Artémis - « Nan, j'm'en branle de c'que tu peux me dire, tu ramasses, bougre de couillon, ET TOUT DE SUITE »

Anonymous
Invité
Invité
Dim 21 Déc - 1:11


Artémis

FULLMETAL ALCHEMIST – IZUMI CURTIS

32 ans – hargneuse, bourrine, déterminée, obsédée par l’ordre, irritable, courageuse ; malgré les apparences, jamais satisfaite d’elle-même et toujours déçue par ce qu’elle fait – elle a des dreads, parce que c’est classe




Appellation • « J’suis Agathe Vaillant. Mais appellez-moi Artémis. Nah, j’vous donne pas le choix. »
Anniversaire - Âge • « 32 piges, et me parlez pas d’anniversaire, vous serez gentils. »
Nationalité • « J’suis de Belgique. »
Occupation • « Voyez ce foutoir, dehors ? Avec toutes ces saloperies qui volent et s’écrasent par terre ou foutent des trucs aberrants ? Ouais ? Bah j’essaye d’y mettre de l’ordre. Et z'avez pas intérêt à le déranger, mon ordre, sinon, vous tâterez de mes bottes. »
Arrivée dans l'Esquisse • « C’ma trente-quatrième journée là. Mais y avait assez de bordel pour tenir une année complète sans souffler, s’vous voulez mon avis. »
Goûts • « J'aime quand tout est en ordre, quand on m'écoute, quand j'arrive à bout de ce que je veux faire. Et globalement j'aime pas le contraire. Et la drogue, et les concerts de jeunes. Et les enfants, mais pas au même degré, juste qu'ils me saoulent un peu sur les bords et que t'façon le courant passe pas. Nan, j'suis pas très fun comme fille dans la vie. Y a trop à faire pour se soucier d'être fun, surtout dans c'foutoir. »

Description


« Vous savez, moi, je suis du genre déterminé. Quand je veux faire un truc, bah je le fais, je fonce dans le tas, et je le fais, et sans salir autour, merci. J’hésite pas, j’agis, en sachant toujours ce que je fais, ce que je veux. Parce que merde, si c’est pas moi qui sais, qui ce sera ? Les autres ? Ha ! Les autres, faut pas compter sur eux, hein, faut toujours compter que sur soi-même, sauf si on veut bien morfler et finir seule à chouiner parce qu’on nous a lâchement laissée tomber.

Ouais, j’ai vécu ça.

Rho, prenez pas vos grands airs, je sais ce que je vaux, et je me branle de ce que vous pensez. Moi, c’que j’ai toujours voulu, c’est maintenir l’ordre. Môme, je voulais être une super héroïne, avoir une super caisse et rendre ma super Bruxelles super tranquille. Mais faut croire que ça aurait été difficile à réaliser. Primo, parce que les super héros, ça existe que dans les BD et les dessins animés. Deuzio, parce que j’étais trop fauchée pour jamais avoir autre chose qu’une mobylette. Terzio, parce que Bruxelles était pas si super que ça et qu'il fallait plus que des rêves de mioche pour la maintenir tranquille. Mais quand j’suis entrée à l’athénée j’ai voulu devenir politique un moment mais j’ai fini par comprendre que ça risquait pas de marcher parce que fallait être un beau parleur et pas mal mentir pour grimper, et moi j’suis plutôt honnête, soit j’te crache tes quatre vérités à la tronche, soit j’me la ferme mais au regard que j’t’envoies tu piges tout de suite qu’y a un truc qui tourne pas rond. En fait on m’a surtout fait comprendre que j’étais trop conne sur les bords pour jamais décoller. Mais qu’y fallait toujours que je fasse tout pour ça. Parce que si c’était pas moi, qui ce serait ? Pas les autres, en tout cas. Du coup, faut faire de son mieux, faut tout faire au mieux, faut que tout soit impeccable, faut pas baisser les bras, et ceux qui foutent la merde, bah faut les mettre hors d’état de foutre la merde, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Donc, je vous disais, à l’athénée j’ai voulu être une femme politique. Et quand j’ai réalisé que je pourrais pas être politique, j’ai découvert qu’elle était pas loin, ma vocation. Dans la rue, en uniforme tout pimpant, avec le regard droit qui te transperce et te met mal à l’aise même si t’as rien à te reprocher : la police ! Alors, j’ai fait ce qu’il fallait pour devenir policière. Je m’voyais déjà gérer les manifs qui dégénéraient, défendre la veuve et l’orphelin, faire des trucs de tarés pour maintenir Bruxelles dans la paix et l’harmonie – foutage de gueule. Si jamais vous rêver justice et ce genre de trucs, un conseil : entrez pas dans la police. On croit qu’on va entrer dans la police fédérale, on se dit à moi les affaires sérieuses, les trucs graves, dangereux, qui compromettent la sécurité locale, tout ça, mais non, bien sûr, c’est trop, alors on se retrouve flanquée dans une petite ville de Wallonie. Et là, on croit qu’on va fournir de l’assistance aux victimes, qu’on va faire des enquêtes, mais là encore, non, on finit à siffler comme une crétine sur un rond-point de Saint-Hubert, et on se fait souverainement chier. Limite, on envie l’agent 212, parce qu’il a tout de même une vie plus remplie. Il est con, mais au moins, il fout quelque chose, et puis il est marié, et il a des potes. Moi j’étais putain de seule, m’voyez. Et… Ouais, au fond, mais genre bien au fond, ça me saoulait, surtout quand j’entendais parler de mes anciens camarades de classe, untel partait en voyage à Marrakech avec sa femme, un autre avait eu son doctorat de criminologie, une autre encore partait faire du volontariat en Palestine. J’avais l’impression que tout le monde réussissait sa vie, et moi, j’étais là, à arrêter sans conviction Cauvin qui brûlait le même feu rouge que tous les jours à la même heure, et gueulait toujours comme un goret de se faire encore choper. Personne devait entendre parler d’Agathe Vaillant. Et au fond ça valait mieux, parce que j’aurais pas voulu qu’ils sachent à quel point j’étais tombée bas.

Pis un jour j’me suis pas réveillée dans mon appart minable à Saint-Hubert. Non, non, j’ai ouvert les yeux sur le plus grand foutoir que j’avais jamais vu. J’avais jamais touché à la drogue, mais c’était carrément c’que j’en imaginais. Y avait un ciel, y avait de l’herbe, mais l’un était rose, l’autre de toute les couleurs, et pis dans le premier, y avait pas de soleil. Et encore, j’vous passe les détails, la dalle qui me venait et repartait sans prévenir, les bulles gigantesques, les fruits qui bougeaient, des piafs qu’auraient physiologiquement pas été censés vivre, et j’peux l’dire même sans m’y connaître, parce que sans bec, un piaf, de base, c’pas censé respirer. Du coup, j’me suis dit : okay les mecs, va falloir ranger ce bordel, parce que ça va pas être possible. Alors, vu que personne n’avait l’air prêt à faire quoi que ce soit – jamais vu des gens en avoir moins à foutre de c’qui les entoure, et pourtant j’en avais de beaux, de spécimen qu’en ont rien à carrer, tenez, Cauvin par exemple ! – j’ai retroussé mes manches, enfin, façon de parler, j’ai pas de manches, et j’ai commencé à ranger. J’me suis pas longtemps attardée sur la nature du bordel régnant : le chni, c’était le chni, et le chni, ça se rangeait. Alors banane par banane, salopette par salopette, j’ai essayé de trouver à chaque saleté sa place, de l’y foutre, et de faire en sorte qu’elle y reste. Croyez pas, hein, je gueulais le quart de la journée au moins, j’ai bien failli devenir dingue : c’était ingérable. On a enfin parqué un troupeau de stylos que voilà le grille-pain qui prend la poudre d’escampette. Mais j’avais trouvé des mains solides pour m’aider, et j’croyais dur comme fer que j’allais réussir à amener un semblant d’ordre dans c’t’univers. Et ça avait duré trois semaines, j’avais compté jour pour jour. Là encore, je vous passe les détails, sérieux, z’avez pas besoin de savoir, en gros, c’était la merde, mais alors la merde dans sa plus excrémentielle profondeur. Et c’était rien par rapport à la suite. Pa’c’qu’au terme des trois semaines, vous savez c’qu’est arrivé ? L’apocalypse. Et je pèse mes mots. Je saurais pas décrire ça, parce que je suis pas douée avec les mots, mais juste pour vous donner une idée, toute ma vie, j’ai eu un peu l’impression d’être contre le monde, mais cette nuit, c’était le monde qui était contre moi. C’est passé comme une éternité et j’m’en souviens comme d’un instant. Mais passons.

Donc, j’ai à nouveau ouvert les yeux, et bon sang, c’était effrayant. Il n’y avait rien. Plus rien. Que dalle. Le peu que j’avais réussi à construire, en m’arrachant les cheveux et en gueulant à tout va, le peu que j’avais réussi à maintenir… Il était plus là. Et au lieu de tout il n’y avait rien, que dalle, juste une étendue de bazar obscur sous un ciel rose obscur. Et moi aussi, j’étais en loque. Finalement, les entraînements qu’on avait eu allaient s’avérer utiles, parce que sans, je s’rais crevée à l’heure qu’il est. J’ai examiné mes blessures – j’avais rien de trop trop grave heureusement, enfin, rien qui puisse m’empêcher de chercher un endroit où m’terrer –, j’me suis levée, et j’ai marché, en boitant comme une chien blessé. Cinq jours, mec, j'ai bin cru qu'j'allais y passer. Et j'ai bien failli, les saloperies m'ont pas laissé de répit. J'ai pas eu de trucs trop énormes, heureusement, mais j'me doute que j'aurais pu. Si fallait pas compter sur les autres, fallait encore moins compter sur e monde. Puis je suis tombée sur un bâtiment super bizarre, entouré de barbe à papa – c’est pas la question. Ce bâtiment, c’est la base militaire, et ça va faire huit jours – j’ai encore compté – que je suis à mon poste, à ranger, pièce par pièce, ce qu’il y a à ranger. Enfin, à essayer. Y a quelques personnes qui m’aident, au moins. Ça fait toujours plaisir. »

Qui tient le pinceau ?


J’ai cédé à la tentation du Q.C., et surtout à l’appel d’Artémis, qui me fait de l’œil dès mon arrivée ici D: EEEUH HESITEZ PAS A ME LE DIRE UN SI Y A UNE INCOHERENCE PAR RAPPORT A L’HISTOIRE D’ESQUISSE OU SI CA MANQUE DE DETAIL JE ME FERAI UN PLAISIR DE CORRIGER CE… QU’IL Y A À CORRIGER ♥




Code:

<!--- Code nécessaire au registre des avatars, ne pas enlever la balise code et remplir impérativement (copiez-collez ce que vous avez mis plus haut pour aller plus vite) -->
<div class="registre1">
<div class="pseudoreg">Artémis</div>
<div class="featreg">FULLMETAL ALCHEMIST – IZUMI CURTIS</div>
<div class="descreg">32 ans – hargneuse, bourrine, déterminée, obsédée par l’ordre, irritable, courageuse ; malgré les apparences, jamais satisfaite d’elle-même et toujours déçue par ce qu’elle fait – elle a des dreads, parce que c’est classe</div>
<div class="fichereg"><a href="http://esquisse.forumpro.fr/t1437-artemis-nan-j-m-en-branle-de-c-que-tu-peux-me-dire-tu-ramasses-bougre-de-couillon-et-tout-de-suite#15048" target="_blank">Fiche</a></div>
<div class="avareg"><img src="http://i70.servimg.com/u/f70/16/96/98/70/artemi10.png"/></div></div>


Dernière édition par Artémis le Dim 21 Déc - 15:04, édité 1 fois
Anna
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
Anna
Dim 21 Déc - 14:09
IIIH ARTE BLBLBLBLBLLBLBL *sautille sur sa chaise en gazouillant*

Je ne pensais pas que tu l'écrirais aussi vite dis donc *v* En tout cas tu as très bien cerné le personnage ! Pour le reste, il n'y a rien à dire je pense ^^ Je te laisse modifier ce qu'il y a en italique du coup !


#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





Anonymous
Invité
Invité
Dim 21 Déc - 15:08
HIIIIIIIEKALSBDKAJZKZKZ
JE Suis juste, trop, contente, que ça te plaise!
(Elle est trop trop cool Arté huuuh)
Sinon, j'ai modifié ce qui ne me satisfaisait pas, elle est donc à la base depuis huit jours au lieu de treize, pour ne pas créer d'incohérences par rapport aux premiers events, et tout et tout ~
Je suis prête à subir le jugement! *^*
Anonymous
Invité
Invité
Dim 21 Déc - 15:35
Ma foi, je pense que tout est bon cocotte. Je souhaite bien du courage à cette petite parce que la vie n'est pas facile pour les maniaques de l'ordre (Ji-Sung approuve), et je te valide o/ Bon jeu !
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum