Des pinceaux pour détruire le monde [Libre]

Anonymous
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Mar 16 Sep - 23:03
Au commencement, lorsque les choses émergeaient d'une brume de transparence vague...

Au commencement, le monde était blanc.

Mais depuis les choses ont bien changé. Si le blanc persiste, il n'est plus vierge et immaculé, il n'est plus éclatant de propreté. Il est couvert de nuances de gris, des taches bleues et vertes l'ont terni, et en coulent des gouttes d'eau colorée.

Gunnel est passée de ses pinceaux armée.

Si l'on s'éloigne de la toile vaporeuse, ont voit des arbres nus, derrière lesquels se devine, dans l'espace exigu qui sépare les branches noueuses et biscornues, un lac immense à la surface multicolore qui miroite les nuances de rose dont se pare l'aurore.

Et puis au pied de l'immense tableau, une jeune fille flotte en brandissant ses pinceaux.

Résumé:


Dernière édition par Gunnel Ljungström le Mer 1 Oct - 22:20, édité 1 fois
Anonymous
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Mer 17 Sep - 21:24
Tout était blanc. La petite fille s'était réveillée et observait. Il n'y avait rien. Emi était en courte robe rouge, ce qui allait plutôt bien avec ses cheveux et ses cornes. Elle virevoltait en tournant sur elle-même dans ce monde d'un blanc déconcertant. Elle ne savait pas du tout ce qu'elle faisait là, ni ce qu'était cet endroit, mais elle avait envie de bouger. Virevolter. Danser. Malgré l'absence de vent, elle faisait comme vivre ce monde absent.

Et soudain, les couleurs apparaissaient, là, ici, là-bas, là-haut. Emi s'agitait encore plus, pensant qu'elle allait aussi changer de couleur, recevoir des tâches ici et là, être rose, bleue, verte et rouge en même temps.

Elle s'arrêtait, consciente que le monde prenait vie autour d'elle. Des arbres, un lac, un ciel paré d'un rose extraordinaire. Était-ce le fruit de sa danse enivrante, virevoltante ?

Non. Elle voyait une jeune fille avec des pinceaux dans les mains. En sautillant, elle s'avançait, comme rendue plus vivante encore par les coups, les tâches, les couleurs.

▬ Salut, toi ! Souris, Emi. Dis, c'est beau ce monde, tu l'as fait toi-même ? Elle était curieuse et vivante comme jamais.
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Mer 17 Sep - 21:39
Il cligne des yeux et se réveille. Ou découvre ce bout de monde. Ce bout de rien. Oh, Diablo ne cherche pas bien loin. Car il n’est pas tout à fait comme d’habitude. Il est ce morceau en plus, ce morceau tordu. Et ce qui s’étale devant lui est une immense toile incomprise. Il penche la tête, fronce les sourcils, cherche à comprendre… environ quarante-cinq secondes puis abandonne. Trop relou.

En revanche, il voit des pots de peinture et des pinceaux et sent son âme d’artiste vibrer. Conquérant, il s’approche de la chose, s’empare des plus gros pinceaux possibles, les trempe dans les couleurs les plus criardes du lot, quitte à faire le mélange lui-même (il ne faut pas croire mais dans son genre il peut être appliqué) et balance tout ça au petit bonheur la chance. Pardon, avec dessein d’accomplir une grande d’œuvre d’art. Contemporaine. Des cités.

Bref, en gros, il en fout partout, avec de gros pâtés, et « taggue » quelque chose plein de poésie en s’en foutant plein le visage et les vêtements. Et il semble pas prêt de s’arrêter, le bougre. Captivé par son heu. Œuvre. Artistique. Very.
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Mer 17 Sep - 22:01
Il avait un peu l'impression d'être dans sa propre tête. Tout vide, tout blanc, sans mot et sans formule de mathématiques qui gigotaient de partout dans un amalgame de connaissances. Ah, et pourtant, c'était comme l'hyper-espace, il y avait toujours des étoiles - ou ici des tâches de peintures en plein tracé - pour le rassurer quant à sa localisation. Il n'était pas dans sa tête, tant mieux.

Et donc, il pouvait faire ce dont il avait l'habitude ; ne pas se poser de question et aller rejoindre les peintres affairés. Une fille qui faisait des trucs compliquées, admirée par Emi, et un autre ado qui lui était vaguement familier. Comme s'il l'avait déjà croisé quelque part. Barf. Toujours était-il que l'être à cornes avait pris de chouettes couleurs et faisait de toutes aussi chouettes choses avec. De l'art pur (heureusement qu'il ne revendiquait pas particulièrement être italien, on ne l'aurait pas cru) et simple à comprendre.

Imitant cet artiste des rues, il prit un gros rouleau à peinture et le plongea dans un bleu cyan absolument magnifique à la rétine.

« J'arrive ! » clama-t-il avant de répandre de vilaines tâches un peu partout ; il avait toujours de mauvaises idées, dont celle d'agiter son arme colorée dans tous les sens tout en traçant d'inutiles bandes bleues. Partout. Sur les graffitis, sur le travail de la dame, il aimait prendre de l'espace. Il en avait besoin.

« Pas par ici, c'est réservé. Pour le nez ! » indiqua-t-il à la blonde.

Ainsi naîtrait peut-être un fantastique portrait de Max, si quelqu'un ne le trucidait pas. Noyez-le vite dans son propre bleu..
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Mer 17 Sep - 23:56
Et au milieu des couleurs naît une petite voix. Une petite voix qui lance un enfantin:

« Salut, toi! »

Gunnel se retourne et vois une fillette, vêtue d'une jolie robe rouge, avec des cornes sur la tête.

« Dis, c'est beau ce monde, tu l'as fait toi-même?
— Oui. C'était triste tout ce blanc. Je préfère voir le Båven. »

Et Gunnel sourit à la petite fille, admirant rêveusement ses cornes vermeilles. La bizarrerie est une chose qui sans cesse l'émerveille.

« Attends, je vais te peindre toi aussi... Comment tu t'appelles, dis? »

Et se retournant elle esquisse les traits de l'adorable diablesse, près du lac coloré, captivée par son travail, vive et animée, et du rouge et du noir et la fillette apparaît, de moins en moins floue, de plus en plus détaillée...

« Te voilà... »

Gun recule pour voir le résultat. Et c'est ainsi qu'elle l'aperçoit: un môme étrange au beau teint plombé, sur la tête duquel deux cornes jaunes sont plantées.

Soudainement perdue dans la contemplation muette du garçon cornu et vêtu de haillon, elle ne voit pas débouler un quatrième manant.

« J'arrive ! »

La voix nouvelle la surprend, la prend au dépourvu, et un bleu cyan envahit les branches des arbres nus.

« Pas par ici, c'est réservé. Pour le nez ! »

Gun a les sourcils froncés. Réservé, réservé... Il n'y a pas de limites à la créativité! Et son pinceau s'abat à l'emplacement du nez, mêlant au bleu cyan un noir violacé en décrétant vivement de sa voix enjouée:

« C'est à qui peindra le dernier! »


Dernière édition par Gunnel Ljungström le Sam 20 Sep - 21:36, édité 1 fois
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Jeu 18 Sep - 21:34
Emi regardait l'artiste faire. Lorsqu'elle lui avait demandé son nom, elle avait répondu "Étoile de mer" mais elle s'était alors rappelé que son vrai nom était Emi. Ahlala. Tant pis. Elle déssinait un ma foi fort joli portrait de la petite fille.

Lorsqu'elle eut finit, la fillette regardait son double peint, émerveillée, et décida de s'amuser avec elle.

▬ Toc toc toc ! Emi, est-tu là ? Si oui, crie "étoile de mer" ! Si non, fais coucou de la main ! Toc toc toc ! Emi, réponds !

Pendant qu'elle s'amusait avec son double muet, la fillette vit qu'un monsieur faisait de belles lignes bleues avec un pinceau et que la jolie fille à qui Emi avait un peu trituré les cheveux lorsqu'elle peignait, qui avait l'air fort gentille, était subitement partie pour peindre sur les lignes bleues.

Alors, à ce moment, Emi vit Diablo en train de peindre. Malheureusement, vu qu'il avait fait une faute, elle le hélait mais son nom n'était pas le vrai :

▬ Hé, Diblo, viens t'amuser avec nous ! Quant à toi, se retournant, monsieur qui fait des lignes bleues, tu devrais faire des canards dans le lac !

Emi prit un peu de peinture jaune et débuta la peinture de jolies étoiles de mer dans le lac, en espérant que monsieur lignes bleues, la fille aux beaux cheveux et Diblo viendraient s'amuser avec elle. En attendant, elle s'appliquait à faire des jolies étoiles de mer pour montrer à Ziza.
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Ven 19 Sep - 23:20
Une tache de peinture rouge sur le nez, l’artiste s’éloigne quelques instants de son « œuvre » pour jauger le nouveau venu. Hm. Rouleau. Bleu pétant. De la fougue. Un résultat tout à fait pertinent. Satisfait, Diablo hoche la tête. Oui, il peut permettre à cette personne d’intervenir dans son art. Et tiens, il y en a d’autres. Peut-être qu’elles ont été attiré par sa peinture ? De nouveau, il hoche la tête. Tous ensemble, ils vont faire un truc qui déchire. Par la force des artistes de rue. Et le heu. L’harmonie du béton. Même s’il n’y a pas de béton qu’importe ça sonne bien.

Comment ? Un défi ? Bon, ça change tout.

▬ Vendu ma belle !

Sans omettre un petit clin d’œil au passage, Diablo se relance dans sa folie artistique, avant de se faire interrompre. Encore.

▬ On s’amuse pas mon ange, on fait de la compet’ de grands. Mais si tu veux, tu peux venir aussi.

Puis il fronce le bout du nez.

▬ Nan pas des canards, ça craint. Mais, oh, tes étoiles elles sont swag !

Ça shine à mort. Ça lui plaît. Alors il en fait aussi. Rouges. C’est d@rk-swaggy.
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Sam 20 Sep - 21:28
Aaaah, horreur, quelqu’un avait osé peindre une verrue (il ne savait pas quel sens donner à la vile tâche) sur le nez de Max. Pouvait-il se permettre de décaler celui-ci plus à gauche, au risque d’avoir un résultat des plus étranges ? Avant qu’il ne s’en rende compte, son magnifique tableau avait viré à l’anarchie la plus totale. Pour contribuer à cela, il éclaboussa d’une gerbe bleutée le tableau de la blonde.
À côté, dans le fourmillement, ça parlait de canards et puis d’étoiles de mer…
« J’approuve les étoiles de mer ! » clama-t-il en réponse, peu sûr de savoir ce qu’il devait exprimer. Dans le doute, toujours sortir quelque chose qui paraissait avoir un lien avec la situation.
Et pour aller avec les fruits de mer qui apparaissent un peu partout, il prit la décision de représenter tout en bas du portrait (quelque peu recouvert, désormais, mais il était possible à tout connaisseur d’y reconnaître Maximilian… du moins tentait-il de se convaincre) les fidèles du grand peintre. Toujours avec son rouleau. Plein de jolis homards bleus et de poissons rouges bleus qui, exception faite de la couleur et de quelques imperfections, ressemblaient trait pour trait à ce qu’un enfant de primaire aurait produit. Fier de lui, il étendit son dessin de « public admiratif » jusqu’au tag de l’artiste cornu. Où poissons et étoiles de mer se mêlaient désormais.
« Woaw » commenta-t-il à la vue du résultat. Il trouvait ça beau et inspirant. Vraiment. Au point de se reculer pour admirer de loin le résultat de cet exercice artistique et collaboratif.
Il se rapprocha de celui qui se faisait appeler Diblo. Et qui avait décidément très bon goût.
« J’veux peindre aussi bien… » déclara -t-il avec honnêteté. Et admiration, c’était peut-être ça le pire. Il était persuadé qu’avec l’aide de Diblo, il pourrait en épater jusqu’à l’Algue et Williams, qui s’inclineraient devant tant de beauté. Ou au moins se cacheraient les yeux devant les couleurs on ne peut plus ignobles.
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Mer 24 Sep - 0:23
Gunnel virevolte dans les éclats de rire, le visage éclairé par son large sourire, des couleurs pleins les yeux, pleins les joues, plein la peau, faisant tournoyer joyeusement ses pinceaux. Tous ces inconnus peignant ce vaste mur avec une candeur d'enfant découvrant la peinture, un orgueil démesuré et pourtant adorable, et un concentration autiste et inébranlable.

C'est beau. Bizarre, étrange, attendrissant, utopique. Oui. C'est beau.

Aussi beau que peut l'être un quatuor de gamins de tous âges qui s'en foutent jusque sur le visage sans ciller, de leur immense talent assurés.

Et elle est comme eux. Béate et ingénue, innocemment convaincue qu'elle fait de sacrées choses, des choses vraiment grandioses, sur la toile vaporeuse qui s'effiloche et se déplace au gré de la brise, retenue par des filaments de peinture qui se tendent et qui se brisent. Nuage textile, éphémère et fragile.

Et sur ce support inadapté au œuvres d'art, elle se livre toute entière au défi qu'elle a lancé, frénétique et fébrile elle recouvre de jets noirs la toile peu docile qu'elle s'efforce de dompter. Un œil immense s'ouvre et jauge les concurrents, imprécis et trouble mais au regard déjà perçant, et à chaque grand mouvement les détails naissent, la pupille dilatée et les stries des iris, et entre chaque geste son regard quitte l'esquisse et au fond de ses yeux des sourires apparaissent.

HRP:
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Lun 29 Sep - 21:24
Le monsieur lui avait dit que ses étoiles de mer étaient "swag" et du coup il en faisait des rouges. Emi était toute contente : des gens qui aiment des étoiles de mer ! Elle décide alors de grimper sur Diablo, ce qu'elle réussit après un effort de rien-du-tout. Elle voit la vie différente, de là-haut : il fait un peu plus frais mais elle peut voir la fille gentille et l'autre monsieur dessiner dans la joie et la bonne humeur. Alors la petite, et bah vu qu'elle est contente, elle fait encore plus d'étoiles de mer.

Elle fait malencontreusement tomber son pinceau sur la figure de Diablo. Il a maintenant une belle trace jaune sur le visage, alors Emi décide de lui en faire une deuxième pour qu'il soit encore plus beau. Puis elle s'en fait deux aussi. Elle a pas mal, non, parce que la peinture est jolie et donc gentille. Ensuite, elle veut se diriger vers les deux autres gens qu'Emi aime bien, mais il faut bien que Diablo bouge puisqu'elle est sur ses épaules !

▬ Dis, dis, Diblo, on peut aller voir les autres pour leur faire aussi des jolies marque sur le visage ?

Et une étoile de mer jaune sur la joue de Diablo, une !
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Mar 30 Sep - 19:45
Diablo rit. Il est heureux. Il aime les enfants, profondément. Comme il aimait le monde. Mais en cet instant, il oublie tout. La peur et la douleur. Ne reste que l’ancien Diablo et son amour sans fin pour chaque être croisant sa route. Et les enfants, si précieux, si délicats, jolies petites graines en devenir. Diablo oublie tout et se contente de sourire, de rire, de tapoter virilement l’épaule de son ami peintre du jour, pour le féliciter de son œuvre et son bon goût certain. De lever le pouce vers la jeune femme passionnée, un peu plus loin.

Et de porter cette petite qui a décidé de s’installer sur ses épaules. Il ne fait que sourire et accepter, après avoir un peu titubé. Même quand de la peinture lui tombe dessus, et qu’Emi gribouille ses joues. Il sourit juste.

▬ C’est d’accord, en avant Princesse !

Et, vaillamment armé d’une paire de pinceaux et d’une Emi de combat, Diablo marche joyeusement vers leurs camarades. Première attaque, pour Ambros, qui se retrouve avec des étoiles de mer… conceptuelles, sur la moitié droite du visage. L’Autre a toujours été vif, et il compte bien en profiter. Prochaine cible, Gunnel !
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Mer 1 Oct - 13:28
Surpris par une nouvelle attaque en traître ! Ou pas. Certes. Il ne voyait pas ce que Diblo, chevauché par Emi, vient de lui gribouiller, mais c'était sans doute de l'art pur. Et l'artiste se dirigeait vers la blonde avec son pinceau. Soit, à l'attaque ! Voilà donc, après saisie d'une arme plus fine, Ambros se faufilant tel un éléphant obèse à l'arrière du duo, badigeonnant à Emi un magnifique et splendide... poisson dans le dos. Le pire, c'était pas tant le fait que ce ne soit pas la bonne date. Plutôt celui qu'il trouva ça drôle. Il aimait d'autant plus le premier avril qu'il le fêtait en même temps que son anniversaire.

Mais le comble du comble arriva. Il ne pouvait s'arrêter là et simplement se contenter d'une victime. Une fois télépathiquement confiée à Diblo et Emi la délicate mission de distraire Gunnel, il revêtit son épée poilue d'une épaisse gouache verte. Et bleue. Et rouge. Et jaune. Toujours varier les plaisirs. Quitte à peindre comme un pied autant y mettre de la joie de vivre !

Pour une fois plus intelligent (un mot douloureux à évoquer) qu'un héros de manga, il ne cria pas son attaque imminente à l'intention de sa cible. Sans réaliser pour autant le moindre effort afin de se dissimuler, il y a des limites. Il se faufila donc, le pied gauche recouvert de noir après avoir trébuché contre un pot, en direction de Gunnel. Tel un yéti des montagnes drogué, disco et débile - un yéti en 3D, en somme ! -, il se précipita sur sa cible et abattit sans pitié son glaive.

Tremblez, peintres.
...
Non, pas à cause de cette attaque que la narration a tenté de valoriser. Simplement parce qu'à cette allure, il n'y aura plus grand chose dans les pots.
Il va falloir renommer le RP en « Des pinceaux pour détruire le monde. »
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Mer 1 Oct - 22:19
huh:

Ca devient n'importe quoi. Gunnel peint n'importe quoi.

Des roses, des yeux écarquillés, des choses qu'elle ne saurait nommer. Des oiseaux par douzaines, d'immenses bateaux d'ébène. Des rêveries vagues, vagues de rêveries. Kväll och dag, jour et nuit. Des voitures, des parures, des aaah!

De la peinture!

Enfin, ça ressemble d'abord à une balle de volley dans la figure. C'est après réflexion que Rose reconnaît un simple pinceau dégoulinant de peinture. Au bout duquel on voit une main, puis un bras, puis un visage. Celui du jeune homme brun qui peignait comme un sauvage.

Gunnel s'écroule. S'écroule de rire. S'écroule par terre.

Gunnel s'écroule de rire par terre.

Enfin, elle roule dans la légère atmosphère.

Et c'est ainsi qu'elle les voit: Diblo et Etoile de mer. Armés de pinceaux tout comme leur compère.

« Vous attaquez en meute! Il n'y a pas de quoi être fier! »

Et pour appuyer ses propos, Gunnel tend le bras vers un seau. Que contient-il comme couleur? Elle le découvrira sur l'heure. D'un fluide mouvement, vif et puissant, elle envoie valser dans les airs le contenu bleu outremer. Au son de son rire qui n'est pas prêt de se taire. Même si la peinture tombe en pluie sur sa peau claire. C'est que les autres ne sont pas épargnés - au contraire, ils sont plus bleus que la mer à la plus lumineuse heure de la journée.

Là, c'est vraiment n'importe quoi. Il est impossible de le nier.
Anonymous
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Mer 8 Oct - 18:46
Alors que l'opération se déroulait à merveille, Emi chevauchant Diblo, Ambros arriva et frappa Emi d'un coup fatal !

... Enfin, il lui dessina juste un beau poisson dans le dos qu'elle ne verra probablement jamais. Et c'est bien dommage !

La blonde, quant à elle, riait fort et cela faisait du bien d'entendre des éclats de rire à Emi. Elle tapotait sur la tête de Diblo.

▬ Uuuuuh, cheval, uuuh dada ! Allez !

Mais c'est alors que la nouvelle amie de la petite prit un sceau et le balança sur tous les dessinateurs présents. Emi était toute chamboulée. Toute bleue, elle se jeta alors sur Gunnel et lui fit beaucoup de traits jaunes, toujours depuis les épaules de Diblo.

▬ Je suis toute bleue, mais toi, tu seras toute jaune !

Elle décida également qu'Ambros se devait de subir le même sort. Elle fit donc signe à Diblo d'aller voir Ambros pour pouvoir le taillader de peinture. Déjà elle fit des mouvements de bras pour envoyer de la peinture sur lui, mais bon, c'était inutile : Emi n'envoyait rien du tout.
Anonymous
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Sam 18 Oct - 5:07
Elle est belle, Gunnel qui rit par terre. Tous recouverts de bleu, ils sont beaux. Derrière ses airs de crétin, Diablo les couve des yeux. Chacun de ses camarades de jeu. Ils sont précieux, tous. Un moment, il se laisse emporter par ses anciens sentiments. Ce sera éphémère, ça ne durera pas, mais il les aimera. Oui, c’est avec amour que Diablo a contemplé Ambros charger Gunnel. Gunnel riposter. Emi se lancer dans son propre assaut.

Et c’est avec un cœur palpitant de joie et de tous ces autres doux sentiments, qu’il se penche pour que sa jeune cavalière accomplisse son œuvre. Avant de bondir de nouveau sur Ambros. De tenter de le bloquer, avec ses deux bras, pour que sa coéquipière le badigeonne de la tête aux pieds. Mais trop d’élan, trop d’enthousiasme, Diablo trébuche et avec lui, sa cible trébuche aussi. Tout le monde se retrouve par terre. Et, servant d’airbag grandeur nature pour la petite, le diablotin ne peut que rire. Ils sont jaunes et bleus, et tachés d’encore d’autres couleurs.

Qu’ils sont bêtes, tous.
Qu’ils sont beaux.
Qu’il les aime.


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