Intro des masques
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
Messages : 1101
Date d'inscription : 07/01/2019
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Stilgar
Sam 2 Nov - 23:10
__–« Les enfoirés ! me gonflent ! Ça va pas s’passer comme ça ! Ah, mes jouets. »
__–La petite expira doucement, puis sauta sur le trône qui avait été disposé au centre de la pièce. Reconnaissant sa maîtresse, celui-ci se dressa sur ses quatre pattes, pour la rendre plus impressionnante encore.
__–« Vous êtes là. Cela m’emplit de joie. Tout d’abord, je tiens à être extrêmement claire sur un point : tout ce qui sera dit dans cette pièce est hautement confidentiel. Un mot, une syllabe, une ponctuation en sort et je vous fais buter. »
__–Elle prit son immense arme et fit passer le canon devant chacune des personnes présentes, les visant, puis elle le remit sur son épaule avec un large sourire.
__–« Super top ! Je ne me présente plus, je ne vous présente plus… »
__–… Mais nous allons le faire.
__–Plus tôt ce matin, Al’, Pearl et Épiphane avaient reçu un message estampillé DANGER. Les deux premiers par la voie normale de leurs commissariats – après tout, ce n’était pas la première fois que la Division faisait appel à des externes à ses propres forces pour les combler – et la troisième, par un délicat poulet envoyé par Lisa, serti d’un baiser qu’elle avait imprimé au rouge à lèvres sur le papier de l’enveloppe.
__–Épiphane avait été emmenée dans un sous-espace sécurisé, où elle avait revu sa contact à cornes, Al’ et Pearl avaient pris des voitures banalisées pour se rendre dans le commissariat qui servait présentement de quartier général suprême à la DANGER.
__–Tous s’étaient retrouvé dans une pièce de réunion, ainsi qu’une bonne dizaine de personnes, certaines dans la SX qui assistaient à ce qui se passait par l’entremise d’écrans, d’autres bien là, assis sur des chaises.
__–Puis, était apparue le général Raphaëlle ; ERREUR, la tête de la DANGER.
__–« … aussi, je vous propose de passer tout de suite au plat de résistance. Vous avez tous été briefé avant de venir sur la situation et la composition de votre équipe. »
__–Il y en avait deux : une composée de Toile, un collègue de la SABLE que Pearl reconnut et d’Épiphane, donc, une autre qui mélangeaient membres de la VENT et de la DANGER. Les premiers n’étaient pas physiquement présents, à l’exception d’un enfant dans un trench-coat.
__–« Nous avons, grâce à l’excellent travail de nos associés de la VENT, une idée plus précise sur cet attentat. Petit rappel des faits. Ce matin, vers huit heures, des milliers de tracts ont été retrouvés éparpillés dans les rues de la Ville. Outre leur verbiage débile, ils étaient tous signés : « collectif des Arthystes ». Tous avaient un poison cutané sur eux. On en est à près de trois cents morts, pour le moment. Évidemment, c’est la panique, évidemment, ça beugle à que fait la police, d’abord le périph, maintenant ça… ÇA ME GONFLE ! »
__–Elle tira dans le plafond. Les balles étaient donc réelles.
__–« Je ne vais pas laisser ces connards de la COSHA ou autre boîte de bandits nous voler la vedette ! Merde à la fin ! Rah ! Hum. Ces papiers ont été largués par drones, depuis une très haute altitude, pour être plus difficilement repérables et éparpiller les tracts au maximum. Mais, la VENT a réussi à en identifier qui se repliaient… sur l’Île des Muses. Je n’ai évidemment pas demandé à la Mairie l’autorisation d’attaquer cette île, de l’occuper militairement et de fouiller chaque yacht, chaque palace, chaque piscine, chaque cave à vin, chaque limousine, jusqu’à ce que je trouve et colle personnellement une .416 dans le crâne des coupables. Mais il ne sera pas dit qu’on peut échapper au bras de la justice dans cette ville ! Il ne sera pas dit que les entreprises de sécurité, qui couvrent ces enfoirés, vont faire la loi ! Parce que la loi, C’EST MOI ! »
__–Mia et tous ceux de la DANGER d’applaudir, sans qu’on pût deviner si c’était pas réelle adhésion idéologique, par politesse, ou pour ne pas se faire dégrader et envoyer récurer les toilettes…
__–« Et vous êtes mon bras armé. Nous allons vous infiltrer sur l’Île des Muses, chez Guiseppe Delafrontière, vous avez tous reçu sa photo et sa biographie. »
__–Fils de riches industriels, il était devenu professeur de littérature au Sorbet Nouveau, sans doutes plus pour le prestige social que pour des questions pécuniaires. Il était aussi un auteur de romans, d’un genre très élitiste, rempli de réflexions philosophiques et de choses comme ça. Relativement discret, il habitait sur l’Île des Muses. Physiquement, il ressemblait à un vieil homme grisonnant, dans la cinquantaine, un peu rondouillard et habillé de façon très conventionnelle pour son métier et statut.
__–« Vous le traquerez, le trouverez, le ferez couiner jusqu’à ce qu’il crache les noms de ses complices, puis vous irez tous les buter, jusque dans leurs chiottes s’il le faut. Il ne s’agit pas seulement de justice, pour ces trois cents assassinés, par des tarés illuminés qui pensent qu’ils ont tous les droits parce qu’ils sont riches et puissants. Il s’agit de faire passer un message. »
__–Nul doute que, pour ERREUR, le message consistait en « si quelqu’un doit concentrer tout le pouvoir et régner par la terreur, autant que ce soit moi », mais si beaucoup le pensèrent, personne n’eut l’audace de le dire.
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