[Bâtiment bleu - RDC] Couloirs

Bon, tout le monde s'organise, c'est bien. Je fais un dernier bisou à Lucas pour l'encourager, honnêtement je préfèrerais rester avec les deux et continuer à fouiller, mais eh, on fait pas ce qu'on veut, dans la vie... Je vais moi aussi vers l'infirmerie. En me demandant de quelle nouvelle ça parle... Bon, et sinon...

Agate, tu en es où ? T'as déjà perdu les eaux ? Les contractions sont proches proches ?

Et sinon, attend l'ado là... Oh pis zut, trop tard.

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(Depuis )

D’autant plus joyeux qu’il avait du monde à qui parler, Dalton était radieux comme un soleil en plein hiver : on se demandait pourquoi, malgré sa présence, il faisait toujours aussi froid.

— Oui, c’est là, bravo, félicita-t-il Langouste en accompagnant le mouvement du petit groupe vers l’infirmerie.

Il semblait cela dit avoir compris comment Agate fonctionnait. Aussi ne rebondit-il pas — même s’il semblait en mourir d’envie — sur les histoires d’eaux et de contraction, et laissa-t-il plutôt les deux Dessinatrices discuter, tout en les illuminant d'une présence qui se voulait réconfortante.

Après avoir passé la porte, je me mets vite en face d’Effie.

« Excuse-moi, Effie. Je ne vais pas être trop long. Il me semble que vous vouliez parler à Hertz d’un problème de compatibilité, par rapport aux canettes. Quel est ce problème, exactement ? »

Je montre le carnet à Effie.

Résumé:

Messages : 1000 Date d'inscription : 24/06/2012

__–« Perdu les eaux, ouais, y’a pas cinq minutes, c’est pour ça que j’voulais te voir. C’est, ouh ! C’est pas mal proche, ouais, ça commence sérieusement à me lancer, là. Tu nous fais entrer au lieu de servir à rien ? »
__–Remarque adressée à Dalton.

Raaaaah Mais André ! T'as autant d'esprit d'à propos qu'un chat dont la gamelle est à demi vide ! Je louche sur le message, soupire agacée et réponds quand même parce qu'il me lâchera pas sinon. A ce demander quel âge il a, lui.

Les canettes que Curie fait pour nous permettent pas de communiquer avec les cyanti et inversement. C'est deux canaux incompatibles, ce qu'est pas pratique en cas de danger. Si quelqu'un à un problème et ne peut prévenir que "son" groupe à l'autre bout du bâtiment, alors qu'y a des renforts potentiels juste à côté, ça rend l'air con. Mais t'inquiète pas, Langouste sait et elle a pris des notes. Tu sauras lui expliquer, Langouste ou tu préfère qu'André s'en charge ?

Oui parce qu'à la réflexion, Langouste ça lui fait ptet un peu lourd à porter comme responsabilité.

Bon, et Agate, assied toi, on va regarder ça. Tu dois avoir un polichinelle un peu pressé de sortir.

On essaie de rassurer comme on peu.

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Dalton semblait ravi de constater qu’Agate avait besoin de lui.

« Mais avec grand plaisir ! »

Il ouvrit la porte de l’infirmerie avec grâce et rapidité, puis la tint pour que les Dessinatrices puissent passer, non sans écouter la petite conversation entre Effie et André — du moins la partie Effie, puisqu’il n’avait pas le pouvoir de lire un petit carnet qui était à trois mètres de lui (ou s’il l’avait, c’était un atout trop important pour le révéler maintenant). Quoi qu’il n’en soit, il ne rebondit pas sur la discussion et se contenta plutôt de mitiger l’accueil austère de l’infirmerie par son plus beau sourire. Ce qui ne faisait probablement pas grand chose pour rassurer qui que ce soit.

J’aperçois Agate allant à l’infirmerie avec Dalton… J’ai interrompu Effie pendant qu’elle s’occupait de la femme enceinte. J’ai fait une connerie, il faut que je parte vite.

« Merci, Effie. Je vais me débrouiller avec ça. »

Oui, parce que je n’ai pas envie d’intéragir avec Langouste. J’ai aussi l’impression que l’impliquer là-dedans est une mauvaise idée. L’impliquer dans l’accouchement est aussi une mauvaise idée selon moi, mais là je n’ai pas envie de m’en mêler.

Je retourne vite dans les couloirs verts.

Résumé:

Précédemment :

__–Bon ben on a qu’à suivre l’insecte, alors. De loin hein, parce qu’il fait peur et tout ça et bla bla bla…

Résumé :

Suivant Morgan et Al à travers les couloirs labyrinthiques, tu tentes de te repérer un peu dans le bâtiment.

Tu te prends à imaginer qu'il y ait de véritables ordinateurs fonctionnels, tout comme chez toi ! Et qui sait, peut-être même qu'il y a une sorte de connexion à Internet - bon, on peut toujours rêver, mais tout semble tellement étrange ici.

Enfin, même s'il y a quelque chose qui ressemble vaguement à ce que tu connais, ce serait déjà une petite victoire. Vous pourriez même envisager d'installer ou de coder un petit jeu sur ces PCs ! Et voilà, une LAN improvisée en perspective.

Résumé:

Dans le couloir suivant il y a l'adolescent rêveur. Bon ce ne devrait pas être lui qui nous empêchera d'aller... Réfléchir en salle informatique.
si tu cherche André, il est un peu plus loin.
Pourquoi j'ai dit ça moi ? Je ne sais plus. Tant pis.

Il a suffi d’un moment d’inattention pour qu’une scène entière se déroule sous ses yeux ; à travers la porte coupe-feu, des personnages sont allés et venus faire leur office, la plupart d’un pas pressé. Il semble se jouer beaucoup de choses entre ces couloirs, mais rien qui suffise à y retenir personne. La pièce est manifestement en mouvement, sans doute un bref entracte pour remanier le décor et rediriger les acteurs vers leur prochaine apparition.

Kaoren hésite un instant à suivre l’un de ces groupuscules qui se bousculent sous ses yeux, vers l’infirmerie, le couloir d’en face ou l’escalier. Tout le monde marche d’un pas vif et assuré, il ne semble pas que son rôle de secondant soit nécessaire à qui que ce soit. Mais au passage de Morgan, qui lui parle spontanément d’André, il saisit immédiatement que c’est dans sa direction qu’on l’attend. Il lâche au chat un « Merci » nonchalant, croise rapidement les regards d’Al et d’un visage inconnu l’accompagnant, puis reprend son chemin vers le bâtiment vert.

Résumé:

Précédemment :

__–À peine entrée, Rosalina eut la, euh… la surprise, ni bonne, ni mauvaise, de tomber sur Al, Morgan et une troisième jeune personne.
__–« Tiens donc, je suis heureuse de vous voir. Vous avez trouvé une autre petite camarade de jeu ? vous tombez très bien, il faudrait que quelqu’un aille derrière le laboratoire, pour une mission de la plus haute importance, qui vous sera expliquée par ces messieurs Averroès et Wilkins. Vous pouvez y aller tous les trois, ça vous fera comme une aventure ! »

Rosa demande à Riri, Fifi et Loulou d’aller fliquer les cyantis.

Quand, sitôt arrivé dans les couloirs du bâtiment bleu, Al aperçut Kaoren venir d’un côté et Rosalina arriver de l’autre, il se sentit prisonnier d’un jeu rétro cruel qui aimait balancer aléatoirement son joueur dans une salle impossible qui le tuait où qu’il aille.

Morgan géra Kaoren avec la tactique du doigt tendu ; elle le prenait l’initiative, pointait un élément d’intérêt (imaginaire ou réel) au loin et s’en allait avant qu’on ait pu lui demander ce qu’elle faisait là ou lui assigner une tâche. Une technique efficace qu’elle maîtrisait visiblement sur le bout des griffes.

Quant à Rosalina… Il aurait bien détourné le regard et laissé faire le chat, mais c’était un peu lâche, et surtout elle commençait à le saouler, avec son ton condescendant. Et la colère, plus le soutien de son gang nouvellement formé de glandeurs, ça donne parfois un tout petit peu de courage pour se plaindre :

« C’est marrant. On dirait qu’avec vous, chaque boulot que vous essayez de nous refiler est de la plus haute importance. Ça tombe bien parce que nous aussi, on est sur des missions importantes. »

Pour une fois, c’était… disons, plus ou moins vrai.

« Non seulement on accueille quelqu’un qui a l’air d’avoir ni bouffé ni dormi depuis des jours, mais on doit regarder quelque chose en haut qui pourrait sacrément nous être utile. Et si au lieu de nous prendre pour des gamins vous faisiez au moins semblant de vous intéresser à ce qu’on fait et d’essayer de nous convaincre de faire ce que vous demandez ? »

Il se sentait extrêmement culotté de dire ça, compte tenu du fait que c’était lui qui avait joué au petit chef pendant… plus de jours qu’ils n’en avaient passé à ce laboratoire. Mais Rosalina n’était pas dans le précédent groupe et ce n’était pas Kaoren qui allait cafter.

« Parce que là, franchement, flemme. »

Résumé: