Contexte introductif des Câbles
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Ven 6 Sep - 21:04
Contexte introductif
__–L’Esquisse a changé.
__–Du dernier étage d’un gratte-ciel de la Ville, vous contemplez la masse urbaine, se répandre au loin comme une tache d’huile. La nuit violette est percée de néons roses et bleus, du blanc des lampadaires et des phares qui vont du sol aux cieux, du rouge des incendies dans le gris des fumigènes – on réprime une manifestation, en bas. Du rouge au bout de votre bouche, qu’après après un dernier souffle gris, vous jetez dans le vide – vous venez de finir votre cigarette.
__–Vous n’êtes pas là pour ça. Policiers, politiciens et prolétaires peuvent jouer leur petit jeu, vous avez plus important à faire : une cible dans l’immeuble d’en face, une pression sur une détente, le cours de Nutrengyne chutera de six points que le jour ne sera même pas levé. Et vous aurez un salaire à six chiffres. Cet homme, jaune comme la paille, – vous vous souvenez, de la paille ? –, aux yeux d’un intense bleu marin – vous vous souvenez, de la mer ? – dans son costume blanc comme le lait – vous vous souvenez, du lait ? –, ce n’était même pas un nom, pour vous, c’était un contrat. Il a joué, il s’est attiré l’attention des mauvaises personnes. Il a perdu. Sa dernière erreur a été de vouloir prendre un verre au distributeur d’eau situé juste devant la fenêtre. Il aurait pu crever seul, à son bureau : il le fera devant ses collègues.
__–C’est la seule chose qui importe, maintenant. Vous ne reverrez plus jamais votre ferme. Vous avez essayé, mais des gros bonnets dans des immeubles et des costumes, derrière des vitres au blindage insuffisant, l’ont racheté pour faire plus de sirop de fructose. Ici comme avant.
__–Peut-être que vous aimiez la beauté de la nature, peut-être que vous avez pleuré et que vous vous êtes répandu en imprécations contre cet enfer de béton, de verre et de métal. Peut-être que vous avez été pris d’une profonde mélancolie, quand vous avez vu que la société que vous détestiez avant, non seulement il n’y a plus que ça qui reste ici, mais qu’en plus elle s’est bâtie sur plus de beauté réduite à l’état de charogne que vous n’en pensiez possible. Peut-être que, au sommet de votre gratte-ciel, vous êtes en fait sur le clou planté dans un cadavre pourrissant dont les vautours s’arrachent les morceaux.
__–Peut-être. Cela dit, ici, au moins, vous avez pu répandre la cervelle de ce type sur le tailleur de sa secrétaire.
__–Vous souriez.
__–Une pensée pour traverse : vous êtes chez vous et, putain de merde, qu’est-ce que vous pouvez aimer ce monde.
__–Du dernier étage d’un gratte-ciel de la Ville, vous contemplez la masse urbaine, se répandre au loin comme une tache d’huile. La nuit violette est percée de néons roses et bleus, du blanc des lampadaires et des phares qui vont du sol aux cieux, du rouge des incendies dans le gris des fumigènes – on réprime une manifestation, en bas. Du rouge au bout de votre bouche, qu’après après un dernier souffle gris, vous jetez dans le vide – vous venez de finir votre cigarette.
__–Vous n’êtes pas là pour ça. Policiers, politiciens et prolétaires peuvent jouer leur petit jeu, vous avez plus important à faire : une cible dans l’immeuble d’en face, une pression sur une détente, le cours de Nutrengyne chutera de six points que le jour ne sera même pas levé. Et vous aurez un salaire à six chiffres. Cet homme, jaune comme la paille, – vous vous souvenez, de la paille ? –, aux yeux d’un intense bleu marin – vous vous souvenez, de la mer ? – dans son costume blanc comme le lait – vous vous souvenez, du lait ? –, ce n’était même pas un nom, pour vous, c’était un contrat. Il a joué, il s’est attiré l’attention des mauvaises personnes. Il a perdu. Sa dernière erreur a été de vouloir prendre un verre au distributeur d’eau situé juste devant la fenêtre. Il aurait pu crever seul, à son bureau : il le fera devant ses collègues.
__–C’est la seule chose qui importe, maintenant. Vous ne reverrez plus jamais votre ferme. Vous avez essayé, mais des gros bonnets dans des immeubles et des costumes, derrière des vitres au blindage insuffisant, l’ont racheté pour faire plus de sirop de fructose. Ici comme avant.
__–Peut-être que vous aimiez la beauté de la nature, peut-être que vous avez pleuré et que vous vous êtes répandu en imprécations contre cet enfer de béton, de verre et de métal. Peut-être que vous avez été pris d’une profonde mélancolie, quand vous avez vu que la société que vous détestiez avant, non seulement il n’y a plus que ça qui reste ici, mais qu’en plus elle s’est bâtie sur plus de beauté réduite à l’état de charogne que vous n’en pensiez possible. Peut-être que, au sommet de votre gratte-ciel, vous êtes en fait sur le clou planté dans un cadavre pourrissant dont les vautours s’arrachent les morceaux.
__–Peut-être. Cela dit, ici, au moins, vous avez pu répandre la cervelle de ce type sur le tailleur de sa secrétaire.
__–Vous souriez.
__–Une pensée pour traverse : vous êtes chez vous et, putain de merde, qu’est-ce que vous pouvez aimer ce monde.
__–Sur ces joyeusetés, je vous souhaite officiellement la bienvenue dans les Câbles ! Vous êtes ici dans une Esquisse alternative et futuriste, tout à fait non-officielle. Le principe est simple : modifier, altérer, – parfois ravager atrocement – l’univers de l’Esquisse en la mêlant à des thématiques cyberpunk.
__–L’Esquisse des Câbles, en tant que projet, a été créé 2020, comme une expérience à la fois proche de ce que vous connaissez déjà dans les Brises et les Sables, mais qui en transforme de nombreux aspects. Vous retrouverez de nombreux éléments qui vont rappeler ceux des Brises. (C’est que, l’univers de celles-ci et des Câbles se sont construites en ping pong, une mise à jour de l’une faisant des clins d’œil à des éléments de l’autre et inversement.) Voyez tout cela comme une lettre d’amour de ma part à l’univers de l’Esquisse (un peu étrange j’y conviens, vu qu’elle consiste en la broyer sous les chenilles de l’industrie et les bottes d’un régime dystopique).
__–Si les Brises ressemblent à un forum plus classique, où les joueurs sont à l’initiative des RP et si les Sables sont une aventure plus proche d’un JDR sur table où on ne joue qu’une seule aventure à la fois, les Câbles tâchent de prendre des éléments des deux.
__–Concrètement, cela veut dire que les Câbles sont divisées en Missions, des grands arcs narratifs, qui font progresser l’univers et impliquent tous les personnages, qui s’affrontent, s’associent, autour d’un événement majeur. Entre les Missions se déroulent des inter-missions, qui sont des aventures plus personnelles ou en petit groupe, de moindre enjeu, mais toujours avec un encadrement du MJ. (Et il est tout à fait possible de faire des RP sans MJ en plus.)
__–Cela veut dire que, dans les Câbles, contrairement aux Brises et aux Sables, vous jouerez moins des concepts oniriques et fantasques, que des personnages compétents, adaptés à un JDR avec de l’action et des enjeux forts, avec des éléments esquisséens en plus, pour altérer leurs corps et leurs consciences à loisir.
__–Comme pour les Brises, l’univers et sa compréhension sont des points très importants, d’autant plus que la civilisation humaine existe depuis des siècles et s’est considérablement développée jusqu’à entrer dans un âge industriel futuriste, mêlant savoirs terriens et apports esquisséens.
__–La description de cette univers est… particulièrement touffue, mais rassurez-vous, tout n’est pas absolument indispensable à lire pour se faire un personnage. Le sujet dédié à la SX, par exemple, sera virtuellement inutile si vous ne comptez pas aller dans cette direction. Elle est divisée en trois parties :
__–La Présentation de l’univers, la base relativement indispensable à tous, qui donne une idée générale des différents aspects. Seule cette partie est impossible à éviter.
__–Le détail des différentes factions, qui en présente les principales. Vous pouvez vous y reporter et picorer ce dont vous avez besoin pour faire votre personnage et savoir avec quoi il interagira.
__–Un sujet dédié à la SX, cet univers parallèle qui tient lieu d’Internet.
__–Bonne lecture !
Crédits
__–Les Câbles V2 ont été co-écrits par Stilgar, Eelis et eyerim. Tout ce travail n’aurait pas pu être possible sans le travail de titan d’Eelis et Kaoren à l’Esquisse des Brises et sans les nombreuses contributions à l’Esquisse des Sables, des Brises et des Câbles par tous ses autres joueurs, que ce soit par des fiches, des addendums ou des RP.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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