Derrière le Laboratoire

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Metody détaille l’étrange scène qui se déroule sous les yeux. Le sympathique homme en blouse est avachi sur le ventre, tête en appui sur les bras repliés et les pieds gigotant à l’air. L’autre semble plus sérieux, concentré sur une machine d’allure artisanale fonctionnant avec des billes. Leur discussion apparaît calme. Dès qu’il eut fini de parler, Metody est aussitôt assailli d’une demande d’aide du chimiste.

« Rosalina ? Vous parlez de mon sosie altéré, la version genderbend ? Elle est là ? Je ne vois pas comment elle aurait pu prédire mon arrivée à ce moment précis, à cet endroit précis. Peut-être, parlez-vous de quelqu’un d’autre avec le même nom ? Vous pouvez me la décrire ?»

Metody réfléchit. Les aider ne ferait pas de mal. Il aura peut-être une faveur à demander plus tard en échange. Qu’est-ce qui peut affecter la composition chimique d’un turboisier ? L’arnaqueur regarde autour de lui pour voir ce qui peut ressembler à un turboisier. Sûrement ces arbres étranges de couleurs turquoise ? Il se demande s’ils produisent des fruits. Pendant qu’il est tout à sa réflexion, les deux bonhommes se présentent. Wilkins et Averroès.

« Ce qui peut altérer la composition chimique de ces arbres ? Une autre substance chimique, un agent météorologique comme la pluie, l’eau, la glace ou un être vivant parasite. Il y a pleins de possibilités. Il me faudrait plus d’informations sur la composition normale de ces arbres et ce qui a changé dans leur composition chimique pour être plus précis. Qu'est-ce que vous savez sur ces turboisiers, Wilkins, Averroès ? »

Résumé:

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Metody avait posé des questions sur deux sujets. Il allait très vite comprendre que c’était une mauvaise idée face à quelqu’un qui semblait avoir déjà du mal à rester sur les rails d’une seule conversation. Cependant, Averroès profita du fait que son collègue réfléchissait pour essayer de cadrer un peu la discussion :
« Réglons les choses une par une, ce sera plus simple. Déjà, le turboisier, on pourra pas vous en dire grand chose, c’est pas nos domaines. En général, c’est des arbres qui sont très faciles à faire pousser, même dans le désert, d’où le fait qu’on s’en soit servis pour construire le labo. Par contre, ils donnent seulement des feuilles, à moins de les nourrir d’engrais spécial.
— Justement, j’ai souvent vu Watson utiliser du catalycorse, et ça ne ressemble en rien à ce qu’on utilise, dit Wilkins avec ton qui semblait relativement sûr de lui.
— C’est ça, et on soupçonne que ce soit lié à… Pour la faire courte, on est là pour trouver l’origine de tremblements de terre inquiétants. Wilkins a remarqué que les feuilles de turboise étaient différentes de ce qu’il y a d’habitude, mais ça ne ressemble à rien de ce qu’il connaît, et il a du mal à mettre les mots dess…
— Elle était moins hydratée, » interrompit-il avec la même assurance, comme s’il avait toujours su exactement de quoi il parlait.

Averroès le regarda avec un air de “Hein ?”, auquel Wilkins se contenta de répondre par un haussement d’épaules.

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Malheureusement, Metody n’a pas encore fait les frais des élucubrations de Wilkins. Il vient juste de le rencontrer. Il résume intérieurement ce que viennent de lui dire ce curieux duo. Facile à faire pousser, utilisé pour la construction d’un laboratoire. Ne donne que des feuilles sauf si on leur donne de l’engrais spécial. Un dénommé Watson qui utilise du catalycorse. Voilà, une personne d'intérêt.

L’arnaqueur se dit qu’il ferait mieux d’en savoir plus auprès de cette personne, surtout qu’ils viennent d’avouer leur incompétence dans le domaine. Les feuilles de turboisiers sont moins hydratées ? Metody baisse le regarde, sonde les environs. Il a comme l’impression que le trou est un ancien bassin d’eau dont il ne reste que quelques flasques.

Peut-être que les turboisiers ont trop bus et, ensuite, se sont retrouvés à manquer d’eau à cause de leurs habitudes de gros buveurs. Ou quelqu’un s’est amusé à assécher le bassin d’eau causant le problème. Sûrement pas un sosie. Ils sont arrivés en même temps de ce qu’en sait Metody.

« Des tremblements de terre ? »

Le bâtiment risque-t-il de s'effondrer à cause de ces séismes ?

Spoiler:

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Ce fut à nouveau Averroès qui prit la parole pour répondre à Metody.

« Ouais. En gros… »

Puisque cela faisait plusieurs fois que l’homme prenait la parole, le faussaire avait déjà eu l’occasion de constater qu’en dépit de la montagne de muscle qui le recouvrait et de certaines tournures directes, Averroès avait toujours un ton très posé, et finalement une aura qui semblait plus apaisante que menaçante. (Cela ne donnait pas pour autant envie de le provoquer.)

« Ça fait un petit moment que certains ont senti des tremblements de terre dans le labo. Là, on a installé le sismoscope (il pointa de la main la machine, qu’il n’avait jamais cessé tout à fait de surveiller) pour essayer de comprendre d’où ça vient, si ça suit un motif particulier, si ça se calme ou si ça empire… Je vais pas vous le cacher, on n’a pas la plus grande des technologies ici, par rapport à ce que vous aviez sur Terre, donc ça prend un peu de temps et je sais pas encore s'il faut l'ignorer ou s'il faut évacuer. C’est entre autre pour ça que ce serait pratique de croiser les sources. Mais c’est dangereux dans le coin alors je préférais que Wilkins reste avec moi tant qu’on avait pas quelqu’un pour l’accompagner ou pour me remplacer… »

Et ce quelqu’un…

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Averroès semble plus doux que son physique ne le laisse présager. Il est posé contrairement à l’autre qui semble parfois divaguer. Pourquoi les chats appellent Wilkins, Averroès ? Le gaillard lui montre du doigt la machine qu’il ne quitte pas des yeux. Maintenant qu’il le dit, cette machine est tout à fait fascinante. Sa facture artisanale se voit. Sur Terre, Metody a souvent été obligé d’innover avec ce qu’il avait sous la main en partie parce que ses contrefaçons étaient illégales.

« C’est une machine extraordinaire. J’ai bien envie de l’étudier. Pouvez-vous m’expliquer comment elle marche ? Je trouverai vos séismes et de leurs répliques, foi des Metody Kowalski ! »

Spoiler:

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Averroès semblait ravi. Pas d’une façon qui semblait évidente, certes (il ne s’était pas jeté sur lui pour lui faire un câlin ni n’avait essuyé une larmichette du coin de son œil), mais son visage carré s’était fendu d’un sourire à la vue de quelqu’un qui s’intéressait à son domaine.

« Bien sûr, je vais vous montrer. »

Il se décala légèrement, pour que Metody puisse s’installer à côté de l’appareil. De son côté, Wilkins était resté un peu en retrait, visiblement pour réfléchir aux implications profondes de ce qu’il venait lui-même de dire. Ou juste parce qu'il avait déjà entendu l'explication et qu'il s'ennuyait comme un rat mort.

Le sismoscope (je remets l’image):

« L’idée, très simple, c'est que vous avez une jarre, à laquelle on accroche ces huit tuyaux (il les pointa un a un) qui correspondent à toutes les directions). Au bout de chacune, vous avez un espace un peu fragile où insérer une toute petite bille, très sensible. Si ça vibre un peu, ou même si vous marchez assez fort, les billes vont tomber en bas et faire un bruit, en commençant par le côté d’où ça vient. Vous les remettez en place.. »

Il fit le geste pour lui montrer. Ensuite, il lui tendit un stylo et une feuille lequel il y avait déjà quelques lignes écrites :

« Ensuite, vous notez la direction, la durée — avec l’unité que vous voulez mais toujours la même —, tout ce qui vous vient, et dans la mesure du possible, le temps. Nos minutites ne sont pas assez précises, alors il faut compter dans sa tête, ou faire un mouvement constant et compter le nombre de fois ou vous l’avez fait. Comme vous pouvez, tant que ça ne fait pas vibrer le sol. Vous pouvez aussi vous déplacer, ce serait intéressant d’aller à l’autre bout du Laboratoire pour confirmer que les tremblements viennent de là, et pas de plus loin. »

Il s’interrompit, conscient qu'il allait peut-être un peu vite en besogne.

« Enfin... Ça vous paraît clair ? »

Pendant qu’Averroès avait fait sa petite explication, Wilkins s’était d’autant plus retiré. Quelque chose avait semblé faire du bruit dans sa poche… Quand il le sortit, Metody put éventuellement (s’il n’était absorbé par l’explication) constater du coin de l'oeil qu’il s’agissait d’une canette de soda.

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« Simple mais ingénieux. », commente Metody qui s’accroupit pour voir l’engin plus en détail. L’objet ne paie pas de mine mais semble permettre de repérer les répliques de séismes. Il se voit tendre un stylo et une feuille sur laquelle il y a déjà quelques lignes. Ils ont donc déjà quelques relevés.

Averroès lui explique la deuxième étape : transcrire manuellement les résultats de la machine. En faisant attention à ne pas la détraquer par des mouvements qu’elle pourrait assimiler à des secousses. Aller devant pourrait être une bonne idée pour avoir des relevés de positions différentes. Les minutites doivent être un rapport au temps.

« Merci pour le stylo et la feuille. Vos explications sont tout à fait compréhensibles, Averroès. Qui a fabriqué cette merveille ? »

Il tourne la tête brièvement vers Wilkins qui s’est mis à l’écart. C’est donc de là que provient le bruit. D’une cannette… ?

« C’est une boite à musique que vous avez là Wilkins ? »

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Averroès avait-il trouvé son Dessinateur préféré ? En tout cas la question de Metody avait semblé lui faire plaisir.

« Eh bien, c’est l’un des vôtres. Enfin c’était il y a longtemps, j’imagine que vous ne le connaissez pas. »

Si le MJ derrière ce post était parfaitement conscient de l’ambiguïté qu’il venait de créer (involontairement, en plus), le cyantifique, lui, avait lâché ça comme ça.

Concernant la question posée à Wilkins, celui-ci attendit que se termine la discussion qui sortait de la canette pour répondre. Metody pouvait y entendre deux voix : une plus masculine, assez monotone et posée, et l’autre plus féminine, appartenant à la dénommée Curie semblait-il, qui semblait pressée d’en finir.

La discussion dans la canette a écrit:« Curie ?
— Hm ?
— Est-ce que tu es au courant de ce que Effie et Langouste voulaient me dire ?
— Elles voulaient négocier une communication entre leur canal et le nôtre.
— C'est-à-dire ?
— Que vous devez vous mettre d'accord sur ce que vous voulez. »

« Oh, ça, c’est la radio de Watson, j'ai perdu la mienne hier, commenta Wilkins, comme s'il n'y avait aucune raison d'apporter plus de précision.
— C’est ce qui nous permet de communiquer entre nous. » précisa quand même son collègue.

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Un autre Metody Kowalski, il y a longtemps ? Metody se pince l’arrête du nez comme pour se réveiller de cette révélation. D’autres clones de lui-même plus ou moins altérés arrivent par vagues dans ce monde. Sans qu’il y en ai actuellement à l’intérieur de ce bâtiment. Qui sait quelles expériences de ce monde ont-t-ils eus ?

Metody apprend l’existence d’autres personnes et de négociations en cours au sujet des cannettes. Des canaux différents ? Le faussaire se fait la réflexion que des sous-groupes doivent exister à l’intérieur de ce bâtiment montrant des signes de corrosion. Savoir fabriquer ces fameuses cannettes lui semble un atout précieux pour survivre. Une compétence qui sera utile si jamais il retrouve ses autres sosies.

Watson. Curie. Effie et Langouste. Ce dernier prénom ressemble plus à un nom de code. Est-ce un agent secret disposant d’un canal spécialisé ? Pourquoi prendre le risque d’ajouter un canal qui dévoilerait son appartenance à un autre groupe ?

« Qui fabrique ces cannettes ? Pouvoir communiquer ainsi… C’est comme sur Terre ! »

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« Il y a plusieurs cyantifiques qui savent les fabriquer, mais parmi nous c’est plutôt C— »

En bon respect du cliché du personnage de fiction qui se fait interrompre au moment où il allait dire quelque chose d’essentiel à l’intrigue, Averroès s’arrêta net.

Les billes venaient de tomber d’un coup. Mais cette fois, on n’avait guère besoin de quelque appareil que ce soit pour sentir la secousse. Pendant une dizaine de secondes, tous trois sentirent distinctement les vibrations du sable, du sol, et même assez légèrement des flaques alentours.

« Ça… C’est pas très bon signe, essaya de commenter Averroès, alors qu’il remettait les billes en places. On va y aller maintenant avec Wilkins. Vous voulez bien nous attendre un peu ? »

Quand il se retourna vers Metody, il constata cependant que celui-ci… avait légèrement perdu de son entrain.

En effet, Metody avait tout autant que ses deux nouveaux amis senti le tremblement de terre, si ce n’est plus, car il l’avait senti au fond de lui. Après tout, c’était il y a si peu de temps, qu’il avait laissé ses sosies derrière lui, après cette attaque d’Objets qui les avait dispersés. Même en groupe organisé, ils n’avaient rien pu faire dans ce monde aussi bizarre qu’hostile. Et là… Si ça recommençait ? Si, pire, les créatures l’avaient suivi jusqu’ici ? Serait-il vraiment capable de rester là, à attendre et prendre des notes sagement, pendant que la seule personne robuste était trop loin pour venir l’aider ?

Pour répondre oui, il allait devoir canaliser la panique qui montait en lui.

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Tout comme le protagoniste de récit interrompu par la secousse, Metody a vu les billes tomber aussitôt suivi des vibrations sismiques du sol. Les répliques durent quelques secondes. L’épicentre du phénomène est ici. Lorsqu’elle s’arrêtent enfin, le personnage de fiction remet les billes lui-même, reprend en énonçant l’évidence. Héros de sa propre histoire, il répartit les rôles de Wilkins et Metody dans cette fiction qui le met en valeur.

Malheureusement, celui qui reste en arrière est en proie au Metody du doute. Typiquement le doute Metody(que) qui survient en l’absence d’autres Metody. Ils ne sont plus ensemble, prêt à affronter les étrangetés hostiles de ce monde. Ils ne sont plus légions. Ils ne sont plus nombreux. Ils ne sont plus une multitude. Ils sont une troupe brisée, dispersée par la horde de contrefaçons, de copies bizarres et aggressives.

Il n’est qu’un pauvre Metody solitaire. Que pourrait-t-il faire face à ce monde irréel, hostile quand les menechmes n’ont pas su rester uni dans l’adversité ? Son coeur palpite, frémit, cogne douloureusement contre sa cage d’os. Il a l’impression que ses jambes vont se dérober sous lui. Que pourrait-t-il faire pour empêcher les autres de l’abandonner en lui déléguant la tâche de rester ?

Rien. Il ne pourra rien faire. La réalisation lui coupe le souffle. Il manque de l’air. La glace gagne son dos. Qu’est-ce qui va lui arriver tout seul, à attendre à l’arrière de ce bâtiment ? Peut-t-il seulement faire confiance à ces deux inconnus qu’il vient à peine de rencontrer pour ne pas l’oublier là ? Là, au creux de cet ancien lac d’argent liquide ? Les menechmes l’aurait aidé s’ils avaient été là.

Il y a un échappatoire. Un moyen de se rendre utile. Cette histoire de cannette qu’il a entendu à travers la conversation de Wilkins. Il s’y engouffre pour ne pas rester seul.

« Je peux me rendre utile. Je peux aider à fabriquer ces cannettes. À qui je dois parler pour les détails de leurs conceptions ? Curie ? »

Résumé:

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En constatant que Metody reprenait ses esprits avant de répondre, Averroès l’attendit d’un air dont on ne pourrait vraiment savoir si c’était de l’impatience, de l’incompréhension, ou juste la sévérité naturelle qu’il dégageait.

« Très honnêtement, vous seriez plus…
— Shhhh. » souffla Wilkins, l’index en travers de son sourire édenté pendant qu’il secouait sa canette de l’autre main. En sortait une voix d’homme totalement inconnue du Dessinateur, qui fut rapidement suivie par une autre qui lui inspirait encore moins de souvenirs.

« J'ai cru sentir une secousse depuis la Serre. Tout va bien ? »
— On l’a sentie aussi ! (Plus lointain:) Vous voyez ! »
D’un geste rapide, Averroès demanda à Wilkins de lui passer la radio. Celui-ci s’exécuta, puis scruta le Dessinateur en plissant les yeux comme s’il avait quelque chose sur le visage mais qu’il n’osait pas le lui dire, avant de sourire de façon un peu forcée. Pour se moquer de lui ou pour essayer de répondre à son désarroi, c’était dur à dire…
La discussion continua.
« Effectivement, ça secoue un peu depuis tout à l'heure, mais là on vient d'en avoir une grosse. Tout va bien pour l'instant, mais dans le doute, on a pas intérêt à traîner.
— En effet. J'ai... discuté avec l'une des Dessinatrices de comment on allait organiser le départ, et je vais m'y mettre aussi.
— Est-ce que l'un de vous a besoin de mon aide ?
—De notre côté, on devrait s'en sortir. »

Il rendit prestement sa canette à Wilkins et ne sembla plus écouter la conversation que de son oreille la plus distraite. Le reste de sa personne était tourné vers Metody.

« Nous disions, vous seriez plus utile ici. Cela ne vous prendra même pas… comment le diriez-vous ? Un dixième d’heure ? Ensuite, je vous dirai par où trouver Curie si vous voulez. »

Suite: