Épreuve 3 - Valoran's Battlefront et Metro [ ♥ ♦ ]

Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Jeu 21 Mar - 23:17

Épreuve n°3 - Épilogue


Toute chose a une fin.

Parfois, cette fin est douce et paisible. D'autres fois, elle fait l'effet d'une massue qui s'abat brutalement. Mais qu'elle soit douce, dure, soudaine, progressive, voulue ou subie, cela n'altère en rien l'inévitable néant qui succède à la fermeture d'un forum RPG.  

Au milieu des désertions progressives, du flood vidé et des RPs qui stagnent, un(e) membre continue pourtant d’écrire. Quelles sont ses motivations ? Et surtout, comment parvient-il/elle à contourner ce qui devrait l'empêcher de jouer pour écrire son épilogue ?



Rappel du fonctionnement:

Concernant l'ordre, c'est le champion de Valoran's Battlefront qui commence !
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.


Quelques petites consignes :

  • Comme vous l'aurez compris, il ne s'agira pas ici de jouer vos personnages, vous n'aurez donc pas besoin de les présenter en début de post. Vous pouvez improviser le personnage commun qui est suggéré au fil de l'eau, ou bien vous mettre d'accord en amont sur plusieurs choses.
  • Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
  • Si vous voulez avoir un avatar (pour votre personnage commun ou pour vous différencier) qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
    Code:
    <transformation invite perso="Nom de votre perso" avatar="Lien de l'image de votre avatar" forum="Nom de votre forum" lien="Lien de votre forum ou de votre fiche de perso" />


Anonymous
Fiora Laurent
Invité
Sam 23 Mar - 1:44


Un matin de printemps doux commençait à éclairer une vaste prairie bordé de hautes roches abruptes. Les rayons du soleil chaud et montant étira les ombres des lourdes pierres, tordant tout en émaciant ces dernières en de simple pointes noires. Un vent frais s’engouffra dans la balafre verticale d’un immense tas de rochets, rapportant à son passage les bruits lourds d’une respiration, d’un souffle puissant ainsi que de faibles échos métalliques.
Un oiseau aux plumages blanc et or se posa sur une branche dégarnie d’un arbre rabougrit et calciné par endroit. Nettoyant ses plumes, ce petit volatile sentit le sol trembler, il eut à peine le temps de s’envoler qu’un puissant jet de flamme réduisit le pauvre arbre en cendre. Une ombre massive couvrit le vole de l’oiseau intacte. Une odeur de souffre s’échappa des nasaux d’une bête à la peau aussi verte que l’herbe de la prairie et aux écailles luisante, telle une amure au soleil. De la vapeur fumait le long de sa mâchoire supérieur, vapotant aux gré de l’ouverture de la gueule de la créature aux yeux profondément noirs.
Une sensation de grandeur, couplé à la fierté de la pose du reptile cracheur de feu aurait fait fuir n’importe quel imprudent ou inconscient des lieux. Pourtant, une fine silhouette se tenait devant l’animal fantastique. Élégante, gracieuse et armurée ; une chevalier à l’écusson d’une rose faisait face au monstre mythique avec une apparente détermination sans faille malgré quelques fins bout de tissus brûlés. Une lame toisait de sa pointe, la poitrine gonflée du reptile, telle une invitation à un duel. Le vent capricieux n’avait de cesse de faire virevolté les mèches de cheveux bicolores de celle qui osait défier l’immense bête, n’épargnant en rien la traîne porté à l’épaule, déjà bien abîmé par une forte flamme. Un grognement sourd brisa le silence de la prairie. La créature ouvrit sa gueule. La vapeur profita de se moment afin de s’échapper de sa prison, enfumant la tête, jusqu’à la naissance de la gorge du monstre reptilien.
Anonymous
Airat Ivanov
Invité
Sam 23 Mar - 12:52


Alors que la bête s’apprêtait à charger, envoyant en arrière son long cou de reptile, la ch...



Le bruit rebondissant d'une notification résonna dans sa chambre d'hôpital, l'extirpant de la page blanche que ses doigts fripés et rongés par la vieillesse couvraient lentement de caractère réguliers tapant à rythme déréglé sur les touches de son clavier. Son regard aux paupières tombantes descendit à la barre des tâches, avant qu'il ne vienne cliquer sur l'icône mauve de Discord.

Aleonne : Salut Fiora !

Ses petites lèvres sèches, noyées dans sa barbe hirsute et blanche s'étirèrent en sourire devenu rare, tirant la peau distendue de son visage. Il redressa ses lunettes sur son nez dans un geste tremblant, se remettant à taper.

Fiora : Salut Aleo ! Ca fait longtemps qu'on t'avais pas vu sur le fo' !
Aleonne : Ouais, j'étais assez occupé IRL, puis j'ai favorisé d'autres forums plus actifs que celui-là !

Derrière son écran, il eu un petit tressaillement, une déchargeant électrique le frappant littéralement au cœur, fardeau de l'âge écrasant.

Fiora : Je comprends, pas de problème !
Aleonne : Et toi tu fais comment avec tes études d'info-graphiste ? J 'croyais que ça te prenait un temps de dingue.

Ses joues gonflèrent en sourire sous la satisfaction devant ces quelques mots. Il était heureux de cette nouvelle vie qu'il s'était crée, celle d'un jeune homme dans la vingtaine, étudiant en info-graphie et Geek pratiquant le RP pour quitter une vie monotone. Une superposition de trois existence, le rôliste derrière le PJ, l'humain – au corps fragile, si fragile – derrière le rôliste. Il commença à écrire, relevant les yeux en voyant un nouveau message s'afficher.

Aleonne : Je doit quitter, je reviens plus tard !
Fiora : D'accord !

Refermant Discord, il revient à sa page, et à son dragon.

.... La chevalier....
Anonymous
Fiora Laurent
Invité
Dim 24 Mar - 10:33

…La chevalier appuya sur ses jambes, faisant plier légèrement ses genoux, afin d'esquiver à la dernière seconde la charge du monstre. Son geste fut fluide, les flancs exposés, la femme dressa sa lame afin de frapper la chaire du dragon. Elle put sentir son épée rapper la peau dure de l'animal. Malgré la précision du mouvement la chevalier ne put qu'entamer la partie superficielle de l'épiderme verdâtre.
Les doux traits du visage de la femme se renfrognèrent, tendis que la créature continuait son inexorable chemin droit devant elle.
Les longues et fortes pattes griffues martelèrent le sol, écrasant sans pitié herbes et fleures sur sa traversée. Ce fut une pauvre roche, paroi d'une haute falaise blanchâtre, qui arrêta net la course du reptile. La violence du choc fit trembler pierres et arbres. Au passage de la bête, seule une terre labourée et nue restait, meurtrissant le si beau terrain verdoyant et balafrant la falaise de sa marque. Un grognement sourd fit résonner la prairie, poussant les derniers animaux courageux à quitter les lieux proches de l'affrontement.
Le dragon se retourna presque aussitôt après l'impact. Ses yeux noirs de haine toisaient la chevalier, sa gueule s'ouvrit, libérant des volutes de fumées blanches.
La femme serra la poignée de son bouclier. Une détermination sans faille pouvait se lire dans son regard.
Le dragon claqua sa longue langue serpentine et fendue, sifflant tel un cobra prêt à frapper.
La chevalier fit un pas en avant.
Ce dernier encra ses quatre destructrices pattes dans le sol. Rehaussant ses épaules, la bête souffla la fumée qui peu à peu vira au gris. Une lueur rougeâtre devint rapidement visible à la lisière de sa gorge.

Elle leva son bouclier marqué d'une rose rouge, avant de s'élancer aussi soudainement que rapidement vers le monstre titanesque qui s'apprêtait à relâcher les flammes contenues en son sein…
Anonymous
Airat Ivanov
Invité
Dim 24 Mar - 12:15

... Poussant un cri guerrier. Le choque du métal et des écailles....

Aleonne : Re ! Dis tu fais quoi ?
Fiora : Je répond à la quête qu'on fait avec Nora, celle du dragon.
Aelonne : Mais elle passe plus depuis des mois Nora. Le staff non-plus d'ailleurs, ils l'ont pas archivée.

Une quinte de toux le pris, courbant  en avant son vieux corps en ruine, brisant le silence de sa chambre. Bloqué, écrasé, étouffé. L'air revint lentement à ses poumons en une traînée brûlante, dans un sifflement oscillant s'échappant d'entre ses lèvres. Son regard humide et fatigué se reposa sur l'écran, et en se redressant lentement, il recommença à écrire.

Fiora : Justement, je fais un post pour clôturer la mission, comme ça je pourrais reprendre la progression de Fiora. D'ailleurs j'allais te proposer un Rp
Aleonne : Bah comment dire...
Moi j'pense quitter le fo

Nouvelle lame de douleur en pleine poitrine. Organe creux usé, il souffrait du moindre surplus d'émotion. Et enfin il y était, enterrant un énième compagnon de route, comme l'aurait fait Fiora. Mais sans savoir pourquoi, il savait que sa chevalier aurait plus courageusement que lui surmontait l'épreuve. Elle avait avec elle la force d'un corps fonctionnel, prêt pour le combat.

Fiora : Pourquoi ?
Aelonne : Bah tu vois bien, y'a plus personne, même le staff a déserté. La Fonda passe parfois, et encore. Mais j'ai vu un Fo sympa, Valoran Battlefront. On peut s’inscrire tous les deux si tu veux.
Fiora : Attend, je te dis ça tout à l'heure, on m'appelle !
Aelonne : Ok, à plus !

Il referma immédiatement la conversation, passant sur son visage ses mains tremblantes. Ne pas y penser. Elle changerait d'avis. Ils relanceraient le forum. S'évader dans les mots, y nage jusqu'à y couler si nécessaire. Oublier qu'un des rares plaisir qu'il lui restait risquait de disparaître.


Le choque du métal et des écailles....
Anonymous
Fiora Laurent
Invité
Dim 24 Mar - 13:27


Le bouclier encaissa la majorité des flammes, fondant partiellement les parties plus fragiles de la protection, son armure commença à chauffer ses vêtements. Le gantelet tenant l'adarga se déforma sous la pression, écrasant sa main.
La chaleur fut insoutenable. Étouffante et écrasante.
La poitrine du chevalier se serra, elle savait parfaitement que ce combat risquerai d'être le dernier. L'ignoble créature pouffa quelques fumées grisâtres, tel un rire, une moquerie démoniaque à l'encontre de la femme.
La chevalier n'avait en rien arrêter sa charge, son cri puissant attira l'attention du reptile qui recula devant la détermination de cette dernière, fonçant à bras le corps vers sa mort.
Le dragon cambra son corps, prêt à déployer ses ailes, ses cornes imposantes balayait l'air devant sa tête, telle une négation, un refus de se laisse battre par une si frêle chose. La chaleur monta d'un cran, le vent frais fut inefficace dans sa tâche de refroidissement. La chevalier leva son adarga qui avait perdu sa si belle forme ovoïde-amande. La couleur blanche fut noircie.
La bête donna une impulsion dans ses cuisses afin de s'envoler.
Rien.
La créature détourna son attention le temps de regarder dans son dos. Le mur de roche l'empêchait de déployer ses ailes correctement. Un long grognement de frustration perça le silence pesant. Il retourna son regard perçant vers la femme, un fin sourire trônait sur sa lèvre inférieur.
Elle venait de l'acculer, lui, le maître de ce territoire…
Une douleur, vive et tenace perça sa carapace d'écaille sur sa pattes gauche.
Elle venait d'attaquer.
Le métal chauffa dans sa plaie, brûlant sa chaire à vif.
L'animal fouetta ses flancs de sa longue queue, cherchant à chasser l'insecte qui le dérangeait, sans succès. Agaçait, le monstre martela le sol déjà bien meurtrie, manquant de réduire en bouillie la peste humaine qui s'acharnait sur son être…
Anonymous
Airat Ivanov
Invité
Dim 24 Mar - 15:42


… Et le blessait.

Aelonne : Fio ?

Il resta immobile devant son écran, soupirant faiblement. Aelonne. 28 ans. Rôliste depuis 8 ans. Elle avait devant elle des années que lui n'avait plus, n'hésitant pas à courir vers l'avant, abandonnant dans son sillon mots, personnages, intrigues et partenaires. Lui s'encrait à Fiora, son premier personnage, avec qui il avait lentement appréhendé l'écriture, faisant peu à peu connaissance avec cet autre « lui » qu'il avait crée, mais qui lui échappé peu à peu, le surprenant. Un troisième enfant, qu'il pouvait voir évoluer chaque jour, contrairement à sa fille et son fils, partis vivre dans des grandes villes devant leur assurer une gloire financière qu'il ne comprenait plus.

Il n'avait rien contre le fait de voyager vers un autre forum, découvrir de nouvelles terres, peut-être brûlantes, peut-être glacials, peut-être chargés de radiations. Mais pourraient-il s'y intégrer ? Fiora pourrait-elle y vivre ?

Fiora : Oui ?
Aelonna : Tu me fais la gueule ?
Fiora : Non pourquoi ?
Aelonne : Je sais pas, dès que je te parle de l'inactivité du fo, tu fuis le sujet...
Fiora : Le forum est pas encore mort, c'est un peu prématuré de parler d'aller ailleurs je trouve...
Aelonne : Arrête, on est plus qu'une quinzaine de joueurs, et on est 2 à passer par jour !

Dans le silence des notifications, le ton montait.

Fiora : Si tout le monde a réagit comme toi, c'est normal que le forum n'aille pas très bien. On devrait s'accrocher un peu plus, aider le staff au besoin.
Aelonna : Hey c'est pas notre faute s'ils savent pas animer un fo' !

Et il fuit, pressé de tuer son dragon, de finir cette dernière mission, puisqu'ils en étaient à l'épilogue, puisque la fin caressait doucement leur joue. Sa joue, vielle est fripée.

Fiora roula au sol....
Anonymous
Fiora Laurent
Invité
Dim 24 Mar - 17:44

Le ventre entaillé de toute part la bête hurla de douleur. Un râle enragé perça le vacarme du piétinement.
La chevalier bien plus agile et rapide enchaînait les coups de lame et de bouclier. Son adarga devenait à tour de rôle protecteur et arme de fortune, évitant à la femme une vague de sang jaunâtre venir à son visage. Les éclaboussures rongèrent les morceaux de tissus et autres matériaux non métalliques à leurs contactes. L'épée, bien que courte de lame, arrivait avec une peine certaine à lacérer, trancher ou écraser, chaire, os, écailles de l'animal. L'acidité couplé à la chaleur rendait l'atmosphère presque irrespirable. La chevalier bien que déterminée et courageuse, commençait à ressentir les effets de la fatigue sur son corps. Le poids de son propre équipement n'arrangeaient en rien son état, pesant sur ses muscles tel le lourd fardeau de ses armoiries.
Soudainement le reptile se redressa sur ses deux pattes arrières, redonnant l'accès à la terre aux doux rayons du soleil.
La femme toisa du regard la massive créature blessée de toute part, haletante et paré à toute éventuelle attaque du monstre.
Le dragon gonfla sa poitrine. Les volutes fumées s'intensifièrent à l'instar des saignements du reptile. Une pluie de sang acide annonçait l'arrivée des flammes.
Le visage de ses compagnons traversa ses pensées brièvement mais, terriblement meurtrier, le souvenir de ceux tombaient au combat fit tordre de douleur son cœur vaillant. Ce monstre lui avait tout pris, sa famille, ses amis…si elle devait être la dernière de son ordre, peu lui importait. Seul la fin de l'hideuse créature comptait à ses yeux.

Son agarda en front, sa lame de côté, elle attendait le sonde souffle. Une vague de chaleur puissante se dirigea vers sa tête. L'odeur du souffre, insoutenable, piquant lui fit fermer les yeux. Le jet de flamme atteignit son bouclier, la poussant vers l'arrière. Ses jambes la soutenaient fermement, mais pour combien de temps.
Anonymous
Airat Ivanov
Invité
Dim 24 Mar - 18:51


Il écrivit longtemps. Cherchant ses mots, les bons mots, ceux qui l’émouvaient lui, puisqu’on lui répétait qu’il n’y aurait que lui pour se lire. En fond sonore, il n’avait que les bruits de ses notifications, d’abord en avalanche – Aelonne insistant pour qu’ils reparlent – puis à un rythme plus éparse. De temps en temps une coïncidence arrivait, alors qu’il posait la ponctuation finale d’une phrase, le « ding » résonnait, synchronique avec le mouvement de son doigt.

Finalement il termina sa réponse, se connectant au navire fantôme qu’était leur forum, leur maison, le foyer de leur imagination. Il posta sa réponse puis erra, regardant chaque dernier message – et tant pis si c’était le même depuis des mois-, relisant le sujet « flood » où les comptes « invité » pullulaient, les squelettes anonymes de leurs compagnons perdus, emportés par le train-train quotidien de la vie.
Et en dernière chose,  à reculons, sa main tremblant – Parkinson ou l’émotion ? –, il alla voir les derniers connectés.

Ses yeux bloquèrent sur un nom.
Le lisant. Le relisant.
Et doucement, il se mit à rire, remplissant le silence de la pièce qu’avaient laissés les messages fatalistes d’Aelonne.
Zephir Oraum.
Un membre sans groupe.
Un nouveau.

L’épilogue n’était pas pour maintenant, ce ne serait pas lui écrirait le générique. Il restait des acteurs, des personnages sur la scène. Peut-être jouaient-ils une tragédie Shakespearienne, mais ils n’en savaient rien, et avant de mourir il fallait penser à vivre.
Anonymous
Fiora Laurent
Invité
Dim 24 Mar - 19:28
Les flammes fondirent peu à peu son bouclier.
La fatalité enflammé allait prendre le dessus, la chaleur commençait percer le cuire intérieur de l’adarga. Son épée se tordit sous l’effet de la pression, courbant la lame tel un cimeterre bien trop court. Le métal en fusion coula le long du bouclier en fin de vie. Malgré tout, la chevalier persista à continuer de lutter, forçant sur ses jambes une dernière fois.
Un pas, puis un autre.
Elle avançait. Lentement, mais surement. L’étouffante chaleur lui brûlait les poumons. Sa main serait marqué à vif par le métal qui venait de pénétrait sa chaire. La douleur amplifia sa volonté. Le feu si intense se dissipa peu à peu, laissant place à un spectacle catastrophique.
Le bouclier avait disparu, réduit à l’état d’amas informe fusionnant avec les restes du gantelet difforme. La chevelure du chevalier, brûlait par endroit faisait pale figure comparait aux ravages causait par le dragon.
La roche derrière le reptile avait fondu, couvrant le dos et les ailes de dernier. L’animal respirait difficilement. La fumée blanche fut tintait d’un dégradé de jaune-verdâtre.
La chevalier encore en mouvement, s’approcha inexorablement du monstre souffrant.
La bête baissa les yeux, ses pattes avant retombèrent une dernière fois au sol. La femme brandit son épée.
Le dragon ouvrit à demi sa gueule
La chevalier atteignit son flanc droit, transperçant la chaire de la créature qui hurla de douleur avant de s’étouffer dans un râle gargouillant son agonie.
Le soleil, le calme et la fraîcheur revint dans la prairie.
Le dragon venait d’être oxcis.
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