« Celui qui touche la peinture noire se salit les mains » — Turner

Anonymous
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Jeu 10 Déc - 23:05


TURNER

Identité



Appellation : Turner est le nouveau nom qu'il s'est choisi. L'ancien a disparu dans les tréfonds de sa mémoire depuis bien longtemps.
Anniversaire/Âge : ???
Nationalité : ???
Arrivée dans l'Esquisse : Il y a fort, fort longtemps, peut-être des mois. Il a principalement vécu en ville, malgré quelques petites incursions risquées dans la plaine.
Goûts : La peinture était, est, et sera toute sa vie, à jamais. Il préfèrerait mourir que de s'en passer, et ce n'est pas une phrase creuse. Le reste est futile à ses yeux.


Description




Depuis tout petit, il ne vivait que par la peinture.
Ses parents, tous deux artistes peintres, lui avaient naturellement transmis leur passion. Ils vivaient de leur art, au jour le jour, utilisant la moitié de leurs revenus pour leur matériel, mais malgré tout ils parvenaient toujours à joindre les deux bouts. La famille vivait dans une simplicité flirtant avec la pauvreté, mais il n'avait jamais eu à se plaindre. Il était aimé, il aimait. Et il avait une passion.

Elève discret, assidu et intelligent, ses bonnes notes lui auraient permis d'entrer dans des écoles parmi les meilleures, mais ses parents étaient incapables de lui payer des études. Peu lui importait.
Dès ses 18 ans, il entra au service d'un peintre, comme on le faisait dans le temps. Il y appris tout ce qu'il y avait à apprendre sur la peinture, depuis la manière de tendre une toile jusqu'au choix des couleurs. Il était très méthodique et appliqué, et appris très vite à imiter parfaitement n'importe quelle oeuvre. Ce qui épatait beaucoup de monde.
Mais il n'était pas satisfait. Du tout.

Il ne savait qu'imiter. Il n'avait aucune originalité. Oh, bien sûr il était excellent du point de vue de la technique. Mais pas de celui de la créativité. Il n'était pas un artiste, mais un artisan.
Il n'était pas un artiste.
Quoi qu'il fasse -et Dieu sait qu'il avait tout essayé-, il ne trouvait pas l'inspiration. Sans modèle, il se retrouvait perdu dans le noir, incapable de peindre quoi que ce soit.
Il n'était pas un artiste. Et chaque jour le lui rappelait douloureusement. Il ne savait rien faire, dans la vie, juste peindre. Et même cela, il ne le faisait pas bien.
Et ça le tuait à petit feu.

Jusqu'au jour où tout bascula. Jusqu'au jour où le ciel devint rose et où les objets s'animèrent.

Au début, il détesta ce monde. Il le haït, d'une haine viscérale et profonde. Bien sûr, ce n'était pas pire que sa vie d'avant, où il stagnait en pleine mélancolie. Ici, il agissait, il n'avait pas le choix, même s'il risquait sa vie. Mais il avait l'impression de se faire narguer.
Les couleurs insolites, les objets distordus, les paysages décalés, tout ici était un véritable appel à la peinture, dans un pur style surréaliste.
Cependant, il avait décidé de ne pas céder. Il ne voulait plus peindre. Il s'en savait incapable. Et il n'avait pas son matériel. Comment faire sans toile, sans peinture, sans pinceaux ? Il aurait été forcé de s'adapter, de trouver des alternatives. Il détestait ça.
Seulement ... s'adapter, trouver des alternatives, n'était-ce pas ce que l'on appelait être créatif ?

Alors il avait cédé. Il était parti à la recherche d'éléments pour remplacer chaque pièce de matériel. Et il avait peint l'Esquisse.
Oh, cela avait été difficile, et il avait bien failli ne pas réussir. Mais le jeu avait valu la chandelle.
Il avait trouvé l'inspiration.
Il avait passé avec succès cet épreuve apparemment insurmontable.
Il était un artiste, un vrai. Enfin.

Happy end ? Non, bien sûr que non. Les choses ne fonctionnent pas comme ça dans l'Esquisse, n'est-ce pas ?

Turner, car c'était le nouveau nom qu'il s'était choisi en signe de renaissance, avait payé le prix fort.
Ses souvenirs s'étaient lentement estompés devant la présence étouffante des paysages esquisséens. Il avait oublié sa famille, son nom, son pays, ses études. Pour ne garder que l'essentiel : la peinture. Et tout ce qui y touchait.
Il s'en moquait éperdument. La peinture était tout pour lui. Que lui importaient de pâles souvenirs d'une pâle vie sans substance face au don merveilleux que lui avait offert ce monde - la créativité ?
Rien.

Et puis était arrivée la tempête, gigantesque amas de violence pure. Turner y avait perdu un oeil, lacéré par il ne savait quoi, peut-être un débris emporté, comme lui, dans le vent.
Il avait eu peur, peur que cela ait des répercussions sur sa peinture. Mais il s'était adapté, constatant avec émerveillement à quel point il avait changé. Il allait de l'avant à une telle vitesse que c'en était presque terrifiant. Ce monde était bien plus qu'une gigantesque blague, il était SON monde, le monde auquel il appartenait. Auquel il aurait dû appartenir depuis toujours. Il envoya valser ses derniers souvenirs avec dédain. Il n'avait plus besoin de cette vie, qui lui semblait déjà des siècles derrière lui. Il était Turner. Il était un artiste. Il savait où il allait. Enfin.



Il en avait croisé, des gens. Ils avaient tous l'air si désespérés, si perdus. C'était incroyable, non en fait c'était même risible. Ne pouvaient-ils s'adapter, eux aussi ? Lui avait su, pourquoi pas eux ? Que pouvaient-ils bien regretter de l'autre monde ? Ce n'était pas risible, c'était agaçant. De quel droit se permettaient-ils de faire les fines bouches ? Ils fallait savoir tirer du bonheur de tout, même du danger, même de la mort. A quoi bon vivre en attendant que la vie vous donne que ce que vous voulez ? Ce n'était pas agaçant, c'était stupide. Inutile. Indigne de son attention.

Certains étaient plus intéressants. Certains étaient originaux. Certains avaient abandonné leur raison dans une vaine tentative d'adaptation à ce monde.
Ceux-là, ils aimait à les observer. Les étudier. Ils étaient des sujets de peintures intéressants, mais il était difficile d'en trouver, dans la masse inutile des désespérés.
Heureusement, tout changea lorsque l'étrange bâtiment arriva à la lisière de la ville. Très vite, une foule de gens s'y rassembla, pour écouter ce qui semblait être un discours, prononcés par des gens en blouse. Inintéressants, les gens en blouse, inintéressant le discours. En revanche, tant de gens, ça lui plaisait. Il y en aurait forcément parmi ceux-ci qui seraient des sujets de peinture, des vrais. Des modèles distordus comme il en cherchait. Des allégories du désespoir, de la haine, d'émotions fortes, enfin.

Oui, il voulait des émotions fortes. C'était bien cela qu'il fallait pour vivre pleinement sa vie, non ?



Qui tient le pinceau ?



Haha.
Vous savez qui je suis.
Ceci est mon sixième compte.
Lancez-moi des pierres.


Code:

<!--- Code nécessaire au registre des avatars, ne pas enlever la balise code et remplir impérativement sous peine de finir carabiné ♥ -->
<div class="registre1">
<div class="pseudoreg">TURNER</div>
<div class="featreg">Original par Lapis-Razuri (sur DeviantArt)</div>
<div class="descreg"><p>une 20aine d'années - peintre cynique - pas tout à fait sain d'esprit - sourire malsain - oeil droit crevé</p></div>
<div class="fichereg"><a href="http://www.esquisse-rp.com/t1796-celui-qui-touche-la-peinture-noire-se-salit-les-mains-turner#18052" target="_blank">Fiche</a></div>
<div class="avareg"><img src="http://i.imgur.com/2WMcCj6.png"/></div></div>
Anonymous
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Jeu 10 Déc - 23:19
Du haut de la montagnes ténébreuse aux sommets incertains, Eelis contemplait l'azur inexistant. Si longtemps, elle avait ainsi plongé son regard dans cet abîme où tant de personnages avaient été jetés et face auquel elle n'avait jamais reculé. Depuis tout ce temps, oui... Eelis attendait.
Elle attendait ces pas si fortement entendus derrière elle.
Cette démarche motivée, ces pas nombreux.

« Alors comme ça, tu es parvenue à me rejoindre.. » souffla-t-elle avec le sourire.

Voilà qu'elles sont deux, sur cette crête où seuls les détenteurs de si personnages peuvent se rendre..


Normalement, j'aurais dû faire un truc plus long et plus classe pour célébrer l'évènement, mais vu l'heure et l'épisode de JDG tout frais qui m'attend... Errrrh. Donc, bienvenue. En commençant ta fiche, je me disais que Turner aurait énormément de points communs avec Max, parce que peinture tout ça, ça me rendait nostalgique... Et au final, j'aime beaucoup l' « axe » que tu as choisi *-* Ce qui donne un personnage qui semble fort peu utile à l'intrigue mais sera sans nul doute très intéressant à voir évoluer ♥ J'aime déjà beaucoup ce petit et manque sérieusement de neurones pour lui présenter mon affection, mais j'ai donc hâte, je réclame un RP, tout ça, pour fêter ton 6C dignement. Toisons le monde de haut, désormais ! (en plus, tu as fait un vétéran, c'est le bien le vétérans, nous pouvons donc quémander des liens krrrr)

Donc, euh, ben, tu t'en doutes, je vais difficilement te faire redécouvrir un point de l'Esquisse. Je suis trop morte pour voir les incohérences et tu dois aller dormir donc, comme je suis laxiste et tout...

Je t'ajouterai aux dessinateurs quand je serai sous un compte admin. êê
Anonymous
Invité
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Ven 11 Déc - 18:37
MWAHAHAH- wait
Comment ça "fort peu utile à l'intrigue" ? D8 Il en a peut-être pas l'air, mais il va faire de son mieux pour tout casser !

Oui, allons toiser la plèbe de haut êê

Et je veux des lieennnnnnnns 0c0
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