Check your privileges [John]

Anonymous
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Lun 28 Jan - 22:29
- C'est qui le Haribo maintenant !? J'vais t'apprendre à m'parler tu vas voir, ça va être drôle quand tu s'ras mort toi aussi, tarlouze ! En ayant terminé avec sa gueulante, Joseph ramassa l'adolescent – bien vivant lui – qu'il avait mis une bonne dizaine de minutes à foutre par terre, ce qu'on appelle en d'autres termes persévérer malgré un handicap de masse corporelle. Il avait beau le tenir, il n'osait pas le quitter des yeux, de peur de le perdre une cinquième fois à cause de la multitude de reflets qui prêtaient à confusion, mais c'est pas pour autant qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. D'un tentacule, il repoussa une langue un peu trop taquine et plaqua violemment le gamin contre le miroir le plus proche.

La lumière réfractée sur toutes les surfaces possibles et imaginables des environs n'arrangeait en rien la gêne collante que lui avait laissée le coup fatal ; la migraine était à deux doigts de le rendre mauvais et, en fin de compte, son envie basique du moment fit le reste... il n'était plus humain, il avait une excuse, merde à la fin. Il enroula deux tentacules autour de la gorge de sa victime, planta ses yeux vide dans les siens et ajouta d'un ton suave :

- Allons chéri, pas de panique, je suis passé par là moi aussi tu sais, ce sera qu'un interminable et horrible moment à passer... Un rire dégueulasse lui échappa et, malgré qu'il vécût le fait de ne pas reconnaître sa propre voix comme une expérience relativement perturbante, Joe entreprit d'étrangler celui qui avait osé critiquer son statut de mort-vivant, ignorant royalement ses suppliques touchantes et ses infructueuses tentatives de se dégager.

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Joe mais qu'est-ce que tu fous va plutôt faire des châteaux de sable ça au moins c'est constructif
Anonymous
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Mar 29 Jan - 13:08
et la police, elle est où ?!

    « O-Ooooh, du calme, vieux ! Tu vas finir par tuer ce pauvre gamin. »

Johnny essaya de retenir le bras de l'autre avec sa main existante, mais elle traversa la surface translucide du… monstre sans rien lui causer. Il était désespéré : devant lui, un gosse qui aurait pu être son fils se faisait tabasser par l'une de ces créatures abominables qu'il n'avait cessé de croiser lors de son séjour... ici. Le genre de monstres contre lesquels on ne peut rien, m'voyez ? C'était un peu comme un face-à-face Hulk et Gros Minet.

Le pire, c'était quand il s'était vu, là. Au début, il avait cru à une supercherie, un coup monté, n'importe quoi. Mais ça, c'était avant qu'il ne voit le bras manquant, les binocles et, par-dessus tout... l'apparence. Parce qu'il était tout de même assez censé pour comprendre qu'il s'agissait de lui, de son reflet, mais assez réaliste pour nier l'évidence. Et cela avait de quoi le rendre fou : partout, des miroirs à perpétuité. Remplissant le moindre cm². Et partout, il se voyait, lui, le désespéré qui espérait – naïvement – qu'un jour tout redevienne normal. Sauf que la « normalité » n'existait pas, ici ; il n'y avait que de l'étrange. Du louche. Du surréaliste.

Alors, il avait voulu partir. Se casser, vite fait bien fait. Or, le chemin par lequel il était arrivé était lui aussi blindé de miroirs. Vicieux, ils lui montraient le reflet d'une imaginaire sortie. Et lui, comme d'habitude, se retournait inlassablement.

Naïf.

Et soudain, alors qu'il s'adossait nerveusement contre l'un deux, il remarqua la fluidité de sa surface. C'était... rien. Absolument rien. Juste le vide, et un projecteur étonnamment puissant qui reflétait nos plus profonds désirs. Comme il n'avait plus rien à perdre, l'homme se dit qu'après tout, mieux valait essayer. Et, de nouveau, PAF, une infinité de ces choses.

Or, cette fois-ci, il n'était pas seul. Avec lui, une espèce d'être humanoïde qui se défoulait sur ce garçon d'à peine quinze ans. A la vue de cette scène, John comprit : il ne pouvait pas rester les bras ballants. Il fallait agir, et vite. Même si cela devait lui coûter un autre membre ; peu importait, il avait déjà tout perdu.

John s'interposa donc entre la victime et son agresseur, écartant les bras autant qu'il le put – c'est-à-dire pas du tout. Comme la violence était un plan sur lequel il était à peu près sûr d'être en position de faiblesse – et qui de toute façon ne menait à rien –, il cria aussi fort que possible. Sa voix résonnait en écho dans sa tête, comme brouillée par on-ne-sait-quelle entité maladive. Pourtant, son vis-à-vis semblait à peine le remarquer.

    « Eh ! Je suis sérieux : arrête. »

Trop tard ; l'enfant retombait mollement à terre, le corps couvert d'ecchymoses verdâtres. John sentait une sueur froide imaginaire couler le long de son dos. Il tomba à genoux, son visage déformé en une expression horrifiée. Au bout de quelques minutes, il se releva avec peine, et pointa du doigt l'homme orange d'un air déterminé.

    « Je te jure que, dès que je sors d'ici, j'appelle les flics ! »

Anonymous
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Mar 5 Fév - 22:23
Il lui avait semblé vaguement remarquer une tierce présence, mais ça ne l'avait pas plus ému que le fait de s'en prendre à un être humain : l'empathie, tout ça, c'était plus trop son truc. Il s'empressa de lâcher le gosse lorsque celui-ci ne tint plus sur ses jambes, le cas contraire il craignait – à raison – de l'accompagner dans sa chute.

Quand en face de lui fit place à sa victime le reflet d'une gelée qui lui ressemblait vaguement, Joseph détourna le regard. À sa gauche, premier véritable contact visuel avec le portrait d'un mec (mal) découpé sur une feuille, du moins c'est comme ça qu'il aurait pu qualifier la chose s'il n'avait pas su que c'était vivant. Tout était vivant de toute façon, même les morts, même la langue qui lui léchait un peu trop sensuellement la joue d'où suintait le même liquide poisseux depuis aussi longtemps qu'il se souvenait avoir viré à l'orange. La feuille finit par s'exprimer, c'était tellement convaincant que la gelée passa sur le fait qu'il n'avait jamais vu de flics où qu'il soit passé et rétorqua :

- Si tu sors d'ici, banane. Joe regarda par-dessus son épaule afin de s'assurer que la sortie ne se trouvait pas juste derrière lui et qu'il n'avait pas eu l'air du dernier des débiles, mais non, il aurait tout aussi bien pu se fier à ce qui se reflétait partout dans son champ de vision et qui indiquait qu'ils ne se trouvaient actuellement nulle-part. Il avança alors jusqu'à presque toucher le manchot.

- T'inquiète il s'en remettra. Ciao ! Ceci étant dit, il le contourna pour poursuivre son chemin dans le dos du bon samaritain.

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Désolée pour le temps gnn
Anonymous
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Ven 24 Mai - 21:28
chapeau pour le déguisement !
Ok. Étant donné que ni la manière douce, ni la forte n'avaient mené à quelque chose, il était fort inutile de résister. Tandis que la gelée couleur citrouille le contournait sans préavis, John Smith poussa un long soupir de lassitude. Comme si tout cela le… blasait. Le harassait. Comme s'il ne s'était agi que d'une mauvaise blague, d'une supercherie qui avait fini par mal tourner. Comme si, ayant découvert la vérité, Johnny pourrait enfin retourner chez lui, dans sa maison, sa maison urbaine, reprendre son ancienne vie, avec son boulot, ses amis, ses pizzas.

Mais ce ne pouvait être une plaisanterie. Non, vraiment pas : Mr. Smith ne pouvait ignorer le cadavre couvert d'ecchymose qui gisait près de lui. Il ne pouvait pas ignorer ce qu'il était devenu. Il ne pouvait pas ignorer que cela était invraisemblable. Non, finalement, il n'ignorait pas grand-chose, le John. Pas même le fait qu'il ne pouvait pas s'agir d'un rêve – ou devrais-je dire un cauchemar. Les cauchemars, ce n'est pas si long, ni si douloureux, ni encore si absurde : c'est bien connu, on ne rêve que de ce dont on est capable d'imaginer.

Or, l'imagination de John Smith était à peu près aussi fertile que la savane africaine.

Bref, le fait est que notre ami voulait obtenir des explications – il n'allait pas rester les bras ballants en attendant de se faire occire par on-ne-sait-quelle entité machiavélique ! Aussi, sitôt la gelée l'eut-il dépassé qu'il se retourna vivement – dans un « crrrac » de tissus papier – et s'écria :

    « Très bien ! Vas-y, pars ! Laisse-moi – laisse-nous, ajouta-t-il en regardant le corps du garçon inanimé, à notre triste sort. D'ailleurs, quoi qu'il advienne, qu'est-ce que ça peut bien te faire, hein ? Toi aussi, tu es sûrement à la solde de ces communistes qui foutent la merde partout. Je sens que ça va bientôt en être fini de moi. Et puis tant qu'à faire, tu pourrais pas me dire ce qu'est leur but, aux dictateurs ? Tu vas certainement me tuer, de toute façon, alors que je le sache ou non, ça ne changera pas grand-chose à la donne… »

John reluquait son vis-à-vis avec impatience, comme s'il attendait véritablement une réponse de sa part. Battant frénétiquement du pied, il sentit un frisson le parcourir. Tout de même, ce déguisement orange était très réussi ! Les stylistes avaient dû débourser une petite fortune pour se procurer ces fibres visqueuses et odorantes. Et qu'est-ce qu'il aurait donné pour voir l'être humain qui se cachait dessous l'habit !

    « Dis-moi, fit-il en se radoucissant légèrement, il est pas mal ton costume. On n'en trouve pas beaucoup des comme ça. Tu l'as acheté où ? »



Pardon pour le retard éè
Anonymous
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Lun 27 Mai - 18:14
Le bruit de papier tordu agressa légèrement la perception auditive de Joe. Quand l'autre commença à le traiter de communiste et à grossièrement sous-entendre que ce qui lui faisait office d'enveloppe corporelle n'était qu'un vulgaire déguisement, ce fut la goutte d'eau. La gelée beugla à son vis-à-vis :

- Parfaitement, j'm'appelle Joseph, Joseph Staline, et ça c'est mon plan quinquennal ! Ceci dit, il lui envoya successivement ses quatre tentacules, puis son bras dans la gueule. Problème : Joe avait voulu lui mettre des crochets, des crochets bien placés, si bien placés que la moitié de ses membres de gelée fragile atterrit sur le sol lisse et réfléchissant, sectionnés par la tranche de la feuille de papier, alors que celle-ci qui servait de support à sa cible n'avait pas bougé d'un millimètre. Un point pour l'inconnu, zéro pour lui. Incrédule, la gelée regarda tour à tour le type, ses bras, les reflets de ses bras, le reflet du type, son reflet et fut forcé de constater l'évidence.

- … aïe. La gelée ne cherchait pas à simuler, mais malgré l'absence de douleur, c'était sorti tout seul. Il releva brusquement la tête vers la feuille, dégoûté mais sensiblement calmé. Sans déconner, c'est mes vrais bras. Ils étaient moins moches avant que je crève mais j'ai pas choisi. Non, ce mec n'était pas censé savoir qu'il avait explicitement demandé à Oxana de lui griller la cervelle. Quand à savoir si sa victime de tout à l'heure avait choisi, il la désigna d'un signe de tête pour clarifier la situation :

- Il m'avait traité de bonbon, alors j'l'ai défoncé comme ça il verra ce que ça fait de ressembler à de la gélatine ce petit trou du cul. Alors si tu te moques il t'arrivera pareil, pigé ? C'est là que Joseph aurait dû tourner les talons et partir, drapé dans sa dignité. Sauf qu'en vérité, il ramassa ses morceaux de bras et de tentacules et s'assit dans un coin pour essayer de les recoller sur les coupures nettes de ses moignons, le tout en jurant très fort dans sa tête.
Anonymous
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Sam 1 Juin - 10:16
attention, ça coupe !
    « Parfaitement, j'm'appelle Joseph, Joseph Staline, et ça c'est mon plan quinquennal ! »

John Smith n'en pouvait plus. Il n'en pouvait plus qu'on se paye sans arrêt sa tête, qu'on le blesse intérieurement, et il se demandait bien quel péché il avait commis pour mériter un tel purgatoire. Aussi rugit-il :

    « Arrête de te foutre de moi ! Je suis sérieux, merde ! Moi j'ai une femme, des enfants et un boulot pour tous les nourrir. Sauf que là, ça va pas être possible si j'peux pas avoir ma paye du mois parce qu'une bande de zigotos m'a drogué avec je n'sais quoi et m'a foutu dans ce trou paumé de la cambrousse. »

John baissa les yeux vers ses mains toutes plates. S'il avait pu pleurer, l'homme aurait sûrement versé toutes les larmes de son « corps ». Enfin, façon de parler !

    « La seule chose que je comprends pas, c'est… mon apparence. » ajouta-t-il d'une voix brisée.

Soudain, la gelée tenta de le capturer à l'aide de ses tentacules – c'est drôle, il pouvait même manipuler son costume ! Or, cela n'eut pas l'effet escompté et à la place, John eut la merveilleuse idée de découper tous ces bras. Enfin, en principe, ce n'était pas son idée, mais comme ça marchait bien il pouvait toujours se l'approprier !

    « … Aïe. Sans déconner, c'est mes vrais bras. Ils étaient moins moches avant que je crève – quoi, il était mort ?! - mais j'ai pas choisi. (il esquissa un geste vers le garçon inconscient) Il m'avait traité de bonbon, alors j'l'ai défoncé comme ça il verra ce que ça fait de ressembler à de la gélatine ce petit trou du cul. Alors si tu te moques il t'arrivera pareil, pigé ? »

Là, John réprima un gloussement hilare. Pour cacher son amusement évident, il feint une sinistre quinte de toux pour s'éclaircir la gorge. Quand même, cet homme se permettait encore de le menacer alors que John venait de lui arracher les bras ! Enfin, ce n'était pas vraiment volontaire, mais peu importe. En attendant, son vis-à-vis alla s'asseoir plus loin en essayant de recoller ses bras.

    « Mmh. C'est pas vraiment comme si t'étais en mesure de me faire quoi que ce soit – je dirais même que là, je suis carrément en position de force. »

John se rapprocha de Joseph – tant qu'à faire, autant l'appeler comme ça pour le moment – en le menaçant de ses bras. S'il avait su qu'un jour, être un homme de papier lui apporterait quelque chose ! On le lui aurait dit qu'il n'y aurait pas cru. L'homme afficha son visage le plus patibulaire et, veillant à ne pas trembler, prononça ces redoutables paroles :

    « Alors tu vas me dire qui t'envoie, combien ils sont et ils se terrent. J'en ai pas l'air comme ça, mais je suis plutôt musclé en vrai ! ALORS EXÉCUTION. (puis il poursuivit d'une voix encore plus effrayante) Et après, tu me feras le plaisir de me conduire illico jusqu'à la sortie. »

John hésita à ajouter un « sinon, couic-couic » plutôt significatif, mais jugea préférable de se taire. De toute façon, Joseph n'avait – de son point de vue – aucune raison de refuser son offre très alléchante.

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Mar 11 Juin - 19:29
Joseph laissa ses membres amputés cinq minutes aux prises des grosses langues qui sortaient du miroir d'en face, le temps de relever la tête vers la feuille de papier qui s'y croyait un peu trop et qui ne l'impressionnait pas beaucoup, parce que coupez un mort en morceaux, il sera toujours aussi mort qu'avant.

- Je suis envoyé par moi-même, je suis un seul et je suis juste ici. Un temps. Joseph replaça sa main sur son semblant de poignet. Il reprit sur un ton détendu plutôt inapproprié. Ça va, j'déconne. J'ai aucune idée de combien on est nous les gelées, j'dirais un peu plus chaque jour, si on compte pas celles qui se font manger par des connards de vivants racistes qui connaissent pas le mot respect. Bon, d'accord, lui il m'a juste cherché, mais une fois qu'on l'aura enterré au cimetière normalement il rejoindra nos rangs, t'as vu ? J'suis un peu un missionnaire quoi, je combats l'oppression et la violence par la violence et l'oppression, haha. Joseph avait préféré dire ça que simplement avouer son comportement immature, ça le faisait se sentir tellement supérieur de se donner un but. Mettant une grosse claque sur une langue qui emportait un morceau de ses tentacules, il demanda à l'autre :

- Et toi ? Ça va, tu t'amuses ?

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HRP : Non non je poste pas du tout en retard je hem
Anonymous
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Lun 24 Juin - 8:49
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John plissa les yeux, puis se détendit d'un coup. Vraiment, le job de criminel n'était vraiment pas fait pour lui, le simple fonctionnaire marié et père de deux adorables enfants ! Et même si Joseph ne lui inspirait guère confiance, il ne pouvait se résoudre à le traiter comme un vulgaire supplément. John soupira, las…

    « Je vois. Pas très loquace, à ce que je vois ! Enfin, j'ai rien compris à ton histoire de gelée, là, mais c'est vrai qu'une bonne tartine au coing ne me ferait pas de mal. »

Une langue un peu trop enhardie qui tentait d'attraper l'un des tentacules de pieuvre-man se fit violemment cogner par son propriétaire. Heureusement que Johnny était avantagé par rapport à lui, sinon qui sait ce qu'il aurait subi ! Il en soupira de contentement. Pour une fois, retrouver son corps était le cadet de ses soucis.

    « Et toi ? Ça va, tu t'amuses ? »

John Smith ouvrit des yeux ronds avant d'éclater d'un rire nerveux.

    « AHAHAH ! Si je m'amuse ? Mais t'es un vrai rigolo, toi ! Eh ben, pour être franc, si on pouvait enlever l'apparence de papier, les désagréments et tous les effets secondaires, j'adorerais. J'pourrais même y emmener ma famille pour passer les vacances ! »

A peine eut-il fini sa phrase qu'un organe râpeux le lécha langoureusement, humidifiant son corps fragile. Collante, elle menaçait à tout instant de l'emporter à travers son miroir attitré. Se sentant défaillir, John implora Joseph du regard.

    « A-Aide-moi ! »


Désolée pour le retard ;;
Anonymous
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Lun 1 Juil - 16:22
- … laisse tomber, t'as pas l'air de comprendre. Après s'être fait rappeler que le mot famille existait quelque part dans un autre monde, Joseph remit en place le dernier appendice métacarpien qu'il avait perdu. Il rampa jusqu'au cadavre en ignorant les soudains appels à l'aide de la feuille de papier (il avait dû péter un plomb comme un peu tout le monde à un moment donné en arrivant là) et ne braqua de nouveau ses grands yeux vides vers lui que lorsqu'il eut enroulé un tentacule translucide autour de la viande froide.

- Et puis quoi encore, tu veux pas cent balles aussi ? T'as qu'à la couper tu fais ça très bien, moi j'ai un gosse à enterrer. Plus que son excuse débile, c'était l'aspect comique de voir l'autre coincé aussi bêtement qui retint la gelée de jouer les Superman à tentacules. Il s'en approcha une dernière fois avec un grand sourire dégueulasse.

- T'inquiète pas mon bichon, je reviendrai te chercher d'ici une semaine si jamais il faut t'enterrer toi aussi. Il lui lécha la figure et s'éclipsa, traînant derrière lui l'humanoïde inerte qui faisait couiner la texture lisse du sol.

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HRP : à moins que t'aies un super plan pour continuer je pense qu'on peut arrêter là ~
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