Les cups cakes ... peux t'on vraiment les considérer comme de la viande ? [pv Neoko][terminé]

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Dim 9 Sep - 0:04
Arvalis avait décidée d'explorer un peu l' esquisse. Histoire de ne pas tourner en rond. Bien, que, au final, elle se retrouvait toujours dans le même genre de situation. On avait besoin d'elle quelque part, elle aidait, devenait amie. La boucle se répétait sans cesse, chaque jour apportant son lot de surprises et de rencontres. Le cercles de ses connaissances s'agrandissaient petit a petit. Pour la plus part, c'était des objets. D ailleurs, en ce moment, elle était en train de parler a un portefeuille choux-fleurs rose fluo. C' était a vous en détruire les rétines, Arva évitait donc de le regarder dans les yeux. Le petit était très seul, personne ne fessait attention a lui. Portachou, c'était son petit nom. Sa maman l'avait abandonné après qu'il soit passé dans une tempête et qu'il ait prit cette jolie couleur si tape a l’œil. Si triste. Même ses frères et sœurs l'avaient reniés. Le petit portefeuille se lamentait de finir sa vie seul. Étrangement, Arvalis le comprenait quand il parlait. C'était farfelu, j'en convient. Mais les couinements caoutchouteux qu'il produisait coulait en elle comme de l'eau de roche. Se monde était merveilleux. Pourquoi ce porte-monnaie ne le comprenait t' il pas ? Il fallait absolument qu'elle lui fasse partager son engouement. Elle si attela avec brio. Entourée de quelques objets partageant ses convictions. Une imprimante avec des lunettes cassées, une planche a repasser rose avec des fleurs, une perruque de Marilyne Monroe, une chaise a cinq pied un peu bancale et trois souris grosses comme des chats. A l' écouter, ce monde était si beau, si joyeux. Un monde a la Alice au pays des merveilles, bref, un discourt typiquement Arvalien . Ce qui lassa le pauvre petit, apparemment. Plutôt que de lui faire savoir qu'elle l’ennuyait, il ne trouva rien de mieux que de s'éclipser discrètement.

Ce fu une fois ses amis disparu qu'elle s'en rendit compte. Au final, elle se retrouvait toujours seule. Tous le monde partait toujours. Objets, animaux, humains. Ils l'aimaient bien, mais sans plus. Mais, la raison pour laquelle elle était la. C'était par ce qu'elle devait se trouver des amis, non ? Alors, pourquoi était t' elle seule. Pourquoi est ce qu'il n'y avait que elle qui les considéraient comme tel ? Ce moquait t' on d'elle dans son dos ? Serait t' elle l'éternel bouche trou ? Non ! Bien sur que non ! Comment pouvait t' elle penser ça de ses amis. Elle était méchante, à douter ainsi d'eux. Ne leurs fessait t' elle pas confiance ? Si. Bien sur que si... D' ailleurs, elle allait ce mettre en quête de ce petit porte-monnaie. Histoire de s'assurer qu'il aille bien.

Arvalis récupéra un panier remplit de cup cake geignards. Les portefeuilles aimaient t' ils les cups cakes ? Oui, certai... STOOOP !! Attendez un instant. Des cups cakes geignards, alors qu'elle était végétarienne ?! Comment pouvait t' elle donner de la viande a son ami, alors même qu'elle refusait d'en manger ?! Et, question encore plus folle. Pouvait t' on considérer des gâteaux comme de la viande ? Bien sur, ils semblaient tellement vivants... mais c'étaient des gâteaux. Argh ! Une autre idée, vite. Par ce que celle la la répugnait. Pourquoi pas des fruits. Les portes-monnaies les aimaient t'ils ? Elle ne pourrait pas le savoir avant de lui avoir demandé. Mais Arva n'allait pas le trouver les pattes vides, non ? Non ! Dans la foret, la, il devait y avoir des fruits a profusion. C'est donc avec cette idée la qu'elle entra dedans, abandonnant les cup cake la ou elle les avaient trouvés. Toute contente de trouver de la nourriture qui ne soit pas de la viande pour son ami Portachou.


Dernière édition par Arvalis le Sam 3 Nov - 13:48, édité 2 fois
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Dim 9 Sep - 11:27

C'est définitif, je déteste de plus en plus cet endroit maudit et tous ceux qui le peuplent. Franchement, on a pas idée de faire des bestioles comme ça, quoi. Je n'ai pas une minute de répit pour en avoir semer que déjà d'autres rappliquent aussitôt. Ils se passent le mot entre eux du genre « Hey les copains ! Là-bas, il y a de quoi manger ! » ? C'est à en devenir folle. Mais je ne deviendrai pas folle. Du moins, pas pour le moment. Je ne laisserai pas ce monde m'engloutir et m'avaler. Non, je passe mon tour. Bon, maintenant que j'ai fini mon discours sur la vie, peut-être puis-je enfin me poser la question de comment j'ai atterrit ici ? Perdue entre ses arbres ? Je crois qu'un petit flash-back s'impose.

J'avais réussit enfin à me trouver un petit coin tranquille où je pouvais enfin me reposer après une énième course-poursuite. À l'ombre d'un mirabellier qui arborait des couleurs dans les tons roses, accordé au firmament détraqué, j'avais enfin pu me laisser glisser contre son tronc orange, à bout de souffle. J'étais restée là, quelques minutes, peut-être même quelques heures à observer à travers le feuillage saumon, les images et les textes qui flottaient dans le ciel rose pâle. Cela avait un côté reposant qui, pour une raison que j'ignorais, arrivait à me détendre complètement et à me rassurer. C'était idiot mais la vision de ce ciel parvenait à déjouer ma garde et à me faire sentir bien. Oui, c'était complètement idiot. Après un long moment d'observation, je décidai de me redresser et je me mis à fouiller dans le sac en bandoulière qui j'avais posé au préalable à côté de moi. J'en sortis un carnet blanc, des crayons, de la peinture, en sommes, tout un nécessaire pour pouvoir peindre tranquillement. J'ouvris le carnet de croquis et tournai lentement, avec une grande délicatesse, les pages très légèrement cartonnées. Depuis mon arrivée à Esquisse, je n'avais pas beaucoup peint. J'avais dessiné au crayon de papier, une grande fleur - semblable à une marguerite - dont les pétales étaient en réalité, des lames tranchantes. Je me souvins avoir esquissé ces traits, perchée tout en haut d'un arbre avec presque, aucun espoir de descendre avant que la bête ne se lasse de donner des coups à l'aveuglette, visiblement dépourvue du sens de la vue. Ou peut-être était-elle myope et avait-elle perdu ses lunettes ? Je tournai la page et ce souvenir disparut presque aussitôt de mon esprit. Un nouveau croquis apparut à mes yeux. Le lac. Ce lac polychrome, à la texture de gelée. Je l'avais fait aux crayons de couleur celui-là, tranquillement pelotée contre des rochers, à échapper à je-ne-sais-plus quelle créature grotesque. Finalement, j'arrivai sur une page vierge

Je pris une grande inspiration et je levai les yeux de mon carnet. Devant moi, s'étaler une longue plaine brune, verte et violette. Les couleurs étaient réparties comme si on avait jeter des gouttes de différentes peintures par-ci, par-là. Cela donnait une atmosphère enfantine. Je me saisis de mon fidèle crayon de papier et me mis à esquisser des traits grossiers, des faibles formes. Puis je détaillai petit à petit, oubliant autours de moi, le temps qui passait. Et finalement, je me saisis de la gouache et j'ajoutai une touche de couleur à l’œuvre. Une fois finalisée, je me reculai un peu et détaillai rapidement ma peinture. Je l'avais plutôt bien réussit. Un sentiment de fierté m'emplit et j'entrepris de ranger tout cela avant de me faire surprendre par une bestiole pas très accueillante. Une fois tout le matériel mis dans le sac, je sortis mon fidèle livre que je laissai simplement fermé. C'était juste au cas où je défaillais

Je me mis alors en marche pour changer d'endroit. Ce n'était pas très conseillé de s'éterniser dans un même endroit. Sinon les créatures d'Esquisse venait vous rejoindre, histoire de se remplir le ventre d'un bras, d'un pied ou même parfois, de la personne entière. D'ailleurs mon manque d'attention se fit ressentir bien vite. Alors que j'étais encore plongée dans mes pensées, quelque chose me fonça dessus et me renversa sur le côté en heurtant violemment un de mes côtes. Le souffle coupé, je tombai sur le sol et essayai de reprendre une respiration normale avant que cette chose hostile ne recommence. Je relevai ma tête, une main sur ma côte douloureuse et cherchai des yeux ce qui m'avait attaqué. Il s'agit d'une boîte. Une boîte avec des ailes squelettiques dont l'une d'elle était tordue, volontairement ou non. En tout cas, la bestiole volait de façon penchée et donc ainsi, peu précise. Ce n'était pas une grande boîte, j'aurai pu la tenir dans mes bras sans aucun problème. Elle était de couleur bleue marine et avait des gravures dorée. La boîte s'ouvrit soudainement, si bien que j'eus peine le temps de me recroquevillée sur moi-même afin d'échapper ... à une douce musique. Celle qui vous rappelle votre enfance. Je me redressai alors, comme hypnotisée par la douce mélodie. Une boîte à musique ... Je me relevai, je me dépoussiérai rapidement, d'un revers de la main et écoutai avec attention la musique. Enfin quelque chose de gentil dans ce monde de brutes épaisses ?

Ah ah, laissez-moi rire. Vous y avez cru, hein, à la boîte toute gentille, toute mignonne qui s'excuse en vous balançant une douce musique ? Il s'agissait en réalité d'une ruse. Oui, car, hypnotisée par la musique, quelques instants plus tard, quelque chose me percutera dans le dos, me faisant tomber dans en avant. Et plusieurs bestioles me foncèrent dessus, me tapant avant de reprendre leur envol. Je me protégeai la tête de mes bras et la relevai rapidement pour jeter un coup d’œil à ce qui m'entourait. Un essai de boîte à musique volante, semblable à celle qui continuait de chanter sa mélodie. Okay, c'était donc un appât, j'étais tombée comme une débutante dans cette ruse grotesque. Je cherchai des yeux mon livre épais et le saisis rapidement avant de me faire attaquer à nouveau. J'agitai mon bibelot, repoussant violemment les boîtes et je pris la fuite, serrant contre moi, mon précieux livre. Je courus longtemps. Même comme je les avais semé, je continuai de courir. Et finalement, j’atterris ici, dans cette forêt. J'avais enfin songé à vérifier si les boîtes à musiques me poursuivait toujours avant de me rendre compte que j'étais entourée d’arbres, sans sortie visible. Je n'avais pas fait attention et je m'étais enfoncée sans même le voir dans cette forêt.

C'était pas rassurant. Je me mis rapidement en quête de chercher la sortie. Je tournai en rond, longtemps pour finalement me rendre à l'évidence : j'étais perdue. Voilà, comment j'étais donc arrivée ici. J'ouvris enfin mon livre, cherchant à me détendre. Les mots apparurent aussitôt et happèrent mon regard. Vous savez, c'est quoi le comble ? Que même mon livre se moque de moi : le conte d'Hansel et Gretel par pur hasard, je n'y crois pas. Enfin soit, je devrais m'en contenter. Je mis donc à marcher tout en lisant, me rassurant pas à pas ... jusqu'à rentrer violemment dans quelque chose, tombant à la renverse en arrière, laissant glisser mon livre de mes mains à cause de la violence du choc. Encore ces fichues boîtes à musiques volantes ? Je me frottai le crâne et attendis. Non, sinon, elles m'auraient déjà attaquer. À quoi j'allais avoir affaire en ouvrant les yeux ? Je les ouvris et la surprise fut de taille. Au sens propre et figuré. Une énorme chauve-souris me faisait face. Mes yeux s'écarquillèrent mais aucun son ne sortit de ma bouche. Si c'était une bestiole d'Esquisse, j'étais bonne pour passer à la casserole. Je me relevai en attrapant mon livre que je serrai contre moi mais je restais parfaitement immobile face à cette bestiole qui était presque cent fois plus grande que moi. J'évaluai la situation sans la quitter des yeux. J'attendais mon sort aussi.



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Dernière édition par Neoko A. Shinkiseki le Dim 23 Sep - 17:55, édité 1 fois
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Jeu 13 Sep - 7:35
Arvalis avait réussi a récupérer quelques fruits, maintenant, il fallait sortir. Ce n'était pas qu'elle aimait cet endroit, mais il lui donnait la chair de poule. Peureuse, elle ? Oui. Mais ce n'était pas une nouveauté. Elle marchait sur ses pattes arrière, tenant les fruits et marchant dans un équilibre vraiment précaire. Avec cette montagne de fruit dans les bras, vous vous imaginer qu'elle ne pouvait pas vraiment voir ce qui ce trouvait en dessous d'elle. Donc, ce n' était pas théoriquement sa faute. Disons, que c'est une erreur d’inattention. En percutant l'enfant, Arvalis fit tous tomber. En fait, son équilibre précaire n'avait pas survécus et elle se retrouvait assisse par terre. Se grattant un peu la tête elle chouina :

« Mes fruits … mes beaux fruits … aie aie aie... »

Puis, elle remarqua que la petite était apeurée. Les yeux grands ouvert, la bouche entrouverte. Ah non, elle allait avoir peur et s'enfuir. Alors qu'elles n'avaient même pas parler. Impossible, il fallait qu'elles deviennent amies. Mais le porte monnaie aussi méritait son attention. Retour brutal a la réalité. Arvalis ramassa ses fruits, déjà qu'elle avait eu du mal à les cueillir ! Alors les prendre, la, s'en les écraser dans ses énormes pattes relevait du défis. Défis que cette chose maladroite n’arrivait pas a tenir. Au bout de trois compotes, elle arrêta. Arvalis devait être comique à voir. Bah, ce n'était pas la première, n'y la dernière fois. Il fallait qu'elle meuble la conversation, le blanc commençait a faire mal aux oreilles. Du quoi parler ? Des cups cakes biens sur !

« Dit moi ma belle, que pense tu des cups cakes ? Ils sont vivants, non. À ton avis, c'est de la viande ? »

Arvalis la regarda, très sérieuse. Elle attendait sa réponse. Aussi, elle s' aseilla par terre. Comme un fidèle chien. Guettant la réaction de la petite fille.


Spoiler:


Dernière édition par Arvalis le Mar 18 Sep - 20:27, édité 2 fois
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Sam 15 Sep - 11:24

Je pense que mon heure est arrivée. Autant faire mon testament, hein ? Alors, à mes parents dont je ne me souviens plus, je vous lègue, bah, euh ... Rien ? Et aux amis que je n'ai pas, je vous lègue ... La même chose ? Vive le testament, toi. Mes yeux n'arrivent à se détourner de la bête imposante face à moi, mes mains sur mon livres ne peuvent pas s'arrêter de se crisper dessus, mon visage tendu ne peut pas stopper le teint livide qui se peint petit à petit dessus. Et bientôt, je ne pourrais pas non plus dire à mon corps de courir très vite si jamais la bestiole se dit qu'un petit amuse-bouche serait la bienvenue. Non, je ne peux que me contenter de la détailler. Grande, peut-être cent fois plus grande que moi, noire, une gigantesque chauve-souris entre-autre. Et ma réaction face à cela ? Rien. Immobile.

Pas même une réaction non plus quand quelques fruits s'écrasent tout autours de moi. Ah si, j'avais juste une bouche béante quand j'ai remarqué que la chose avait un panier. Un panier avec des fruits. Une chance peut-être pour éviter de passer la casserole ? Quoique. Est-ce que je fais plus amuse-bouche, genre gâteau salé et là je suis dans la merde ou je fais plus amuse-bouche sur patte donc un petit morceau de viande genre une petite saucisse ? Bonne question dont j'aurais certainement la réponse bientôt vu que la bête vient de me remarquer. Adieu ma vie, adieu mes livres, adieu pays maudit ...

    « Mes fruits ... Mes beaux fruits ... Aïe, aïe, aïe ... » chouina-t-elle sans me prêter attention.

Je pense que si je n'avais pas été trop occupée à savoir que de la bestiole parlait, je serais certainement tomber sur l'arrière de mes fesses. Son regard se posa alors véritablement sur moi. Bon ça y est, je touche le fond. Je vais me faire manger par un truc transgénique qui parle et qui s'inquiète pour des fruits ... Une patte plongea vers moi, je ferme les yeux. Par réflexe, je serre mon livre. Rien. Je rouvris timidement les yeux. La patte essayait de saisir un fruit à mes côtés. Au bout de quelques essais, celui-ci finit en compote. Le bestiole renouvela son geste avec d'autres fruits dont la plupart finissait comme le premier. Ça avait un fond comique. Mais je n'avais pas envie de rire. J'étais plutôt surprise. C'était la première fois que je devais tomber sur quelque chose qui n'essaye pas de me manger. Et qui parle surtout. Au bout d'un moment, la chose abandonne sa tâche. Et après un long blanc, prit de nouveau la parole, chose qui eut effet de me tendre encore plus que je ne l'étais déjà.

    « Dis-moi ma belle, que penses-tu des cup cakes ? Ils sont vivants, non. À ton avis, c'est de la viande ? » me demanda-t-elle avant de s'asseoir en attendant ma réponse.

Ses questions eurent pour effet de me faire tomber gracieusement au sol sous la surprise. Bon, de son point de vue, peut-être que ça aurait pu faire comme si je m'étais assise un peu brutalement. Je serrai tellement mon livre contre moi qu'on commençait à voir mes veines sur mes mains. J'étais tendue. Qu'est-ce que j'étais sensée faire ? Lui répondre ? Non, ce n'est pas dans mes habitudes ! Oui mais si je lui réponds, peut-être qu'elle le prendra mal et qu'elle cherchera à m'écraser. Ça devait être facile. Non, j'étais vraiment pas dans la meilleure des positions. Je contrôlai tout juste les tremblements qui menaçaient mon corps à cause de la peur que m’insuffler celle qui me faisait face. Non, c'était vraiment pas le moment de faire celle qui n'avait rien entendue et qui se plongeait dans son livre. Parce qu'en quelques secondes je pourrais finir comme ces pauvres fruits ... En compote. Je déglutis péniblement. Parler. Depuis combien de temps je n'avais pas parler à quelqu'un ...

    « ... Ce ... C'est des gâteaux, non ... ? » répondis-je par une question comme pour éviter d'en avoir d'autres, pour éviter de répondre encore.

J'avais dû faire preuve d'un certain self-control pour ne pas que ma voix ressemble à un couinement, pour ne pas qu'elle tremble. J'avais marqué une preuve d'hésitation, c'est tout. Rien qui ne prouvait que j'avais trop peur. Non, elle penserait que je suis intimidée à cause de sa taille très certainement. Attendez ... Je viens de penser que j'allais faire la conversation à ce truc ? Sans même faire attention ? Fa se trouve, c'est un coup de ce maudit monde ! Une ruse comme tout à l'heure ...



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Dernière édition par Neoko A. Shinkiseki le Dim 23 Sep - 17:55, édité 1 fois
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Sam 15 Sep - 17:19
L'enfant était nerveuse. Arvalis lui fessait peur, ça s'était sur. Elle pouvait presque ressentir la tention présente dans l'air. Mais pourquoi avait t' elle peur ? Question stupide. Maintenant qu'elle avait un corps de monstre, c'était normal, ce genre de réaction. Une larme roula sur sa grosse joue. C'était injuste. Pourquoi tous le monde devait t' il trembler en la voyant, ce qu'elle voulait, elle, c'était juste s'en sortir. Et ce faire des amis. Pourquoi le sort était t' il si cruel ?

«  Ja … jamais … je ne te ferais … de mal … ja … jamais ! »

Elle hoquetait, parlant entre deux sanglots. Mais le dernier mot avait été prononcé un peu plus agressivement. De telle façon qu'on eu dit qu'elle hurlait sur l'enfant. Elle se détestait. Tapant de la patte sur le sol, elle pivota et tenta de s'enfuir. Dans le genre princesse qui s'enfuit en beauté, telle une cendrillon laissant sur le sol sa pantoufle de verre. Tenta seulement, par ce qu'elle se ramassa royalement sur les pommes encore présentes sur le sol. Résultat : Adieu, la sortie en beauté. Elle fondis encore plus en larmes.

« Tu as peur, hein ? Ne ment pas, je peux … très clairement le voir... tu sait … bouhouhouuuu »

Bon, son dernier cris fit fuir toute les casseroles ailés des parages. Et tous les petits ustensiles de cuisines devaient avoir désertés la foret dans un rayon de cinq kilomètres. Pas grave, en ce moment, elle s'en fichait un peu. Cette fille la détestait certainement, et ça, c'était vraiment trop douloureux pour son petit cœur. Bon, pour faire passer ça, elle allait manger des fruits. Ont dit que la nourriture est un bon remède contre la solitude. Arvalis croqua un fruit qui passait sous la patte. Puis un autre, puis encore au autre. Au final, il ne restait que la compote. Mais elle n'allait pas la manger, si ?
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Dim 23 Sep - 18:53

Dans quel pétrin je mettais ENCORE fourrée ? Étais-je tellement glaciale ? Non, parce que là, je faisais pleurer un monstre, cent fois plus grand que moi juste parce que j'avais un peu peur ? Je savais que certaines personnes étaient susceptibles mais à ce point, ne serais-ce pas un peu abusé ? Une énorme larme coula sur sa joue et vient s'écraser tout près de moi. Forcément, je me suis relevée en catastrophe pour éviter de me faire écraser et j'ai plongé sur le côté - en me mangeant des ronges au passage - avant de relever ma tête pleine de terre vers la bestiole.

    « Ja ... Jamais ... Je ne te ferais ... de mal ... Ja ... Jamais ! » hoqueta-t-elle en me fixant.

Et merde ... Mais qu'ai-je fait au monde pour mériter un tel châtiment ? J'aurais vraiment tout fait de finir dans un endroit dont j'ignorais le nom jusqu'à quelques jours - Esquisse me semblait-il que c'était ... - car quelqu'un me l'avait soufflé à faire pleurer un monstre que je considérais comme un truc qui pouvait me bouffer en deux secondes. J'aurais vraiment tout vu et tout fait. Enfin pas vraiment, faut pas exagérer ... En pleurant, elle me hurlait dessus. Je me suis raidie direct. Ça y est ? J'allais mourir ?

Elle tapa de la patte, me faisant sursauter et se retourna. La bestiole essaya de s'enfuir et finit tout simplement à quatre pattes au sol. La chance n'était vraiment pas avec elle. Comme précédemment, cela aurait pu être humoristique dans une autre situation. Mais là, cela me faisait vraiment plutôt pitié. Le monstre sanglota encore plus fort avant de s'adresser à moi.

    « Tu as peur, hein ? Ne mens pas, je peux … très clairement le voir ... tu sais … Bouhouhouuuu ! » hurla-t-elle dans un cri du désespoir qui me fendit mon cœur de pierre.


Cette bestiole me prenait tellement au dépourvue avec ses réactions que je n'arrivais pas à garder mon mécanisme de défense. Enfin, quiconque dans cette situation aurait essayé de réconforter cette bête ? Je me suis redressée, dans un état vraiment pitoyable, des ronces dans les cheveux emmêlés, de la terre sur la grande partie de mon visage et des vêtements quelque peu salis et partiellement déchirés. La bestiole se mit à manger comme pour se calmer. Je me suis approchée un peu plus d'elle, mon rythme cardiaque s'est accéléré. Et si je disais de nouveau une bêtise ? Après tout, elle m'avait dit de ne pas mentir ...

    « Vous savez ... J'ai juste été ... surprise. Je ne rencontre pas souvent de personnes ... dans cet endroit ... » murmurai-je à son attention, me forçant à parler pour essayer de la calmer, chose qui n'était pas dans mes habitudes.



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Mer 26 Sep - 16:44
Dans cet endroit ? Cette foret était t' elle si populaire ? Dans le doute, Arvalis ne répondit pas. Secoua seulement la tête, maintenant elle devait sortir. Si possible avec cette fille. La foret était bien silencieuse pour un après midi comme celui ci. Arvalis venait à peine de s'en rendre compte, et cela lui fessait un peu peur. Étais ce elle qui les avaient fait fuir ? Après réflexion, elle en déduit que non. Parce que la situation était déjà comme ça à son arrivée. Arvalis frissonna. S'en était presque glauque. Et ce qui était glauque, elle, elle n'aimait pas.

- Je … je croit que je vais chercher la sortie de cet endroit. Tu veux venir avec moi … enfin, je comprendrais que tu ne veuille pas suivre un monstre, mais j'aimerais bien. Enfin bref … je … je vais par la !

Arva décida de prendre par le nord sans attendre la réponse de la jeune fille. C'était par la qu'elle était arrivée non ? Ou au sud. Sud ouest. Oui, c'était ça, sud ouest ! Alors qu'elle s'était mise en marche pour le nord, elle fit demi tour au bout de trois minutes. Recroissant cette fille. Elle la salua d'un bref signe de tête et accéléra le pas.

Hum... que faire ? En fin de compte, elle ne reconnaissait pas cet arbre. N'y celui d'a coté. Ils se ressemblaient tellement, elle avait du mal à les différencier. Venait t' elle donc du nord ? Arvalis était perdue. Peut être que cette fille savait, après tous, elle semblait connaître cet endroit. Elle était au bord de la crise d' hystérie. Se silence était tellement oppressant qu'elle voulait tous faire pour le fuir. Ou peut être... combler ce vide ? Le pourrais t' elle jamais ? Il semblait être la depuis bien longtemps. Plus longtemps qu'elles en tous cas. De toute façon, sa décision était déjà prise. Elle allait revoir cette jeune fille et lui parler. Sa forte résolution faiblit a chacun de ses pas. Et au final, il découla de sa bouche qu'un petit filet de voix.

- euh … euh … la sortie … je ... je me suis ... perdue ... je crois... euh ...
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Ven 28 Sep - 19:04

Le monstre, prise - j'en avais déduit qu'il s'agissait d'une femelle et non d'un mâle par sa réaction - dans ses pensées, secoua la tête, geste qui n'échappa pas guère à ma vigilance. Que pouvait-elle bien penser pour en venir à se contredire elle-même tacitement ? Savait-elle que j'étais encore présente face à elle, à la regarder ? Ou avait-elle simplement oublié, s'autorisant à divaguer dans les multiples recoins de son esprit ? Quoiqu'il en soit, j'étais pour le moment invisible à ses yeux vagues, plongés dans une quelconque réflexion - peut-être philosophique, on a le droit de rêver - et j'en profitai pour me demander librement ce que cette bestiole faisait ici.

C'est vrai, prise au dépourvue par sa réaction à laquelle je ne m'attendais pas, j'avais tout juste eu le temps de me remettre de mes émotions. Et maintenant que j'y pensai, je ne m'étais pas vraiment inquiétée de la présence d'une chose aussi importante, perdue en pleine forêt. Au début, j'avais mis ça sur le compte de ce monde maudit qu'est Esquisse - si je me souviens bien du nom exact qu'on m'avait pipé - mais après réflexion, il s'avère que mon hypothèse était complètement injustifiée. Si ce pays peut lire dans mes pensées, exceptionnellement, je veux bien m'excuser d'avoir cracher dans son dos sur quelque chose dont il n'était pas responsable ... pour une fois.

Alors que fabriquait-elle ici, un panier à la main, à ramasser des fruits ? Elle m'avait parlé de cup cakes ... Mais qu'est-ce que des gâteaux viennent faire dans cette histoire, vous pouvez me l'expliquer, ça ?! Oulà, je m'emporte, je m'emporte et on nage toujours autant dans la mer trouble ... Peut-être voulait-elle faire des gâteaux avec des fruits ? Ah, ah, cette bonne blague, faire des gâteaux ici mais qui serait aussi bête pour faire cela alors que la mort peut surgir à n'importe quel moment ? D'ailleurs, la plupart des fruits que j'ai rencontré ici, étaient tout SAUF mangeables. D'ailleurs, certains avaient décidé que j'étais le festin et non eux. Remarquez, c'est original d'inverser les rôles, hein ... Bref, là n'est pas la question, revenons en à nos cup cakes. Non, elle ne voulait pas en faire. Par contre, elle m'avait parlé de viande. Quel est le rapport ? Merlin seul le sait ...

    « Je … Je crois que je vais chercher la sortie de cet endroit. Tu veux venir avec moi … Enfin, je comprendrais que tu ne veuilles pas suivre un monstre, mais j'aimerais bien. Enfin bref … je … je vais par là ! » annonça brusquement une voix tremblante.

Surprise, je me fis arracher assez violemment de mes pensées et donc, je cherchai le monstre des yeux. Ses réactions sont vraiment imprévisibles. Je voulais la retenir, ma bouche s'ouvrit et rien n'en sortit. Même pas le doux murmure d'un son, rien. Déjà, la chauve-souris géante faisait demi-tour et s’éloignait sans que je ne puisse y faire quelque chose. Après tout, elle n'avait pas tort. Cela faisait un moment que nous étions déjà dans la forêt et s'attardait trop longtemps dans un lieu de ce monde n'est jamais prudent, je l'ai appris à mes dépends. La bestiole disparut de mon champ de vision.

Je coinçai mon menton entre mon pouce et mon index, le bras croisait lui-même tenu par l'autre bras. Je m'adossai à un des arbres qui peuplaient cette forêt sans vraiment avoir vérifier s'il était sans danger, pliant ma jambe droite pour la caler contre le tronc. Je baissai les yeux vers le sol, reprise dans mes tumultueuses pensées. Laissant mon esprit s'évadait au quatre coins de ma tête, je ne vis pas ma compagne revenir plus déterminée que jamais. Non, quand je pris conscience qu'elle était là, sa détermination s'était envolée comme par magie et ce fut d'une petite voix qu'elle me parla.

    « Euh … Euh … La sortie … Je ... Je me suis ... perdue ... Je crois... Euh ... » bredouilla-t-elle, l'air penaud.

Je la regardais de haut en bas, toujours l'air pensive. Perdue, hein ? Cela paraissait évident pourtant. La forêt était tellement grande qu'on pouvait avoir juste fait quelques pas dedans avant de se rendre compte que la lumière de l’orée avait disparu. Ce n'était pas cela qui m'inquiétait le plus. Le plus inquiétant était sans doute le fait de savoir que des bestioles - certes moins dangereuse que celle qui me faisait face à l'instant - étaient planquées un peu partout et qu'elles ne nous laisseraient jamais en sortir indemnes. Je grimaçai et un frisson me parcourut l'échine. Je me tournai alors vers ma compagne, la peur et le stress s'étaient volatilisés dès l'instant où j'avais vu qu'elle avait cent fois plus peur de moi que de moi qu'elle - pour compenser avec le fait qu'elle était cent fois plus grande que moi - et d'une voix monociorde, je me décidai à lui répondre.

    « C'est ce que j'ai cru comprendre ... Nous n'avons qu'à la chercher toutes les deux. Ce serait plus ... facile. »


J'avais pris grand soin de bien dire « toutes les deux » et non pas « ensembles » car cela faisait déjà trop proche pour moi. Et mon mur mental qui se dressait dans mes esprit ne volerait pas si facilement en éclat même si ma langue fourche. Jamais. Je me décollai de l'arbre et me mis à avancer dans une quelconque direction. Avais-je vraiment bien fait de lui proposer de chercher avec moi ? Ça te socialisera. Mais oui, très chère conscience ... Mais oui ...



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Voix d'Esquisse
« Vous ne sortirez jamais d'ici. »
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Voix d'Esquisse
Sam 29 Sep - 14:39
C'est alors qu'un rire retentit dans la forêt Casse-tête. Un rire cristallin, menaçant, comme des ongles qui crissent sur le tableau noir, comme un verre qui se brise sur le sol. Il résonne à travers tout, à travers chaque feuille, chaque branche, vous le sentez, ce rire, vous le sentez circuler dans vos veines. Comment le ressentez-vous ? Cela, Elle ne s'en soucie point. Elle veut juste que vous la remarquiez, et que vous regrettiez l'instant passé où vous cherchiez la sortie.

« Avant de trouver la sortie, j'aimerais que vous trouviez la réponse à ma petite devinette. »

Les arbres se refermèrent alors autour des deux Dessinatrices, les enfermant dans un large cercle sombre. La lumière ne pénétrait plus à travers les feuillages. La mélopée retentit alors :

Dans une pièce, il y a trois ampoules éteintes.
Dans le couloir, il y a les trois interrupteurs qui permettent de les allumer.
Depuis le couloir, il est impossible de voir les ampoules.
On a le droit d’aller une seule fois dans la pièce.
Peut-on retrouver quel est l’interrupteur de chaque ampoule ?

Vous n'avez pas le choix. Il vous faudra répondre, sans quoi vous ne pourrez jamais vous enfuir. Chacune ne pourra donner de réponse qu'une seule fois.
Anonymous
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Dim 30 Sep - 14:05
« C'est ce que j'ai cru comprendre ... Nous n'avons qu'à la chercher toutes les deux. Ce serait plus ... facile. »

Arvalis commença à sourire. Elle venait de ce faire une amie. En marchant ensemble, elles pourraient apprendre à se connaître. Quelle genre de nourriture cette enfant aimait t' elle ? C'était quoi sa couleur préférée ? Et puis, c'était quoi son petit nom d' abord ? Arvalis avait hâte de savoir tous ça.

- Je m’appelle Arvalis, et toi ?

Puis soudain, quelque chose retentit au fin fond de son crâne. Une voix désagréable. Ses poils s' hérissèrent. Comme si il y avait un danger dans le coin. Ou plutôt, comme si le danger venait de cette voix. C'était bête, mais instinctif. Se monde était si étrange. D’ailleurs, il devait bien avoir un nom, non ?

« Avant de trouver la sortie, j'aimerais que vous trouviez la réponse à ma petite devinette. »

Prenant son courage à deux mains, elle lança mentalement a cette voix.[color:b1de= #0599C6] « ou sommes nous ? Comment s’appelle cet endroits ? Je vous en prie, répondez moi ». Étonnant qu'une créature aussi lâche qu'elle pense à ce genre de choses. Mais c'était important. Ne pas savoir ou elle se trouvait, c'était désagréable.

Dans une pièce, il y a trois ampoules éteintes.
Dans le couloir, il y a les trois interrupteurs qui permettent de les allumer.
Depuis le couloir, il est impossible de voir les ampoules.
On a le droit d’aller une seule fois dans la pièce.
Peut-on retrouver quel est l’interrupteur de chaque ampoule ?


Une énigme ? C'était quoi cette histoire d' ampoules ? Arvalis ne comprenait rien.
Anonymous
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Dim 7 Oct - 13:25
LES CUPS CAKES ... PEUT-ON VRAIMENT LES CONSIDÉRER COMME DE LA VIANDE

La chauve-souris transgénique m'adressa un grand sourire. Au moins, elle avait cessé de pleurer, c'était le principal. Je poussai un long soupir et je me mis en marche dans une direction quelconque. Je ne connaissais que très mal l'endroit donc autant commencer d'un côté. Je me plongeai de nouveau dans mes pensées tout en dépoussiérant mon livre. Peut-être faudrait-il laisser des marques pour ne pas tourner en rond bêtement ? Non. Ce maudit endroit se modifierai de lui-même afin que l'on puisse de perdre. J'étais tellement absorbée par mes lointaines réflexions que j'entendis à peine que la bestiole m'adressait la parole. Aussi, ce fut un peu in extremis que je compris ce qu'elle me disait.

    « Je m'appelle Arvalis, et toi ? » me demanda-t-elle gaiement avec une voix teintée d'une impatience d'enfant.

Je relevai ma tête vers la bête. Arvalis ? C'est un nom peu commun à vrai dire. Attendez, elle me demande mon nom à moi ? Ouuuh là ! Ca suffirait pas vouloir nouer des liens ? Mon mur mental se dressa subitement dans mon esprit. Non, hors de question de lui donner mon identité. Je ferais comme si je ne l'avais pas entendu en dernier recours. Blesser les autres pour ne pas se blesser. Tais-toi, sotte conscience. Ne me fais pas me souvenir de cette voix à un tel moment. Je détournai le regard et grimaçai. Mon mur mental explosa subitement. Une voix s'introduisit dans mon esprit. Prise au dépourvue, je m'arrêtai, une sensation désagréable résonnant dans ma tête.

    « Avant de trouver la sortie, j'aimerais que vous trouviez la réponse à ma petite devinette. »

Je me stoppai. Comment cette simple voix, aussi agaçante soit-elle, avait-elle pu faire voler en morceau mon mur ? Pour me poser une question en plus. Je jetai un coup d’œil vers ma compagne. Elle aussi, avait certainement entendu cette voix. Je balayai la forêt du regard. Elle s'était assombrie. La devinette fut posée d'une voix mélodieuse et cruelle.

    « Dans une pièce, il y a trois ampoules éteintes.
    Dans le couloir, il y a les trois interrupteurs qui permettent de les allumer.
    Depuis le couloir, il est impossible de voir les ampoules.
    On a le droit d’aller une seule fois dans la pièce.
    Peut-on retrouver quel est l’interrupteur de chaque ampoule ? »

Mon esprit se mit en place et turbina à toute vitesse. On remet les présentations à plus tard, d'accord ? Bon, alors, trois ampoules, trois interrupteurs ... Impossible de voir les ampoules ... Une seule fois dans la pièce ... Je me pris ma tête entre mes mains et me massai les tempes. C'est quoi ce charabia ? Je réfléchis calmement. Imagine-toi dans un couloir Neoko ... Peut-être as-tu déjà lu ... Cela quelque part ... Comment faire pour savoir ... Une ampoule ça brille, non ... Et ... Et ça ... J'eus un sourire. Oui, c'était certainement cela. Je fermai mes yeux. Puis je pris une voix détachée.

    « Il suffit d'allumer le premier interrupteur. On attends un moment puis on l'éteint. On allume l'autre interrupteur, on attends un moment et on l'éteint. On allume le troisième et on répète le même manège. Puis on entre dans la salle et on touche les ampoule. La plus froide correspondra au premier interrupteur, la tiède, au seconde interrupteur et celle encore allumée ou du moins la plus chaude au troisième interrupteur. »

J'inspirai. J'avais jamais autant débiter de mots de toute ma vie.



Note Hors RP:
Anonymous
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Sam 13 Oct - 11:22
Arvalis avait un peu peur, c'était quoi cette histoire d'énigmes. Pourquoi une voix étrange résonnait t' elle ici. E puis, ou étaient t' elle bon sang ? Ici bas, tous les arbres se ressemblaient. Arvalis avait peur. Elle était tellement terrifiée qu'elle en tremblait de tous ses membres. Ce monde était vraiment étrange. C'était vraiment du n'importe quoi. Ou était la personne qui avait parlée, ou alors, ce n'était que le fruit de leurs imaginations. De son imagination. Même cette petite fille était une partie de son rêve. C'était flippant, mais possible. Elle avait du la voir quelque part. Son inconscient essayait de l'avertir de quelque chose. « Un rêve bien trop réel pour être imaginable » susurra une petite voix dans sa tête. Arvalis secoua la tête. Non, c'était bien un rêve. S'en était forcément un. Sinon … sinon elle deviendrait folle. Mais elle n'avait pas autant d’imagination. Ou alors... ou alors, c'était elle le rêve. C'était elle la création. Épouvantable. Ignoble. Et ça vie d'avant alors ? Alors … elle n'était qu'un fragment de rêve ? Non, sa mémoire commençait à s’effacer mais elle se souvenait qu'elle avait eu une vie avant. Enfin, il lui semblait. C'était vraiment improbable, cette solution la terrifiait. Dans l’immédiat, elle se refusa à y penser. Pas la peine de se torturer pour si peu.

Elle s' asseilla par terre. Sa mémoire lui fessait de plus en plus défaut. Arvalis. Quel était son nom de départ. Elle ne se souvenait que de ce pseudo, sans savoir d' ou il venait, et pourquoi elle l'avait choisit. Sa vie ? Triste. Des frères et sœurs ? Non. Un amoureux ? Non. Des voyages. Elle se souvenait de voyage. De pays inconnus, tous aussi merveilleux les uns que les autres. Énormément de pays. Pourquoi avait t' elle autant voyager. Que fuyait t' elle à l'époque ? Bon sang, sa mémoire la fuyait. Elle avait un chat. De quelle couleur, de quelle race ? Mon dieu pensa t' elle. Que me reste t' il de mon ancienne vie ? C'est quoi ce monde, cette foret. Ou suis je ? Pourquoi moi ? Ayant un bref instant de claustrophobie, elle paniqua. Arvalis voulait sortir. Vite. Qu'on lui redonne sa mémoire, avant qu'elle ne devienne folle.

Elle courus sans attendre sa camarade, hurlant comme une folle. Pleurant en même temps. Elle voulait sortir. A tous pris. Sa mémoire la fuyait, pourquoi ? Pourquoi ! C'était impossible, elle n'était pas un fragment de rêve. Elle refusait d'en être un. Sa vie ne serait pas dirigée par l'inconscient d'une quelconque force supérieure. Et pourtant c'était visiblement le cas. Sinon, comment expliquer qu'elle se retrouvait au même endroit, avec la même petite fille. Alors qu'elle aurait jurée avoir courus sur une ligne droite.

Elle était terrifiée, tous simplement terrorisée. Elle en pleurait encore. S'en était trop pour son petit cœur.
Anonymous
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Ven 2 Nov - 11:40
Les cups cakes ... Peut-on vraiment les considérer comme de la viande ?

J'observai en silence les arbres qui s'étaient rapprochés de ma compagne et moi, nous faisant prisonnières de cette forêt. J'attendis patiemment que la voix qui avait résonné tout à l'heure me réponde et me dise si j'avais juste ou faux. J'étais patiente mais comme chaque personne, j'avais mes limites. Je croisai les bras sur ma poitrine et je battis un tempo imaginaire du pied en signe d'impatience. Mon regard se dirigea vers ... Arvalis - si ma mémoire est bonne - afin de voir dans quel état la pauvre bête pouvait bien être. Elle s'était assise, prise de torpeur, plongée dans les bas fonds de ses pensées peut-être les plus sombres. Était-elle stressée ou anxieuse ? Cette question sans réponse apparente me fit lever un sourcil perplexe. Mon visage prit une moue dubitative et je levai les yeux vers ciel, désormais invisible à cause des branchages serrés des arbres. Un soupir s'évada doucement d'entre mes lèvres et vint disparaître dans le silence pesant de l'endroit. Je m'adossai à un arbre, certainement un chêne, les bras toujours croisés et le visage, redevenu impassible, était levé vers le plafond de feuilles. La voix ne s'était toujours pas manifestée. Avais-je donc tort ? Je serrai les poings. Décidément, je n'avais vraiment pas de chance. Un bruit me tira de ma rêverie.

Je jetai un coup d’œil vers la bestiole assise. Elle venait de se lever, telle une furie. Avant même que je ne puisse esquisser le moindre geste, elle se mit à courir en hurlant comme terrassée par un quelconque mal. Surprise, je ne pus que la regarder s'éloigner, la bouche béante. Quoi ? Quand une chauve-souris transgénique s'enfuit en hurlant, ça a de quoi vous surprendre. Peut-être s'était-elle fait mal ? Merlin seul le sait. Je restai là, seule pendant un moment. Dans un énième soupir las, je ressortis mon livre et je me laissai glisser contre le tronc de l'arbre auquel j'étais adossée. J'ouvris mon livre sur ces pages vierges qui faisaient mon bonheur et je me mis à lire ce qui aux yeux des autres était visiblement invisible.

Des bruits de pleurs me firent lever les yeux des lignes finement tracées à la main qui me contaient l'histoire d'un conte quelconque. Peut-être celui du Petit Chaperon Rouge des Frères Grimm ... Ou alors celui de Blanche-Neige ... Quand sais-je, les contes débutent tous par "Il était une fois" et vous pensez franchement que je peux découvrir de quel conte il s'agit rien qu'avec cette information ? Oui, je n'avais pas plus lire plus loin. Car la scène que je découvris me pétrifia.

Arvalis - le prénom avait fini par rentrer au fond de ma mémoire - était terrassée de chagrin, sanglotait à en perdre la raison alors que quelques minutes avant, elle était en train de courir et de disparaître entre les arbres qui se dressaient sur notre chemin. Avait-elle donc tourné en rond ? Visiblement, très stressée, ses nerfs avaient dû lâchés d'où cet état déplorable. Et la voix qui tardait toujours quand au résultat de son énigme. Pourtant, malgré ce pitoyable spectacle, je restai immobile, à la fixer, telle une poupée au cœur de pierre, un robot incapable de parler. Mon mur mental qui était tombé comme celui de Berlin, venait de se remettre lentement en place. Des sentiments aussi tristes, cela ne servait qu'à amadouer les esprits et à les piéger. Non, Arvalis ne devait pas être du genre à ensorceler les gens en jouant avec leurs sentiments. Et pourtant ... Je ne pouvais m'empêcher de faire abstraction des larmes qui roulaient sur ses joues et qui venaient mourir au sol, laissant place à des flasque d'eau qui ne cessaient de grandir au gré du chagrin de la chauve-souris gigantesque. Elle était torturée par un stress quelconque, j'avais tué mes sentiments à sa vision. Non. La tristesse de la bestiole n'arrivait plus à m'atteindre. Et cette phrase ne cessait de résonner dans mon esprit. Blesser les autres pour ne pas être blesser. Impassible, je restai là, à la fixer tandis que des chaînes immatérielles et invisibles noyaient mon cœur dans le plus profond des abysses.

Cette fois, c'est décidé. Bien qu'elle avait l'air souffrante et peut-être, quelque part, amicale, je ne voulais pas changer pour faire plaisir aux autres. J'avais mon système à moi. Je ne voulais pas souffrir avec sa tristesse. Chacun a sa part de peine dans ce monde maudit, ce n'était pas à moi de vouloir faire partager la mienne aux autres. Je baissai les yeux vers mon livre en me calant confortablement contre l'arbre derrière moi. Sans cœur. Robot. Traitez-moi de ce que vous voulez ... Si je m'allie à cette bête transgénique pour m'en sortir, cela reviendra sans doute à crée des liens avec elle. Sauf que je n'ai pas oublié. Si on s'attache à quelqu'un, on crée des liens. Et si jamais je découvrais un moyen de m'en sortir ? Au moment venu, sans doute que finalement, je resterai dans ce monde. Uniquement car j'ai des personnes auxquelles je me serais attachée. Simplement, parce que j'aurais des ... amis. Tss. Qu'est-ce qui me fait si peur en réalité ? D'aller la voir, de la rassurer ?

Non. C'est tout simplement le fait que je ne veuille pas lui imposer mon existence. Oui, c'est ça. Je n'ai pas peur des autres loin de là. Je ne veux pas leur imposer mon image, mon existence, cette chose néfaste ... Voilà. Je me protège des autres en les ignorant pour mieux les protéger de moi-même. Quoi ? Gamine mal dans sa peau ? Certainement ... Certainement ... Fort probable ... J'eus un soupir. Je coulai un regard vers Arvalis. Puis vers mon sac. Je fouillai un instant à l'intérieur. Puis j'en sortis un ocarina. Je fermai les yeux et je me mis à en jouer. Pour faire mourir ces pleurs à ma manière. Sans rien dire. Quoi ? Moi, timide ? ... Hmf. Alors, là, tu te gourres complètement !


Note Hors RP:
Anonymous
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Sam 3 Nov - 13:48
La jeune fille restait pensive. Arvalis ne savait pas quoi faire. La voix retentit, encore et toujours. Les énigmes continuèrent ainsi pendant quelques temps. Quelques minutes ou quelques heures. Nul ne saurait le dire. Trois, quatre fois le même cinéma se répéta. Arvalis avait mal à la tête. Cet endroit était si effrayant...

Arvalis vit une lumière. La sortie ! Elle était par la. Elle en était presque sure. Mais la jeune fille n'était pas du genre à vouloir sortir. Non. Mais ce n'était pas grave. Parce qu'il était hors de question qu'elle la laisse ici. La tirant un peu par le col, elle la traîna vers la sortie. C'est à dire quelques mètres. Puis, décida de la planter la. Ce n'était pas qu'elle la dérangeait. Au contraire même. Mais son portefeuille l'attendait. Ce n'était pas grave si elle venait les pattes vides, enfin si. Mais elle trouverait bien quelque chose sur le chemin.

« à la prochaine Petite Fille sans nom ! »

Puis elle s'envola. Maintenant, elle était libre. Libre comme l'air, il n'y avait plus d'arbres pour lui barrer le chemin. D'énigmes essayant d'embrouiller son esprit. ..

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