Personne n’aurait du Pop-Corn ? [Mimi & Violette]

Anonymous
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Dim 14 Avr - 5:25


Personne n’aurait du Pop-Corn ?

▬ HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Diablo pouvait confirmer que même dans un autre monde, battre des bras pour tenter de voler était une mauvaise idée. Ou plutôt, ça ne marchait désespérément pas. Et ça le désespérait vraiment, parce qu’il tombait, là. En pleine virée aérienne, ce qui passait presque pour un acte routinier désormais, Machin s’était soudainement emballé. Pourtant, devant, il n’y avait rien eu de spécial. Même pas un vol migratoire de Cotons Tiges-Oiseaux-des-Îles ou un groupe de Brosse-à-dent-Centrifugeuse qui non seulement volaient en tonneaux successifs, mais étaient en plus d’une susceptibilité redoutable. Non, rien.

Mais son ami mécanique était parti en vrille. Littéralement. Et Diablo avait fini par être désarçonné. Il n’y avait ni selle ni truc à quoi s’accrocher véritablement là-dessus, après tout, et ses griffes ne pouvaient pas s’enfoncer dans le métal. Il s’était même cassé un ongle, d’ailleurs, en tombant. Mais cet ongle, c’était un peu le cadet de ses soucis, là. IL TOMBAIT NOM DE DIEU.

▬ HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Et il s’usait les cordes vocales. Mais c’était un acte tout à fait censé vu la situa... Haaaaaaa. PAF. En pleine chute désespérée, un miracle était arrivé. Une bulle solitaire l’avait englobé au vol, avant de partir un peu en cacahuète elle aussi, puis de le recracher un peu plus loin. Droit sur Machin. Ce dernier, visiblement remis, s’était placé là, comme si de rien était. Diablo leva un doigt. Un seul. Puis verdit et recracha son déjeuner. D’il y a trois jours. Enfin après trois changements de luminosité. C’était un peu confus, par ici, les notions temporelles. L’adolescent n’eut le temps que de mirer vaguement un phare au loin, avant que son destrier ne se pose sur... quelque chose, où le dessinateur roula comme un rouleau de printemps pas frais.

Ses iris noires dérivèrent sur Machin qui semblait vouloir faire un tour sur, eh bien, le truc où ils se trouvaient maintenant, et décida qu’il pouvait bien faire une petite sieste en attendant.

Diablo ferma les yeux, et se détendit, ses griffes raclant légèrement la surface de verre. Il n’avait encore aucune idée de l’endroit où il était, mais cela n’avait aucune importance. Il voulait juste se reposer. Juste cinq petites minutes.
Anonymous
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Lun 15 Avr - 19:33

ACTE 1, SCÈNE 3 (2) ~ croisière
violette, diablo & mimi, au bâteau volant - narré par luigi & à la première personne



Finalement, la baignade en jacuzzy n'a pas duré longtemps pour Violette. Alors que je m'apprête à la rejoindre, peut-être également tenté par cette mixture qui semble si douce sur la peau, elle se lève d'un bond, et cesse alors de prêter attention à quoi que ce soit d'autre que les fameuses baies vitrées qui longent le mur, toute entière aspirée par la contemplation de cette silhouette massive qui approche.

C'est un bâteau.
C'est une promesse.
La promesse d'un nouveau voyage, d'une aventure, certes éphémère, mais néanmoins palpitante. Sans hésiter alors, la jeune fille qui jusqu'à présent n'a reculé devant aucun danger, aussi fou soit-il, se dirige vers le navire qui amarre. Et c'est là que nos chemins se séparent ; moi, je ne peux pas aller plus loin, j'ai des gens à retrouver. Et c'est là qu'on voit que tout est trivial : ce n'est pas comme si je la connaissais, cette étrangère anonyme, ce n'est pas comme si je m'étais en une quelconque façon attachée à elle, et pourtant, j'ai fait tarder à ce point le moment des dernière salutations. L'attente s'achève ainsi pour nous, pour elle, pour moi, et pour l'Esquisse.

« Au revoir.. » parviendrai-je quand même à murmurer, avant de voir à jamais son visage disparaître. Ce monde est si vaste, et si dangereux, et tu as trop de choses à faire pour rester ainsi, cloîtrée dans cette tour dont la lumière n'éclaire que la folie. Trop de choses à faire…mais combien seront réalisées ? Ce qui t'attend est bien pire que ce que ton imagination parvient à créer, et si tu tiens à ce point à changer.… Tu découvriras que cette obsession ne change jamais, et que finalement tu restes plus fixe que n'importe quel autre.

Au revoir.

________________________________________________________


« Waow ! »

Vu du ciel, cet endroit semble si petit, si mince, si infime, alors que le monde est si grand. Même cette plaine aux fleurs étranges et rancunières, on a l'impression qu'elle s'étend plus loin que l'horizon, alors qu'elle ne représente rien. Y a-t-il un horizon, d'ailleurs ? Peut-on parler de distance ? Ce serait plus amusant, si la distance changeait sans arrêt, si les nombres n'étaient alors que des mensonges.

Penchée sur le rebord du bateau, je tente de discerner les lieux que j'ai déjà visité, et d'en voir d'autres que j'aimerais voir un jour, mais tout se confond et se brouille, de telle sorte que je décide finalement d'abandonner cette idiote poursuite de repères. Qui a besoin de savoir où il va, de toute façon ? Ici, dans ce monde des merveilles, il n'y a pas de destination, pas de point de départ. Sans plus vraiment faire attention à Mimi - c'est lassant de rester toujours avec les mêmes personnes - je dirige mes pas au hasard. Non, je ne les dirige pas, je les laisse aller, se promener, divaguer, et explorer eux-même cette gigantesque construction.

Il n'y a personne. Qu'un vague chant, peut-être une chorale volante, qui flotte dans l'air ; peut-être aussi des explosions, plus bas, plus loin. Le sol ne grince pas lorsqu'on marche dessus ; il lâche plutôt un grognement agacé, comme si l'on marchait sur une partie de son corps, comme s'il ressentait de la douleur. Continuant ma promenade, je tombe alors sur quelque chose de bien plus intéressant.

« Des cornes ! »

Ou plutôt, un garçon banal avec de magnifiques cornes. Ces dernières sont jaunes, ou plutôt oranges, et brillent comme le soleil. Petites, légèrement retroussées, elles semblent parfaitement fixées à leur propriétaire. Ça, on n'en voit pas tous les jours ! Tout du moins je ne connais personne qui en ait. Dans une envie folle, je me prends à me demander si elles m'iraient autant qu'elles vont à ce personnage endormi à même le sol. Il dort si paisiblement… Peut-être qu'il ne verra rien si je m'approche. Peut-être qu'il se laissera gentiment arracher son accessoire. Bah, au pire, je les lui rendrai quand je les aurai essayées ; quand je verrai qu'elles brillent moins, et que leur éclat s'est perdu, quand il ne sera plus le même que celui que je vois maintenant.
Bref. Personne ne se plaindra si je les emprunte.

À pas de loup, je m'approche de ma cible. Je m’assoie juste devant lui. Lentement, doucement. J'écarte une à une les quelques mèches qui entourent l'objet tant convoité. Mon index glisse sur l'orange vif. Je me demande en quoi c'est fait…
Et tout d'un coup, ma main enserre la première corne, et je tire de toutes mes forces.

C'est sans compter sur la silhouette qui s'approche, derrière...

© eelis


#B497D9 pour la couleur d'écriture.
Sinon euh, quelques précisions :
▬ J'imagine donc que moi et Mimi on arrive depuis le côté phare et que Diablo s'est posé de l'autre côté, plus ou moins.
▬ La silhouette ça peut être soit Mimi qui revient, soit euh le papillon qui arrive, soit un PNJ divers et varié (même si je préférerais qu'on mettre pas de l'action tout de suite, enfin déjà nos persos doivent faire connaissance)
▬ Le début est inutile.. Prochaine fois, je ferai beaucoup plus court, là c'juste pour faire la transition.
▬ J'espère que ça vous convient, je peux changer n'importe quoi ♥


Anonymous
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Ven 3 Mai - 17:42
Je cours. Je suis là, sur un étrange bateau, et je pense que je vais toucher le ciel. Le ciel et toutes ces images et textes qui y défilent. Peut-être même que si j’y arrive, je serais téléporté dans un autre monde. Ce serait vraiment bien, même si j’aime bien les objets d’ici, aussi. Et si je n’ai pas secouru Suyanne quand elle est tombée dans l’escalier, c’était parce qu’ils se sont envolé, les escaliers. Mais ils ont dit qu’elle serait heureuse. Il n’y a donc pas à s’en faire. Moi, je suis sûr qu’elle mangera pleins de bons gâteaux, là où ils l’emmènent. J’aimerai biens être à sa place et manger des bons gâteaux sans devenir comme Monsieur Patapouf qui est toujours trop triste parce qu’on se moque de lui. Même la balance à ailes de papillons ! Elle est vile, celle-là. Elle ment. Ce n’est pas mon amie, à moi.

Je préfère Violette, comme amie, elle est gentille. En plus, ces cheveux violets, ils sont très beaux. Moi, les miens, ils sont blonds. Et tout le monde les aime. Moi également, mais ça ne veutveux pas dire que ce sont les seuls que j’aime. J’aime aussi ceux de Violette, c’est tout, c’est mes gouts. Et Violette, je l’avais suivie jusque-là, sur ce bateau qui bouge, qui fait rêver. Un bateau pirate, c’est intéressant. On pourrait y jouer les pirates. Je serais une pirate et j’aurais un pistolet à cœur. Oh. Ce serait vraiment bien. Ce serait mignon.

Mais plus mignon que ça, oh, les couples ! Comme celui de Violette et d'heu ... Un garçon. Il à l'air gentil, ce petit licorneau à deux cornes ! Elle l’attire dans ses bras, comme ses mignons. Et même si j’ai essayé de contrôler cette pulsion, me voilà sautant de joie à l’idée d’un mariage. Ce qui fit un gros câlin de groupe. Câlin d’amitié. Comme ça, je serais toujours amie avec Violette.

- Beuh, vous êtes trop mignon ! J’ai envie de vous faire plein de bisous !

Mais les bisous c’est réserver aux amoureux. En tout cas même si moi, je ne suis pas dans le couple, je les aime vraiment, de tout mon cœur. C’est pour ça qu’il y a des cœurs qui dansent, sur nos têtes à tous les trois. Ils sont marrants ces petits cœurs. Ils me font fondre. À en pleurer de joie.

- WAOU !

Spoiler:
Anonymous
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Dim 5 Mai - 23:49


Personne n’aurait du Pop-Corn ?

C’est agréable... Ces doigts qui écartent une à une, délicatement, ses mèches. Comme une brise. C’est doux. Les lèvres du corps endormi laissent échapper un léger soupir, inaudible, de bien-être. Rester comme ça. Il veut rester comme ça.

Un doigt, sur sa corne.
Qui glisse.
Et le brûle, comme une braise.


Diablo ouvrit les yeux en grand. Palpitant de douleur, il bascula, et l’autre empoigna le poignet de l’attaquante, sans aucune douceur. Il serra. Et s’apprêta à serrer plus fort, quand une gamine déboule soudainement, les bouscule, avant les enserrer dans ses bras, couinant une phrase dégoulinante de mièvrerie. Crispé, il relâcha le bras de l’intruse, et passa la main. Diablo papillonna des cils, et avec un air perdu de princesse de conte de fées, leva les yeux pour regarder les cœurs au-dessus d’eux. C’est mignon.

Puis l’inévitable arrive, il baisse la tête, et croise le regard de Violette.

Le résultat fut immédiat : l’adolescent CREVETTE, rouge tomate, couina, et se libéra de l’étreinte collective, avant de reculer très très loin, sur les fesses, de manière totalement ridicule, tout en se confondant en excuses.

L’inconnue est magnifique.
De longs cheveux améthyste, une robe blanche délicate, une jolie peau, douce, comme il a eu l’affront de s’en rendre compte, en se tenant aussi près d’elle. Des yeux roses, comme deux boutons de... rose.


Oui, Diablo non plus, n’était pas un grand poète.
Le jeune dessinateur secoua la tête, tentant de s’extirper de sa contemplation béate. S’excuser. Il devait s’excuser. En face de la personne, et pas à une dizaine de mètres en bafouillant, de préférence. Diablo revint donc vers la demoiselle, à quatre pattes, n’osant visiblement pas encore se relever.

▬ Je. Heu. Je. Tu. Vous. Jolie robe.

C’était pas gagné.
Le fougueux prétendant laissa échapper un petit geignement, avant de se laisser tomber sur les fesses, et de poser par hasard ses yeux sur la deuxième fille présente. Trop ébloui par sa nouvelle rencontre, il ne l’avait pas remarqué. Elle était toute petite, et mignonne comme un cœur. Une enfant.
Émerveillé, Diablo se rapprocha de Mimi, et résistant de son mieux à l’envie dévorante de lui tapoter les joues, se présenta :

▬ Hé, coucou toi. Je suis... Diablo.

Le nom avait été prononcé avec un petit mordillement de lèvres, et un regard en biais, sur son corps, sur sa queue, qui reposait sur le sol, sage. Il n’était pas encore à l’aise avec « ça ». Ses yeux au sclère jaune se reposèrent sur la petite. Un sourire timide fleurit sur ses lèvres grises, prenant soin de ne pas montrer ses dents pointues, pour ne qu’elle prenne peur.

▬ Et toi, c’est comment ?

Pour l’instant, il se concentrait uniquement sur l’enfant. Oh, il n’oubliait pas la charmante jeune fille. Mais, justement, c’était plus facile de regarder la petite. Promis, dès qu’il trouverait le courage de s’excuser, il se tournerait de nouveau.

S’il réussissait à le trouver.
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Ven 17 Mai - 22:37

ACTE 1, SCÈNE 3 (2) ~ croisière
violette, diablo & mimi, au bâteau volant - narré à la première personne



Lisse. Douce. Parfaitement uniforme du point de vue de la couleur, quoi qu’avec quelques reflets safran. Quelques lueurs pales, également, qui mettent en relief l’agréable volupté de la corne.

Et tout dérape. Le doigt s’envole. La montagne dorée disparaît, la forêt de cheveux s’éloigne, et le présent reprend ses droits. Le propriétaire des cornes, le garçon pour lequel mon intérêt est plutôt moindre, réagit à mon contact, m'agrippe et m’empoigne. Comme s’il allait faire quelque chose, comme s’il allait réagir. Mais il ne réagit pas ; non, le mouvement est confus, le mouvement s’arrête, il laisse place à un autre. Un autre geste, comme surgit du passé, s’impose, et chasse la scène qui allait avoir lieu à cet instant précis. Il la remplace, la supplante comme on force le passage du magasin le jour des soldes, et crée une autre situation insolite. Un changement dans les règles de l’art, tel que je les aime. Du cambriolage raté, l’on passe alors à une scène d’amitié, et l’on fait mine de se connaître depuis longtemps, alors que c’est sûrement la première et la dernière fois que l’on se regarde d’aussi près.

Mais il y a pourtant un point noir, une tâche dans ce portrait idyllique. Mimi. Mimi n’a pas changé, Mimi est pareille qu’avant, Mimi a toujours les mêmes manières. Non. Mimi, je ne te supporte plus, je te hais, je hais ta banalité. Tes cheveux blonds, à peine frisés, comme on en voit trop, et que j’aimerais ne plus en voir. Tes yeux verts, qui ne scintillent pas comme les émeraudes et qui ne reflètent aucune féerie, tes yeux verts qui ne m’inspirent que le dégoût. Et tout le reste. Ta peau trop fade, ton nez trop plat, ta bouille trop commune, ton air toujours mignon. Et pourtant, Mimi, je ne relâche pas l’étreinte, ou pas tout de suite, car les pupilles de Cornes-jaunes rencontrent les miennes. Et que ça change.

Il se retire, visiblement gêné, ou au moins perturbé par la situation. Lui aussi, il est trop normal, mais il a des cornes jaunes, il est excusable. Provisoirement. Il revient peu à peu vers nous, sans se relever, et finit par articuler - ou plutôt bafouiller - un semblant de phrase.

Je. Heu. Je. Tu. Vous. Jolie robe.

Ça a le mérite d’être intéressant. Se présenter à quelqu’un en lui parlant de ses vêtements, ce n’est ni une mauvaise idée ni la reprise d’une chose trop vue. Alors ça me plaît. Et dans un sourire, je lui réponds vaguement.

Chouettes cornes.

Parce que c’est tout ce qu’il y a à dire, et que je n’en vois pas d’autre. Parce que de toute façon, il oublie, se désintéresse, contemple autre chose. Mimi, encore elle. Toujours cette Mimi qui attire les regards et les interlocuteurs. Mimi qui gâche tout. Mimi qui me pousse dans l’arrière-plan, et qui prend place juste au devant. Elle ne le mérite pas. Mais je ne dis rien, je reste silencieuse, et pendant que Cornes-jaunes, qui vient de se présenter en temps que Diabolo -ou quelque chose comme ça, ça n’a pas d’importance, puisqu’il ne daigne pas m’en accorder la moindre-, converse avec Mimi, je m’éloigne du petit groupe. Au centre du pont, la fameuse trappe, celle qui permet d’explorer l’intérieur d’un bateau, celle qui permet d’explorer des territoires encore inconnus. Elle me tend sa main invisible et m’entraîne vers l’aventure.

Bon, je vous laisse !

J’ai à peine le temps de beugler, tandis que je m’engouffre dans l’ouverture en forme de coeur. Bah, ils se débrouilleront tous seuls, je n’ai pas besoin d’eux.

C’est un tunnel qui semble plus long que le métro de Paris. Une descente longue et ennuyeuse dans l’obscurité. Rien ne bouge, et pourtant on sent qu’on avance, ou du moins on sait qu’on aimerait que ce soit le cas. Quand finalement mon pied se pose sur une planche en bois, qu’il fait couiner à l’occasion, je suis envahie par le soulagement. J’espère qu’ils ne m’ont pas suivie. Je serai seule avec l’aventure.

Oui, seule. Désespérément seule. Et c’est peut-être mieux ainsi. Ou peut-être pas.

Le corridor est une sorte de tapis rouge aux teintes bleutées, sur lequel se braquent de multiples projecteurs, prêts à éclairer chaque visiteur. Je m’avance, sans crainte. Alors que ma main effleure la première porte, dont les angles métalliques attirent mon attention, celle-ci s’ouvre sans un bruit.

Et c’est sans compter sur cette silhouette qui s’approche, tenue par l’obscurité, et qui n’ose pas venir. Enfin pas tout de suite.


© eelis


#B497D9 pour la couleur d'écriture.
Sinon, hmm, pardon pour le retard ^^"


Anonymous
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Lun 20 Mai - 14:38
Le pauvre. Il était tout seul avec toi, maintenant. Son amoureuse avait voulu partir sans même l’emmener avec elle. Ni toi, ni lui. Violette est méchante. Ça doit être pour cela. Mais heureusement que toi, tu étais là. Tu pourrais l’aider à surmonter cette horrible épreuve. Tu n’aurais qu’à le prendre dans tes bras comme tu l’as fait quand tu as vu qu’il était triste que ton amie parte, pour le protéger du monde et de tous ces malheurs. Puisqu'elle ne le fait pas, elle, Violette.

« Moi c’est Mimi, et t’en fait pas pour l’autre fille aux cheveux violets, elle s’en sortira, tu sais. »

Toi tu étais gentille, oui. Tu t’étais présenté. Tu avais ouvert ton cœur à ce pauvre petit garçon égaré. Tu lui avais donné une chance d’avoir la plus mignonne des amies. Alors que Violette, elle, lui avait donné des faux espoirs. Elle avait juste complimenté ses cornes. Et ce n’est pas bien, de complimenter des cornes. Parce que les cornes, ce n’est pas mignon. C’est méchant, même. Ça se mange pas non plus. C’est n’est pas comme la seule corne des licornes. Magnifique. Époustouflante. Non, les deux cornes, c’est moche. Violette l’a presque insulté, le petit garçon, Diablo. Mais lui, il ne le sait pas. Ça doit être pour ça qu’il l’a regardé se lever avec tant de tristesse. Sinon, il aurait été plus content.

« Tu sais, je pense que vous pouvez pas vous séparer comme ça, toi et Violette. Alors, si tu veux, je peux t’accompagner la rejoindre ? »

Oui, Violette elle avait été pas très gentille. Mais ça n’empêche pas qu’elle l’aimait sûrement autant. Et puis, peut-être qu’elle ne connaissait pas la vraie signification de “chouette cornes“. De toute façon, un couple, même tout nouveau ça s’aime.
Violette ne serait donc pas si méchante.
Anonymous
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Lun 27 Mai - 20:33


Personne n’aurait du Pop-Corn ?

Elle est adorable.
C’est tout ce que pouvait penser Diablo, tandis que Mimi se présentait, que Mimi parlait. Mimi, quel diminutif charmant. Un diminutif charmant pour une charmante enfant. L’adolescent laissa un sourire tendre prendre place sur ses lèvres. Il couvait des yeux la petite demoiselle avec amour. Pas de cet amour où on offrait roses et compliments, mais de cet amour si particulier et doux qu’était celui qu’on éprouvait pour son enfant, ou une jeune et adorable pousse en devenir. Tellement absorbé, qu’il pouvait en ignorer son cœur qui battait bien trop fort dans sa poitrine. Cœur qui lui, avait une conscience aigüe de la présence de Violette près d’eux, du moindre de ses mouvements. Ce fut dans une synchro parfaite ceci dit, que corps et cœurs sursautèrent quand un éclat de voix leur parvint. Que Violette s’éloigna.

Diablo se mordit la lèvre, presque jusqu’au sang, mortifié.
Qu’avait-il fait ?
Il l’avait ignoré. Sciemment, qui plus est. C’était un tel outrage... Il était normal qu’elle s’en sente bafouée. Légitime. Et pourtant, c’était comme s’il ne l’avait pas vu venir. Pas comme s’il pouvait faire autrement que détourner son regard, pourtant, mais, tout de même...
La rejoindre ? Oui. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Oserait-il, par contre ? Non. Oui. C’était compliqué. Il devait s’excuser. Mais il aurait dû aussi ramper plus bas que terre. Haaa. C’était vraiment trop compliqué.

Pourtant, il y avait quelque chose de certain. La petite. Mimi. Il ne fallait pas la laisser sur ce pont (c’était bien un pont, hein ?), comme ça, toute seule, à la merci de tout et n’importe quoi. Mieux valait prévenir que guérir.

▬ Oui. Oui... On va y aller. Soit prudente et regarde où tu mets les pieds, d’accord ? lui souffla-t-il, doux, tout en prenant avec délicatesse sa petite menotte dans la sienne, faisant attention à ne pas la griffer.

Ses griffes ne valaient pas un copeck, certes, mais elles restaient pointues. Et les trucs pointus, ça coupe. Ou ça pique, au moins. Pas question de lui faire le moindre mal, alors il faisait attention.

Sans plus attendre, Diablo se mit en route, se dirigeant sans la moindre hésitation droit sur la trappe. Son instinct avait comme enregistré l’itinéraire de la douce Violette, et le guidait droit vers elle. Néanmoins, sa raison, ou plutôt son trouillomètre stoppa net son corps, juste au bord de l’ouverture. C’était sombre. Qui sait ce qui se trouvait en dess…

Blam.

En fait, visiblement, son corps ne s’était pas si bien stoppé que ça, parce qu’il avait continué, et il n’avait dû qu’à un réflexe salvateur de lâcher la main de Mimi, et de ne pas l’entrainer à sa suite, dans sa jolie dégringolade, et son douloureux atterrissage. Passer par l’échelle aurait définitivement été plus agréable. Il gigota, grimaça en tenant l’une de ses côtes. Oh oui, définitivement. La prochaine fois, il tâcherait d’écouter un peu mieux ses propres conseils.

Tandis que Mimi le rejoignait, Diablo se releva, avant d’attraper de nouveau la main de la petite, comme si de rien était, et de continuer son chemin. Si un truc ne s’était soudainement pas posé sur son épaule. Le dessinateur se dévissa le cou et se retrouva à loucher sur... Un Machin miniature. Le petit se tourna vers lui et siffla. Ce qui se passa ensuite fut relativement confus. Diablo s’agita dans tous les sens, et beugla quelque chose comme « Oh mon dieu je suis grand-père ! » avant que le petit papillon ne s’énerve et ne lui claque un coup d’antenne cuivrée sur le museau. L’humanoïde siffla de douleur, la main sur le bout de son nez et contempla Machin Jr., les larmes aux bords des yeux. Bon sang, il avait pas le droit d’être un peu sentimental ? Non, visiblement non... Mince, Violette, ils devaient se dépêcher !

De nouveau, Diablo reprit la main de Mimi et l’entraina à sa suite dans le couloir tapissé de rouge, sous la lumière presque aveuglante des projecteurs, Machin Jr. sur son épaule. Ils ne tardèrent pas à retrouver la jeune fille aux cheveux violets, qui explorait visiblement une pièce, alors qu’une silhouette se rapprochait. L’adolescent pila net. La silhouette aussi. Qu’est-ce que... ? Un mannequin ? On aurait dit un mannequin. En paille, comme un épouvantail pour effrayer les corbeaux. Sauf qu’il n’avait rien à faire là, qu’il était rose, qu’il était en plein milieu du passage, et qu’il aurait juré l’avoir vu bouger. Diablo le contourna prudemment, ne le quittant pas des yeux, avant d’accélérer franchement après l’avoir dépassé pour rejoindre, enfin, la demoiselle de ses pensées.

Bon. Que faire maintenant ? Que dire ?
Il ne savait pas.
Et le regard mort de l’épouvantail dans son dos ne l’aidait pas.

Bon sang, ce truc était juste... flippant.

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