Le bon, la brute, le truand et la libellule

__–Les cadavres n’avaient rien de particulier en plus sur eux. Armes, portefeuilles autrefois garnis de poèmes, clopes, petit outillage de survie. De leurs possessions, André put déduire qu’il s’agissait sûrement de mercenaires engagés par une entreprise pour faire son sale boulot à la Frontière… Une pratique dont il était devenu très coutumier.

Armes, portefeuilles vides, cigarettes, petit outillage de survie…

« Hum… A première vue, rien n'indique que ce soient des employés d’AmberCo. Peut-être plus des mercenaires. »

Des mercenaires engagés par une entreprise pour faire son sale boulot à la Frontière… Comme mes trois acolytes… Plus ça va, plus l’idée qu’AmberCo soit impliqué là-dedans m’a l’air douteuse. N’empêche, c’est la seule piste que j’ai pour l’instant. Je sors mon combiné et appelle Sirla :

« Allô, madame ? Vous sauriez s’il y a eu des… interventions d’AmberCo ? »

__–Elle répondit tout de suite :
__–« Non, mais s’ils sont impliqués, c’est grave. Il faut que vous investiguez à ce sujet. »

« D’accord, on s’en occupe. »

Je tourne ma tête vers Blanc-Bec.

« On va leur rendre visite »