Nanowrimo - Nanonovels! (novembre 2014)

Anonymous
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Mer 5 Nov - 23:03
Dessinateur, Dessinatrices, bonjour, bonsoir, bon midi et bon appétit!


Vous êtes pour la plupart au courant de ce qu'est le Nanowrimo et même y participez, c'est génial! Dîtes merci à ceux qui ont amenés cette idée (Dîtes merci Eelis, "merci Eeliiiiis") et tout ceux qui vous ont entraîné à le faire/le recommencer/le découvrir/perdre votre temps!

Alors, qu'est ce qu'un Nano... Pour reprendre ce qui avait été dit la dernière fois dessus -j'ai pas le texte sous les yeux-, c'est un petit délire commun à des personnes ayant assez de temps à perd- à donner pour écrire en un mois un total de 50000 mots, soit environ 1666 mots par jour! (on m'a dit ça...)
Il est dit de le faire sous forme d'une nouvelle, mais tant que les mots y sont... RPs? Histoires courtes? Grandes nouvelles? Messages inutiles qui font des mots et qui sont bien écrits? Tout compte, si peu que vous le mettiez dans un document et faites valider le compteur, blabla...

Ce qui est important, c'est de s'amuser à tenter de faire ces 50000 mots même si on s'en sait incapable, cela nous poussera à nous surpasser voire même nous étonner de la masse d'écriture qu'on peut fournir -pour ceux pensant à tort ne pas avoir les capacités-.
Mais c'est aussi un challenge, parce que 50000 mots en un mois de cours, ce n'est pas le plus simple... Il faudra alors s'organiser, achever un compteur de mot journalier, rattraper les retards les jours qui suivent, bref, tout un délire amusant!

Ce sujet est donc fait pour deux choses:

-Discutons du Nano, dessinateurs! Comment ça avance? C'est trop dur? Il vous faut des mots? Vous pourriez proposer des projets, je ne sais pas!

-Postons nos œuvres, dessinateurs! Ici, vous pourrez nous montrer vos nouvelles complètes (de 50000 mots, pauvre forum...), ou vos Short-stories, des histoires plus courtes, mais pas le Rps, ça nan, on les a déjà... Mais n'hésitez pas à poster vos œuvres entrant dans votre compteur du Nano! (en cours ou pas d'ailleurs)

Je vous montre l'exemple avec deux de mes nouvelles, une sérieuse, et une pas sérieuse du tout. Du tout. A vous de voir l'ordre que vous préférez


1)Nouvelle sérieuse/mystérieuse:

Jamais le monde ne fut aussi beau.

Les hommes étaient arrivés à un équilibre parfait entre magie et science, nature et mécanique.

C'est un monde illusoire.


Je ne saurais dire si je vis tel que devrait le faire un humain ici-bas, la perfection est trop grande, trop brusque. Mon enfance, je l'ai vécue dans un monde sale, un monde dépravé, je le sais, mais je l'ai oublié. Maintenant je pose mes pas dans un mon parfait, je foule de mon pied la terre si fertile, son herbe si verte et grasse. Mes yeux ne peuvent qu'admirer ces bâtiments si grands, si harmonieux, en totale symbiose avec la nature. Je ne saurais dire comment cela est possible, je sais que ça ne l'est point, c'est faux. Tout est faux, je le sais. Mais je ne le sais pas. je ne le sais plus.

Dans l'ancien monde, nous usions de magie et de science comme aujourd'hui encore. Je sais cependant que jamais elles ne se sont entendues, elles sont ennemies l'une de l'autre, des opposés. Une pratique que l'on ne peut expliquer face à une autre qu'on ne peut contrôler si peu qu'on en connait le fonctionnement. La magie aime la nature, la science la nie. Ces deux éléments ne peuvent se lier. Pourtant ils le font ici, maintenant, je ne sais comment.

Il y eu des guerres, mortelles, entraînant des millions de morts. Ceux qui usaient de magie se révoltaient contre les scientifiques et les pro-science, donnant eux-même pour motif de leur entrée en guerre la protection de leurs idées. Si ce n'était pas plutôt la haine qu'ils connaissaient envers la magie. Malgré l'absence de certains éléments que mon esprit n'arrivent plus à réunir, je sais qu'il y eu une guerre, une guerre horrible. Une guerre sans vainqueur. Les camps étaient de forces communes et faisaient preuve d'ingéniosité, de génie, à tel point qu'ils en développèrent les armes les plus mortelles qui dépassèrent toute les lois que nous pouvions imaginer. Ces armes, pourtant, n'existent plus.


Il y a trop d'ombre, des pièces manquantes à ce monde parfait. Je m'empêche cependant d'y penser, je ne saurais expliquer pourquoi. Je ne veux pas y penser. Mais je veux savoir, je veux y penser. Mais je ne veux pas. Cela fait des années que je cherche à comprendre comment nous étions arrivés à un monde si parfait, comment plus personne ne pouvait s'imaginer un monde imparfait. J'ai passé la moitié de ma vie à tenter de comprendre pourquoi.

Le conflit n'aurait pas pu réconcilier les deux camps, il aurait dut agrandir les plaies, faire en sorte que magie et science ne puissent plus se rencontrer l'une et l'autre, à jamais. Au lieu de cela, elles étaient entrées en collaboration totale, en osmose. Je veux savoir comment. Mais j'oublie ce que je veux savoir.

Après toute ces années, je m'efforce de comprendre, le pied écrasant cette herbe fraîche. Je comprend.


Je me réveille sur le champs de bataille, je me sens plus jeune. Nous en sommes en guerre.

Mais il n'y a plus de guerre.

Je comprend.

La magie a mit fin à la guerre.

Le monde baigne dans une illusion.

Et je m'en suis libéré.


Je suis seul.

Jamais le monde ne fut si désolé.

-FIN-


2)Nouvelle pas sérieuse du tout (tirée d'un délire personnel sur la CB qu'est le premier paragraphe... je n'expliquerais pas plus):

Georges était coiffeur, homme tranquille travaillant dans son salon de coiffure. Puis un jour, les dromadaires décidèrent d'envahir la Terre. Georges était le seul espoir de l'humanité.

Mais notre histoire n'a rien à voir avec cela.

Voici ce dont parle véritablement notre histoire.

Georges était en réalité un coiffeur, un coiffeur qui travaillait tranquillement dans son salon de coiffure. Sans que la population ne comprenne pourquoi, les dromadaires décidèrent de coloniser la planète Terre. Georges était le seul espoir de l'humanité.


Les dromadaires avaient un plan infaillible pour mettre à leur service l'espèce humaine. Boire toute l'eau potable de la Terre et la laisser dans leur bosse, voici leur méthode. Pourquoi les déserts sont-ils si arides? Ce n'était que le début de leur invasion... Des scientifiques férus de dromadaires et de leur bosse les ont étudiés pour se rendre compte qu'ils auraient les capacités et l'intelligence nécessaire à ce plan. Cependant, les techniques de démonstration pour une telle chose ne sont aujourd'hui encore pas connues.

De leur regard plein d'intelligence, les dromadaires observaient les nouvelles villes dans lesquelles ils posaient le pied. Ils quittaient les déserts en masse pour se diriger vers les ressources d'eau potable et les stocker dans  leur bosse.

Leur hiérarchie et leur stratégie était des plus organisées: Un dromadaire "nourricier" buvait toute l'eau potable d'un lieu et devenait énorme, ne pouvant plus bouger. Une armée de dromadaire (ayant tout de même participé à boire une partie de l'eau pour prendre des forces) protégeait alors cette grosse sangsue qui continuait de boire les réserves d'eau, ayant développé une peau capable de repousser  les balles sous leur fourrures. Les femelles élevaient de nouveau petits pour les mener au combat par la suite, les postant souvent en première ligne pour qu'ils crèvent les premier. Ils n'étaient pas forcément très utiles, les dromadaires avaient une longue longévité de 1000 maintenant, allez savoir pourquoi.

L'eau potable de toute la planète fut alors absorbée en quelques jours et stockée dans les dromadaires nourriciers sans que l'espèce humaine ne puisse rien faire, car bordel, Georges était le seul espoir.


Georges devait vaincre l'invasion des dromadaires. Pourquoi? Parce que Georges était le dernier espoir de l'humanité. Pourquoi? Parce que Georges était le dernier espoir de l'humanité! Oui, ça marche comme ça chez nous, il suffit de voir les films...

Bref, Georges, c'est le dernier espoir de l'humanité. Il doit sauver la Terre, et en particulier rendre l'eau potable aux hommes. Comment? En sauvant l'humanité. Il fait comme ça Georges. Si c'est d'une coupe de cheveux dont vous avez besoin, il vous la fait, si vous avez besoin qu'il sauve l'humanité, il la sauve. Pourquoi? Parce que Georges est le seul espoir de l'humanité.

Alors Georges sauva l'humanité. L'eau revint potable revint aux hommes et les dromadaires furent vaincus. Il réussit à contrer la menace dromadairienne grâce à un stratagème tout aussi développé que le leur: il avait décidé de sauver l'humanité, et puis c'était Georges.


Une fois que cela fut fait, il retourna dans son salon de coiffure. Georges avait sauvé l'humanité aujourd'hui, et il fera encore un autre jour.

Pourquoi?

Car Georges était un coiffeur, un homme banal qui travaillait dans son salon de coiffure. Il était le seul espoir de l'humanité, et il n'aimait pas les dromadaires.

Alors, un jour, lorsque les chameaux eurent la même idée que les dromadaires, il s'en fouta complètement.

Et ce jour-ci, l'humanité mourut.

-FIN-
Anonymous
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Sam 8 Nov - 11:18
Je l'ai lu le jour-même mais j'avais pas trouvé le temps de commenter donc voici enfin :

La première est vraiment classe, on se demande tout le long le comment du pourquoi et pourtant je m'étais pas du tout attendue à cette chute. C'est court et efficace, bref j'ai pas grand chose à dire à part que j'ai aimé. **
La seconde est géniale et drôle aussi, avec une chute toute aussi inattendue et rigolote, j'aime comment le héros n'a absolument rien qui fait qu'il doit sauver le monde mais que c'est comme ça, le côté absurde rend le tout original... Là encore, pas vraiment de commentaires à faire.
Si ce n'est que tu dois en faire d'autres !

Sinon pour ma part je tiens à peu près le rythme du nano en écrivant dans le bus et ailleurs, mais c'est pour l'immense majorité de la mosa et du RP, donc vous avez presque tout.. J'ai rajouté un ou deux autre texte pas pour le RP et surtout l'histoire que j'écris depuis le 1er Novembre et sur laquelle je rage souvent en direct de la taverne parce que je sais pas quoi faire. J'arrive pas à y aller à l'impro et j'enchaîne les petites scènes courtes ce qui crée quelque chose d'un peu plus dynamique que d'habitude mais doit pas permettre d'apprécier plus que ça... haha. Promis, quand j'aurai un peu plus avancé, je vous donnerai un extrait ♥

COURAGE A TOUS CEUX QUI FONT LE NANOOOO
Anonymous
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Mar 25 Nov - 23:40
Merci pour tes critiques -positives- Trenca, ça fait plaisir!

Et je ne terminerais certainement pas le Nano, le travail ne me l'a pas permis ce mois-ci, et moi-même non plus d'ailleurs...(j'ai perdu ma motivation avec le travail et ne la reprend que maintenant, dommage).
Je n'ai pas encore fini de remplir mon compteur de mots cependant, et je compte bien arriver au moins aux significatifs 25000 mots! Certainement, si nous en faisons un nouveau en été je ferais mon possible pour arriver aux 50000 mots, assez facilement je pense ce coup-ci~

En attendant, voici deux petits écrit idiots qui étaient apparus suite à des idées à la fin d'une soirée et que je ne vous ai pas encore partagé! Pour ma défense, je dirais que j'étais fatigué. Mais c'est pas pour autant que je recommencerais pas 8D


1)Bulldozer et T-shirts, une histoire:

Il existe en ce monde deux types de personnes, les uns, et les fainéants.

Les fainéants ont cette capacité bien à eux de faire moins pour faire plus alors qu'ils pourraient faire plus pour faire moins, rendez-vous compte! Et bien, dans un autre univers parallèle qui existe dans une autre dimension, il existe un autre univers parallèle, et dans cet autre univers parallèle, il existe dans fainéants. Des grands fainéants. Nous allons, nous autres humains et soit-disant "fainéants", porter notre regard vers ces véritables fainéants afin de les étudier et de mieux comprendre leur fonctionnement.

Comment fonctionnent-ils? Qui sont-ils? Vous allez le comprendre dès maintenant par l'exemple ultime que nous vous proposons: les écouteurs et les T-shirts.

Vous enleviez vos écouteurs avec vos doigts avant d'ôter votre T-shirt de manière à ne pas les faire tomber? Petits joueurs, eux, ils le font à coup de Bulldozer.


Dans votre esprit, la chose est simple: écouteurs, T-shirt, mains, pratique. Vous voulez enlever ce T-shirt plein de sueur qui vous colle à la peau, alors voici ce que votre esprit va agencer. Vous allez en tout premier prendre le contrôle de vos mains, qui, un peu plus tôt, faisaient des choses que nous ne voulions point savoir. Grâce à ces merveilleux outils dont nous ne jugerons pas de la qualité selon les personnes, vous allez ensuite pouvoir atteindre vos oreilles dans un mouvements plus ou moins circulaire selon ce qui vous entoure, vos manies et vos envies. Voici, les étapes avancent! Ensuite, que ferez-vous? Vous attraperez du bout de vos doigts -appendices se trouvant aux bouts des appendices des appendices supérieurs de votre tronc- ce qui semblent être ces foutus écouteurs aux fils qui s'entortillent sans cesse. Cela fait, par un mouvement plus ou moins circulaire selon votre entourage, vos manies ou vos envies, vous allez ensuite les retirer pour les déposer sur votre lit, en considérant que vous vous trouviez sur votre lit, sinon vous le déposerez sur votre bureau / votre sol /votre table / votre jambe / votre trottoir. Vous avez accompli le plus grand du boulot. Maintenant, vous allez enfin pouvoir réussir à atteindre votre flanc de part vos mains dans le but ultime de retirer votre haut. Vérifiez cependant bien que vous ne portez aucune veste ou que rien ne se trouvant en dessous n'y soit accroché sous peine de quoi vous risquez d'abimer le T-shirt, et aussi de perdre plus d'énergie. Une fois cette vérification effectuée, vous devrez donc en arriver à retirer votre T-shirt selon la manière suivante: Vos mains se trouvant sur vos flancs, vous devrez attraper le pan le plus bas de votre haut  dans l'objectif de le faire monter jusqu'au dessus de votre tête -geste pouvant demander un grand effort-. Tirez donc ensuite vers l'avant pour retirer complètement votre vêtement. Bien joué, maintenant, il va falloir exercer un dernier geste fatiguant: remettre les écouteurs. Une fois que vous aurez jeté votre haut plus ou moins sale, vous devrez ainsi effectuer une avancée vers ces derniers que vous aurez probablement jeté trop loin. En sautant quelques étapes, il vous suffira une fois attrapés de les amener à vos oreilles par un mouvement plus ou moins circulaire selon ce qui vous entoure, vos manies et vos envies. Attendez, non... Mais si, vous avez terminé!

Vous voyez le temps que cela vous prends? Pas moins de quatre-cent quatre mots. Les vrais fainéants de notre univers parallèle de l'univers parallèle qui existe dans une autre dimension, eux, sont bien plus rapides et simples.

Eux, ces génies, ne retirent pas leurs écouteurs. Ils retirent leur T-shirt sans enlever leurs écouteurs, vous rendez-vous compte?! Comment procèdent-ils? La réponse est bien simple.

Ils soulèvent leur haut et le retire, le  faisant passer par le fil des écouteurs pour le faire glisser tout du long. Ensuite, ils y font glisser le PC (portable, de préférence), puis le chargeur de ce même portable. Et là, votre esprit vous dit "Oui mais, comment ils font pour passer les trous dans la prise?" AH! Simplets que vous êtes, la réponse est simple! Ils démontent la prise, puis brisent le mur pour pouvoir faire passer le T-shirt dans les fils électriques. Ils continuent ainsi jusqu'aux plus grands tubes, et hop, ils les démontent pour pouvoir retirer le T-shirt et enfin le retirer des cablages, le T-shirt est libre! Sachez cependant qu'il leur faut se trimballer le PC, le chargeur et la prise tout du long de l'opération pour conserver les écouteurs. mais après tout, pour pouvoir garder ses écouteurs sur les oreilles et ne pas devoir mettre pause sur sa musique, ce n'est rien! Oh, nous avons oublié de parler des Bulldozers... Ils servent simplement à détruire les murs, rien de plus, mais là ils appellent plus souvent un ami pour les aider, c'est plus simple...

Voyez donc, leur méthode est bien plus courte que la notre en soit, mais cependant bien plus complexe. Cependant, elle offre le luxe indubitable des écouteurs, chose que vous ne pouvez qu'admirer! Cela ne prouve-t-il pas que ces personnes sont de véritables fainéants? Des personnes si flemmardes que pour garder leur T-shirt sans enlever leurs écouteurs (et donc faire moins de choses), elles vont arriver à démolir leurs murs et amener un Bulldozer (donc, plus de choses). Vous ne pouvez qu'admirer l'acte, flemmard novices que vous êtes.

Ainsi, il existe bel et bien des personnes de ce genre, des personnes capables de remettre en cause votre flemmardise. Soyez heureux, vous autres qui lisez cela, n'êtes pas si flemmards! Mais dans un sens, vous n'êtes que de piêtres flemmards, n'est-ce pas aussi quelque chose de mauvais? Vous pourriez êtres vexés...

Quoi qu'il en soit, s'il y a une chose que vous pourriez retenir de tout cela, ce n'est pas la flemmardise, non, l'existence de tels êtres que sont ceux de cet autre univers parallèle d'un autre univers parallèle d'une autre dimension ne vous apportent  pas que cela, mais aussi ceci:

Il y aura toujours plus con que vous.

-FIN-


2) Une invention fabuleuse:

Un goûter en plein air, quoi de mieux? Vous n'avez jamais pensé à cela. Quel bonheur, une classe de quarante-deux bambins qui courent dans tout les sens, arrachant l'herbe de la propriété, mangeant la terre, se salissant avec les vivres si importants et vitaux pour votre excursion... C'est un bonheur! Mais quel enfer. N'avez-vous alors jamais pensé à la plus grande solution que vous puissiez employer pour régler tout ces problèmes? Oh, oui, vous vous y attendiez, cette invention merveilleuse est la suivante: le papier toilette.

Qu'est-ce qu'un rouleau de papier toilette en soit? C'est un rouleau composé de six-cent soixante-six feuilles de papier toilette. Qu'est ce que le papier toilette lui-même? Là est toute la question. N'est-ce pas là une matière avec laquelle vous entrez souvent en contact si souvent, une matière agréable au toucher qui, à la pensée, fait remonter une étrange sensation de dégout? Ce papier si doux, moelleux, onctueux, que l'on aime dérouler et que l'on confond si souvent avec le papier Sopalin sans véritable raison... Une merveille de la création vous permettant de résoudre vos problèmes les plus crasseux en un rien de temps, de répondre à tout conflit par un drapeau d'une paix blanche immaculée, un papier qui... Bref, le papier toilette est, comme vous l'aurez compris, un papier ayant pour utilisé primaire de nettoyer vos crasses, des crasses bien spécifiques.

Mais ne vous est-il jamais arrivé à vous, utilisateurs communs du papier toilette, d'utiliser ce dernier à un usage tout autre que celui de votre royal fessier? Et bien oui, lorsqu’un jour vous êtes tombés en pénurie de Sopalin ou que -malheur- vous avez interverti Sopalin et papier toilette, vous avez certainement usé de cet outil miraculeux dans un but tout autre que celui de base. Laver votre sol, une tache sur la table, votre hotte, essuyer une tâche sur votre visage, tout peut se faire avec ceci; à condition cependant de ne pas le réutiliser après l'usage primaire, auquel cas vous risquer un manque d’efficacité flagrant -aussi bien visible qu'odorant-.


Vous vous demandez alors quel est le rapport entre ceci et vos  goûter en plein air? La réponse est simple: il n'y en a pas.

En soit, un papier toilette n'a rien à faire ici, mais voyez-vous, là est toute la subtilité, personne n'y pense... La papier toilette peut servir de multiples manières, les possibilités sont multiples et l'utilisation optimale!

Imaginez plusieurs cas que nous allons ainsi expliquer, en premier, l'utilisation de ce papier toilette comme serviette pour les parts de gâteaux. Bien sûr, nous considérerons un papier toilette non usagé.


Alors, prenons notre part de gâteau. Normalement vous la protègerez d'une serviette banale, au pire d'un de ces rugueux, râpeux et vicieux Sopalin. Mais pourquoi faire cela alors que vous pouvez l'entourer de papier toilette? Imaginez tout les avantages! En vue de l'objectif de base du papier toilette, celui-ci absorbera plus facilement toutes les bactéries de l'air ambiant ainsi que les plus courageuses ayant voulu se frayer un chemin jusqu'au gâteau. Les enfants n'auront donc plus à craindre les bactéries, si peu qu'ils ne mangent pas le papier toilette, ce qui n'est jamais bien sûr... Passons, nous devons parler de l'autre atout de cette utilisation: l'enrobage. Un Sopalin est trop grand, une serviette a une taille prédéfinie, mais un papier toilette... Avec un rouleau, vous pourrez choisir la taille de vos enrobages! Une feuille, deux feuilles, trois feuilles? Allez, quatre, cinq, six, sept? Vous pourrez en mettre autant que vous voulez pour une protection optimale, vous pourrez même en mettre plusieurs couches selon des angles différents, toujours une nouvelle solution. Et mieux, cela permettra aussi de développer l'aspect pratique et manuel des jeunes gamins que vous trimballez, si c'est pas beau ça...

Nous pourrions encore nous attarder longtemps sur la part de gâteau, l'ergonomie selon la forme de la part et le fait de ne pas avoir forcément besoin de plier les feuilles, mais juste de prendre plusieurs bandes, la conservation intacte du gâteau etc... Parlons plutôt du second cas: de l'Ice-Tea.


Pourquoi de l'Ice-Tea? Pensez à ses couleurs potentielles, puis pensez à celle qui pourrait avoir un lien probable avec le papier toilette... Bref! de l'ice-Tea, du papier toilette, qu'avons-nous d'intéressant ici...?

L'ice-Tea est un liquide. Un liquide mouille, -généralement-. Plus que cela, un liquide se boit lors des goûters pour enfants -généralement-. Et voyez-vous, un liquide s'éponge. Alors quel lien faire entre papier toilette et Ice-Tea? La réponse est bien simple pour une première approche de la chose. Si le liquide se renverse, il faut le faire disparaitre, et pensez donc; sur quoi peut se renverser un verre d'Ice-Tea? Quel est l'avantage du papier toilette dans ce cas là? Imaginez que de l'Ice-tea se renverse spécifiquement sur la peau d'un des enfants que vous gardez. Le papier toilette est l'objet de vos rêves! Il a été conçu dans le but précis et ultime de laver la peau pour faire disparaitre toute trace de liquide par un pouvoir super-absorbant incroyable, n'est-ce pas la perfection? Un coup de papier toilette, et hop, plus de tâche! Viens donc le second avantage qui découle de cela: le nombre d'utilisation. Il ne vous faudra pas plus de une, deux, trois ou un grand maximum de douze feuilles de papier toilettes -dans le cas où vingt verres d'Ice-Tea à moitié remplis aient étés renversés- pour éponger toute cette délicieuse boisson perdue sur un enfant... En sachant qu'il y a six-cent soixante-six feuilles de papier toilette dans un rouleau de papier toilette, nous pourrions dire d'un magnifique chiffre arrondi que cinquante-cinq virgule cinq enfants pourraient êtres lavés (un à moitié donc), et c'est bien plus que tout es jeunots que vous avez à garder, c'est parfait donc! De plus, le système portatif d'un rouleau de papier toilette est très approprié à ce genre de service: hop, empalé sur un bout de bois, vous vous trimballez avec un ou deux rouleaux sur lesquelles les enfants pourront se servir pour se laver!

N'est-ce pas magnifique? Avouez le, pouvoir user du papier toilette autant pour la nourriture que la boisson lors d'un goûter est une merveille, il est bien plus utile que tout autre type de Sopalin maudit ou toute chose semblable...

Nous n'aurons malheureusement pas le temps de parler de son utilité pour créer une nappe improvisée anti-bactérienne, pour maintenir les gobelets d'Ice-Tea sans risquer de sa mouiller les mains, ou encore même la possibilité incroyable de pouvoir baîlloner vos bambins pour les calmer! Non, nous pourrons pas parler de tout cela, et vous m'en voyez bien désolé... Mais nous conclurons sur une chose sûre concernant le papier toilette en milieu hostile, quelque chose qui vous sauvera la vie:

Vous n'aurez pas à vous essuyer avec des feuilles d'orties!

-FIN-
Anonymous
Invité
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Sam 29 Nov - 16:27
Allez, pour ne pas laisser Tee seul, un petit texte que j'ai écrit aujourd'hui ♥
Imaginez l'Esquisse si tout le monde était sérieux, utile et compétent...

Le trajet pour aller jusqu'à la Capitale coûtait 18 coquillages.

Avant de perdre tous les lecteurs, il convient de préciser que la Capitale était le nouveau nom qu'avaient donné les dessinateurs à la fameuse Ville, étant donné qu'ils avaient depuis les débuts découvert bien d'autres cités ou bâti quelques hameaux en périphérie. Quant aux coquillages, il s'agissait de la monnaie propagée dans l'Esquisse entière, qui permettrait de peu à peu sortir du troc et du vol (qui était une technique employée uniquement par les plus barbares). Le voyage jusqu'à la Capitale s'effectuait en général grâce à Banana Airlines, l'une des premières compagnies créées dans ce monde lorsque les objets agressifs avaient tous été éjectés en-dehors même de la périphérie. Les territoires naturels tels que la forêt ou le labyrinthe étaient devenus d'autant plus dangereux que la faune s'y était installée, mais on avait sécurisé l'ensemble de la Capitale ainsi que toutes les routes qui en sortaient.

Cela faisait longtemps qu'Al n'avait pas voyagé en Banane-mobile. Il détestait particulièrement ces engins, comme beaucoup de choses l'avaient dérangé, mais les services de Banana Airlines étaient satisfaisants. Le conducteur avait dû être longuement formé sur les routes de la plaine, il en voyait souvent passer des comme lui lorsqu'ils se risquaient à regarder par la fenêtre de la Base militaire, devenu le lieu de formation de tous ceux qui se chargeraient de repousser les objets. Pour sa part, il était plutôt venu participer à la construction du cinquième canon, inspiré des deux premiers que les dessinateurs avaient découvert en même temps que le lieu. Les choses se passaient plutôt bien pour le moment. Il avait tiré sur quelques plantes mutantes pour l'essai ; juste du menu fretin. Il devait prochainement se rendre sur le Volesphëris - imposante forteresse volante construite à partir du premier modèle qui s'était écrasé pendant la Tempête - pour y assister l'équipe de Liam, qui travaillait activement à la recherche d'une sortie dans le ciel.

Mais avant ça, il avait quelques affaires à régler à la Capitale, sinon il aurait pris la ligne directe. Le gouvernement l'avait contacté sur sa cannette téléphonique pour réviser la stratégie de contre-attaque anti-Tempêtes. Le pire cataclysme de l'Esquisse n'avait pas disparu, loin de là, et l'on en avait vu une dans un avant-poste reculé qui fonçait droit sur la cité. Encore un coup de Voix et Folie. Tss. Heureusement que ce monde comptait énormément d'ingénieurs et, chose non négligeable, des météorologues. Il avait pu appendre bon nombre de choses malgré l'absence totale de logique, et on avait rapidement délogé les cyantifiques de leur laboratoire afin d'étudier plus en profondeur les objets. Grâce à certains pionniers tels que Ziza (l'une des premières à être sacrée héroine de l'Esquisse), on pouvait presque utiliser l'Esquisse à l'avantage de ceux qui jadis l'avaient subie. Quant à Kim Ji-Sung, combien de changements de corps n'avait-il pas renversés ? Combien d'hommes pouvaient le remercier d'être redevenus des mâles virils ?

Hear l'appela soudainement sur sa cannette. Il décrocha et entretint une courte conversation avec celui que le gouvernement avait choisi pour diffuser toutes les informations qu'il avait cru bon de transmettre, apprenant par la même que la Tempête s'approchait de plus belle. Le village de Bourg-Palette avait été rasé de la carte, c'était tout juste si le Maire Sacha avait pu se précipiter en hâte vers la Capitale pour y signaler les nouvelles.

« Bourg-Palette, je vois... Si seulement le maire avait été moins masochiste pour accepter d'y mettre dans une zone plus sécurisée. »

Sur ce moment d'émotions, il demanda au conducteur d'accélérer sa bécane. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour voir enfin les gigantesques portes de la Capitale s'ouvrir sur son passage. La présidente et ses ministres attendaient de pied ferme, aussi s'extirpa-t-il en hâte du véhicule afin de les rejoindre dans la salle de réunion. On n'eut même pas la joie de lui demander des nouvelles de la Base que le plan du pays d'Esquisse était déroulé. Bourg-Palette fut rayé, le trajet de la Tempête tracé à l'encre noire. L'inquiétude se lisait sur tous les visages, celui d'Al y compris.

« D'ordinaire, elles s'arrêtent à la périphérie, mais je crains que la situation soit ici plus délicate. »

La Présidente Du Lac approuva. Les conséquences sur le paysages pourraient être importantes, d'autant plus qu'on allait devoir hospitaliser toutes les victimes. Il faudrait beaucoup de temps pour répartir toutes les énormités que produisaient les Tempêtes. C'est alors qu'I.A., responsable du réseau informatique dans son intégralité, signala sur le moniteur une coupure importante dans la périphérie. Les caméras montraient des champs de bananes dévastés, des cadavres de gelées étalés sur le sol et des étoiles de mer en fuite. Le constat était sans appel. La catastrophe était là. Castor, ministre de l'agriculture, écrasa son poing sur la table. Des larmes ruisselaient le long de ses joues.

« Ne t'inquiète pas, il reste des exploitations de l'autre côté du Lac, nous arriverons à tenir. »

Castor s'effondra dans les bras de Striky, que le gouvernement avait temporairement soustrait à ses activité de super-héros national. Inge coupa cependant court à cette séquence émotionnelle pour en revenir au problème principal. Il fallait agir. Et vite. Ils étaient allés trop loin pour qu'un foutu phénomène naturel vienne perturber l'urbanisme de la Capitale.

« Est-ce que les machines expérimentales peuvent être testées ? »

Kenny hocha négativement la tête. Ils prendraient trop de risque à parier sur le canon à hamburger censé protéger la Capitale dans un futur proche. Ils pouvaient tout aussi bien y perdre des plumes. Les essais n'étaient déjà pas très concluants sur les objets peu offensifs qui parfois osaient s'aventurer dans le coin. Al se mordit les lèvres. Il jeta un oeil sur les rapports faits par Liloh et Cyclo, deux éminents spécialistes de l'Esquisse, mais rien ne mentionnait la moindre stratégie de survie.
Il leur fallait. Absolument. Un plan. Maintenant.

« Un plan, un plan... »

Il regarda la présidente, elle aussi en pleine réflexion et surveillance de la situation. Personne n'osait poser son regard sur la statuette en polystyrène d'Hannibal, victime emblématique de l'Esquisse qui s'était sacrifié pour protéger la Capitale d'une attaque de potirons. Ils ne pouvaient pas en arriver là. Al ne voulait sacrifier aucun des êtres brillants avec lesquels il avait l'occasion de collaborer tous les jours.

Titus, capitaine du Volesphëris et fervent associé de Liam, envoya une communication express vers la salle de réunion.
« Ils ont été pris dans la Tempête... Non... »

Cette fois, c'était à lui de serrer les poings. Il leur fallait tout de suite un plan. Quel qu'il soit. Un foutu plan qui pourrait les sauver.

« Un plan, un plan... »
Un plan, un plan, un plan...






Al ouvrit brutalement les yeux sur le plafond quelque peu irrégulier d'une salle de la Base. Il était essoufflé. En sueur. Et pourtant, c'était encore un foutu rêve. Il aurait dû réaliser dès le début, et se maudissait véritablement d'y avoir cru. Et surtout de ne pas avoir pu faire quoi que ce soit.

Qu'il s'agisse d'un rêve ou de la réalité présente, il était dans tous les cas impuissant. Incapable de faire face à l'Esquisse déchaînée, même avec les camarades les plus intelligents...
En tous les cas. Si jamais ils devaient en arriver là un jour, il ne choisirait pas la banane-mobile.





EDIT : Et voilà un nouveau texte sur l'Esquisse, avec un thème donné par Gunnel (le choc des cultures ou des mondes)

« Nous avons réussi ! »
Un homme aux grandes lunettes rondes leva puérilement son poing vers le ciel en signe de victoire. Ses trois collègues, deux autres scientifiques et une dame, sourirent en choeur et s'échangèrent des poignées de main. Sur l'écran, les signaux étaient plus qu'encourageants ; ils confirmaient sans nulle doute la théorie en laquelle ils avaient tous cru depuis si longtemps. L'existence d'un monde parallèle, bien au-delà de la Terre et même de l'univers tel qu'ils le connaissaient. Un monde pour la première fois supposé en l'an 2012, dans la fameuse affaire des Disparus qui avait ébranlé la communauté scientifique.
Depuis lors, ils n'avaient cessé de rechercher des preuves. Et voilà qu'ils trouvaient enfin. Ils allaient pouvoir découvrir un autre univers. En 2087, la première porte trans-dimensionnelle serait opérationnelle, sans le moindre doute. Avec ce dernier résultat, ils obtiendraient les financements, le soutien des entreprises et ils pourraient entreprendre le voyage. Face à la Terre qui s'appauvrissait, à la pollution qui s'accélérait, c'était devenu un enjeu ultime. Vital, même.
S'ils savaient...
S'ils savaient qu'ils fonçaient droit vers l'Esquisse.


***

Vêtus tels des astronautes, ils étaient désormais prêts à partir pour l'inconnu. Leur vaisseau avait une allure aussi unique que la nature de leur mission pour sauver l'avenir de l'humanité. Trois explorateurs, autant que pour Apollo 11. Mais cette fois, la destination n'était pas seulement la Lune. Ils n'avaient de ce monde inconnu aucune image, seulement des ondes qui parfois réussissaient à se frayer un chemin jusqu'à eux. Confiants, ils firent un dernier salut à l'assemblée, écoutèrent les dernières recommandations des quatre scientifiques devenus illustres pour leur projet et entrèrent dans l'appareil. Leurs appareils étaient prêts à retransmettre en direct toute leur expérience.



3... 2... 1...



L'engin chahuta dans tous les sens. Il faisait noir, il faisait à la fois chaud et froid. De nombreuses sensations qu'ils n'avaient jamais connu auparavant les assaillirent de plus belle. Pendant une durée qu'ils ne purent quantifier, ils perdirent conscience.
Comme beaucoup d'autres avant eux, les explorateurs ouvrirent les yeux. Ils constatèrent rapidement que leur bel engin était brisé, une fissure permettant même de jeter un coup d'oeil à l'extérieur. C'était. Rose. Violet. Mauve. Des teintes étranges qui les effrayèrent d'abord légèrement, puis les épouvantèrent lorsqu'il ouvrirent la porte et constatèrent qu'il s'agissait du ciel. L'un d'entre eux osa ôter son casque et fit signe aux autres qu'ils pouvaient ôter le leur ; l'air était parfaitement respirable. Il lui suffisit d'en prélever un échantillon pour confirmer qu'il contenait du dioxygène.

Les trois hommes étaient bouche-bée. Autour d'eux, rien n'était similaire à ce qu'ils avaient espéré. La végétation était bleutée, parfois rayée ou zébrée ; des meubles gisaient ici et là dans la nature. Il n'y avait même pas de soleil ni de nuages. Étaient-ils dans cette fameuse dimension parallèle de laquelle ils recevaient des ondes de temps à autre ? Était-ce là que reposait l'espoir d'une humanité renaissante ?

« V'nez par là... » osa le plus courageux des trois, le capitaine de l'expédition. En rang serrés, ils se frayèrent un chemin dans cette flore qui leur paraissait à la fois particulièrement exotique et familière. Tous ces objets. Ils n'avaient pas été construits par une autre civilisation. Nul doute qu'on aurait pu les retrouver dans un magasin de meuble, à n'importe quelle époque. Cet endroit avait un étrange air de Terre tout en étant son exact opposé.

Ils avançaient désormais dans une longue et vaste plaine. À la surface particulièrement ondulée. Le territoire n'était en rien amical, aucun d'entre eux ne pourrait rien qu'envisager établir un campement dans le coin. Tout respirait un air de... de peur. D'anxiété. De danger imminent. De sang. Les rares plantes qui poussaient paresser s'enrouler discrètement autour de leurs jambes pour les gêner dans leur progression. Mais pire encore...

« Je n'arrive plus à communiquer avec le vaisseau, annonça le chef. Pourtant, ce devrait être bon jusqu'à dix kilomètres de distance.
- Les propriétés des ondes peuvent être différentes dans cette dimension.
- Ce doit être cela... mais comment allons-nous communiquer avec l'extérieur dans ces conditions ? »

Moment de gêne. Ils avaient bien entendu pensé à l'éventualité d'une communication impossible ou d'un terrain hostile, sauf qu'ils avaient par la suite trop espéré que ce ne soit pas le cas pour être prêts le moment venu. Ils étaient pour l'instant coincés dans ce monde sans rien avoir rencontré de vivant. Chacun chercha de la main son sac. Ils allaient survivre. Par tous les moyens. Pour l'humanité. S'ils avaient su venir, revenir devrait être possible. Ils avaient été choisis pour cela. Parce qu'ils étaient les meilleurs dans ce domaine. Un technicien, un guerrier et un cerveau pour les guider.

« Continuer de marcher, et rapidement. Rien ne nous prouve qu'il n'y a aucune forme de vie, puisqu'il y a du dioxygène et que celui-ci est apparu dans l'atmosphère terrestre en même temps que les premières bactéries. Nous nous devons de confirmer. »

Sur ce message plus encourageant, les trois reprirent la route dans la plaine. Après un temps considérable qui épuisa en partie leurs forces, il tint du miracle - voire du mirage - quand l'un d'eux aperçut quelque chose se dessiner.

« Regardez ! On dirait un bâtiment.
- T'as raison.. et plutôt grand.
- Et s'il y avait déjà des êtres humains ? »

Une bouffée d'espoir monta dans la tête du technicien, qui aussitôt prit les devant et courut jusqu'à ce qui était sans discussion devenu leur destination.

C'est ainsi qu'ils tombèrent nez à sucre avec un cloture rose bonbon. À l'aspect particulièrement étrange.

« Cela ne ressemble en rien à ce que nous utilisons d'ordinaire pour fabriquer nos défenses. » commenta le guerrier. Aussitôt, le chef posa son doigt sur l'étrange matière... et en préleva un morceau qu'il porta à sa bouche. Il décréta :

« Il s'agit de barbapapa. Je questionne fortement un tel choix stratégique, mais il reste que c'est encore une invention de l'homme. »

Le trio se regarda. La crainte de mourir ici sans avoir réalisé quoi que ce soit avait disparu. Tant de similarités avec leur dimension, ce ne pouvait être que pour une seule raison. Ils marchèrent le long de la cloture afin de trouver ce qui pourrait être un portail. Ce qui arriva prestement. Particulièrement excités à l'idée d'établir le contact, ils laissèrent le chef cogner contre la paroi et attendirent d'interminables secondes.
Finalement, un bruit se fit entendre. Un visage tout à fait humain les dévisagea de l'autre côté.


« Oh non... Bon, j'en ai marre. Vu les ennuis qu'on a eu avec les nouveaux, vous vous démerderez. »


Et Al s'en retourna de la base, satisfait d'avoir été le premier à apercevoir - et à refouler - ces trois marioles déguisés en astronautes. La Base avait déjà assez d'ennuis comme cela.
Anonymous
Invité
Invité
Dim 30 Nov - 1:00
Tes deux histoires sont bien écrites et amusantes Al, très même XD
Une Esquisse sérieuse me fait bien rire face à une Esquisse esquisséenne maintenant~

Mais il est tard-tôt, et je ne ferais pas de commentaire construit, je me limiterais à dire que... que...

Aujourd'hui est le dernier jour avant la fin du Nano de Novembre!

Nous n'avons pas forcement tous bien avancé depuis le temps, ou nous sommes carrément arrêtés en cours de route en réalisant que le travail avait de l'importance, mais j'ai pour ma part atteint les 25000 mots que je visais (bon, au début je visais plus ou moins 50000, mais au bout d'un moment, il fallait se rendre à l'évidence, non.)

Eelis, tu n'es qu'à 2000 pauvres mots de l'arrivée!!! Fonce et met la pâtée! (Va poster dans le songe animaux surtout, pour faire des m- Hm, bon, d'accord....)
Allez allez, on t'encourage pour terminer!

Et tout ceux qui continuent, atteignez l'objectif que vous avez, même inférieur à 50000, dernière ligne droite, aujourd'hui, foncez-y~!

Que le Nano... Se termine!
Anonymous
Invité
Invité
Dim 30 Nov - 16:06
Nanowrimo - Nanonovels! (novembre 2014) Winner-2014-Square-Button

J'AI VAINCUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Après un mois à écrire dans le bus entre 18h et 19h, à boycotter certains repas de midi, à jeter photoshop par la fenêtre pour pouvoir augmenter mon compteur, à harceler tout le monde pour pouvoir répondre à mes RPs plus vite, à faire plein de textes qui n'ont pas tous un intérêt et à épingler l'application Calculatrice à ma barre windows, je suis si fière d'avoir gagné ce fichu badge. ;; Le prochain mois sera sûrement très riche en séances de repos, en "AAAH MAIS J'AI ECRIT ÇA ?", en épisodes d'animes et en "MAIS POURQUOI J'AI LANCE AUTANT DE SONGES ? D8". (mais je continuerai de répondre à mes RPs, hein)
C'est donc le premier nano que je gagne, après m'être arrêté à environ 43000 mots pour le camp, avec la blinde de cours à côté je m'étais toujours dit que c'était totalement maso....
Et en fait, c'était possible.

Alors, rendez-vous pour le Camp en Avril et en Juillet. :D
(Bon, un jour je tenterai de faire le nano sans tricher c'est-à-dire sans compter absolument tous mes écrits mais.. voilà)(ça reste une petite victoire)

Bravo également à Tee pour ses 25 000 ♥️
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