« Anachronisme » - Pollux

Anonymous
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Sam 29 Sep - 15:03













Pollux
Appellation : Pollux, de par sa proximité souvent orageuse avec un certain énergumène répondant au doux nom de Castor. A l’origine, il s’appelait Donald, alors vous comprenez qu’il ne se plaint pas trop de ce côté… Par contre, si vous l'appelez "Papi", comme certains plaisantins perspicaces s'amusent à le faire, vous êtes bon pour un sermon de deux bonnes heures.
Date de naissance - Âge : 18 ans, né le 6 janvier. A 13h14 et 48 secondes. Ouais, il se rappelle de tout ça. Pollux ne sait pas ce qu’oublier veut dire
Nationalité : Britannique
Goûts : Pollux aime la musique classique, Debussy, Beethoven, Mendelssohn et tout le tintouin, éducation aristocratique oblige. Mais Pollux n’aime pas qu’on sache qu’il aime la musique classique. En revanche, il fait bien savoir qu'il a une sainte horreur du rock, du métal, de la variété et tous ces trucs modernes vaguement constitués d'une infâme bouillie des notes produites par des instruments hérétiques.
Niveau nourriture, il s’en fout, tant que c’est comestible. Bien évidemment, ceci exclut les bananes fuchsia. Je vous assure que c’est dégueulasse, ce truc. Et puis allez savoir pourquoi, il commence un peu à saturer de ce côté…
Avatar : Elliot Nightray, de Pandora Hearts
Comme j’ai pas de PUF officiel, vois pouvez continuer à m’appeler Jude ♥
J’ai connu le fo’ par des top-site il y a déjà quelques temps de cela, et comme vous pouvez le constater, j’y suis accro au point de m’y dédoubler xD
Entre son éternelle expression revêche, ses sermons quotidiens et ses goûts désuets, on donne souvent à Pollux plus que ses 18 ans. Sérieusement, c’est quoi cet adolescent qui vient vous engueuler parce que vous avez jeté un papier par terre « ramassez-moi ça et que ça saute, ça vous amuse de pourrir la planète ?! », ou parce que vous faites trop de bruit « y’a des gens qui aimeraient profiter d’un peu de calme, merde ! », ou parce que « c’est quoi cette tenue affreuse, où est passé le bon goût nom de dieu ?! » ?
Pollux est ronchon, maniaque, sérieux, stressé, irritable, psychorigide, bref, Pollux est un vieux avant l’âge. Pollux est toujours parfaitement propre sur lui, Pollux vouvoie la majorité des gens et les insulte dans la même phrase, à coup de « Fichtre ! » ou de « Merde ! », ça dépend, et sans que cela lui pose le moindre problème d’ordre éthique. Pollux arrive à sortir des phrases qui commencent par « quand j’étais plus jeune » ou « de mon temps » comme s’il avait une soixantaine d’années de plus qu’il en en possède réellement.
Comme il passe son temps à bougonner à propos de tout et n’importe quoi, à critiquer les mœurs d’autrui, à lancer des regards noirs et des tirades grandiloquentes à tout va, on pourrait croire que Pollux est un profond misanthrope qui ferait mieux d’aller s’enfermer dans une caverne à l’écart de la civilisation, comme ça tout le monde serait content. Mais non. Peut-être est-ce dû à sa position d’aîné d’une fratrie d’une douzaine de marmots, à moins que ce soit le fait de se traîner constamment derrière lui deux boulets notoires répondant aux noms de Castor et Jason, mais Pollux se sent responsable du monde entier. Quand Pollux voit un gamin se casser la figure en vélo, il se précipite pour l’engueuler –« petit crétin, si tu sais pas pédaler, va te racheter des roulettes, c’est pas possible les jeunes de nos jours d’être aussi irresponsable… » etc, etc. Et il l’engueule tant et si bien que c’est à peine si l’on remarque qu’en même temps, il a pris le soin de désinfecter les bobos, mettre des pansements là où il fallait ou emmener le mioche chez le médecin au besoin.
Pollux est de cette espèce de gros nounours bourrus incapable d’exprimer leur affection autrement qu’en gueulant, et qui ont une sainte horreur qu’on leur en témoigne ouvertement en retour. Pollux refuse toute forme de reconnaissance, de compliments, de toutes ces choses qui le plongent dans un embarras sans nom. Il préfère cacher sa douceur et sa générosité excessives derrière ses gestes brusques et ses grognements. Et il le fait si bien que seuls ses amis les plus proches ont fini par réaliser à quel point cet espèce de grizzli était fiable en toute situation.
Ceci nous amène fatalement à un sujet épineux : Castor.
Vous visualisez l’énergumène ? Comment croyez-vous que cet imbécile heureux soit encore en un seul morceau avec toutes les conneries qu’il fait ? Comment expliquez-vous qu’il ne se soit jamais fait interner, écraser par une voiture, démolir par une petite brute à qui il aurait reproché sa grammaire inappropriée ? La réponse tient en un mot : Pollux. Pollux qui passe derrière expliquer aux gens que oui, le binoclard est un peu dérangé, « mais pas dangereux, je vous assure ! ... Enfin, en général...», qui le tire par le col alors qu’il va traverser au feu rouge, qui exige un duel à l’escrime à ceux qui veulent le massacrer.
Bien évidemment, c’est Castor qui a droit à la moitié des sermons quotidiens de Pollux (et Jason à la moitié de la moitié restante, mais on reviendra là-dessus un autre jour, hein…). En général, il écoute en souriant niaisement, et parfois, il pète un câble. Une engueulade entre Castor et Pollux, c’est comme un orage d’été : ça démarre sans crier gare, c’est terriblement violent, il y a des tas d’objets qui volent, leur entourage est forcé de se planquer sous une table pour être certain de ne pas faire partie des dommages collatéraux. Et puis. Plus rien. One ne sait pas pourquoi, mais tout à coup, Castor a de nouveau son sourire niais, Pollux son éternelle expression revêche et ils s’éloignent, l’un en sautillant, l’autre très droit et digne. Et voilà.
Oh, j’allais oublier de préciser qu’à force de traîner ensemble, ils finissent par déteindre l’un sur l’autre. Plus dans un sens que dans l’autre, à vrai dire. Voyez plutôt :
« Bonjour monsieur, vous pourriez nous indiquer le chemin de la piscine, s’il vous plaît ? »
« Putain, Castor, tu réfléchis à ce que tu fais des fois ? T’est en train de demander le chemin de la piscine à un palmier ! »
« … Je ne vois pas où est le problème. Et arrête de mettre « des fois » à la fin de tes phrases, c’est incorrect. »
« Rien à foutre de ta grammaire. Et rien à foutre du chemin de la piscine, on cherchait un supermarché ! (au palmier) Excusez-le, Monsieur, on l’a bercé trop prêt du mur. Pourriez-vous nous dire où se trouve la supérette la plus proche ? … Hé, vous pourriez répondre, merde ! Décidément, même la politesse la plus élémentaire se perd, c’est la-men-table ! ».
Consternant, n’est-il pas ?
Pollux se redressa brusquement dans son lit. Ça n’allait pas. Ça n’allait pas DU TOUT. Où était passé le tic-tac de sa vieille horloge ? L’odeur de café qui imprégnait les murs de sa chambre à force d’en boire une dizaine de tasses par jour ? Où étaient les murs, d’abord ? Et POURQUOI son lit marchait-il, merde ! Pollux fronça les sourcils, plissa les yeux, pinça les lèvres, émit un « Tsssss ! » désapprobateur. Il descendit avec brusquerie mais élégance de son lit ambulant, lissa les plis de son pyjama à carreaux, replaça avec expertise ses mèches revêches dans le droit chemin, et prit enfin la peine de s’intéresser à son environnement. Ce qui provoqua une seconde moue contrariée. Outre l’herbe bleu électrique qui était d’un goût ignoble, quelqu’un s’était amusé à remplacer le bon vieux ciel bleu par un amas infâmes d’images hétéroclites et mouvantes. C’était laid. On aurait dit ces espèces de jeux électroniques, là. S’il attrapait le garnement qui avait fait le coup, il passerait un sale quart d’heure. En attendant, il lui fallait un gramophone. Pas une de ces saletés de chaînes stéréo, là, qui massacraient en règle le moindre concerto pour violon de Mendelssohn ! Non, juste un bon vieux gramophone aux douces sonorités. Pollux ne pouvait pas bien démarrer une journée sans écouter une Nocturne ou une Valse de Chopin. Malheureusement, pas le moindre appareil désuet en vue.
Il aperçut un lampadaire au loin. Parfait. On allait peut-être pouvoir le renseigner.
Il s’approcha, très digne, et salua d’un signe de tête le lampadaire qui, à la réflexion, s’approchait peut-être plus d’un panneau de sens interdit lumineux. Soucieux de ne pas le vexer par une mauvaise appréciation de sa condition, Pollux préféra s’en tenir au classique « Monsieur » :
« Je vous prie de m’excuser, sauriez-vous où je pourrais mettre la main sur un gramophone ? »
Une fois n’étant pas coutume, le sens interdit se pencha avec intérêt sur son interlocuteur, avant de dandiner de droite à gauche avec embarras, ce que Pollux traduisit par une négation.
« Tant pis, je trouverai par moi-même. Merci de votre coopération. Je vous souhaite une bonne journée. »
A ce moment, il aperçut au loin une silhouette familière qui courait. Après un lit. Lequel courait également, en toute logique. Quelques rides de contrariété se creusèrent sur le front de Pollux. Il avança calmement à la rencontre de l’individu, attrapa le lit par son sommier au passage, le tirnt énergiquement dans la direction opposée.
« Castor, tu pourrais au moins faire en sorte que ton lit se tienne tranquille, merde ! »
L’autre se jeta joyeusement sur son lit.
« Bon, ceci mis à part, tu as une idée de où on est ? »
« Où nous sommes. Où nous nous trouvons serait même encore mieux. »
« Putain, commence pas avec ça dès le matin ! »
A ce moment précis, comme si quelqu’un prenait un malin plaisir à le contredire, la nuit tomba. Pollux ferma les yeux, inspira profondément.
« Bon. On s’en fout de toute façon… »
« On s’en moque. »
« … tout ce qui compte, c’est que je trouve un gramophone. VITE ! »
Ils s’éloignèrent alors tranquillement, à la recherche d’un gramophone qui aurait l’amabilité de bien vouloir jouer une Nocturne de Chopin. Ou une Valse, à la rigueur. Pollux ronchonnait, Castor souriait niaisement, assis sur son lit à pattes qui avançait docilement, visiblement vaguement effrayé par la sévérité qui émanait du blond. Bref, tout était normal.
Anonymous
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Sam 29 Sep - 15:32
POLLUUUUX *Q*
Enfin ! Le trio mythologique envahira Esquisse >D Même si les adeptes vaincrons.
C'est juste. C'est juste. FABULOUS ! Cet humour inexorablement Judesque, cette narration digne de... digne de... Digne de toute grand adepte de l'humour Judesque !
Bravo !
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3152
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Sam 29 Sep - 15:53
Re-bienvenue sur le forum ♥

C'est qu'on l'attendait avec impatience de Pollux, et franchement j'adore, je sens que ces trois-là vont être un sacré numéro, si ce n'est un euphémisme ! Je pense qu'il ne manque rien, et que tu vas pouvoir aller rejoindre ta sœur dans les étranges contrées d'Esquisse. \o/

Dooonc, tu vas pouvoir participer à l'event - au moins à la seconde partie si tu n'as pas le temps là -, répondre à l'avis de recherche, flooder, faire un journal de bord, etc ! Je suppose que tu sais déjà comment faire. J'ai hâte de lire vos RPs à tous les trois *-*



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Test:

Anna
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
Anna
Sam 29 Sep - 18:53
    Re-bienvenue !

    Que dire, si ce n'est que cette présentation était... FUNTASTIC !! -ceci est un jeu de mots vaseux anglais- Ton Pollux m'a bien fait rire, et j'ai hâte de voir ce que ce trio mythique va donner RPment parlant. Ghihihi ♥


#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





Anonymous
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Lun 1 Oct - 16:35
Re a toi, cher Pollux! ♥️
Ah ah ah, ce nom ferait mourir de honte Elliot. :P
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