[Bâtiment Vert - 1er] Couloirs

Ce garçon était une crème.

En voyant sa mine en pleine réflexion, Alev avait pensé que Pip réagirait comme tout adolescent face à une tâche désagréable à accomplir : en refusant et en râlant. Au lieu de cela, il sauta en frappant des mains comme si elle avait annoncé qu'ils allaient au parc d'attraction du coin. Elle sourit sincèrement en entendant sa réponse.

— Merci, Pip.

Sur ce, Alev se saisit de la pelle à tarte taille famille de géants, du livre de plages terriennes, puis prit les escaliers menant au rez-de-chaussée.

résumé:

Maximum 100 caractères ! Messages : 49 Date d'inscription : 22/01/2024

De retour au premier étage, Pip se dirige vers l'autel (salle de bains pour les profanes). Quelques mètres avant, il se tourne vers Alev et lui fait part de son enthousiasme :

"De l'or pour l'autel, les ténèbres renvoyées, le chemin est là"

PIp s'avance ensuite vers la porte défoncée précédemment.

Résumé : Pip est content d'aller dans la salle de bains.

Alev avait suivi Pip jusqu'au premier étage du bâtiment vert. Il y avait bien eu du monde au rez-de-chaussée, mais elle n'avait pas eu le temps – ni même pensé – à demander si quelqu'un pouvait lui expliquer la situation. Tant pis, elle s'en chargerait plus tard. Elle se sentait redevable envers Pip, et elle avait décidé de l'accompagner dans le laboratoire.

Elle sourit – un vrai sourire, tant l'enthousiasme du jeune garçon était communicatif – puis franchit la porte de la salle de bain.

résumé:

Je pensais que cet escalier allait jusqu’au toit, mais en fait non. Au moins je suis au premier. Je sors la carte et la regarde. Pour aller au toit, je dois aller dans l’autre bâtiment pour prendre un escalier presque au fond… Heureusement que les libellules sont rapides.

Je range la carte et m’approche de la porte du bâtiment, en espérant qu’elle soit ouverte. Elle ne l’est pas… Je la regarde. C’est une porte coupe-feu, donc elle n’a pas de poignet. En un sens, ça joue avec ma faveur. En théorie, je n’ai pas à d’abord enfoncer la poignet, il me suffit juste de pousser la porte. Mais je ne suis pas très confiant sur ma force physique, surtout depuis hier. En même temps, je n’ai pas envie de descendre l’autre escalier et de potentiellement faire le tour des bâtiments. D’autant plus sans avoir d’abord essayé de pousser cette porte. Qui ne tente rien n’a rien.

Résumé:

Messages : 1045 Date d'inscription : 24/06/2012

En usant de toute son corps d’insecte géant (mais quand même un insecte), André commença à pousser la porte coupe-feu qui le freinait dans son retour vers la quête du chat. Après quelques tentatives hésitantes, où il dut trouver un moyen de se positionner de manière à maximiser sa forme sans abîmer ses ailes, il concentra toute sa force en un point.

Il comprit très vite qu’il était totalement exclu de réussir à ouvrir la porte en entier. En revanche, il semblait être assez fort pour créer une petite ouverture dans laquelle il pourrait ensuite essayer de s’engouffrer. Il poussa donc d’un coup sec, puis se glissa dans la fente.

Et puis il lâcha.

Peut-être était-ce parce qu’il avait surestimé sa force, parce qu’il avait changé de position ou simplement parce que se faufiler ainsi était très douloureux, mais il fut incapable de maintenir l’ouverture qu’il avait créé.

En conséquence, son corps ne put passer qu’à moitié dans la fente.

L’autre moitié, elle, était en train de se faire écraser par la porte qui se refermait. Ce dans une douleur incommensurable, mais aussi parfaitement inaudible, puisqu’il ne pouvait pas crier…

Il allait falloir qu’il se dégage de là. Et vite. En avant, en arrière, peu importait, c’était peut-être bien sa vie qui était en jeu.

Comme tu l’auras compris, André a probablement extrêmement mal, mais il a la possibilité d’essayer de se dégager. Tu pourras lancer un nouveau dé à l’issue de ton post ! (et don't panic, André ne va pas mourir)

AAAAAHHHHHHH

Bien sûr, personne ne vient à mon cri ! Pourquoi je suis muet ?! Pourquoi je tente une idée pareille ???!!! « Ci-gît André tué par une porte », je ne veux pas de cet épitaphe !

Je ne crois pas pouvoir revenir en arrière, même littéralement. Il faut que j’aille jusqu’au bout, quitte à en mourir. J’espère y arriver…

Ignorant tout de la situation délicate à quelques mètres d'eux, Alev suivit Pip en direction de ce qui devait être des toilettes, la première pièce juste après la salle de bain.

résumé:

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 342 Date d'inscription : 08/06/2013

Mû par la panique et la détermination à avancer, André fonça, ou plutôt se tortilla, de toutes ses forces.

Ses efforts semblèrent cependant bien vite se retourner contre lui. Il se retrouva dans une position plus douloureuse encore, dans laquelle il était encore plus difficile de se mouvoir.

À mesure que la douleur s’amplifiait et que ses maigres forces s’épuisaient, le désespoir commença à s’emparer de lui.

C’était fi—

« Mais qu’est-ce que vous fichez… ? »

Soudain, dans le brouhaha de ses cris muets, il entendit une voix un peu trop familière à son goût. Avec elle, des bruits de pas, de plus en plus forts, qui foncèrent dans sa direction. Quand ils furent tonitruants, il sentit alors la porte s’ouvrir d’un coup et son corps meurtri tomber d’un coup sur le sol. Une main le poussa alors doucement vers l’avant qu’il avait tant espérer atteindre, puis la porte se referma derrière lui.

« Vous… allez bien ? »

Watt s’était agenouillé près de lui, un air à la fois perplexe et inquiet sur le visage.

La douleur était encore intense et André se sentait incapable de voler tant qu’il n’aurait pas repris ses esprits, mais il pouvait tenter d’attraper son carnet pour écrire quelque chose…

(Note du MJ : Eh oui, c'était même pas fait exprès, mais il s'avérait qu'un des pires ennemis d'André devait passer dans les parages au bon moment... Par contre, André ne s'en tire pas indemne : il sera blessé à un endroit en particulier, mais on va attendre que le stress/douleur redescende pour qu'il capte où exactement, en attendant suspens ! Et ce ne sera pas définitif dans tous les cas, juste embêtant pour la fin du jour 25.)

AAAHHH

Ca fait mal, putain !!!

Je n’arrive pas à sortir d’ici…

Je ne sortirai pas d’ici ?…

Je…

Watt ?…

Je sens la porte s’ouvrir… Je tombe par terre… L’homme avec qui je me suis disputé… Il me demande si je vais bien…. Son ton inquiet…

Je sors mon carnet… Mon crayon… C'est dur de le tenir...

« J’ai très mal. J’ai tenté d’ouvrir la porte. Oui c’est stupide. »

Pourquoi j’ai fait ça ?…

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Alors qu’André écrivait avec la vitesse d’une mouche agonisante, Watt sembla quelques fois regarder aux alentours comme s’il attendait quelqu’un. Puis, quand il entendit ladite mouche agonisante pousser vers lui son carnet avec toute la force de ses pattes endolories, il le prit doucement, plissa des yeux, puis laissa tomber un « Certes… ».

Il soupira, puis ajouta, sur un ton plus acide :
« Au cas où vous en douteriez, je ne peux strictement rien faire pour vous. Et à moins que vous nous cachiez la présence d’un spécialiste des Objets dans votre genre, personne ici ne le peut. Et, peu importe la valeur que vous donnez à votre vie en agissant ainsi, personne non plus ne voudra avoir à vous achever si la douleur est trop forte. »

Profitait-il d’avoir en face de lui une personne à terre pour l’enfoncer, ou exprimait-il son impuissance et sa crainte d’une manière qui lui était, disons, personnelle ? Ce serait à André de se faire un avis sur la question.

Après avoir laissé flotté quelques secondes, peut-être pour se retenir d’en rajouter, ou simplement pour évaluer l’état de la libellule, il reprit :
« Puisque vous allez gêner le passage en restant ici, alors dites-moi où — ou auprès de qui — je vous dépose. Sinon je vous emmène dans la salle noire. »

André avait ainsi gagné un trajet en taxi dans les bras de l’un de ses cyantifiques préférés… Un trajet qu’il semblait ne pas pouvoir refuser, même s’il pouvait toujours indiquer une pièce au hasard pour être laissé tranquille et aussitôt tenter un nouveau décollage. Si du moins il le pouvait… Car actuellement, il pouvait tout au plus faire trembler ses ailes.

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"Toilettes vidées, il reste la sainte quête, alors à gauche"

Résumé : Pip va vers le salon.

Des reproches… Je m’y attendais… C’est mérité, je crois… Mais… Ces mots… Il se soucie ?… De moi ?…

Gêner le passage… Où, ou auprès de qui, me déposer… Isolde ? Mais elle a fait un malaise… A l’infirmerie ?… Mais Agate accouche… Les dortoirs ?... La salle de repos ?… Le salon ?… Je ne peux pas lui demander de faire le tour… Me laisser dans une des salles… Pari très risqué… J’ai déjà risqué ma vie… Peut-être pour de bon… Pourquoi j’ai fait ça ?… J’ai mal à la tête...

« salle noire »

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La réponse d’André sembla légèrement étonner Watt.

— Soit, au moins vous me facilitez le travail.

André put sentir le sol lentement s’éloigner de ses yeux. Le cyantifique portait André entre ses deux mains, de sorte qu’il ne lui touchait pas les ailes.

Mais alors qu’il s’enfonçait pour de bon dans les couloirs Bleus ~~avec son otage~~ en compagnie de la libellule, où l’on aurait dû poster depuis le début, il entendit deux paires de jambes qui arrivaient dans sa direction depuis les couloirs verts…

L’une d’entre elles, qui appartenait à Hertz, passa la porte coupe-feu.

L’autre ouvrit la porte de la buanderie, stationna devant quelques instants, puis commença à traînasser dans les couloirs, comme si elle cherchait une victime à découper pour nourrir son chapeau de paille… ou plus vraisemblablement, des gens à embêter.

Watt embarque définitivement André et s'engouffre dans le bâtiment bleu, tandis que Hertz et Dalton montent à peu près en même temps, le premier allant vers la salle noire et le second se tenant en embuscade pour Pip et Alev.
Suite de l'interaction avec André dans