De l'autre côté du mirroir... (pv: Pandore, la seule et l'unique! (en deux exemplaires))

Anonymous
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Dim 3 Fév - 16:45

Les Rebelz



Un miroir… Bon d’accord ça peut paraître louche un miroir en pleine forêt, mais comment aurait-il pu savoir avec sa si grande innocence qui le caractérise ?
En plus il était parterre, n’importe-qui aurait pu tomber dedans ! Il suffisait de se prendre le pied dans une racine, ou bien que quelqu’un vous fasse peur… En fait il admirait dedans son magnifique chapeau dans la surface réfléchissante quand un hululement l’a fait sursauter et se vautrer dessus.
Sauf que le miroir n’en était pas un, ou du moins ne possédait pas que ses propriétés classiques, et il avait chuté à l’intérieurs. Ça avait été un peu long d’ailleurs… Moins que pour le tunnel d’accord… Ou plus en fait… Non vraiment le calcul c’était déjà pas son truc, mais alors calculer le temps d’une chute relevait de l’impossible. Et en général à ce moment on pense plutôt à se faire pardonner ses pêchés ou bien à se demander quelle religion pourrait bien vous sauver…
L’atterrissage avait été un peu douloureux, mais heureusement une marre argentée était là à l’arrivée, et sa texture avait servi d’amortisseur. D’ailleurs ça n’avait pas très bon goût, de la rouille peut-être… Ou bien de l’huile de moteur ! Bref, efficace mais désagréable.
Blitz était dans une salle, tapissée de miroirs. En fait même le sol en était fait. Cela le rendait curieux… Fallait-il traverser ces miroirs pour sortir ? Et puis pourquoi sortir après-tout ? Il voulait explorer ce monde ! Alors pourquoi sortir de ce lieu inconnu ? Il fallait le fouiller de fond-en comble et le vider de ses trésors comme un véritable aventurier !
En marchant sur certains miroirs, le chapelier les brisait juste. Pratique pour savoir où on était passé ! Moins pour les 7 ans de malheur additionnés… Sur d’autres, on entrait et ressortait dans la galerie à l’envers, sur les côtés, bref tout s’emmêlait très vite, surtout que la pesanteur se faisait en fonction de la sortie. Enfin c’était bien beau tout ça, on s’y perdait et tout, mais on n’avançait pas ! Comment explorer si on ne pouvait pas avancer ?
Il se faisait la réflexion lorsque justement, il traversa un miroir et se retrouva dans un bois sombre… Ce n’était pas la forêt dont il venait, il en était sûr… De plus elle semblait être délimitée… Par une cage de miroirs !
L’endroit était sombre et effrayant, une brume jaune émanait des miroirs… Etait-ce un autre accès à la galerie ou bien une partie de celle-ci ? Il avait envie de continuer son chemin, mais avait aussi peur de ne plus jamais retrouver cet endroit amusant. Il préféra donc faire demi-tour et revenir plus tard. Malheureusement en sortant du miroir d’entrée pour revenir à l’entrée, il le brisa. Il était bel-et-bien revenu mais ne pouvait plus explorer le bois brumeux !
Il tenta un nombre incalculable de téléporteurs réfléchissants avant de tomber dans une nouvelle partie du mystérieux dédale.
Cette-fois pas d’arbres, mais une sorte de maison de poupées en porcelaine… Non pas pour dire que des poupées l’habitaient mais qu’elles la constituaient ! Le salon était le ventre, les yeux les chambres des enfants, la tête la cuisine… Et un miroir en guise de porte d’entrée.
Il y avait à manger aussi, plein de cookies ! Dommage que cela manque de lait. Néanmoins le chapelier se demandait s’il y avait un quelconque piège… Peut-être cherchait-on à l’assoiffer en le privant de lait ! Ou bien ces cookies semblant tout-à-fait ordinaires auraient un effet néfaste sur lui… Oh et puis zut ça lui donnait faim !
Tentant d’en saisir un, il ne réussit qu’à le traverser. Le gentil gâteau lui tira la langue et fit quelques gestes obscènes. C’était donc le fameux effet néfaste…
« Haha tu ne sais pas que pour me manger il faut aller chercher la fourchette spéciale qui est dans la cuisine, nanananèreuh ! »
En fait c’était plutôt un effet débile qu’autre-chose… Il se dirigea donc vers le réceptacle de la fameuse fourchette : le frigo ! Car oui, il ne fallait pas être aussi bête qu’un cookie ! Dans l’Esquisse les fourchettes se rangent dans un réfrigérateur !
Il s’empara donc de son bien, fait à-partir d’un orteil de poupée et commença la dégustation…
« Hum, c’est succulent ! Et encore meilleur quand on a réussi à bluffer la nourriture pour qu’elle nous indique où manger. Je vais rester encore un peu ici… »
Oui, pour une fois qu’il tombait dans un lieu sympa et rempli de nourriture comestible.





Anonymous
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Lun 20 Mai - 14:42


▬ Un miroir ?

Oui, j'avais bien vu un miroir. Là, ici. Qu'est-ce qu'il faisait là ? J'ai regardé mon reflet et l'ai touché. Ma main passait à travers de celui-ci. Un mauvais remake d'Alice aux pays des Merveilles ? Je ne sais pas. Alors je suis rentrée dedans, je ne sais pas encore tout ce que me réserve ce monde... Et là, je suis tombée. Tombée dans un gouffre interminable. Des miroirs semblaient tomber avec moi. La chute était rapide, j'avais peur. Je sentais mon coeur faire des bonds dans ma poitrine. Je me sentais comme Alice: Tout petite dans ce monde merveilleux qui me guidait là où il le souhaitait. Le gouffre semblait être sans fond...

Un énorme fracas retentit. Tous les miroirs était brisés et avaient cassé, au passage, ce qui se trouvait en dessous. Moi ? Je ne sais pas vraiment, je n'ai pas compris, j'ai atterrit en douceur. Enfin, ce n'était pas plus mal ? Des miroirs à perte de vue et... Une table. Une salle aux miroirs ? Surement. Je ne connaissais pas cet endroit. En m'approchant de la table, je cassais au passage les surfaces réfléchissantes de ce dédale qui se trouvaient à terre. Drink Me. Voilà ce qui était écrit sur une petite bouteille posée sur la table. Et moi ? Oh, je l'ai bu bien sûr. Ce breuvage me piquait dans l'estomac, je me sentis rapetisser. Ce n'était même pas qu'un ressentit, mais bien la réalité. J'étais maintenant minuscule comparée à cette table qui était maintenant immense. Je glissais donc de miroir en miroir afin de trouver une sortie ou quelque chose qui me fasse grandir. Oh, un miroir. Oui mais, pas un miroir comme ceux qui étaient à terre, non. Un beau miroir, posé fièrement contre le mur encadré d'or, de ma taille. J'ai posé ma main dessus. Ah, elle passait à travers. Bon eh bien, allons-y.

J'avais atterrit dans une allée de miroirs. Mais, il n'y avait vraiment que ça à perte de vue. Je semblais avoir retrouvé ma taille normal ou alors cet endroit était à la mienne, je ne sais pas. Et là, j'ai baissé les yeux. Et je me suis vu. Moi. Oui, moi. Dans ce reflet. Je l'ai touché et suis tombée dedans. C'est tellement dangereux cet endroit, on tombe toujours quand on s'y attend le moins. Et là, j'étais arrivée devant une poupée de porcelaine qui ressemblait à une maison. Je ne savais pas s'il y avait quelqu'un à l'intérieur, Je ne voulais pas entrer dedans. J'ai pleuré. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré...

Ah, Pandore. tu te rappelles ? Ton enfance. Ton innocence ainsi perdue... Ah, Pandore. Tu es tellement naïve. Comment avais-tu pu lui faire confiance ? Parfois tu es intelligente mais là, sur ce coup-ci, tu étais tellement naïve. Tu te rappelles ? Ces maisons en bois qu'il te faisait, rien que pour toi. Ces petits meubles qu'il te taillait... Ah tu l'aimais beaucoup... Ah, Pandore. tu te rappelles, de tes poupées en porcelaine ? Celles que tu chérissais tant ? C'est pour ça qu'il te faisait ces maisons en bois. Il voulait juste t'attirer dans ses filets. Ah Pandore, Pandore, Pandore. C'est pour ça que tu pleures hein ? tu t'en rappelles ?

Je me suis assise à terre. Elle avait raison, je ne pouvais pas le nier. J'ai continué à pleurer en tenant ma tête à l'aide de mes mains.

Spoiler:


Dernière édition par Pandore le Jeu 1 Aoû - 14:46, édité 1 fois
Anonymous
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Jeu 20 Juin - 1:19

Les Rebelz



Après s’être bien rempli la panse, le chapelier fut alerté par des pleurs alentours. Tout d’abord, il se mit à observer avec attention toute la nourriture de la cuisine, afin de s’assurer que ce n’était pas une denrée comestible qui se plaignait de son sort. Ou bien était-ce une ruse pour l’attirer hors de son nouveau garde-manger !...
Mais comment résister à la tentation de venir en aide à une pauvre âme désemparée, sûrement car elle n’avait rien à se mettre sous la dent en ce labyrinthe inhospitalier. Et qui plus est, un gentleman de sa trempe ne saurait rester inactif en pareille situation !
S’aventurant au dehors, il trouva bientôt l’origine du bruit. Là, devant lui, se tenait une fraîche jeune fille, très élégante, bien qu’il lui manquât un couvre-chef pour sublimer sa personne. Ses larmes abondantes ne lui échappaient néanmoins qu’au goutte-à-goutte, symbole d’une lutte contre sa profonde tristesse. Blitz savait que ne pas avoir un chapeau à soi était une chose affreuse, mais de là à causer une telle douleur à cet être fragile… !
Dans sa grande bonté d’âme, il sortit son matériel de couture, et se mit dos à l’inconnue pour lui réserver la surprise du chef-d’œuvre qu’il lui réservait. Oui, je vous le concède, tourner le dos à quoi que ce soit dans l’Esquisse est une idée totalement suicidaire, mais au moins ne tournait-il pas le dos à la porte !
Une fois sa besogne achevée, il se retourna dans une grande exclamation de joie, souriant de toutes ses dents à notre amie. Il lui laissa admirer son tout nouveau haut-de-forme ; court et un peu large, rouge à losanges blancs, ornementé d’un ruban rose ; avant de lui enfoncer sur le crâne.
« Là, voilà, c’est fini le gros chagrin ma petite. Tu as un beau chapeau rien qu’à toi maintenant, alors sèche tes larmes et fais un beau sourire à tonton Blitz ! »
Très fier d’avoir selon lui, été le rayon de soleil dans la morne vie de cette fille, il continua sur sa lancée.
« Tu as vu, il y a aussi des gentilles personnes par ici ! La vie n’est pas rose comme le ciel certes, mais tout n’est pas noir non-plus. Bon, tu m’as l’air un peu perdue. Si tu veux on fait un bout de chemin ensemble ! »
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il fonça vers la cuisine, prit d’énormes de réserves de cookies qu’il confia aux bons soins de Hut sous son chapeau, et la prit par le bras pour l’entraîner vers le miroir de sortie.
« Au fait, c’est quoi ton petit nom ? »
Et ils brisèrent la glace, au sens propre, et il l’espérait : au sens figuré!


 
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