Trait d'esprit [Eelis - Mel - Craboutcha]

Sonakhiin
Sans caractère
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Sonakhiin
Jeu 29 Juin - 0:25
8h29, lundi matin, première semaine, second semestre.

Panique générale dans la salle des professeurs : entre ceux qui redoutent la venue des élèves et ceux encore endormi, nombreux sont ceux qui serre leur petite tasse entre leur main en espérant trouver un peu de réconfort dans le nectar chaud contenu dedans. Les dernières secondes s'égrainent jusqu'à ce que la reprise des cours à l'Univerre-cité soit sonnée.

Non loin de là, le Professeur Craboutcha ne semble pas aussi mêlé à l'agitation générale que ses collègues. Il semble avoir réorganisé sa classe, dans laquelle il a désormais créés plusieurs espaces. Un large tableau non loin de son bureau bien sûr, face à quelques pupitres pour ceux qui souhaitent se concentrer sur des conseils techniques et les histoires nombreuses qu'il raconte, un espace de table ronde pour ceux qui aiment débattre et travailler en groupe ainsi que quelques postes de travail placé çà et là pour les étudiants les plus autonomes. Enfin, un pupitre semble être placé à part, il l'aurait bien déplacé mais l'élève qui l'occupait au semestre dernier pourrait bien venir à nouveau avec un peu de chance ? Ne sachant pas si ses travaux étaient achevés ou non, il avait pris soin de les laisser intacts, les couvrant juste d'une toile pour éviter que de la poussière ne s'y dépose.

Affichant une mine colorée, tuteur du cours intitulé "Arts et expression libre" avait hâte de reprendre ses fonctions. Persuadé que les étudiants passionnés sont capables de réguler eux-même la dynamique de la classe ainsi que de s'auto-discipliner si les travaux sont suffisamment intéressant, il s'est longuement battu pour offrir ce cours multi-disciplinaire aux étudiants. Quelle que soit leur magie, leur expérience et leur maîtrise technique, tous peuvent s'inscrire à son cours d'expression et l'accès à la classe est permis en dehors des heures de cours pour ceux qui voudraient s'entraîner plus encore.

DRIIIIIIIIIIIING

La porte de la salle de classe s'ouvre enfin pour les élèves, révélant un professeur étrange aux yeux de ceux qui ne le connaissent pas encore, fait de traits de peintures entremêlés. Pour les autres, ce n'est que la reprise du cours d'art du Professeur Craboutcha…
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 30 Juin - 18:00
Je m’étais levée ce matin avec plus d’inquiétudes que de réponses. Des idées dans la tête et des ébauches dans le carnet, mais pas une seule œuvre à mon actif ni à mon agenda ; je venais créer sans « quoi » ni « comment », peut-être même sans créer tout court, avec une pointe de nervosité dans les doigts.

Je n’étais pourtant pas là par hasard. J’avais pris ce cours à dessein, et non à Dessein, avec l’espoir qu’il m’apporterait quelque chose, à moi comme à ceux qui regardaient ce monde à travers mes yeux. Si ce n’était pas une toile à accrocher à mes murs, ce serait un sac de nœuds à démêler dans mon lit ou des idées à contempler à la fenêtre, peut-être même une énergie à sentir dans mes veines. On m’avait dit que quoi que j’y cherche, la gentillesse du professeur aurait une oreille à m’accorder et sa passion des pistes à me donner.

C’est pourquoi j’avais rendu mon bulletin, bien qu’hésitante, et attendue avec impatience le début des leçons. Comme plein d’autres étudiants visiblement ; je croyais être venue en avance et j’ai pourtant fait la queue. Certains de ces yeux remplis d’étoiles appartenaient à des artistes confirmés, qui venaient trouver là un atelier un peu plus grand — ou peut-être un peu moins seul — dans lequel exprimer une ambition déjà mûre, mais j’y reconnaissais aussi quelques purs débutants, chez qui cette expérience nouvelle allumait les flammes d’une excitation fascinante. Il allait sans dire que je ne m’y reconnaissais pas totalement, voire craignais de regretter mon choix à la sortie du cours, tant je me sentais incapable d’exhiber la moindre ferveur.

Je fus toutefois un peu rassurée par ceux qui arrivèrent après moi, à peine quelques instants avant que le cours ne commence. D’autres hésitants avec lesquels j’échangeai de discrets sourires complices, d’abord, mais aussi des ennuyés, qui venaient là pour une histoire de crédit ou de convenance, et dont seul une partie finirait par donner un autre sens à leur présence. C’était le groupe le plus hétéroclite et le plus incertain, qui pouvait pour un professeur être indésirables, mais pour d’autres être des défis. Allez savoir pourquoi, j’étais certes curieuse de voir comment les flammes et les étoiles se traduiraient sur la toile, mais j’étais tout autant intriguée par ces âmes fermées, desquelles pourraient émerger une rencontre dont eux-mêmes ne sauraient prédire la forme. Même si c’était un seul parmi tous, je voulais voir une passion naître. Peut-être parce que cela me conforterait si je ne trouvais pas la mienne ?

Toute cette observation avait eu le mérite de distraire ma nervosité. Et c’est un peu plus rassurée par ma place dans ce groupe que j’entrai enfin dans la salle de cours. On m’avait dit que l’organisation y était atypique, à l’image finalement de ce format. Contrairement à tous les autres, ce cours ne contraignait pas la façon de le suivre. Ainsi les ennuyés et les étoilés pouvaient-ils aller s’installer au fond, les uns pour faire illusion, les autres pour faire magie, tandis que les autres se répartiraient autrement, entre ceux qui voulaient recevoir la connaissance et ceux qui voulaient la faire émerger.

Pour moi qui étais venue avec l’espoir d’y trouver un cadre dans lequel surmonter mes appréhensions, c’était, je n’oserais l’avouer à M. Craboutcha, un peu intimidant. Après tout, je savais que je n’étais pas là par hasard, mais je n’avais aucune idée de comment trouver ce que j’étais venue chercher. Est-ce qu’il fallait que je me laisse porter par l’enseignement, ou au contraire que je m’éloigne de ce format plus scolaire pour laisser venir à moi les idées ?

Finalement, j'optai pour le même parti que beaucoup de ceux qui avaient répondu à mes sourires. Nous qui n’avions pas la couleur au bout des doigts et doutions tant de notre capacité à en faire quoi que ce soit, ne pouvions qu’être attirés par cette œuvre vivante qu’était Craboutcha. Nous avions aussi entendu trop de bien de sa pédagogie pour ne pas céder à son invitation à nous asseoir autour de lui.

Je pris donc place, face à ce pupitre vide que j’espérais remplir.



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

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Eyerim
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Eyerim
Dim 9 Juil - 20:09



Second semestre, première semaine, lundi matin, 8h29…

Les cours vont reprendre d’une minute à l’autre. Un ciel mauve dégagé illumine l’Esquisse de ses rayons, des chants d’oiseaux tintent depuis la cour et des objets pressés animent les couloirs de leurs cavalcades folles. De son côté L’équipe enseignante finit ses préparatifs de la rentrée.  « Il manques trois chaises dans la salle 12 ! » S’écrie un professeur. « Le tableau de la 10 a le trac, il se cache dans le fond de la classe. » Répond un autre « Quelqu’un n’aurait pas vu mes craies ? Ce ne serait pas encore un coup de d’Eelis ? » Panique le Pr.Eric, maître en impulsion. De leur côté, les étudiants finissent eux aussi de se préparer pour le semestre : Les groupes d’amis se reforment, Les derniers potins sont échangés et de manière plus générale, le temps perdu est rattrapé dans les rires et la bonne humeur.

Personnellement, j’aimerais participer à celle-ci, mais j’ai bien du mal à la partager. J’ai beau me forcer à sourire, à discuter, à être normal, j’ai une boulle au ventre. Je n’ai pas à me questionner beaucoup pour savoir d’où elle vient, la réponse est en face de moi, cette porte si difficile à franchir. Cette porte qui m’annonce deux heures éternelles. La porte de la classe du Pr. Craboutcha…

Une inspiration, un pas en avant, l’odeur de craie, crayon et d’art me prend au nez. La classe est déjà presque remplie, de son, d’odeur et de motivés, déjà afféré à planifier leur projets pour le semestre, montrer fièrement les résultats de leur efforts ou simplement au travail. Une bouffée de honte me prend par surprise et me fait presque tourner les talons alors que je mesure mon manque d’entrain. Je finis tout de même par continuer à m’avancer. Principalement  car je n’ai pas d’autres choix. Pour je ne sais quel raison, mon admission à l’Académie n’a été accepté qu’à la condition que je suive ce cours. Et, vu ce que le dessein mal contrôlé fait à mon corps, il n’était pas vraiment question de refuser…

Pas après pas je finis par arriver face au bureau du Pr. Craboutcha. Sans trop le fixer, c’est d’un geste rapide que je pose mon travail de vacance sur un coin de celui-ci. Trois dessins au choix, technique et support inclus. Ce canevas ouvert aura fini par se transformer en trois portraits de personnes venues au salon, au crayon, sur une feuille blanche. Et bien que techniquement impeccable, je sais que ce n’est pas ce que chercher mon professeur. Je marmonne quelques formules de politesse nécessaire et m’éloigne prestement. Je ne recommence à respirer qu’après avoir atteint mon pupitre, isolé, méticuleusement rangé et juste à côté de la fenêtre.

Tout en m’apprêtant à laisser s’égrainer les minutes, je me tourne vers mon reflet. J’ai essayé de choisir les vêtements les plus masculins possibles, comme pour me convaincre que c’est ce que je serais aujourd’hui. Mais quoi que je fasse, il semble que le résultat final ne dépende pas de mes envies, mais bien de qui me regarde…


Alix: #33ffff
Zeph: #0099ff
Épiphane: #ff33ff

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Sonakhiin
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Sonakhiin
Sam 22 Juil - 17:36

Sous le regard bienveillant du professeur, les étudiants commençaient déjà à s'approprier l'espace. À son plus grand plaisir, quelques nouvelles têtes avaient fait leur apparition dans le groupe : apparemment, les travaux du premier semestre avaient popularisé ses leçons. Des visages familiers passaient aussi la porte de salle de cours, rapportant leurs travaux de vacances avec plus ou moins de confiance. Même s'il n'était pas un professeur réputé comme sévère, Craboutcha essayait de faire ressortir le plein potentiel de chacun ce qui nécessitait parfois beaucoup d'effort et ceux qui s'investissaient dans le cours le savaient bien : la maîtrise technique n'était qu'un moyen, comprendre à l'utiliser était bien plus complexe.

Devant les différents postes de travail étaient disposés des canevas vierges : pages blanches, toiles intactes ou bloc à sculpter, chacun pourrait s'entraîner sur la technique de son choix. Une fois tous les élèves installés, les chaises se tournèrent toutes en direction du tableau, dirigeant ceux assis dessus dans la bonne direction. Ils pouvaient voir écrit "BIENVENUE" inscrit à la craie ainsi que le nom du professeur. Ce dernier avait par ailleurs pris soin d'utiliser le Dessein pour se montrer dans des couleurs chatoyantes, montrant un aspect qui se voulait chaleureux. En posant son doigt sur l'ardoise, il calligraphia à la craie "Présentez-vous".

Il savait que les apprentis étaient timides, particulièrement lorsqu'il était question de se présenter en public et c'est la raison pour laquelle, une fois que tout le monde avait pris connaissance de la consigne, les chaises, tabouret, pupitre et autres chevalets reprirent leur place et orientation initiale, isolant à nouveau ceux qui préféraient être seuls et rassemblant ceux qui préféraient travailler en petits groupes.
Avant de commencer à passer entre les rangs pour rencontrer chacun de ses nouveaux pupilles, il ramassa les travaux de vacances. Ceux qui en avaient remis un auraient la chance de pouvoir défendre leurs œuvres.

Cette demande n'était pas naïve, s'il avait certes envie d'apprendre à les connaître, il était aussi et surtout intéressé de voir comment chacun se voyait et leur façon de l'exprimer spontanément. Après tout, il n'y a pas de meilleures façons de se dévoiler que lorsque l'on n'y réfléchit pas. Devant chaque personne, il se montrait chaleureux, prenant le temps d'écouter -ou de regarder- ce qu'il souhaitait lui présenter.
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Jeu 27 Juil - 21:37
Comme au semestre dernier, Ambroise s’était inscrit au cours d’expression artistique. À l’instar de toutes les leçons qu’il suivait — à mi-temps, mais avec une relative assiduité —, il y poursuivait deux buts aussi génériques que vagues : devenir le plus fort en Dessein et se rapprocher de Lissandre. Pour le premier objectif, il se disait qu’il était tellement nul dans les autres cours qu’il devait bien avoir un talent caché ; ça n’avait pas trop marché jusque là, mais il ne se débinait pas, car quelqu’un lui avait dit (pour se moquer de lui, il le savait et devait donc lui prouver qu’il avait tort en lui prouvant qu’il avait raison) que c’était au second semestre que le vrai potentiel se révélait. Pour le second but, c’était cette fois la faute de Kaoren : Lissandre aimait beaucoup quand ce rouquin disait plein de choses intelligentes et un peu littéraires, alors Ambroise s’était décidé qu’il allait devenir meilleur que lui en art à tel point que même le “conseiller personnel” de Lissandre serait obligé de lui complimenter. Il ne lui avait pas encore montré ses créations pour l’instant, car il attendait de venir avec une création si « peinturluresque », de ses propres mots, que Kaoren en serait bouche bée. Enfin, il serait bouche bée, et après il lui ferait un compliment.

Déterminé à donner le meilleur de lui-même, Ambroise avait, évidemment, fait tous ses devoirs de vacances, et même demandé de l’aide à Craboutcha pour certains aspects (pour ne pas dire qu’il était venu le déranger tous les deux jours pour lui reposer les mêmes questions, quand il ne lui avait pas démandé de « rendre meilleur son dessin » sans donner plus de précision). Le résultat était un triptyque représentant le grand Lissandre dans toutes ses fonctions : grand chef des Magendarmes et grand chef du Carministère (c’était en effet un triptyque à deux panneaux puisqu’il n’avait pas eu d’idée pour le terminer). Les facettes étaient supposées montrer les aspects complémentaires du héros qu’était Lissandre, puisque dans l’une son idole était représentée en train de courir après un délinquant qui avait volé un sac, et dans l’autre en train de courir après un délinquant qui avait fait brûler un sac avec de la magie, le tout dans un style qui se voulait “sobre”.

Après avoir déposé fièrement son œuvre sur le bureau de son enseignant, le jeune stagiaire à durée indéterminée du Carministère se dirigea vers la place qu’il convoitait depuis le début d’année…

Et qui était prise, encore. Cette fois par un autre garçon, qui était clairement, décida Ambroise, en train de le provoquer, parce qu’il semblait avoir précisément décidé de se déguiser en ce vil Kaoren. Plus précisément, en Kaoren qui aurait piqué sa place exprès pour le mettre en colère. Son petit jeu aurait d’ailleurs bel et bien pu marcher, si Ambroise avait été quelqu’un de susceptible et d’impulsif, ce qu’il n’était absolument pas.

Il décida quand même de se venger en faisant exprès de s’installer juste à côté de lui : s’il ne pouvait pas avoir la place isolée à côté de la fenêtre, personne ne l’aurait, c’était ça la justice. Le jeune homme — au moins physiquement — sortit sa trousse et ses papiers non sans prendre un malin plaisir à être bruyant, ce qui lui retomba dessus lorsque sa chaise se tourna d’un coup et fit aussitôt tomber toutes ses possessions au sol. Il les rattrapa en bafouillant un timide « Oups… » et jeta un regard noir à Presque-Kaoren pour vérifier que ce n’était pas un sale coup de sa part et lui signaler de se tenir à carreau.

Comme il aimait beaucoup les présentations et qu’il avait envie de faire la meilleure de toutes pour que Craboutcha soit impressionné (au moins plus que le premier semestre où il s’était fait prendre par surprise et avait dit n’importe quoi), il décida de rester tourné vers l’avant de la classe et d’écouter tous les autres pour savoir ce qu’ils disaient et ainsi s’en inspirer. La première à passer était une femme à la peau toute blanche et aux cheveux bien noirs avec des yeux de chinoise qu’il n’avait jamais vu dans le cours mais déjà croisé dans les couloirs. Elle avait une petite voix donc il fallait bien tendre l’oreille pour l’écouter :

« Je m’appelle Trenca… J’étudie surtout l’impulsion, mais je suis venue dans ce cours… pour voir un peu comment ça pourrait… Enfin pour l’instant je serais curieuse d’apprendre les bases et d’expérimenter. »

C’était une présentation très molle. Un élève aussi expérimenté qu’Ambroise savait que c’était ce que tout le monde disait et que ce n’était sûrement pas intéressant d’un point de vue artistique. Avec de la chance, Presque-Kaoren — qu’il ne se souvenait pas avoir vu le semestre dernier, mais bon c’était dur à sa savoir avec tous les gens qui n’arrêtaient pas de changer d’apparence — s’en sortirait aussi mal et Craboutcha lui dirait d’aller devant et de laisser sa place à quelqu’un de plus expérimenté.

Voulant intimider son adversaire et le faire perdre ses moyens pendant qu’il parlerait (ou à défaut simplement avoir un compliment de sa part), Ambroise sortit quelques feutres et commença à dessiner tout en continuant d’écouter sans aucune discrétion. Comme à chaque séance, il ne perdait pas de temps en réflexion inutile car il savait déjà ce qu’il allait imprimer sur le papier : un portrait de Lissandre Génie Dupuis-Delamarche. Cette fois il allait refaire un triptyque, mais à un seul panneau, pour bien montrer qu’il n’y avait qu’un seul Lissandre.



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

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Lhûn
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Lhûn
Sam 9 Sep - 9:24
Mouvement délicat. Le voile qui couvre le chevalet lentement se lève. Les mains volatiles le posent soigneusement sur le côté. Nul n'a encore remarqué sa présence, mais elle s'installe. D'autres se présentent. Il écoute. Yeux clos devant une toile qui pour n'importe qui d'autre, paraîtrait encore vierge. Elle penche légèrement la tête. Longs cheveux cascadant sur son corps obscur. Il respire. Puis sourit. Légèrement en retrait. Un rayon de soleil illumine son espace.
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