Deuxième partie ▬ Démence juteuse.

Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Dim 25 Aoû - 16:04



Cydna du Lac et SamSock se trouvaient seuls au premier étage, au milieu de la braise qui avait consumé feu Joseph Schneider, dont il ne restait plus aucune trace. Comment seraient-ils tués ? C'était, à priori, la seule question qui avait lieu d'être.

Pourtant, quelque chose heurta le mur. Une vibration puissante qui faisait trembler tout l'étage. À l'extérieur, une certaine montgolfière en pleine décomposition avançait péniblement au cœur du vent, et les pilotes se disputaient sur la meilleur façon de faire. Ils chahutaient, beaucoup trop, et leur engin continuait de cogner le Volesphëra, si bien qu'une brèche, puis un trou, se forma sur une paroi.

Le véhicule volant s'en alla finalement, sans que l'on puisse imaginer sa destination. Indirectement, ils vous avaient aidés : le vent rentrait dans chaque petite faille, et s'en allait chasser l'air de barbapapa. Un vent si fort qu'il affrontait le feu.

Ce dernier ne se souciait désormais plus de vous.
Vous aviez le choix entre deux sorties ; le vide béant laissé par le trou, qui vous assurait de ne plus entendre parler de l'Oeuf, et la porte qui conduisait au deuxième étage, synonyme de nouvelles aventures...





(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Anonymous
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Dim 25 Aoû - 16:19
Une sortie, ou plutôt deux. Un choix à faire qui te rendra soit ta liberté soit plus informée. Que vas-tu choisir ? Ta première réflexion a été de sortir de là, mais tu ne savais pas où tu étais, tu ne savais pas que l’œuf vole en ce moment et que sortir par la brèche entrainerais une chute vertigineuse vers ta mort.

Maintenant, que vas-tu faire ? Tu as vu cette femme-licorne mourir devant tes yeux… Enfin mourir, on aurait plus dit qu’elle se liquéfiait pour se transformer en une autre forme que tu n’as pas eu le temps d’identifié, horrifiée. Toi, tu t’en étais sortie, égoïste que tu es, tu n’as même pas cherché à faire quoi que se soit pour cette fille, tu as juste cherché à sauver ta peau. Mais tu es comme ça, aussi longtemps que tes souvenirs flous remontent.

Alors, dégonflée et inconsciente que tu es, tu as décidé de monter les escaliers, parce que tu tenais à la vie, parce que je ne voulais pas non plus m’écraser sous ton poids, parce qu’il est toujours plus simple de monter un escalier que de sauter dans le vide, parce que maintenant le feu est occupé avec le vent, parce que c’est la seule solution si tu veux rester en vie. Tu laissas le blondinet que tu as oublié depuis longtemps se débrouiller avec tout ça et de choisir lui-même ce qu’il veut faire. Tu veux avancer, parce que tu as l’impression que tu vas devenir folle.

Spoiler:
Anonymous
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Mer 28 Aoû - 18:52
SamSock reste un moment décontenancé par tout ce bazar.
Comme il a vu Résy "mourir" et qu'il tient quand même un peu à elle parce que c'est l'une des seules personnes à qui il peut se raccrocher s'il veut vraiment se sentir en bonne compagnie, il va vers le deuxième étage, là où il croit l'avoir aperçue pour la dernière fois avant qu'elle ne se... transforme. Le fleuriste est assez content de son coup: il suffisait simplement d'attendre. Le petit problème avait été de survivre entre temps, les flammes menaçant chaque faux mouvements. Samuel, décontenancé par les deux brusques changements de gravité qui avaient eu lieu, avait manqué de reperdre l'équilibre, maintenant qu'il était de nouveau sur pied.

En y pensant, il avait complètement zappé les évènements qui étaient arrivés à Joseph. Sûrement à cause du fait que la cacophonie visuelle avait été bien trop violente pour lui pour qu'il ne puisse distinguer correctement quoi que se soit. D'ailleurs, rien que le fait d'y repenser lui donnait mal aux yeux. En fait, pour être plus clair, SamSock avait un développé un sacré mal de crâne depuis qu'il avait perdu connaissance. Et l'autre fille, là, la blondinette qui ne lui avait toujours pas donné son nom venait de filer les pieds devants, l'abandonnant comme une vieille chaussette.

Plus le temps passait, plus Samuel avait la douloureuse sensation d'être la cinquième roue du carrosse ! Ses pieds le menèrent tous seuls vers les hauteurs suivantes alors qu'il ressassait l'inventaire de ses sensations, quand, une fois arrivée à destination, il se figea, songeant soudainement à quelque chose.

Peut-être aurait-il pu profiter du fait qu'il était au rez-de-chaussée pour pouvoir repartir par l'entrée, ou l'autre trou chelou formé par les abrutis en montgolfière, et ainsi filer d'ici... Trop tard.

-Et zut !

Résumé ♥:
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