[Plaine] L'art de la Carbonara sans monter Leblanc en neige.
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Jeu 4 Fév - 0:10
C'était vraiment une journée de merde. La base avait vraiment rejoins la Ville. Putain, elle aimait bien être séparée de cet endroit. Vivre loin des souvenirs c'était amoindrir sa culpabilité. Elle avait croisé dans les couloirs un de ces cyantifiques rebelles et lui avait fait promettre de l'emmener à la « réunion d'explication mon cul » le lendemain. D'ici là, la philosophe était bien décidée à aller faire un tour dehors pour constater les dégâts. Retourner dans le placard à balais n'était pas une option viable. Bien que tentante. Elle pris son agrafeuse géante, son sac de survie sur l'épaule et poussa la porte avec son pied. Direction la plaine. Enfin ce qu'il en restait. C'était plutôt calme, comme si le temps était suspendu. Elle esquissa un sourire en repensant à la dernière fois qu'elle avait entendu cette expression. C'était avant l'Esquisse, lorsqu'elle enseignait dans un lycée. Elle était incapable de mettre des visages ou des noms sur les élèves, ni de souvenirs exactes mais quelqu'un lui avait dis ça un jour « Madame, vous avez le pouvoir de suspendre le temps ». Elle l'avait prit comme un compliment et s'était allumée une clope en plein cours. « Mais Madame on a pas le droit de fumer ici. » c'en était suivie un merveilleux cours sur la notion de droit et de loi. Bon, évidemment, l'équipe de direction ne s'était pas joint à eux cette heure ci mais ils ont rapidement eu vent de cet élan tabagique. Ca lui manquait les clopes dans l'esquisse. Peut être le perpétuel manque de nicotine l'avait rendu aussi acariâtre ?
Non. Soyons réaliste, elle avait toujours eu mauvais caractère. Comme chaque jour, Juliette leva la tête vers le ciel, était ce lui qui se reflétait dans ses yeux ou ses yeux qui se reflétait dans le ciel ? Le syndrome du pourquoi la mer est bleu, parce que le ciel l'est aussi. Ne trouvant de conclusion satisfaisante elle hurla un sonore « Va te faire foutre ». C'est alors que son regard fut attirée par un gros point blanc quelques mètres plus loin. Il était au prise avec un gros point rose. Un lardon sauvage semblait se battre avec quelque chose. Ou plutôt quelqu'un réalisa t-elle en s'approchant d'un pas vif dégainant son arme. Sa fidèle agrafeuse, tout le monde lui disait qu'elle pouvait trouver mieux. Le caractère aléatoire pouvait se révéler, en effet, problématique. L'agrafeuse, aka Bobby, faisait ce qu'elle voulait. De l'agrafe en gélatine à l'agrafe en rasoir. En passant par toute les matières possible. Contondant, explosifs, mousseux, crémeux, venimeux… C'était à chaque fois la surprise. Pour le meilleur et pour le pire. Mais Bobby, même si parfois lui faisait des blagues, sortait toujours un truc correct au bout de plusieurs tentatives. Bon, le temps de recharge variait aussi, en moyenne 20 secondes, parfois moins, parfois plus. Du coup pour le motiver elle lui parlait. Si bien que certains croyait au début que son agrafeuse était animée. Elle l'était mais juste dans sa tête. Elle s’élança vers le lardon sauvage géant. Il était gros.
« Allez Bobby, on va l'aider, fait pas le con. »Elle chargea son arme priant pour que le premier coup soit le bon, tandis que du gras dégoulinait sur l'homme blanc, semblant presque étouffer. Trois, deux, un… PAN. Une agrafe en mousse à raser jaillit et vint s'écraser sur l'ennemi. « Allez, un effort Bobby » Le lardon semblait mettre plus de vigueur et vint s'écraser de tout son poid sur le pauvre type, elle réenclencha son arme, quelques secondes passèrent et une autre munition s'envola, en emmental « BORDEL BOBBY FILS DE PUTE ! Tu vas rameuter la troupe de spaghettis et les œufs vont se pointer après ça on sera pas dans la merde ! » La brune se mordit la lèvre et actionna la détente une troisième fois « Balance la sauce mon grand. » BAM, une rafale d’agrafe en fer et le lardon cessa tout mouvement. Juliette frotta son arme puis la replaça sur son dos « Un coup sur trois, 17 secondes de recharge, une salve de 5 agrafe pour la dernière. C'est la moyenne. » Elle se baissa et entrepris de libérer l'homme de l'étreinte du lardon désormais fumé. Elle haussa un sourcil, elle n'avait jamais vu sa face à celui là. Un nouveau et Albinos de surcroît. Juliette avait pour habitude de donner un petit surnom à tout le monde, pour lui c'était facile. Un peu trop d'ailleurs.
« Salut le Blanc. Tu t'es perdu ? Les jupes de maman c'est pas par là. »
Pas salope, elle lui tendit quand même la main pour l'aider à se relever. C'est alors qu'elle perçu une odeur. Une odeur de café filtre.
Non. Soyons réaliste, elle avait toujours eu mauvais caractère. Comme chaque jour, Juliette leva la tête vers le ciel, était ce lui qui se reflétait dans ses yeux ou ses yeux qui se reflétait dans le ciel ? Le syndrome du pourquoi la mer est bleu, parce que le ciel l'est aussi. Ne trouvant de conclusion satisfaisante elle hurla un sonore « Va te faire foutre ». C'est alors que son regard fut attirée par un gros point blanc quelques mètres plus loin. Il était au prise avec un gros point rose. Un lardon sauvage semblait se battre avec quelque chose. Ou plutôt quelqu'un réalisa t-elle en s'approchant d'un pas vif dégainant son arme. Sa fidèle agrafeuse, tout le monde lui disait qu'elle pouvait trouver mieux. Le caractère aléatoire pouvait se révéler, en effet, problématique. L'agrafeuse, aka Bobby, faisait ce qu'elle voulait. De l'agrafe en gélatine à l'agrafe en rasoir. En passant par toute les matières possible. Contondant, explosifs, mousseux, crémeux, venimeux… C'était à chaque fois la surprise. Pour le meilleur et pour le pire. Mais Bobby, même si parfois lui faisait des blagues, sortait toujours un truc correct au bout de plusieurs tentatives. Bon, le temps de recharge variait aussi, en moyenne 20 secondes, parfois moins, parfois plus. Du coup pour le motiver elle lui parlait. Si bien que certains croyait au début que son agrafeuse était animée. Elle l'était mais juste dans sa tête. Elle s’élança vers le lardon sauvage géant. Il était gros.
« Allez Bobby, on va l'aider, fait pas le con. »Elle chargea son arme priant pour que le premier coup soit le bon, tandis que du gras dégoulinait sur l'homme blanc, semblant presque étouffer. Trois, deux, un… PAN. Une agrafe en mousse à raser jaillit et vint s'écraser sur l'ennemi. « Allez, un effort Bobby » Le lardon semblait mettre plus de vigueur et vint s'écraser de tout son poid sur le pauvre type, elle réenclencha son arme, quelques secondes passèrent et une autre munition s'envola, en emmental « BORDEL BOBBY FILS DE PUTE ! Tu vas rameuter la troupe de spaghettis et les œufs vont se pointer après ça on sera pas dans la merde ! » La brune se mordit la lèvre et actionna la détente une troisième fois « Balance la sauce mon grand. » BAM, une rafale d’agrafe en fer et le lardon cessa tout mouvement. Juliette frotta son arme puis la replaça sur son dos « Un coup sur trois, 17 secondes de recharge, une salve de 5 agrafe pour la dernière. C'est la moyenne. » Elle se baissa et entrepris de libérer l'homme de l'étreinte du lardon désormais fumé. Elle haussa un sourcil, elle n'avait jamais vu sa face à celui là. Un nouveau et Albinos de surcroît. Juliette avait pour habitude de donner un petit surnom à tout le monde, pour lui c'était facile. Un peu trop d'ailleurs.
« Salut le Blanc. Tu t'es perdu ? Les jupes de maman c'est pas par là. »
Pas salope, elle lui tendit quand même la main pour l'aider à se relever. C'est alors qu'elle perçu une odeur. Une odeur de café filtre.
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Sam 6 Fév - 1:12
La journée avait commencé de façon merdique, il était donc normal qu'elle continue de façon merdique.
Tout aurait bien pu commencer, pourtant. C'était un dimanche. Albin avait fait la grasse matinée. Et puis en se réveillant, pouf. Adieu, monde normal, bonjour trip de cinglé sur fond de ciel rosâtre. Et en plus, il avait mal au dos.
Le ciel, ça restait supportable. Le monde en lui-même, bien que vaguement moche, parfois, était supportable. Qu'Albin soit devenu albinos, en soi, même si c'était du pur foutage de gueule, ça restait supportable. Bon, par contre, les lois de la physique et de la biologie qui étaient violées et surviolées, ça, c'était assez limites. Mais ça restait encore vivable. Que des choses normalement inanimées se retrouvent soudain douées d'une certaine mobilité, euh, enragée, ça passait. Par contre, se faire attaquer par un PUTAIN DE LARDON GEANT, Albin n'était pas prêt. Ni physiquement, ni psychologiquement.
Dire qu'il aimait les lardons. Il ne pourrait sûrement plus y toucher de sa vie, maintenant ... Le pire étant qu'Albin n'était pas tout à fait sûr des intentions dudit lardon. Est-ce qu'il cherchait à l'attaquer ou ... à lui faire un câlin ? Les deux options lui semblaient aussi terrifiantes l'une que l'autre.
Et évidemment, pas moyen de s'en débarrasser. Au début, Albin avait couru. Mais le lardon allait plus vite que lui et l'avait rapidement rattrapé. Du coup, il avait essayé de l'assommer, mais le lardon était plus malin que lui et l'avait vilement attaqué par derrière. Maintenant, le lardon le maintenait au sol et Albin avait beau tenter de se libérer, le lardon était plus fort que lui. Il y avait de quoi déprimer, tout de même. Se faire surpasser par un bête morceau de cochon cuit ...
Albin sentit soudain un changement dans le comportement du lardon. Il s'était figé, comme hésitant ou ... aux aguets.
« BORDEL BOBBY FILS DE PUTE ! Tu vas rameuter la troupe de spaghettis et les œufs vont se pointer après ça on sera pas dans la merde ! »
... Est-ce que ... quelqu'un était en train d'essayer de l'aider ? En faisant de l'humour, qui plus est. Qui que cette personne fût, il voulait bien l'embrasser derechef. En un rien de temps, les rôles furent inversés. Le lardon gisait à terre, et Albin était debout après que son sauveur, ou plutôt sa sauveuse, en l'occurrence, l'ait aidé à se relever.
« Salut le Blanc. Tu t'es perdu ? Les jupes de maman c'est pas par là. »
Albin écarquilla les yeux.
« ORION ? Juliette Orion ? Ça alors, j'aurai pas cru te trouver là, où que ce "là" soit. »
Car c'était bel et bien Juliette Orion, sa collègue de philosophie, et surtout pote de machine à café, comme ils disaient, qui venait de lui sauver la mise héroïquement.
Il faillit faire une remarque sur ses yeux, qui avaient, semblait-il, la couleur du ciel au-dessus d'eux, mais préféra éviter, de peur de faire une bourde. Il commençait à comprendre que rien ne fonctionnait normalement, ici ...
Tout aurait bien pu commencer, pourtant. C'était un dimanche. Albin avait fait la grasse matinée. Et puis en se réveillant, pouf. Adieu, monde normal, bonjour trip de cinglé sur fond de ciel rosâtre. Et en plus, il avait mal au dos.
Le ciel, ça restait supportable. Le monde en lui-même, bien que vaguement moche, parfois, était supportable. Qu'Albin soit devenu albinos, en soi, même si c'était du pur foutage de gueule, ça restait supportable. Bon, par contre, les lois de la physique et de la biologie qui étaient violées et surviolées, ça, c'était assez limites. Mais ça restait encore vivable. Que des choses normalement inanimées se retrouvent soudain douées d'une certaine mobilité, euh, enragée, ça passait. Par contre, se faire attaquer par un PUTAIN DE LARDON GEANT, Albin n'était pas prêt. Ni physiquement, ni psychologiquement.
Dire qu'il aimait les lardons. Il ne pourrait sûrement plus y toucher de sa vie, maintenant ... Le pire étant qu'Albin n'était pas tout à fait sûr des intentions dudit lardon. Est-ce qu'il cherchait à l'attaquer ou ... à lui faire un câlin ? Les deux options lui semblaient aussi terrifiantes l'une que l'autre.
Et évidemment, pas moyen de s'en débarrasser. Au début, Albin avait couru. Mais le lardon allait plus vite que lui et l'avait rapidement rattrapé. Du coup, il avait essayé de l'assommer, mais le lardon était plus malin que lui et l'avait vilement attaqué par derrière. Maintenant, le lardon le maintenait au sol et Albin avait beau tenter de se libérer, le lardon était plus fort que lui. Il y avait de quoi déprimer, tout de même. Se faire surpasser par un bête morceau de cochon cuit ...
Albin sentit soudain un changement dans le comportement du lardon. Il s'était figé, comme hésitant ou ... aux aguets.
« BORDEL BOBBY FILS DE PUTE ! Tu vas rameuter la troupe de spaghettis et les œufs vont se pointer après ça on sera pas dans la merde ! »
... Est-ce que ... quelqu'un était en train d'essayer de l'aider ? En faisant de l'humour, qui plus est. Qui que cette personne fût, il voulait bien l'embrasser derechef. En un rien de temps, les rôles furent inversés. Le lardon gisait à terre, et Albin était debout après que son sauveur, ou plutôt sa sauveuse, en l'occurrence, l'ait aidé à se relever.
« Salut le Blanc. Tu t'es perdu ? Les jupes de maman c'est pas par là. »
Albin écarquilla les yeux.
« ORION ? Juliette Orion ? Ça alors, j'aurai pas cru te trouver là, où que ce "là" soit. »
Car c'était bel et bien Juliette Orion, sa collègue de philosophie, et surtout pote de machine à café, comme ils disaient, qui venait de lui sauver la mise héroïquement.
Il faillit faire une remarque sur ses yeux, qui avaient, semblait-il, la couleur du ciel au-dessus d'eux, mais préféra éviter, de peur de faire une bourde. Il commençait à comprendre que rien ne fonctionnait normalement, ici ...
- Résumé:
- Albin se relève et reconnaît Juliette.
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Dim 7 Fév - 19:39
Elle écarquilla les yeux et son cœur rata un battement :il connaissait son nom ? La folie d'esquisse avait elle encore frappée ? Hébétée par la réplique de l'albinos elle ne lui avait pas encore lâchée sa main. D'un geste vif elle la retira, comme si on lui avait envoyé un jet d'acide sur sa paume. Elle reprit contenance. Sa voix était tranchante :
« Je ne sais pas qui tu es Le Blanc, L'albinos, quelque soit ton nom. Et je suis sûre que l'on ne se connaît pas. »
Elle commença alors à marcher. C'était quoi ce délire. D’où il connaissait son nom ? Faisait il partie de ces personnages au visage flou dans ses souvenirs ? Trop de questions venaient s'entrechoquer dans son esprit. Et même pas des questions intéressantes ou philosophique. L'odeur de café était toujours entêtante. Des émotions étranges affluaient, des rires ? Depuis combien n'avait elle pas rit ? C'est alors qu'elle ferma les yeux. Tout devint noir mais des bribes de souvenirs se dégageaient
Deux personnes à une machine à café, elle était aveugle, il y a cette forte odeur de café fumant, de papiers et d'encre. Il y a un léger brouhaha en fond, des personnes discutent d'un élève. C'est la première pause qu'elle prend dans la salle des profs et ne maitrise pas encore bien la machine. Elle fait tomber sa pièce et tâte le sol quand quelqu'un vient mettre une pièce dans la machine. Elle le dispute et il lui tend avec une note d'humour. Elle rit.
Juliette ouvrit vivement les yeux, et la brume ne disparu que quelques secondes après. Le femme se tourna vers le type qui n'avait pas bougé. C'était lui qu'elle avait vu ? Il l'avait vraiment connu ? Peu importe. Elle le héla en lui faisant signe d'approcher.
« Reste pas là. On va en avoir d'autres qui vont nous tomber sur le dos. Il vaut mieux se diriger vers l'entrée de la base. » Sur ces paroles elle lui lança une gourde d'eau avant de reprendre
« Je vais me répéter mais je ne sais pas qui tu es. On s'est peut être connu ou peut être que tu n'es qu'un énième tour de l'esquisse. Mais la Juliette que tu as connu est morte en arrivant ici. »
Bon. C'était peut être un peu trop mélodramatique, mais elle avait raison, ici elle avait changé, comme tout le monde et comme lui bientôt sûrement. C'est sur qu'il l'intriguait, elle se demandait depuis combien de temps il était là. S'il se souvenait de quelque chose de son passage de notre monde à ici. Si c'était un sujet frais, elle devait l'interroger sur ce qu'il avait pu voir. Elle allait trouvé un endroit calme et tirer de lui un maximum d'informations. En espérant qu'il en avait.
Du coup. Elle s'était peut être mal prise avec les présentations. D'un côté elle lui avait sauvé la vie, il lui serait donc redevable jusqu'à ce qu'il lui rende la pareille. Donc probablement jamais. Chouette, elle avait désormais un esclave corvéable à merci.
« Je ne sais pas qui tu es Le Blanc, L'albinos, quelque soit ton nom. Et je suis sûre que l'on ne se connaît pas. »
Elle commença alors à marcher. C'était quoi ce délire. D’où il connaissait son nom ? Faisait il partie de ces personnages au visage flou dans ses souvenirs ? Trop de questions venaient s'entrechoquer dans son esprit. Et même pas des questions intéressantes ou philosophique. L'odeur de café était toujours entêtante. Des émotions étranges affluaient, des rires ? Depuis combien n'avait elle pas rit ? C'est alors qu'elle ferma les yeux. Tout devint noir mais des bribes de souvenirs se dégageaient
Deux personnes à une machine à café, elle était aveugle, il y a cette forte odeur de café fumant, de papiers et d'encre. Il y a un léger brouhaha en fond, des personnes discutent d'un élève. C'est la première pause qu'elle prend dans la salle des profs et ne maitrise pas encore bien la machine. Elle fait tomber sa pièce et tâte le sol quand quelqu'un vient mettre une pièce dans la machine. Elle le dispute et il lui tend avec une note d'humour. Elle rit.
Juliette ouvrit vivement les yeux, et la brume ne disparu que quelques secondes après. Le femme se tourna vers le type qui n'avait pas bougé. C'était lui qu'elle avait vu ? Il l'avait vraiment connu ? Peu importe. Elle le héla en lui faisant signe d'approcher.
« Reste pas là. On va en avoir d'autres qui vont nous tomber sur le dos. Il vaut mieux se diriger vers l'entrée de la base. » Sur ces paroles elle lui lança une gourde d'eau avant de reprendre
« Je vais me répéter mais je ne sais pas qui tu es. On s'est peut être connu ou peut être que tu n'es qu'un énième tour de l'esquisse. Mais la Juliette que tu as connu est morte en arrivant ici. »
Bon. C'était peut être un peu trop mélodramatique, mais elle avait raison, ici elle avait changé, comme tout le monde et comme lui bientôt sûrement. C'est sur qu'il l'intriguait, elle se demandait depuis combien de temps il était là. S'il se souvenait de quelque chose de son passage de notre monde à ici. Si c'était un sujet frais, elle devait l'interroger sur ce qu'il avait pu voir. Elle allait trouvé un endroit calme et tirer de lui un maximum d'informations. En espérant qu'il en avait.
Du coup. Elle s'était peut être mal prise avec les présentations. D'un côté elle lui avait sauvé la vie, il lui serait donc redevable jusqu'à ce qu'il lui rende la pareille. Donc probablement jamais. Chouette, elle avait désormais un esclave corvéable à merci.
- Résumé:
- Juliette se demande s'ils se connaissent vraiment, lui lance une gourde d'eau et commence à avance en lui conseillant de la suivre
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Ven 12 Fév - 20:29
La réaction de Juliette fut plutôt ... négative. Son ton se fit beaucoup moins amical, tout d'un coup.
« Je ne sais pas qui tu es Le Blanc, L'albinos, quelque soit ton nom. Et je suis sûre que l'on ne se connaît pas. »
Albin resta décontenancé par cette affirmation. Bien sûr que si, ils se connaissaient. Ils se voyaient tous les jours au lycée, dans la salle des profs. Devant la machine à café. Comment Albin aurait-il pu oublier Juliette, une aveugle plus forte que n'importe quel voyant ? Sauf que ... sauf que cette Juliette, face à lui, n'était pas aveugle. Pas du tout. Et qu'elle affirmait elle-même ne pas le connaître. Pourtant, elle avait réagi à son nom. C'était Juliette, mais ce n'était pas Juliette. Drôle de paradoxe.
Le paradoxe en question, qui s'était éloignait, lui fit un signe.
« Reste pas là. On va en avoir d'autres qui vont nous tomber sur le dos. Il vaut mieux se diriger vers l'entrée de la base. »
Il vint se mettre à son niveau, et marcha à côté d'elle.
« Je vais me répéter mais je ne sais pas qui tu es. On s'est peut être connu ou peut être que tu n'es qu'un énième tour de l'esquisse. Mais la Juliette que tu as connu est morte en arrivant ici. »
Albin baissa les yeux sur ses lacets. C'était Juliette, mais ce n'était plus Juliette. Il eut comme un coup au coeur, et enleva ses lunettes pour les essuyer sur sa blouse, pour se donner contenance. Ce monde, quoi qu'il fût, prenait visiblement beaucoup de plaisir à détruire son passé, morceaux par morceaux. Il en viendrait presque à douter. Est-ce que ce n'était pas lui qui pétait les plombs ?
Peut-être bien que si, après tout.
« Je ne sais pas qui tu es Le Blanc, L'albinos, quelque soit ton nom. Et je suis sûre que l'on ne se connaît pas. »
Albin resta décontenancé par cette affirmation. Bien sûr que si, ils se connaissaient. Ils se voyaient tous les jours au lycée, dans la salle des profs. Devant la machine à café. Comment Albin aurait-il pu oublier Juliette, une aveugle plus forte que n'importe quel voyant ? Sauf que ... sauf que cette Juliette, face à lui, n'était pas aveugle. Pas du tout. Et qu'elle affirmait elle-même ne pas le connaître. Pourtant, elle avait réagi à son nom. C'était Juliette, mais ce n'était pas Juliette. Drôle de paradoxe.
Le paradoxe en question, qui s'était éloignait, lui fit un signe.
« Reste pas là. On va en avoir d'autres qui vont nous tomber sur le dos. Il vaut mieux se diriger vers l'entrée de la base. »
Il vint se mettre à son niveau, et marcha à côté d'elle.
« Je vais me répéter mais je ne sais pas qui tu es. On s'est peut être connu ou peut être que tu n'es qu'un énième tour de l'esquisse. Mais la Juliette que tu as connu est morte en arrivant ici. »
Albin baissa les yeux sur ses lacets. C'était Juliette, mais ce n'était plus Juliette. Il eut comme un coup au coeur, et enleva ses lunettes pour les essuyer sur sa blouse, pour se donner contenance. Ce monde, quoi qu'il fût, prenait visiblement beaucoup de plaisir à détruire son passé, morceaux par morceaux. Il en viendrait presque à douter. Est-ce que ce n'était pas lui qui pétait les plombs ?
Peut-être bien que si, après tout.
- Résumé:
- Albin ... ne fait pas grand-chose. Il se lamente intérieurement, tout en marchant à côté de Juliette.
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