...effrayante. Ou effrayée à voir. Son cri m'avait tellement surpris que j'avais fait plusieurs pas en arrière. Ça allait pas de crier comme ça d'un coup ? Mes pauvres nerfs... Au moins, les animaux, eux, restent silencieux, ou presque... Je portais une main à mon oreille et la regardais une seconde, de peur qu'elle ne recommence. Elle n'en fit rien, et j'en fus soulagé.
Je jetais ma clope par terre et l'écrasais tandis qu'elle parlait. La cigarette émis un bruit semblable à un pétard qui explose, bien que moins puissant. Décidément, on s'acharnait sur mes tympans. La fille me regardait bizarrement. Fixait plutôt. Je détournais le regard, pas très à l'aise. Elle disait s'appeler Ariane. Pas de nom de famille ? Elle semblait avoir aux alentours des vingts ans, à en juger par sa tête. M'enfin, c'était pas sûr. En tout cas elle était plus jeune que moi. Me prenait-elle pour un pervers ? Hurler comme ça... J'avais une tête aussi flippante ? Peut être que je ressemblais vraiment à un psychopathe tout compte fait. Un rapide coup d’oeil dans le lac m'informa que tout était normal sur mon visage, si on omettait mon expression froide. En même temps je ne la connaissais pas, je n'allais pas lui sauter dans les bras.
-Je suis Connor.
Pas plus d’informations. On verrait ce qu'elle me demanderait d'autre. Je n'aimais pas bavasser mais par politesse j'allais quand même trouver quelque chose à dire ensuite. Elle me stressait un peu, avec son sourire. J'attrapais une autre cigarette et l'allumait avec un briquet vert sortit du fond de ma poche. Sur celle ci était dessiné un briquet, étonnant vous me direz, noir et bleu. Je soufflais par le nez une fumée cette fois jaune canaris, et me sentis de suite tranquillisé par le tabac. J'agitais la main devant moi pour écarter cette couleur dérangeante. Je soupirais. J'avais trouvé une phrase à dire pour déloger ce silence, que j'avais laissé s'installer d'ailleurs.
-Connerie de jaune.
C'était si poétique. Je tournais la tête vers Ariane et aperçus le lapin de tout à l'heure. Quelle bête louche.
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Jeu 6 Déc - 19:29

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



A ta grande tristesse le jeune homme avait reculé de quelques pas. Et il semblait totalement distrait et tu aurais presque pensé qu'il ne t'écoutait pas. Mais il te donna son prénom :

« Je suis Connor. »

Tu trouvais ce prénom très beau, incroyablement original et peu commun, mais il n'en disait pas plus. Alors, malgré ta puissante curiosité tu t'abstiens de toutes questions, pas la peine de le faire fuir. Il semblait déjà distant alors pas la peine d'en rajouter avec tes questions inutiles. A présent, tu n'osais même plus parler de peur de le faire fuir. Et lorsqu'une fumée jaune s'échappa, tu retiens un sourire moqueur. Mais tu es surprise par une de ses paroles philosophiques, ce genre de parole qui ne servent à rien mais qui passionne une tonne de gens, et toi tu trouves ces personnes inutiles.

« Connerie de jaune. »

Décidément ce garçon ne faisait que la surprendre. Tu cessas de sourire, autant faire ta tête de psychopathe parce que sourire ne semblait que le rendre encore plus distant et froid. Alors voilà, tu es redevenue celle que tu étais avant, celle au coeur de pierre mais tu sais qu'au fond tu ne résisteras pas. Il avait beau se moquer de toi, et peut-être même il avait envie de fuir mais toi tu ferais tout pour le retenir parce que rien le voir te rend plus heureuse. Tu sembles envahie par une folie, totalement différentes de la rage profonde que l'on peut éprouver envers quelqu'un. Non, tu es tout simplement joyeuse mais le cacher est dur, pour toi c'est un sentiment rare. Et un inconnu, qui te rend joyeuse tu n'en as rencontré qu'un seul et c'est lui-même. Il fallait vraiment que tu cesses te rêver, que tu reviens à la dure réalité qu'est ce monde. Tu tournes la tête pour éviter tout regard et ton regard se perd dans ce paysage incroyable. D'un coup tout semble de passionner, tu redeviens normal, tu cesses de sourire et de ton dur regard, tu le regardes maintenant fixement. Tu voudrais à présent disparaître, rien que sa présence te rend totalement folle, alors s'il te parle ça serait pire mais tu résistes. Et de ton dur regard tu lui dis.

« Enchantée. Et je suis désolée d'avoir crié, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je pensais que, son regard s'assombrit à ses paroles, que c'était quelqu'un d'autre. »

Ton regard était à présent glacial, même si la joie dansait en-toi. Tu essayais de paraître normal même totalement indifférente. Ton changement de comportement susciterait peut-être l'interrogation mais tu t'en moquais. Après, tout tu fais ce que tu veux.




Dernière édition par Ariane le Jeu 7 Fév - 18:20, édité 4 fois
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Dim 9 Déc - 11:28
Oh, sacré changement. J'avais de suite remarqué le regard froid et son attitude désormais froide et, bien que cela m'étonnais fortement, je n'en fis aucune remarque. Je fronçais tout de même les sourcils, tandis qu'une fumée bleu foncée s’échappait de la cigarette. A bien y réfléchir, ce truc changeait peut être de couleur en fonction de mes sentiments. Enfin, je m'en fichais pour l'instant. Pourquoi Ariane était-elle devenue comme ça soudainement ? J’espérais que c'était pas ma faute... Son expression était un peu semblable à la mienne : masque froid, ne laissant transparaître aucune cruauté ou aucun amour. De l'indifférence profonde, comme la toundra en hiver. Les yeux étaient pareils, peut être même pires.
« Enchantée. Et je suis désolée d'avoir crié, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je pensais que, que c'était quelqu'un d'autre. »
Ouh, quelles paroles dénuées de sentiments. Vraiment surprenant de la part de quelqu'un qui souriait comme un fou la minute d'avant. Quelqu'un d'autre ? Qui donc ? C'était sûrement en pensant à cette personne, qui semblait désagréable vu sa tête, qu'il y avait eu ce truc chez elle, ce truc qui l'avait rendue limite distante. Pas super comme rencontre. J'aurais voulu tout savoir dans les détails. La curiosité est un vilain défaut, n'est ce pas ? Vraiment un sale défaut. Elle me rongeait, sauf que je n'osais pas poser les questions qui me brûlaient la langue. Je plongeais mes yeux dans les siens avant de répondre. Je la fixait quelques secondes, dans l'espoir de lire ses sentiments et de savoir. Mais je ne pouvais pas. Et si je souriais ? J'aimais pas vraiment ça, mais bon, s'il le fallait... Non, je le ferais plus tard, j'en avait vraiment pas envie.
-C'est à moi de m'excuser, je t'ai surprise. Oh et puis mince. J'esquissais un semblant de sourire. Ça devait ressembler à rien mais tant pis. Je peux te laisser, hein, si tu veux être seule. J'ai comme l'impression de t'avoir dérangée...
J'avais essayé de dire ça d'un ton léger. Je me demandais si ça avait marché ou non. Je ne lâchais pas son regard et inspirais. Le tabac me fit un bien fou, une nouvelle fois. Ce que ça pouvait détendre ce truc là. Je fermais les yeux un instant en relâchant le fumée. Je ne voulais pas savoir la couleur. J'attendais sa réponse, un peu anxieux qu'elle me laisse tout seul ici. Je n'aimais pas parler avec les humains, mais la solitude me terrifiait. Et puis, si j'étais seul, je sentais que j'allais me perdre dans les limbes de ce monde qui commençait à bien me plaire mais également à me faire peur.
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Dim 9 Déc - 12:50

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



Le jeune homme semblait réagir face à ton regard de glace, voilà qui te réjouissait intérieurement. Il esquissa un sourire, mais ça ne ressemblait pas vraiment à un sourire, tu devinas à son visage qu'il n'arrivait pas à sourire que pour lui ça demande un effort. Tu fus d'ailleurs surprise par sa réponse mais tu n'en laissas rien paraître.

« C'est à moi de m'excuser, je t'ai surprise. Je peux te laisser, hein, si tu veux être seule. J'ai comme l'impression de t'avoir dérangée... »

A présent tu allais le faire fuir, tu devais absolument le retenir, votre échange ne devait pas s'arrêter là. Tu voulais le connaitre, et non le faire fuir. Tu te maudissais intérieurement, voilà ce que tu avais réussi à faire. Mais malgré ton désespoir, la joie qui t'anime est de plus en plus forte, mais tu gardes ta mine froide, nostalgique. Tu repenses alors, à ta dernière mauvaise rencontre au lac mais tu chasses vite cette pensée de ton esprit. Il faut vivre l'instant présent. Les paroles de Connor, te reviennent sans cesse en tête. Comme ci, il avait pu te déranger, il avait plutôt rendu cette journée extraordinaire et changer de la routine même si dans ce monde la véritable routine n'existait pas. Tout semble irréel, même cette rencontre, tu recommences à sombrer dans tes rêveries. Seule sa présence te retient véritablement. Même ces paysages étranges n'ont plus aucun effet sur toi, alors tu te rappelles soudainement de Connor, tu ne saurais dire combien de temps tu as rêvassé, une seconde ? Une minute ? Une heure, peut-être ? Alors, de ton regard glacial tu le regards tristement.

« Non, reste. Tu ne m'as pas du tout dérangée, tu fais une pause, les mots semblent rester coincés au fond de ta gorge. C'est juste que c'est compliqué. »

Tu veux absolument changer de sujet mais tu ne sais pas quoi dire, tu ne veux pas paraitre fragile parce que tu ne l'es pas. Alors, tu te ressaisis et de ton regard de glace tu fixes le ciel pour penser à autre chose. Toutes les choses qui y défilent semble vouloir faire passer un message, un peu comme toi. Sauf que pour toi c'est difficile tu ne peux pas faire passer des images aux personnes, tu n'es pas magicienne et tu le regrettes. Tout le monde rêve peut-être d'être magicien mais toi c'est différent, c'est pour faire passer des sentiments différemment par d'autres moyens. Alors, tu reviens fixer ton regard de glace dans le sien.

« Et puis, un peu de compagnie c'est toujours agréable à la solitude complète, non ? »

Tes paroles te semblaient presque philosophiques maintenant. Ton regard dévoila alors des sentiments totalement qui te hantaient depuis que tu avais rencontré Connor, comme la triste et la joie. Mais ce fus rapide, tu retrouvas rapidement ton regard de glace. Tu espérais qu'il ne remarque rien même si tu te doutais qu'il serait aperçu de se brutal changement dans ton regard.





Dernière édition par Ariane le Jeu 7 Fév - 18:21, édité 3 fois
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Mer 12 Déc - 14:50
Ses yeux avaient une expression triste et je me demandais pourquoi. Les questions me démangeaient de plus en plus, bientôt je devrais les lui poser. J'en pouvais plus de cette curiosité, mais en même temps je me questionnais sur ce que cachait ce regard. Elle mit un moment à me répondre et je crus même devoir la secouer un peu. Peut être que son silence était une manière de me congédier. Mais alors que je levais mon bras pour lui tapoter l'épaule une nouvelle fois, Ariane reprit la parole avec ses yeux mélancoliques.
« Non, reste. Tu ne m'as pas du tout dérangée. C'est juste que c'est compliqué. »
Qu'est ce qui pouvait être si compliqué ? La rencontre qu'elle avait faite ici précédemment n'avait pas dû être agréable. Je laissais retomber ma main le long de mon corps et soufflais une bouffée de fumée bleue. Elle ne souhaitais donc pas que je parte. J'étais en quelque sorte soulagé, bien que j'avais toujours l'impression de déranger. J'avais envie de dire quelque chose comme « Souris, ce n'est pas agréable de parler à une pierre triste. » Mais ce n'était évidemment pas un truc qu'on sortait comme ça à une inconnue. Et puis j'aurais peur de me prendre une gifle. Je plongeais mon regard dans l'eau du lac, envoûté par le reflet du ciel rose. Ariane parla de nouveau et je relevait la tête vers elle, encore.
-En effet. Je ne suis pas un adepte des relations humaines, mais depuis que je suis ici je me sens un peu seul. J'aurais été déçu si tu m'avais dit de partir.
J'en avait dit un peu plus. J'avais laissé ma langue se dénouer. D'ailleurs, juste après mes paroles, j'aperçus une chose nouvelle dans son regard. Une chose qui ressemblait à de la joie. Mêlée à un sentiment que je ne saurais définir. Je repris espoir de la voir sourire plus tard, et peut être d'être comme lors des premières secondes de notre rencontre. Hum, oui, ce serait pas mal si Ariane se déridait un tant soit peu. M'enfin, je n'étais pas un joyeux lutin non plus. J'essayais de rendre mon visage moins indifférent, plus intéressé. Un peu plus sympathique. Je portais à nouveau ma cigarette à ma bouche, lentement.
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Lun 17 Déc - 21:04
Et si le lac, n'était plus un lac, que feriez-vous, dessinateurs ?

Une envie de se baigner, de jouer dans l'eau, de s'y amuser. Aussitôt penser, aussitôt fait, vous n'avez pas hésité à vous jeter tête première dans une envie qui n'était pas la vôtre.
Ce n'est de la faute à personne, si l'un de vous n'est pas eu idée de prévenir qu'un oeil géant aux pupilles multicolores et très nombreuses vous observait d'en dessous de votre corps, il était trop bien dissimulé sous une couche d'eau qui, malgré les apparences, n'était point transparente. La chose, Semi-Poulpe sortit de l'eau avec ses énormes tentacules de velours vous transporta hors du lac d'origine. La tête de l'animal à tentacule avait été remplacé par un affreux et gluant œil dans lequel vous vous baignez il y a quelques instants. À présent, vous rampez plutôt dans la matière dégoûtante dans laquelle vous êtes enfoui.
Mais n'ayez crainte de ne plus pouvoir bouger, en dansant la danse des canards la "pieuvre" vous aide: elle vous fait cogner partout ! Et vous aurez pu remarquer que se cogner contre ces parois moelleuses n'est pas toujours bonne idée: des loups aux poils qui sont devenu ronces aux dents aiguisées n'hésitent pas à faire les têtes chercheuse derrière vous une voie que le temps de vous sentir elles a.

Et si le lac, n'était plus un lac, que feriez-vous, dessinateurs ?




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Lun 24 Déc - 18:28

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



Une envie qui ne t’appartient pas te pousse à saute la tête la première dans le lac, tu n’écoutes même le plus le jeune homme, finalement tu te retrouves à patauger dans le lac. Tu ne sais même pas pourquoi tu as sauté la tête la première dedans mais tu décides de te détendre un peu. Alors que tu profites de ta baignade, un événement imprévu se produit une sorte de poulpe avec des tentacules donc la tête est un œil géant. C’est alors que tu réalises que vous baignez dans l’œil, tu es prise dans la matière gluante qui semble ne vouloir te lâcher. Et lorsque cette espèce de poulpe vous fait rencontre le rebord moelleux, des loups aux poils qui sont des ronces, et aux dents aiguisées apparaissent. Ta peur se faisait de plus en plus importante alors tu crias pleine de désespoir.

« Connor ! Tu es où ? »

Tu savais que plus tu aurais peur pire ça serait mais tu restais incontrôlable face à ta peur. Tout ceci était peut-être une illusion même si tu savais qu’au fond, tout ce qui se trouvait en ce monde étai bel et bien réel et même parfois dangereux. Elle espérait vraiment que Connor était là, parce que seule elle serait impuissante face au danger que représente ce poulpe géant.




Dernière édition par Ariane le Jeu 7 Fév - 18:27, édité 3 fois
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Sam 29 Déc - 18:34
J'avais eut d'un coup cette envie puissante et débordante de goûter à la fraicheur de l'eau du lac. J'avais alors cessé de réfléchir. J'enlevais mon tee-shirt, pas le bas, j'avais tout de même un peu de pudeur, quoique pas beaucoup. Je balançais le bout de tissu je ne sais où et plongeais. Mes envies n’étaient, semblait-il, plus les miennes. Mon souffle se coupa au contact de l'eau froide, mais j'y restais, agitant calmement les bras pour rester à la surface. Je retournais bientôt là où j'avais pied, sans savoir que le danger y était. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mas impossible de dire quoi. L'idée qu'on me contrôlait ne m'effleura pas l'esprit et le fait que le lac pouvait être dangereux non plus. Après tout, je ne connaissais pas bien ce monde pour savoir ce qui était risqué ou pas. La baignade l'était sûrement, sauf que je m'en fichais dans l'instant présent.
Ariane ne m'avait pas répondu, mais peu m'importait. Des mots et des mots. Les mots n'avaient pas d'importance en cet instant. Mais alors que mon corps s'habituait enfin à la température et que mon esprit se faisait serein, il y eut des remous à la surface. Je ne m'en inquiétais pas vraiment. Je sentis que le sol sous moi s'élevait rapidement et je me rendis compte que ce que je pensais être du sable, bien qu'un peu visqueux, n'en était pas. Mais alors pas du tout. Je me trouvais dans un œil. Un œil de... poulpe ? Plus dégueulasse on meurt. C'était juste ignoble de voir son iris sous mes pieds et d'être coincé dans une matière ultra collante. Et qui m'empêchait de me mouvoir correctement, entre autre.
J'ouvris de grands yeux en découvrant l'immensité de la bête.
-Nom de...
Je tentais de m'avancer vers le bord mais je devais la chatouiller car la pieuvre se mit à bouger. Je perdis l'équilibre et m'enfonçais dans le liquide. Elle bougea de nouveau et je fus projeté contre la paroi de son œil. Je sortais la tête de « l'eau », m’étouffant à moitié et la recrachant comme je pouvais. J'étais toujours collé à la paroi et sous mes yeux ébahis apparut alors un loup. Un loup en ronce. Enfin, ses poils étaient en ronce. Avec des grosses épines. L'animal bondit sur moi, pas du tout gêné par la matière collante lui. Il s'écroula sur mon corps et m'enfouit une nouvelle fois. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer l'animal, bien qu'il soit en train de me noyer sauvagement en essayant de bouffer ma carotide. D'ailleurs il réussit à griffer mon bras. Pas gravement, mais je ne pouvais pas dire que c'était agréable. Si j'avais eut un peu plus de temps, j'aurais tenté de l'apprivoiser. J'attrapais sa gueule et l'envoyais vers l'arrière. Je serrais le plus fort que je pouvais pour lui faire comprendre que je ne rigolais pas moi non plus. S'il le fallait je le tuerais. Étourdis, le loup recula contre la paroi. Ainsi il en fit apparaître d'autres, tout aussi assoiffés de sang apparemment. Je ne doutais pas de la réalité de ce monde à présent. La blessure de mon bras en attestait et je ne demandais pas d'autres preuves.
Alors que je tentais de m'éloigner, très lentement bien sûr, j'entendis mon prénom résonner dans l'air. Oh. Ariane. J'avais oublié Ariane. Je ne la voyais même pas... Comment la retrouver parmi tout ce bazar ?
-Je ne sais pas vraiment où je suis, hurlai-je. Essaye de rejoindre le centre de l’œil !
Une petite boule de peur s'était logée dans mon ventre depuis qu'une dizaine de loups étaient arrivés. Je ne savais pas comment m'en sortir. Mais déjà j'allais retrouver la jeune fille.
Anonymous
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Mar 5 Fév - 12:15

Noyons nous afin de disparaître à jamais.
CONNOR



La chose était gluante et rendait difficile ta progression jusqu'au centre de l'oeil. La voix de Connor t'avais apaisée tu savais qu'à présent il était là, tu n'étais plus seule avec ces étranges loups. Une fois un centre de l'oeil, tu aperçus Connor qui se faisait attaquer par des loups. Mais les même loups que toute à l'heure des loups de ronces. Ils essayaient de se jeter sur lui, mais tu arrivas derrière lui et tu le tiras sur le côté en murmurant :

- Il faut partir.

Cependant tu n'avais pas la moindre idée pour échapper à cet oeil fou, il y avait toujours une solution dans ces moments là mais tu te sentais totalement dépassée par les évènements. Tu pris la main de Connor et tu l'attiras au centre l'oeil. Les loups semblaient s'éloigner lorsqu'ils remarquèrent votre destination. Tu réalisas alors qu'au centre de l'oeil, vous étiez comme protégé des loups mais tu n'avais pas la moindre idée de votre faiblesse à cet endroit. C'était déjà ça, pourtant les loups guettaient tous tes mouvements, ils étaient prêts à se jeter sur toi.

- Regarde on est protégé des loups, je sais pas ce qui les repousse. Mais, je doute que l'oeil veuille nous protéger.

Tu plongeas ton regard dans celui de ton compagnon attendant sa réaction, maintenant vous aurez peut-être une chance de vous en sortir.


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