[Terminé] One you lock the target, two you bait the line, three you slowly spread the net... [Ambros]

Anonymous
Invité
Invité
Mer 20 Fév - 22:28
Il avait plus ou moins oublié ce qu'il devait lui faire, en tout cas pas lui serrer la main parce qu'il n'avait plus de mains, juste de la gelée qui se déformait au moindre contact, au mépris de la logique des articulations humaines, tout comme ce qui se passa avec son bras quand Joseph s'affala contre l'un des (très) nombreux arbre du coin, celui-ci ayant de particulier que sa texture était semblable à du papier sulfurisé. Plutôt moche, l'arbre en question : c'est que Joe commençait à éprouver de l'affinité pour ces énormes taches dans le paysage, comme s'il en était devenu une, lui aussi.

De là il fixait le cours d'eau le plus proche, un cours d'eau qui remontait littéralement une pente mais du reste un cours d'eau d'aspect plutôt réaliste, car du peu d'informations qu'il avait obtenues jusque-là, c'était pas sur terre qu'il avait le plus de chances de trouver ledit Maximilian. Du bout des tentacules, il effleurait la surface avec un regard un peu trop prédateur pour attirer les nanas.


Dernière édition par Joseph Schneider le Mar 11 Juin - 21:50, édité 1 fois
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 21 Fév - 16:29

complot scandaleux


En fait, la réponse était toute simple.

Il s’était torturé l’esprit pendant deux heures, avait hurlé au désespoir, pratiqué des rites sataniques – bien que lui-même ignorât totalement comment faire -, accusé à peu près vingt personnes d’être des kidnappeurs vicieux – ou Williams en personne, mais déguisé et croyant passer incognito – et tenté de mobiliser la population, qui bien sûr s’était contentée de partir en riant, d’un air de « c’est ça, petit, va jouer avec tes légos tu seras mignon » qui ne l’avait même pas poussé à arrêter ses recherches. Parce que quand le Maître – le seul et l’unique, avec un grand M doré… non pas celui de McDonalds, avait-il dû expliquer aux rares qui étaient restés jusqu’à la moitié de son appel à l’aide – était porté disparu, tout le monde était forcément concerné par la situation. N’est-ce pas ? On avait peut-être même, déjà, organisé une spectaculaire battue pour le retrouver, et à laquelle son meilleur larbin n’avait pas été invité, jugé inapte par les autres fidèles du Dieu Truite, puisqu’après tout, n’avait-il pas disparu en sa compagnie ? Oui, ils faisaient juste semblant de ne rien en avoir à faire !

Tout naturellement, Ambros était donc allé chercher Maximilian dans la forêt. Il avait, d’une, totalement oublié que la dernière fois ne s’était pas très bien passée, et, de deux, il était convaincu que dans l’œuvre, il n’existait pas un endroit plus paisible pour se relaxer. (un grand dieu millénaire chargé de responsabilités très importantes va toujours se reposer dans une forêt sinistre et sombre, ça se sait) Il hésitait encore entre le chercher dans les arbres – où il aurait suspendu un chouette hamac – ou sous l’eau, là où il pourrait ressourcer ses pouvoirs magiques et revenir grand, beau, et fort. Intelligent, aussi, mais ça ça venait après…

Finalement, il opta pour l’eau, car il ne savait pas grimper aux arbres… et que la dernière fois qu’il en avait touché un, il avait manqué d’être étranglé par ses branches, vexées qu’on les dérangeât ainsi. Il longea ainsi un ruisseau dans son sens – si tous les chemins mènent à Rome, tous les ruisseaux mènent à Maximilian – pendant une durée telle qu’il n’avait pas jugé nécessaire de la compter.

Il arriva près d’un tas gélatineux avec des tentacules. Il avait tellement l’air d’une créature machiavélique, démoniaque, prête à vous cogner jusqu’à la mort au moindre mot, couverte de sang, moche et affamée qu’Ambros ne s’en méfia pas le moins du monde. Au contraire, il trouva ça très cool de croiser un grand type par ici, car il était vivant, et qu’il accepterait peut-être de l’aider ; ceux qui complotaient en douce contre lui n’auraient jamais accepté une telle bête dans leurs rangs. Donc ils étaient tous les deux écartés et, à en croire la façon dont il tâtait l’eau, il devait lui aussi avoir la même idée que lui ! C’était génial, divin ! Le Dieu Truite lui avait envoyé l’un de ses meilleurs sujets afin de l’aider dans sa noble quête. Ambros était d’autant plus convaincu du fait qu’il avait été kidnappé, ravi par une force maléfique, utilisant ses dernières forces pour aider ceux à qui il tenait plus que tout, et qu’il n’était surtout pas parti par lui-même.

Il s’approcha du bonhomme, ou du moins de la gelée gélatineuse, et jeta un regard professionnel – enfin, celui que lancerait un professeur intéressé à l’un de ses élèves en train de réaliser une expérience – au travail en cours. Il faisait semblant de comprendre l’intérêt d’une activité aussi importante, mais on aurait pu lui dessiner un gros « je suis un abruti ! » sur le front que ça n’aurait pas été plus voyant.

« Coucou ! Alors, tu arrives à trouver le Dieu Truite ?! C’est quelle technique, ça, là ? Moi je le cherche depuis tout à l’heure, mais ma foi l’Œuvre est vaste… »

Et alors il s’assit juste à côté de lui, tel un gros chat qui viendrait se caler là où vous travaillez pour vous déranger un maximum, et lui souffla :

« Je suppose que tu l’as déjà deviné, mais en réalité tout le monde complote contre nous, car ils pensent qu’on n’arrivera pas à trouver le Maître. Tu peux avoir confiance en moi, je ne suis pas comme eux. Je trouve ça même scandaleux qu’on rejette des gens, alors que Maximilian n’est que paix, amour, et égalité devant son trône tout puissant !! »

Tout naturellement, il commença à inspecter l’eau, lui aussi, car il tenait tout particulièrement à aider son nouvel ami dans sa noble quête, qui était bien entendu la même que la sienne !





NB : J'espère que ça te plaît et que c'est pas trop bizarre (j'ai l'habitude de partir dans mes trips..) et que ça t'inspirera x3
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 21 Fév - 18:48
À l'arrivée du type, le premier réflexe de Joseph fut de se tasser farouchement sur son point d'appui. Mais il allait finir par se faire à l'idée que tout être vivant n'était pas forcément hostile à ses homologues mous, aussi son regard se redirigea vite vers l'eau après l'avoir salué d'un :

- 'soir. Comment t'expliquer ? T'es pas équipé pour, mec. Sur quoi, santant le passage de quelque chose, il plongea brusquement un tentacule sous la surface, qu'il enroula autour du corps étranger avant de le sortir pour inspecter la chose. En fait, il n'eut pas à l'inspecter car la chose s'avéra être une lampe de chevet en mousse. Si sa cible s'était réincarnée en lampe de chevet en mousse, Joseph n'aurait jamais le cœur de lui faire quoi que ce soit (sérieux, le pauvre), alors il jeta l'objet quelques mètres derrière-lui et reprit ses activités tandis que l'inconnu discourait presque passionnément sur un certain « Maître » disparu qui avait laissé ses fidèles opprimés derrière lui.

Un sourire abstrait barra le semblant de figure que possédait Joe lorsqu'il entendit le nom de Maximilian. Sans prendre la peine de se retourner pour le regarder en face, il eut un rire jaune et lança simplement :

- J'crois qu'on le cherche pas pour la même raison. Pendant ce temps, le ruisseau demeurait désespérément vide.
Anonymous
Invité
Invité
Lun 25 Fév - 17:03

je veux des gâteaux


Le tas de gelée avait repêché avec une agilité surprenante un objet de l’eau ! Certes, ce n’était pas le Dieu Truite, mais c’était un bon début quand même. Ce qu’Ambros appréciait moins, c’était qu’on lui dise qu’il était trop bête pour comprendre, alors qu’il s’estimait tout à fait apte à saisir la finesse de la chose, quand même. C’était un abruti, et il savait pêcher… à peu près, et bien qu’il n’ait jamais testé avec des tentacules, ça devait être pareil avec une canne ?

Son interlocuteur rigola, racontant même qu’eux deux ne cherchaient pas le Dieu Truite pour la même raison. Cela voulait bien dire qu’il le cherchait, et il l’avouait, c’était déjà génial ! Pourquoi ? Tout le monde avait ses raisons, comme Ambros avait les siennes dont il ne conservait qu’un vague souvenir. Peut-être au final le cherchait-il plus par amitié envers cet homme qu’il avait tant côtoyé et chez qui il ne voyait que de bons côtés. Un homme-gelée aussi gentil – il ne l’avait pas envoyé bouler, et c’était en soi une marque de profonde bienveillance – ne pouvait de toute façon avoir des idées trop noires.

Le ruisseau ne s’agitait plus vraiment. Au final, le Maître ne devait pas être ici, ou alors loin, ou alors il était discret. Peut-être même qu’il n’était plus dans l’œuvre depuis fort longtemps ; il avait été emprisonné dans son propre tableau, ne pouvait-il donc pas en sortir tout seul ?

Sur un ton plutôt jovial – car il s’attendait à une réponse tout aussi simple que « je veux des gâteaux » ou « car il a des jolis yeux » – le jeune homme demanda à la gelée :
« Pourquoi tu le cherches, alors ?! »

En fait, il trouvait la question terriblement stupide. La réponse ne pourrait être qu’une parole d’amour envers le Maître-suprême-que-tout-le-monde-adore, rien d’autre ; mais alors pourquoi l’autre avait-il osé supposer que la raison d’Ambros ne soit pas la même ? Il accueillit donc, avant même de l’avoir entendue, la réponse avec un sourire franchement niais, avant de replonger son regard dans l'eau, soupirant de ne voir aucun signe.

Plus pour longtemps, mon coco.





Voilà, en fait c'est nul mais je peux pas anticiper ta réponse, car je garde la vive réaction au prochain post ><
Anonymous
Invité
Invité
Lun 25 Fév - 18:37
Beaucoup trop souriant et détendu pour éveiller la moindre méfiance chez Joseph, le type posa une question un peu plus inquisitrice à laquelle il répondit avec un automatisme certain.

- Pour rendre service au type qui m'a tué. Il ne rentra pas dans les détails, c'était une longue histoire et le bruit, ça faisait peur aux bestioles aquatiques. Sa deuxième prise fut une écrevisse rouge et bleue, l'autre avait parlé de truite, il chauffait mais il était encore loin d'avoir une truite. Il soupira en calculant le temps qu'il avait déjà perdu et qu'il lui restait à perdre ici, bien qu'il fût difficilement pertinent de parler de durée là où le soleil se couchait quand il voulait et trois fois par jour s'il le fallait. Le temps qu'il lui faudrait pour se dissoudre dans l'eau, assurément. Joe fit, cette fois-ci, face à sa seule compagnie du moment : c'était pas comme s'il avait besoin de ses yeux pour attraper toutes les choses inutiles qui passaient devant lui.

- Si j'l'attrape et qu'il est trop petit pour que je lui casse la gueule je le ferai sécher sur un bâton, à moins que t'aies une meilleure idée ? De toute façon c'est pas mon fort le dialogue.

______________________________
(nnnnnno problem§§§)
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 28 Fév - 0:24

c'est pas bien


« Pour rendre service au type qui m'a tué. »

La première réaction d’Ambros fut un petit rire nerveux, discret et révélateur. D’un côté, il y avait cet homme-gelée, qui semblait tout à fait sérieux et crédible dans ses propos, et de l’autre il y avait les illogismes possibles. Le meurtre, c’est pas bien, comment pouvait-on rendre service à son meurtrier ? Non, d’ailleurs comment pouvait-on parler en étant mort ? Bah… c’était une gelée très généreuse qui avait deux vies, peut-être ? Avec cette explication, tout semblait tenir parfaitement debout, sans le moindre souci. Il lança donc, en guise de réponse, un laconique

« Ah, c’est vrai que ça semble logique. »

Et alors, tandis que les créatures aquatiques – ou non – défilaient dans l’eau, il eut le malheur de penser qu’il pourrait être amie avec cette personne qui semblait si gentille. C’était trente secondes avant d’entendre sa seconde phrase, prononcée cette fois face à lui, yeux dans les yeux, comme les durs.

« Si j'l'attrape et qu'il est trop petit pour que je lui casse la gueule je le ferai sécher sur un bâton, à moins que t'aies une meilleure idée ? De toute façon c'est pas mon fort le dialogue. »

Ses yeux s’écarquillèrent, bougeant comme ceux de quelqu’un qui aurait appris le décès d’un proche dans une lettre funeste. Mais il ne lâcherait pas la lettre sur la table, et il ne la déchirerait pas pour oublier. Non, il comptait bien chercher son plus beau stylo rose, pour y rajouter des fleurs mal encrées, et barrer les mots qui n’étaient pas beaux, comme si, au lieu d’être la fin d’une vie, la mort était un mariage gai auquel il n’était pas convié. Il était impensable de réduire le Dieu Truite en bouillie ou de le tuer d’une quelconque façon que ce soit, inadmissible, même ! Après tout, c’était le Créateur, avec un grand C... Pris de panique à l’idée que cette méchante gelée – elle n’était plus gentille puisqu’elle avait dit de telles choses – mette ses menaces à exécution, il s’exclama :

« C’est une très mauvaise idée ! Si vous tuez le Dieu Truite, l’Œuvre disparaîtra, et tout le monde avec ! La personne qui vous a demandé ça est vraiment inconsciente... ! »

Il était en colère, offusqué, même, que quelqu’un ait pu penser à de tels agissements. Comment pouvait-on seulement en vouloir à un homme aussi bon que Maximilian ? Parfois, il faisait un peu peur, mais il était gentil, dans le fond ! Heureusement, personne n’était bête au point de se borner sur cette position ; tout du moins Ambros en était-il convaincu, car il allait lui-même persuader cette brave gelée d’abandonner tout plan qui serait fatal à l’humanité.

« En plus, il est immortel, donc vous n’arriverez jamais à lui faire quoi que ce soit. Vous devriez plutôt le libérer pour qu’il puisse à nouveau protéger l’Œuvre et l’irradier de sa lumière ! »

Et pour accentuer ses propos, il l’attaqua avec des regards noirs – dont il avait le secret. Il le savait bien lui-même, qu’il n’était pas très convaincant, pas du tout même, mais il était prêt à se jeter sur l’autre pour l’empêcher de commettre ses méfaits, d’abord ! Puis, au fond, il voulait vraiment que la gelée change de camp, et l’aide gentiment à retrouver le Maître, comme ça tout irait bien. Il ne connaissait pas grand monde parmi les adeptes, alors il devait demander de l’aide à ceux qu’il trouverait.



D8 tu réponds trop viiiiiiiite /se sent lente/
Ça parait long à cause du code..
Sinon, ce post était une tentative de conversion car après tout joseph n'est dans aucun groupe, sauf celui des morts, et on a besoin de jeunes jaunes motivés, yeahaha !
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 28 Fév - 18:28
Il changea de ton. Dans sa surprise, la gelée aurait pu se vriller les cervicales qu'elle n'avait pas en tournant la tête vers l'autre. Les yeux écarquillés comme après une ablation des paupières, comme pour essayer de mieux entendre ce qu'il ne comprenait pas, Joseph saisit la métaphore après quelques seconde de torture intellectuelle et d'immobilité morbide.

- Ben lui, il m'a dit le contraire. C'était comme s'ils s'étaient tous mis d'accord pour délivrer des théories similaires, mais qui mettaient en scène des acteurs différents. Si un dans le lot connaissait la vérité sur l'origine de ce monde, Joe aurait du mal à le différencier. C'était pas comme s'il tenait encore à savoir.

L'effort mental l'avait heurté de nouveau à sa propre migraine, sa main s'écrasa sur son visage et ses tentacules s'éloignèrent de la surface de l'eau pour former un éventail aux ondulations agressives. La dernière fois qu'il avait demandé des explications, le cours magistral avait duré des heures, des semaines, il ne savait plus exactement mais fort probablement des semaines. Il ne voulait pas demander de comptes au type juste à côté de lui, il avait peur de devenir fou. Il grogna :

- Laisse-moi tranquille... Puis Joseph se remit à observer le ruisseau à travers ses doigts translucides, pas très décidé à changer de programme.

______________________________

HAHEHA désolée si ça te met la pression, te sens pas obligée de rusher non plus !
Anonymous
Invité
Invité
Ven 1 Mar - 23:03
[quote="Ambros Hummer"]

poussée de croissance


« Ben lui, il m'a dit le contraire. »

Cette réponse était horripilante. Comment pouvait-on boire des paroles aussi insensées… Ambros était tellement borné que pour lui, une seule vision pouvait exister, la seule qui était vrai, c’est-à-dire la sienne, la voie du Dieu truite. Mais, encore, ils pouvaient comprendre la réticence des gens. Ou le semblant de réticence. Ou du moins le fait qu’on ne voit pas tout à fait comme lui. La gelée s’était faite avoir par un vil imposteur, menteur, fourbe, et sournois !

Justement, son interlocuteur se mit à changer d’attitude. Il se frappa la tête, et ses tentacules – si c’en étaient – gesticulaient autour de lui. Il avait souhaité qu’on le laisse tranquille. En réalité, Ambros allait enfoncer le clou, comme à son habitude, quand quelque chose d’autre attira son attention. Quelque chose de plutôt gênant.
Quelque chose qui venait de lui faire une tape amicale sur l’épaule. Il se retourna ; rien. La main était toujours posée sur son épaule, jouant du piano de ses cinq doigts pâles, comme si elle voulait le narguer. Il se tâta le dos, pour voir ce qui pouvait traîner par là… et ce qui devait arriver arriva.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Un truc énorme était accroché… non, greffé à son dos. Greffé. GREFFÉ. Et il ne pouvait même pas le voir. S’il avait pu, pourtant, il aurait constaté une chose assez étonnante. Un magnifique bras, en partie ressemblant au sien, était en train de pousser là derrière. Et il s’amusait bien, gesticulant dans tous les sens pour accélérer sa croissance. Son porteur, quant à lui affolé, se retournait dans tous les sens pour espérer décrocher la « petit bête » tenace. Finalement, il se retourna vers la gelée, son seul espoir désormais, avant de demander :

« Dis… J’ai quoi dans le dos ? Tu veux bien me l'arracher ? »

La génétique a parfois des résultats stupéfiants. Sur Esquisse, c’est encore plus vrai… hélas. Et il n’était pas au bout de ses surprises ; il n’avait même pas remarqué que son front commençait étrangement à le gratter… Qu’avait-il fait au bon dieu truite pour subir cette atrocité ? Il était peut-être vexé de ne pas être retrouvé assez vite. Sûrement.



Mouahaha, j'ai mis mon lot en application !
(pauvre joseph, j'ai hâte de voir s'il va arracher le bras.. de toute façon j'ai prévu de faire apparaître d'autres parties du corps un peu partout, ça m'éclate) (même si ça dérive un peu du sujet, ça met un peu de piment ewe)
Anonymous
Invité
Invité
Lun 4 Mar - 22:10
Joseph se redressa avec une souplesse de manche à balais et toisa le mec en face de lui avec une exaspération mal dissimulée ; il crut comprendre que celui-ci se faisait volontairement pousser une main dans le dos pour le détourner de son objectif principal, tous les coups étaient permis dans l'Esquisse. Celui-là était très imaginatif, mais minable au demeurant. Le mort-vivant avisa l'expression paniquée qu'il trouva elle aussi feinte à la perfection et fit mine de retourner à son poste.

- Bien essayé, mais j'ai un truc à pêcher av-... Stop. Sur la figure, ça lui poussait sur la figure. La gelée eut un soudain mouvement de recul, elle perdit momentanément forme humaine alors qu'un feulement strident lui échappa, ça voulait dire qu'elle trouvait ça dégueulasse. Au moins cela eut le mérite de lui faire arrêter son numéro de princesse contrariée. Une curiosité mêlée d'appréhension le poussa à revenir sur sa décision et à s'approcher de celui qui de toute évidence ne faisait pas semblant, sans un mot, comme un gosse qui voyait pour la première fois un cadavre à cette différence près que le sujet était bien en vie. Pour ne pas rassurer celui-ci, Joseph oublia toute notion de tact et lui défit sa chemise sans délicatesse avant de se placer dans son dos où il avait deviné l'origine du troisième métacarpe, et il constata qu'il ne s'était pas trompé : un bras entier s'affolait dans le coin.

Joe maintint le jeune homme par la taille et enserra fermement ce bras de trop à l'aide de son tentacule dominant. Il tira dessus par à-coups, cherchant dans quel sens il pouvait bien être articulé car il n'avait jamais arraché de bras auparavant. Manœuvre qui n'eut pour effet que d'allonger le bras de quelques centimètres. Joseph tenta de réfléchir et se rappela que l'être qui lui avait demandé de le démembrer était doté de la parole lui aussi.

- Eyh 'va m'falloir une scie, t'es pas douillet j'espère ?!
Folie d'Esquisse
Messages : 983
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Jeu 23 Mai - 18:23
Le ruisseau se contracta.

Telle une épouse délaissée, il n’aimait pas vraiment être relégué au second plan. Surtout pour quelque chose d’aussi futile que des appendices qui poussent. Les êtres de chair – ou de gelée – étaient décidément bien trop impressionnables. Volatiles. Et relativement stupides. Voilà que pour un petit bras et un petit autre chose, ils en oubliaient complètement ce qui les entourait, où ils se trouvaient. On n’ignorait pas la forêt Casse-tête. Le cours d’eau se contracta de nouveau, se ramassant presque sur lui-même comme un chat qui se prépare à bondir sur sa proie. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Puis, il lâcha tout.

Ce qui se traduisit par une avalanche de trucs divers et variés sur les deux dessinateurs.

Le petit cours d’eau avait, pendant leur discussion, rassemblé tout ce qui parcourait son lit, et avait décidé de, littéralement, leur cracher tout ce bazar à la tronche.

Une pluie hétéroclite leur tombait donc maintenant dessus, sans faire mine de s’épuiser une seule seconde. De la bestiole marine à peu près normale et à la présence à peu près logique, au truc qu’on s’attendait tout sauf à trouver au fond de l’eau, tout y passait. Et ça ne s’arrêtait pas.

Pire, « ça », pour les éléments qui bougeaient, avait visiblement décidé de leur pourrir la vie. Une horde de poulpes au corps étrangement bonbonesque avait décidé de recouvrir Ambros. Et un petit détachement d’étoiles-de-mer-bananes-à-plumes s’occupait de ronger les tentacules de Joseph. Enfin d’essayer.

Le ruisseau, tout en continuant de cracher divers bidules, se contracta de nouveau. Ce qui, s’il avait été humain, aurait donné un petit rire méchant. Et satisfait.

Ça leur ferait les pieds, tiens !
On ne l’ignorait pas. Point à la ligne.
Non mais.
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 23 Mai - 22:46

rivière en colère


La suite, il ne s’en souvenait pas trop. Il savait juste que la gelée avait fait quelque chose, pendant que lui continuait à brailler, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, car il ne voulait vraiment pas de cette chose horrible qui faisait des doigts d’honneur partout, et qui s’attaquerait sûrement à tout le monde sans vergogne. Et. Le. Le. Le truc qui avait poussé sur son front, encore pire, hideux même ! Il ignorait totalement de quoi il s’agissait, mais ça devait être assez visqueux,et douillet aussi, parce que ça faisait très mal de taper dessus.

En parlant de douillet, l’autre avait évoqué vaguement une scie. C’était bien le moment de faire du bricolage ! En plus qu’est-ce qu’il voulait bricoler ? Peut-être pour se faire un fusil (bien qu’Ambros n’aurait jamais su s’il fallait une scie pour construire un fusil, mais dans l’Oeuvre c’était forcément possible), peut-être pour profiter de sa distraction pour filer à l’anglaise, et, et, et... non, il ne préférait pas y penser, c’était beaucoup trop triste.

Et de toute façon, il n’aurait pas eu le temps, car une ombre passa au-dessus des deux. Une ombre.... étrange. Grande, gigantesque, comme celle d’un dragon qui arrivait. Dans un “ting” léger, une tasse tomba et se brisa sur le sol. Cette tasse, c’était comme la goûte d’eau qui précède la pluie, le premier grondement avant le tonnerre. Aussi, quelques secondes silencieuses après cette évènement banal.... il en arriva un autre moins banal.

Imaginez qu’on prend votre grande maison, avec tous ses meubles dedans, et qu’on la met au-dessus de vous. Tout d’un coup, on enlève les murs, le sol, les fondations et le toit. Imaginez, maintenant, que dans votre maison, vous aviez des objets vivants et incontrôlables.

Oui.

Ce n’est pas très beau à voir.

Ainsi, la grande maison qu’était cette du ruisseau - ruisseau qui au passage s’était relevé, il devait avoir terminé sa sieste, car il avait bien débordé de son lit - se déversa toute entière sur les deux personnes qui s’étaient trouvées au mauvais endroit, au mauvais moment. Pianos, livres, rubix cubes, peignes, arrosoirs, saucissons, ordinateurs, cornets de glaces, gouvernails et castors ; il y en avait beaucoup d’autres, et on ne pouvait pas tous les comptait, tant ils se succédaient rapidement, tant ils étaient nombreux. Ambros put ainsi remercier son troisième bras, qui tenait visiblement à la vie, dont les mouvements lui permirent d’éviter quelques coups fatals sur la tête. Enfin, il aurait pu le faire, car il détestait trop cette chose pour lui adresser de quelconques remerciements.

La pluie commençait à s’apaiser, mais ses rejetons se chargeaient déjà de faire régner la pagaille au sol, en courant dans tous les sens, en formant des escadrons, en s’agressant les uns les autres, et en agressant leurs ennemis aussi. C’était méchant, mais l’ancien sbire avait esquissé un léger sourire en voyant la gelée se faire attaquer par des étranges créatures marines. (le dieu truite envoyait son peuple à sa rescousse) Enfin, il avait souri jusqu’à se que lui-même se retrouve encerclé de poulpes sucrés, bien décidés à lui faire la peau. La formule magique avait peut-être mal fonctionné, ou alors le livre d’invocation de sujets était si vieux que certaines lettres avaient été altérées...

Ou alors c’était un test. Il prit sa plus belle pose de karaté, dont il savait vaguement que c’était un sport où on tabassait l’autre, mais qu’il n’avait jamais pratiqué, et fit un regard mortel.... lement pitoyable à ses adversaires, qui étaient au nombre de 5. Ou peut-être 6. Bah, il le saurait bien lorsqu’il devrait traîner les cadavres.

Ou lorsqu’eux ramèneraient le sien. Il se jeta sur le premier ennemi venu, tel un digne viking - mais sans la hâche - ou un basketteur enragé - sans ballon -, et lui tapa dessus médiocrement (le bonbon, c’était solide, quand même) avant de finalement se rendre compte que les 4 ou 5 autres étaient déjà en train d’en découvre avec son dos, qui se défendait fort bien. Mais pas assez bien, car c’était pas juste, déjà, ce bras était tout seul contre ces poulpes, qui possédaient chacun 8 tentacules, ce qui faisait... un trop gros nombre.

La seule solution ?

« Si tu me donnes un petit coup de main, je te pardonnerai tout ce que tu as dit de méchant sur le dieu truite ! »

Comme toute gelée normalement constituée, son interlocuteur ne rêvait probablement que de se faire pardonner.






OUI J'AI ENFIN RÉPONDU !!! (c'est pas trop tôt me diras-tu xD) Et à l'avenir, je euh... normalement ça devrait aller mieux pour répondre, ou tout du moins je f'rai de mon mieux, et je m'excuse encoooore, parfois j'ai des grosses pannes d'inspi et euh. Hem, ça semble être revenu, un peu, même si ce post était nul comme les autres
Et tu es libre de laisser mon perso se faire tuer/martyriser par ces pauvres poulpes car je n'ai aucun Rp après donc freestyyyle
Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Mai - 17:37
À la manière d'un papillon exotique, Joseph prit les couleurs les plus toxiques et dégueulasses qu'il connaissait pour dégoûter les prédateurs entre fruits au sens littéral du terme, fruits de mer et ailes d'oiseaux... d'autant plus inutile que ses étoiles de mer n'avaient pas d'yeux et qu'elle pourraient bien l'avaler tout entier, ça ne lui ferait pas grand chose au point où il en était. Aussi harmonieusement teintée qu'un vieux pull des années 1990, la gelée comprit que sa méthode de défense était aussi ridicule qu'inefficace même si son instinct de pieuvre lui hurlait le contraire, alors il se servit plutôt de ses quelques bras libres pour s'agripper à un arbre et retrouver une position plus ou moins verticale, ce qui lui procura une meilleure vue sur la scène d'anarchie et, plus précisément, sur la victime de Tchernobyl aux prises avec des sucreries en forme de mollusques (ou des mollusques en forme de sucreries) qui semblait avoir fait la paix avec ses nouveaux bras mais qui semblait surtout l'appeler à l'aide.

Le Dieu Truite ? De toute façon, s'il avait été là, il leur serait tombé sur la gueule comme tout le reste. C'est plutôt un instinct primaire de réplique face à l'agression qui empêcha Joseph de rester planté à rien faire et à se laisser mâchouiller par ces attachiantes petites créatures. La gelée attrapa délicatement quelques uns de ses agresseurs pour les balancer sur ses cousins sucrés dont ils mordirent les tentacules sans sembler faire la différence. Ça avait l'air de chatouiller.

- Tiens, avec un peu de chance ils partiront avec tes mains en trop ! Du haut de son arbre, Joseph eut un ricanement qui paraissait déplacé de la part d'une gelée pleine de tentacules.
Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Mai - 20:02
AVERTISSEMENT :
Ce message est horrible et tout mais euh fuuh je me suis promise de te répondre le jour même pour plus mettre 2 ans à répondre donc euh je m'y tiens é_è
Désolée encore é_è
(tu as la permission d'étriper qui tu veux)
(au pire on peut se faire un concours de lancer de poids, tentacules vs bras extensibles, et on voit qui gagne /bim/)(en snobant à nouveau la rivière..)(d'ailleurs faudrait pas que la voix passe nous donner une énigme un jour ?)


rivière en colère

Mais ce spécimen de gelée-là semblait un peu particulier. Il ne volait pas au secours des braves adeptes, et ne souhaitait visiblement pas tant que ça obtenir le pardon du divin dieu truite (il le regretterait un jour, c’était certain, mais pas tout de suite car le grand créateur de l’oeuvre avait quelques... affaires à régler, sans doute), puisqu’il se contentait de regarder le spectacle depuis un arbre, en lançant de temps à autre ses propres assaillants dans la mélée, à l’aide de ses tentacules.

Ah, des tentacules. Autant Ambros trouvait horrible le faire d’avoir un troisième bras, autant il enviait les tentacules de cette gelée, parce qu’elles lui permettaient de faire plein de trucs, et qu’elles étaient disciplinées, elles. D’abord. Puis, il se trouvait un peu stupide, à frapper dans le vent, à se cacher et à courir dans tous les sens, pendant que l’autre se gaussait.

Tiens, avec un peu de chance ils partiront avec tes mains en trop !

C’est pas drôle !

C’était même méchant, dans un sens, parce que perdre un bras ou une main ça faisait - probablement - très mal. Dans un élan de vengeance irréfléchie, l’humain se mit à penser que cette boule disco ambulante n’avait pas besoin d’être prévenue que Troisième-bras commençait à collecter toutes sortes d’objets tranchants, comme des couteaux. Et peut-être qu’il n’avait pas besoin de savoir non plus....

Qu’il allait s’en servir maintenant. Comme un lanceur de poids aux jeux olympiques, le bras s’étira, devint aussi long qu’un spaghetti géant, et se rétracta subitement, ce qui eut pour effet de propulser les couteaux, les fourchettes, les disques vinyles miniatures et les sucettes en métal sur la gelée.

Prends ça!

C’était bien le moment pour une bataille de boules de neiges, surtout quand l’assaillant continuait à se servir dans son environnement, maintenant aidé par deux collègues supplémentaires. Ambros trouvait ça relativement amusant, ou plutôt nécessaire : si cet oiseau visqueux quittait son perchoir, ce serait pour faire la peau à quelqu’un -ou du moins il avait l’air d’être comme ça-, et face aux poulpes qui rappliquaient de plus en plus nombreux, c’était pas une mauvaise solution.

En attendant que le dieu truite revienne, autant faire travailler ses fidèles créations. Indirectement.



Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Juin - 16:37
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce mec avait bien plus de ressource que Joseph l'avait soupçonné au début. Il lui avait paru naïf, mais il se servait à présent de son bras en trop pour lui lancer des objets coupants à la figure. Plus qu'à la figure, Joseph reçut un hachoir dans la poitrine et un disque brisé dans ce qui fut autrefois sa hanche gauche, c'est qu'il aurait pu le tuer s'il s'y était pris du temps où Joe respirait encore.

La gelée se laissa tomber mollement de son perchoir et s'étala en une grosse flaque en plein sur un objet malchanceux qui s'ébroua frénétiquement pour se débarrasser de lui et s'enfuit loin de là, traumatisé. Ce dernier avait laissé Joe là où les diverses pièces de métal et de PVC le suivirent, toujours fichés dans sa gélatine. Comme pour faire le mort, VISCÈRES il y demeura immobile l'espace de quelques secondes avant de finir par se bouger, puisque ça le faisait quand même chier d'assister à la scène sans foncer dans le tas un minimum.

Telle une vague cadavérique, le tas informe traversa le champ de bataille. Il fit trébucher une partie des objets à tentacules au passage, heurta de plein fouet le jeune homme aux bras en trop et finit sa course dans la rivière. Une fois dans l'eau, les quelques objets tranchants encore plantées dans la gelée furent naturellement emportés par le courant tandis que la gelée ondula jusqu'à la rive d'en face, laissant l'autre se démerder tout seul pour sortir de là.

______________________________

HRP : finalement j'ai fait simple ohoho ET VOILA LA RIVIERE ON A PENSE A TOI T'ES CONTENTE ?!
Anonymous
Invité
Invité
Sam 8 Juin - 17:38

fuite héroïque



Finalement, même si c'était amusant, Ambros le regretterait sûrement. Ou. Non, il le regrettait déjà. Même si cette gelée était plus apparentée au dessert qu'à lui, c'était l'une des créatures du dieu truite, qu'il devait chérir encore plus que des serviteurs. Si elle se faisait trop mal, si elle mourrait, peut-être que Maximilian le saurait, et qu'il serait vraiment pas content du tout. Mais au moins il viendrait. Au moins, ce serait plus efficace que tous ces appels jetés à la mer, à la forêt, à l’œuvre toute entière ; tous ces messages sans réponses, ces bouteilles qui n'arrivaient nulle part, ces fourchettes qui se perdaient dans l'immensité. Puis le peintre pardonnerait bien une toute petite incartade à son plus grand fan, donc ça irait bien.

Donc. Après être tombée comme prévue, la bête tentaculaire s'affala par terre, ou plutôt s'y ramassa comme une crêpe pas finie de cuire, et fonça. Fonça sur qui ? Sur les ennemis, d'abord, et ça c'était positif, mais aussi sur l'opposant- ou la pauvre proie innocente - des ennemis. Percuté en pleine face, et n'étant pas réputé pour sa réactivité hors du commun, ni pour sa résistance à toute épreuve, mais plutôt pour sa tendance à être lamentable, Ambros se fit mal. Très mal. Il tomba sur le dos, et si le troisième bras avait pu crié, le bruit aurait été affreux à tel point que la forêt toute entière aurait résonné. Non pas que le dos en question fut très solide, mais c'était plutôt le sol, qui l'était bien plus, puisque recouvert d'objets coupants, justement rangés là par le jeune homme. Le membre supérieur fut tranché en deux, et personnes n'eut le temps de le recoller...

Parce que son propriétaire s'enfuyait en courant après la gelée, déjà arrivée dans la rivière. Il ne voulait pas qu'on le laisse tout seul avec ces.. choses méchantes, et même si l'eau serait sûrement glaciale, ce serait mieux que la mort. Il s'y jeta, tête la première, et - ça en étonnerait certains - puisqu'il avait la chance de savoir nager plutôt bien, il arriva sans trop d'encombres de l'autre côté. Il tâta son dos, dans lequel gesticulait désormais un avant-bras en colère, tira dessus histoire de voir s'il pourrait l'arracher, constata que - bien que la résistance ait diminué - ce n'était pas encore ça, il changea de préoccupation.

« Merci de ton aide. » dit-il ainsi à la gelée, qui n'avait probablement rien fait d'aussi héroïque, mais qui avait contribué en partie à améliorer sa situation. En partie. Parce que. Au vu des nombreuses bestioles qui traversaient la rivière en quête de vengeance, c'était pas encore gagné.

Et dans un élan de courage, Ambros lança :
« Bon, après réflexion, je pense que le dieu truite n'est pas ici, sinon il n'aurait pas permis que cette rivière se rebelle ! Je vais donc aller chercher.. »

Il s'éloigna dans la direction opposée à la rivière et aux assaillants, fit trois pas, regarda une dernière fois la gelée, et termina sa phrase.
« ... loin d'ici ! »

Avant de partir en courant, et de s'enfoncer dans la forêt. Le plaisantin des bois n'y était pas, cette fois, donc ça serait une simple forêt inoffensive.



Aloors, euh, voilà, à toi de décider si tu veux l'empêcher de partir, si tu veux le suivre et qu'on continue dans la forêt, si tu veux que leurs chemins se séparent, etc ♥

Anonymous
Invité
Invité
Mar 11 Juin - 21:49
Joseph s'ébroua une fois sorti de l'eau et vit que l'autre avait fui de la même manière que lui, s'en sortant avec un bras sectionné, pas le plus important ceci dit. La gelée afficha une mine un peu choquée quand il le type le remercia, lui qui s'était amusé à lui balancer des objets coupants la minute précédente avant de partir soi disant chercher le Dieu Truite. La gelée se dit qu'il était cinglé. Avant que les objets traversant la rivière ne parviennent à leur berge, elle continua donc son chemin à travers les arbres dans une autre direction, lançant en guise d'adieu un très hypocrite :

- C'est ça, j'voudrais pas qu'on s'marche dessus !

______________________________

HRP : Allez un peu short mais je clos, jvais avoir la phobie des rivières maintenant XD
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum