[Juste devant l'entrée] À l'aide !

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Lun 2 Nov - 0:39
Description d'Enigma et récapitulatif de l'avant rp :

C'est avec un mal de crâne qu'Enigma se réveilla au milieux de plaine inconnue.

" Aiiie, ma tête, pensa-t-il tout en ce redressant lentement. Qu'est-ce qu'il ce passe ? Ou suis-je ? Bon sang, je ne me souviens de rien ! "

Pris de panique, il regarda rapidement autour de lui mais sa vue était encore troublé.

" Mon nom, quel est mon nom? ... Je ne m'en souviens même plus, que m'arrive t'il ?! "

Puis rapidement, sa vue et son ouille revins mais, bizarrement, si celui si ne souvenait plus de son nom n'y de son passé, il avait conscience d'être un homme et d'être qui il a toujours était, seul son expérience lui était hors de mémoire. Il regarda sa tenu et se rendis compte que ce n'était pas la sienne puis, son regard ce vit très vite attiré par une chose.

" Une queue ? Mince il y a un animal ici ? Ne me dites pas que je suis dessus ! "

Enigma ce leva furtivement et regarda si il n'était pas entrain d'écraser un animal mais il n'en n'était rien. Cela était incompréhensible pour lui, il venait de voir une queue d'animal, il n'était pas fou ! Il mit quelques secondes à ce rendre compte que quelque chose le gênait dans le bas de son dos et ce frotter a ses jambes. Il tourna sa tête et se rendis compte qu'il était munie de deux grandes queues à poil.

" Bon sang ! mais c'est quoi ça ??? "

Il prit ses queues et les observa avec incompréhension. Il saisie sa tête et ce rendit compte que ce n'était pas la seul chose qui avait changer.

" Mes... Mes oreilles ! Ahhh mais je deviens fou ! "

Deux grandes oreilles de renard étaient la, présente sur son crâne mais à peine il eut le temps de s'attarder sur la question qu'un bruit attira son attention. Une énorme bouteille de soda ce dressa devant lui et il se rendit compte très rapidement que celle si avait l'intention de s'attaquer à lui. Il prit ses jambes à son cou et courra avec une rapidité remarquable. Le volume et le timbre de son crie qui accompagner sa course très virile eux aussi était remarquable me direz vous. Il courut une bonne 10ène de minutes avant d'apercevoir un bâtiment au loin. Il décida de s'y rendre sans trop ce poser de questions mais une fois arrivé devant, il ce vit bloquer par une barrière protectrice.

" À l'aide, je vous en supplie ! " S'écria t'il complètement déboussolé avant de se demander si tout cela n'était-il pas un rêve ?
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Lun 2 Nov - 10:32
La journée avait déjà commencé depuis quelques temps, mais Arthur n’avait toujours pas croisé âme qui vive. A peine un bébé ananas mordeur agonisant sous une feuille de Pingouin Labyrinthique, et quelques morceaux de bois qui tentaient vainement de se reconstituer en palourde géante anthropophage. Peut-être de ci de là un aéroplane sous le soleil vitaminé, ou des bruits de bagarre, mais rien de concluant. Il fallait dire que le principal souci de notre héros en herbe n’était plus, comme de coutume, de trouver une personne en détresse et lui soudoyer quelque amitié romantique, ( enfin si, mais moins), mais bien de courir après cette horrible chose pleine de… choses.
Il l’avait surnommé Baba Yaga, rapport à cette idée farfelue de bâtiment mobile à patte de coq, que ce truc qui parcourait Sa Plaine représentait bien.

Que ne fut pas sa joie alors de voir, cachée derrière un Sodatroce de belle taille, cette foutue bâtisse qui le fuyait comme la jeune fille pré pubère. Ha ça, il lui avait couru après ! Mais non, cette vile construction se refusait ostensiblement à lui. Sûrement encore une bourgeoise, bougonna-t-il, avant qu’un goulot monstrueux, fait d’ailleurs d’une matière qui rappelait à la fois le caoutchouc et le cristal de belle facture, ne tente de le happer goulûment. Faisant la moue devant cet imprévue qui, naturellement, soupirait-t-il intérieurement, allait permettre à cette vielle ahurie de Baba-Yaga de disparaître à nouveau de son champ de vision, il extériorisa sa colère en déposant un bel uppercut sur le rebord élastique de son assaillant. Le Sodatroce bulla un instant de surprise devant ce Dessinateur si peu enclin à se laisser dévorer – le deuxième en peu de temps – et relâcha l’étreinte qu’il s’apprêtait à exercer sur sa proie. Arthur en profita pour lui mettre un magistral coup de genou et… prendre ses jambes à son cou. La fuite resterait à jamais la meilleure défense possible.

Baba n’avait pas bougé du reste, et c’était d’autant mieux pour tout le monde. Enfin surtout Arthur, qui râlait comme une vielle mémé. Pour elle, il avait effleuré la Ville, enfin plutôt un amas hétéroclite de ruines qu’il nommait ainsi, et était reparti dans la Plaine. Alors cette mystérieuse villa avait intérêt à être intéressante. Très intéressante. Du genre avec plein de jeunes femmes et de… personnage de cosplay ? C’était la seule idée qui lui était venue en tête, bien qu’il ne sache pas ce qu’était un ‘cosplay’. D’ailleurs, qu’était-ce, cet individu à quelques mètres devant lui ? Car sa tenue était peu ordinaire, du moins pour un être humain. Car était-ce un être humain ? Car n’étaient-ce pas des oreilles velues que l’être vivant portait ? Car n’était-ce pas un piège, cette silhouette humanoïde, cette bipédie ? Et cela ne serait-il pas trop de questions pour un libre esprit comme Arthur ? Sans réfléchir (comme d’habitude), il se mit à suivre la créature intrigante. Au moins cela l’occuperait, maintenant que Baba Yaga l’attendait ; qu’elle comprenne ce que cela fait, de devoir pourchasser un insaisissable !

La « traque » dura une bonne dizaine de minutes, notre brave survivant de la Plaine sachant très bien qu’il valait mieux une bonne distance de sécurité que pas assez de sécurité du tout. Et puis, face à la conduite à tenir devant ce mystère poilu, il était mi-figue, mi-raisin. Peut-être était-ce un innocent Objet un peu perdu, et il faudrait le laisser bientôt ; mais c’était possiblement un être humanoïde, et dans ce cas, pourquoi se diriger vers Sa Baba Yaga ? Bref, Arthur se sentait d’humeur égoïste, ne voulant pas partager sa bâtisse à pattes.

« A l’aide, je vous en prie ! » s’écria l’inconnu. La peur et l’incompréhension suintait dans sa voix.

Ouf, c’était non seulement un être humain, mais également un être humain qui n’en voulait pas à Baba, et encore mieux, un être humain qui avait besoin d’aide . Arthur sourit malicieusement. Enfin !

« Mes salutations cher… monsieur.
–il ne s’agissait pas de froisser cette nouvelle connaissance dès le départ. –
En quoi avez-vous besoin d’aide ? »
Arthur tenta un sourire qui se voulait mi professionnel, mi réconfortant.
« Mais permettez-moi de me présenter : Arthur Maximilian Jean-Albert René Von Dichtereider. Chevalier servant à votre service. »
Montrant d’un effet de cape (enfin manteau) le pommeau de son épée (dont seuls les lecteurs de sa fiche connaissent les facultés extraordinaires), il mit genou en terre, la main sur la poitrine, et releva la tête fièrement, attendant une réponse de l’intéressé.



Cet angle était vraiment parfait pour ‘observer avec attention’ ce jeune homme certes poilu des oreilles mais de bonne constitution.
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Lun 2 Nov - 16:00
Enigma entendit une voix d'homme au timbre charmeur derrière lui et ce retourna. Il fit face à cette homme au allure soigné et à l'odeur attirante. C'est un grand calme qui prit Enigma, rassuré instantanément de voir cette homme ce dressé devant lui. Il le regarda avec sincérité ce proposer à lui avant que celui si ce présente sous le nom d'Arthur Maximilian Jean-Albert René Von Dichtereider. Son oeil ce vit attiré vers le pommeau visible mais Enigma n'y prêta pas réellement attention.

Enigma pris quelques secondes pour répondre, les éléments qu'il venait de vivre l'avait complètement chamboulé et ce retrouver face à cette personne sans même se souvenir de quoi que ce soit l'intimidait fortement. Après avoir pris une grande bouffé d'air, celui si se lança dans la discussion.

" B...Bien le bonjour à vous, A...Arthur. Bégayât-il. Et bien, je n'ai aucune idée de ce qu'il m'arrive. Je me suis réveillé il y a peu de temps dans une plaine ou tout était anormal et je me suis vue me faire poursuivre par une énorme bouteille de soda voulant m'attaquer. J'aimerai me présenter à vous mais je n'ai même pas souvenir de mon nom ... "

C'est alors qu'un mot lui traversa l'esprit : Enigma

" Mais, il me semble que je me nomme Enigma, enfin je crois. Dites moi, Arthur, ou nous trouvons nous ? Quel est cette endroit ou rien ne semble être normal ? J'ai l'impression d'être dans un rêve mais rien ne m'as permis d'en sortir. Dit-il d'un air inquiet, les larmes montant au yeux. Et puis, ce corps ne semble pas être le miens, je ne comprend plus rien. "

Enigma posa les mains sur son visage et ce mis à pleurer, il en était de trop pour lui. Sa perte de souvenir lui était insoutenable et son mal de crâne toujours aussi présent. Cependant, il venait de ce livré à cette homme et ceci lui fit un grand bien. Il n'était pas seul ici et d'apprendre cela le réconfortât grandement.

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Mar 3 Nov - 10:52
L’inconnu semblait se rassurer de la présence d’Arthur, ce qui le mit d’autant plus en joie. Quelqu’un avait besoin du protecteur qu’il était. Néanmoins, au vu du timbre tremblant de son interlocuteur, un sourire de satisfaction aurait été de mauvais goût. Arthur contint donc sa joie en se relevant avec cérémonie et la tête basse, esquissant quand même sans le vouloir un début de sourire, heureusement caché par un élégant décoiffage de chapeau théâtral qui, l’espérait-il, s’inscrirait comme un semblant de courbette de politesse.

Fort malheureusement (ou heureusement), l’inconnu, se prénommant de ses dires ‘Enigma’, était à la limite de fondre en larmes, et avait tout sauf la tête à calculer les intentions du chevalier de la Plaine. Et à vrai dire, cet Enigma semblait se soucier plus que tout de sortir d’ici.

« Sottises. » soupira Arthur, plus pour un public invisible que pour l’intéressé. Il était peut-être dur, mais ce monde l’était encore plus. Et cet hybride humanoïde allait devoir l’apprendre très vite.

Etait-ce la parole d’Arthur qui avait déclenché un raz-de-marée, ou simplement un flot de souvenirs anciens tari, symptôme fréquent en cette terre, mais le barrage émotionnel céda : Enigma se noya  dans d’amères larmes de frustrante incompréhension, blotti  sous la ridicule protection de ses mains. Cela stoppa net le héros autoproclamé empêtré dans son reflux boueux de pensées cyniques face à l’horreur de  son quotidien. Il faillit lui aussi verser une larme, et puis se souvint de son rôle : être le radeau de tous les naufragés, le phare de tout ceux qui étaient démunis.

Arthur se rapprocha prudemment du pauvret secoué de sanglots et le prit tendrement contre lui, l’enserrant de ses bras. Lui tapotant doucement le dos, il cherchait quelques propos réconfortants mais n’en trouvait point. Ici, tout n’était que désordre et monstruosité, ruines, inquiétude et douleur. Sous ce ciel bas et rose qui pesait comme un couvercle sur son esprit gémissant en proie au cynisme, et où l’Espérance, tel un oiseau de compagnie, chantonnait mais se tuait contre ses barreaux, l’Angoisse attendait toujours de planter son drapeau noir.

Arthur ferma les yeux, posant sa tête contre l’épaule de celui qu’il était censé réconforter. Les larmes elles aussi brillaient au bords de ses paupières ; mais là n’était pas son rôle, et il le savait. Il rouvrit les yeux un instant et les ferma à nouveau avec force, tentant tant bien que mal de se ressaisir. Il était Arthur Maximilian Jean-Albert René Von Dichterreider, le chevalier de la Plaine.

Relevant la tête avec une fierté narcissique, il essuya d’un revers rapide de la manche les quelques éclats qui perlaient sur ses joues et posa avec fermeté ses mains sur les bras de Enigma, comme pour le secouer ; ce qu’il fit d’ailleurs un peu, mais avec mollesse.
Cependant, le visage tout humide de larmes de l’hybride, le spectacle de ses oreilles rabattues comme celles d’un chien battu, ses queues en berne qui semblaient pendouiller lamentablement, bien qu’il semblât s’être un peu ressaisi lui aussi, ne firent que pincer plus le petit cœur sensible du valeureux chevalier servant. Alors il fit le premier truc qui lui passait par la tête (en fait il faisait un peu ça depuis tout à l’heure), et embrassa Enigma sans lui laisser le temps de se soustraire.
Se reculant ensuite avec une prestance retrouvée, il lui dit avec le sourire le plus confiant et assuré possible :

« Un peu de tendresse ne fait pas de mal. Et surtout, tu dois t’habituer au fait que ce monde est comme moi, plein de surprises.

Redoutant une réaction violente, le beau parleur remit son manteau qui s’était froissé avec toutes ses marques d’affection tout en faisant un pas de plus en arrière. Il continua

- Et le but était surtout de te calmer. Tu ne devrais pas paniquer comme ça ici, c’est mauvais.

Hésitant à reculer encore, ce qui le mettrait clairement en position de faiblesse et briserait toute l’image d’assurance feinte qu’il tentait de donner, il soupira. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de faire ça ? D’habitude, il demandait avant d’embrasser les gens par surprise…

- Quant à tes interrogations, non on ne sort pas… Non, ce n’est pas un rêve, les bestioles peuvent faire très mal… Et certes non, mais oui, c’est ton corps maintenant. Si tu penses dedans, que tu bouges dedans, que tu dois l’empêcher d’être blessé, c’est ton corps.

Arthur espérait secrètement qu’un résumé plat et froid de la situation ferait oublier ses mauvaises manières à l’hybride.

- Je peux te parler à ce sujet de la fois où je suis devenu un de ces objets monstrueux, ou encore quand je suis devenu un lapin…. Mais le plus important désormais, c’est de te défendre. Ou plutôt, que je te défende, vu que j’ai survécu logiquement plus longtemps que toi ici, en attendant que tu saches te débrouiller seul. »

Arthur sur ces mots scruta avec application Enigma : il n’aurait sans doutes rapidement plus grand-chose à faire pour empêcher ce grand gaillard de se faire dévorer. Il lui fallait juste ce temps de latence où il passerait son temps à déprimer ou paniquer.

« Et si tu paniques encore, je recommence… » murmura-t-il plus à lui-même qu’autre chose, cachant son léger sourire en coin en faisant mine de chercher activement quelque chose dans son manteau. Dans les deux cas, il était gagnant.

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Mar 3 Nov - 19:22
Enigma, versant ses larmes, senti une douce chaleur ce blottir contre lui. Il ne réagit pas tout de suite, ce laissant encore du temps pour ce morfondre. Il aurait aimé prendre cette homme dans ses bras mais ses forces l'avait quitter pendant un court instant de relâchement total. Enigma ne souhaitant pas lutter contre ce sentiment de tristesse qui l'envie, préférant le vivre pleinement. C'était dans ses habitudes, vivre pleinement une fois chacun de ses malheurs pour les laisser par la suite, s'enfuir de son être avec un lâché prise remarquable. Il senti après un court instant Arthur poser sa tête sur son épaule et quelque chose lui fit sentir qu'Arthur, lui aussi, n'était pas forcément de toutes joies. Cette instant doux calma l'afflux de larme d'un naturel remarquable laissant Enigma surpris de la douceur de cette homme.

Il vit Arthur ce redresser avec certitude, senti ses mains saisir ses bras fermement pour le secouer la aussi  avec réconfort et motivation. Enigma regarda fixement l'homme qui ce dressait devant lui d'un regard doux et perdu, tel un chiot battue ce trouvant face a son sauveur, l'émerveillement commencent à le ressaisir petit à petit. Mais c'est avec surprise qu'il fit face à une situation hors du commun. Arthur, qu'il venait à peine de rencontrer, s'avança vers Enigma pour l'embrasser de compassion. La surprise le saisie mais, Enigma n'avais aucunement mal pris ce geste qui au contraire, ne fit que l'attendrir d'autant plus :

" Un peu de tendresse ne fait pas de mal. Et surtout, tu dois t’habituer au fait que ce monde est comme moi, plein de surprises. "

S'en suivie un mouvement de crainte qui amena Arthur à s'éloigner légèrement.

" Quant à tes interrogations, non on ne sort pas… Non, ce n’est pas un rêve, les bestioles peuvent faire très mal… Et certes non, mais oui, c’est ton corps maintenant. Si tu penses dedans, que tu bouges dedans, que tu dois l’empêcher d’être blessé, c’est ton corps. - Je peux te parler à ce sujet de la fois où je suis devenu un de ces objets monstrueux, ou encore quand je suis devenu un lapin…. Mais le plus important désormais, c’est de te défendre. Ou plutôt, que je te défende, vu que j’ai survécu logiquement plus longtemps que toi ici, en attendant que tu saches te débrouiller seul. "

Enigma ce rendit compte qu'Arthur ce sentait tout d'un coup mal à l'aise, ce qui entraina un comportement bien plus froid qu'il ne l'a était jusqu'ici. Ne voulant absolument pas faire peur à Arthur, il réfléchie rapidement à ce qu'il  pu lui dire avant d'entendre de sa part :

« Et si tu paniques encore, je recommence… »

Ces paroles suffis à faire bondir Enigma sur Arthur qui l'embrassa de nouveau avec l'intention de casser toute crainte venant de sa part. Quand leurs deux visage ce séparèrent, c'était un grand sourire qui illuminait de nouveau le visage d'Enigma et il s'empressa de dire avec joie :

" Merci à toi Arthur et excuse moi d'avoir fondu en sanglot comme cela devant toi. "

Il ce mit en tailleur et prit quelques instants pour regarder l'homme qui ce trouvait maintenant à terre, laissant ses queues, incontrôlable, bouger dans tout les sens, exprimant sa joie et son amusement de l'instant présent. Puis, il regarda son corps tout en essayant d'apprendre à ressentir avec celui si. Ces sens était différent et accentué, les mouvements de ses nouveau membres désordonné. Il n'avais aucunement l'habitude de tout ça et le découvrit en l'espace d'un instant d'émerveillement. Finalement, ce corps qui était le siens maintenant n'était peut être pas un poids à supporter. Puis, son intention ce reporta de nouveau sur Arthur :

" Et toi, que fait tu ici ? Depuis quand est tu la ? Est tu tout seul ? Tu n'a pas d'ami ? Parle moi d'autant plus de ce monde s'il te plaiiiiit ! "

L'énergie d'Enigma l'avait regagné et toute ces nouveauté l'excita au plus au point donnant naissance à un être ne sachant plus ou donner de la tête. La aussi, son comportement était beaucoup plus bestial qu'à son habitude mais Enigma ne pouvait s'en rendre compte de part son manque de mémoire.
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Mer 4 Nov - 15:24
Contre toutes attentes, Enigma se jeta sur Arthur… Pour l’embrasser à son tour avec un grand sourire. De toutes évidences, les élans tendres du jeune homme avaient eu l’effet escompté,  c’est-a-dire calmer Enigma, qui prit tout de même la peine de s’excuser pour sa perte de contrôle émotionnel momentanée. Ne sachant pas trop comment il devait prendre le comportement plutôt ouvert de son interlocuteur, Arthur ne pipa mot ; d’habitude, les jeunes personnes qu’ils surprenaient d’un baiser, voire parfois même d’un simple câlin très cordial, le giflaient avec force et adresse, quand ils ne cherchaient pas directement à le molester avec le premier gravas venu. Il se surprit même à se demander un instant ce que lui voulait cet énergumène, à l’embrasser comme ça sans vraie raison. Puis il se rendit compte qu’il n’avait même pas profité de ce moment en or, tellement abasourdi qu’il s’était retrouvé, devenant un instant à son tour le receveur du doux contact d’une bouche. Faisant la moue, il se rendit compte que Enigma avait disparu.

Il le retrouva quelques centimètres plus bas, assis en tailleur et semblant avoir atteint l’Eveil tant son sourire béat et ses yeux brillants prêtaient à rire. Et comme si ça ne suffisait pas, ses deux extrémités poilues fouettaient l’air et le sol comme un batteur fou, soulevant quelques nuages de poussière, apparemment pailletée. Arthur se retint de rire, tandis que Enigma le bombardait de questions avec cette frénésie propre aux enfants à Disneyland ou Noël :

« Et toi, que fais-tu ici ? Depuis quand es-tu là ? Es- tu tout seul ? Tu n'a pas d'amis ? Parle moi d'autant plus de ce monde s'il te plaiiiiit ! »

Arthur toussota, un peu étouffé de devoir répondre à tant de questions, même si cette bonne humeur presque irréelle – quelques minutes auparavant, Enigma pleurait à chaudes larmes- lui faisait très plaisir, étant lui aussi d’un naturel plutôt joyeux.

« Eh bien je suis le chevalier, en quelque sorte, de la Plaine. La Plaine, c’est l’endroit où on se trouve actuellement. C’est hmm… l’endroit le plus dangereux de ce monde ? En tous cas, c’est généralement comme ça que les autres la définissent. Derrière toi, c’est… un… bâtiment… qui s’est… déplacé… et heuuu…. Qui est venu se poser ici. Je lui courais après quand je t’ai rencontré. Je suppose que comme tous les bâtiments ici, il doit être rempli d’Objets. Je veux dire, des objets vivants, pas des objets tout bêtes. Des… trucs… comme un Sodatroce, ou bouteille de soda géante. Ici, c’est plein de monstres comme ça, qui ressemblent à des objets ou des animaux, des fois les deux en même temps… Les gens les appellent bêtement des Objets, je trouve ça idiot : un Sodatroce, ce n’est pas un ananas anthropophage ou une dandetigre… d’ailleurs, méfie-toi des dandetigres, ça ressemble à un pissenlit rayé miniature, c’est plutôt pacifique, mais ca pique si on s’approche de trop près, et ensuite d’autres dandetigres poussent sur la piqure et c’est une horreur à enlever !  

Reprenant son souffle en observant du coin de l’œil la réaction d’Enigma, il continua :

- Je ne suis pas seul donc, et je viens parfois porter assistance à d’autres gens dans le gigantesque tas de ruines là-bas, qui devait être une petite ville avant. C’est mon devoir de chevalier servant, je me mets au service du faible et de l’opprimé. Mais généralement, je reste plutôt dans la Plaine. Ici au moins, peu de gens viennent déranger la faune ; elle a l’air agressive, mais c’est juste que ce sont nous les intrus, et les monstres défendent leur territoire. »

Arthur se rendit compte qu’il parlait beaucoup pour une fois, et que dit comme ça, il ressemblait surtout à un illuminé asocial.

« Mais bien sûr, il m’arrive de sauver aussi des gens dans la Plaine, comme toi. »

Le jeune homme n’avait rien trouvé d’autre à dire, et cette phrase lui mit à nouveau un coup au moral ; certes il allait protéger Enigma maintenant, mais combien ? Combien de nouveaux avait-il raté ? Combien étaient morts sous ses yeux ? Combien de squelettes, de chairs calcinés, de membres tranchés, de visages fondus avait-il croisé ? Arthur, la tête basse, crispé, déglutit bruyamment comme pour ravaler au fond de lui-même la terreur : lui-même ne devait d’être encore là qu’à sa chance et de bons réflexes aiguisés au sein de cet enfer.

Le pseudo-chevalier releva la tête et se rappela de la présence de l’hybride. Il se détendit.

« Mais nous devrions bouger, sinon il faudra vraiment que je te sauve. Certains autochtones sont assez… prompts à s’énerver et vouloir manger les gens. »

Oui, il devait garder le sourire : il avait maintenant quelqu’un à ses côtés à protéger.

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Jeu 17 Déc - 6:21
Enigma écouta avec attention sont interlocuteur qui lui en expliqua d'avantage. Cette histoire de chevalier l'encouragea et le passionna. Arthur lui semblais d'autant plus incroyable et appréciable et il semblait en plus de cela, détenir des informations sur ce drôle d'endroit. Il acquiesça tous les dires et idées qu'Arthur lui exprima sur les objects avec grand sourire et s'émerveilla d'entendre que celui si ne soit pas seul.

« Mais nous devrions bouger, sinon il faudra vraiment que je te sauve. Certains autochtones sont assez… prompts à s’énerver et vouloir manger les gens. »

« Pourquoi ne pas rejoindre les personnes que tu connais ? Ou bien alors allez la-bas ? Je ne sais pas pourquoi mais cela m'attire. » Dit Enigma tout en devenant captivé par une lumière au loin.

De cette distance, on ne pouvez voir grand chose. Les images s’agitent, s’entrechoquent en un point. Elles forment un mille-feuilles anarchique et désolé, d’où semblent sortir des éclairs. Les protestations du ciel se font entendre jusqu’à la Base et saisie les oreilles puissantes et affuté d'Enigma. Comble de l’étrange : quelques nuages semblent obscurcir les scènes agitées et entre-dévorées.

La zone dérangée du ciel se trouve juste au-dessus des bas-fonds, comme un sinistre point de repère. Y aurait-il quelque chose d’intéressant, là-bas ?

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Mar 5 Jan - 12:35
Enigma ne semblait toujours pas avoir conscience de l'état émotionnel assez instable de son acolyte et avait plutôt même l'air de se réjouir toujours autant de sa présence. Il l'était tellement qu'il montra un point dans le ciel avec une fascination grandissante.
Point composé principalement de nuages noirs et d'éclairs vrombissants. Énorme point où les placides images qui tenaient lieu de nuages se cherchaient querelle et s'entredévoraient. Et d'ailleurs, des nuages ?!!

Depuis quand Mort'veille a des nuages ?

S'insurgea le jeune homme, à voix basse pour éviter d'éveiller de nouvelles craintes en son nouvel ami.
Le mystère était en effet bien là, et par rapport à l'apparition de nuages, même Baba-Yaga et son intrigant contenu ne pouvaient faire le poids.
Arthur se rapprocha distraitement d'Enigma, lui aussi bientôt fasciné par cette apparition sibylline et cherchant le meilleur point de vue, que l'hybride hasardeusement  occupait déjà. Quelques minutes passèrent ainsi où les deux hommes scrutaient pareille à une Coupe du monde sportive la tempête qui se tramait à quelques emplacements de là. Plus rien ne comptait d'autre que le ballet harmonieusement chaotique des Images du Ciel au loin. Les couleurs virevoltaient, disparaissaient et réapparaissaient, se noyant pour mieux absorber leurs voisines.  

S'aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais regarder dans la même direction.

Cette citation mièvre et insolite pénétra dans la boîte crânienne du chevalier et se mit à ricocher sur les parois comme une balle rebondissante. Il resta un instant interdit, ne regardant ni la pyrotechnie au loin, ni même devant lui. Un gnuuh ? très primitif se forma dans son esprit, tentant de repousser l'envahisseur, qui dégagea l'onomatopée en sonnant de plus belle et en couleurs dans la tête d'Arthur.

HAAAAAH

Ne put s'empêcher de crier notre vaillant troubadour-chevalier-Survivant de la Plaine, lâchant avec empressement la main d'Enigma. Du reste, ce dernier n'en avait pas plus pris cure que lui. Frottant par réflexe sa pauvre mimine, il comprit assez vite qu'ils avaient dû se prendre la main comme ça, subjugués qu'ils étaient par le feu d'artifice Made In Esquisse. Mais tout de même, cela faisait beaucoup pour un seul jour, voire une seule heure, et surtout un premier rendez-vous, même s'il était inopiné et complètement aléatoire.

Le jeune homme tourna son regard fuyant vers Enigma, sentant le rose lui monter aux joues. Encore une fois, les rôles s'inversaient et c'était lui qui était mal à l'aise. Et il détestait ça.

Hé bien, allons-y. Allons voir ce qu'il se passe là-bas ! Ca ne peut pas être plus dangereux qu'ici.

Et surtout, seule Folie savait ce qui pouvait se passer s'ils restaient seuls ici à ne pas bouger ou presque.

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