[E5][Plus loin que les abords de la ville]

Anonymous
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Mar 28 Oct - 1:16
Ce fou furieux de Flamel avait encore disparu. Thalès ne savait même pas s'il l'avait perdu de vue au coin d'une ruelle ou si l'alchimiste était encore là deux minutes auparavant. Peut-être avait-il précisé, entre deux monologues absolument passionnants sur la cyance, qu'il devait s'absenter pour affaire urgente ou qu'il allait se faire un casse-dale. En tous les cas, ce n'était pas bon signe pour l'Esquisse, mais à vrai dire le jeune homme s'en fichait éperdument ; lui non plus n'était pas un bon signe. Il se rendait bien compte que la simple vision du clou planté dans la tête de Nicolas Flamel suffisait à le rendre dingue au point de sacrifier plusieurs fioles sur le bout de métal dans le but de le dissoudre. Une nuit, même, il n'avait pas pu dormir et était resté à ramasser tout ce qu'il trouvait pour préparer un nouveau baume.

Au final, il avait eu de l'espoir lorsque le professeur avait parlé de la résurrection de morts, mais il avait fini par se rendre à l'évidence. Il ne pouvait pas le revoir. Deux ou trois vies ne seraient pas suffisantes à Pythagore, tel qu'il le connaissait. Il ne le fuirait pas s'ils se recroisaient. Il n'accepterait jamais de lui planter un scalpel dans le bras le jour où il déraperait, c'était pour cela que Thalès se sentait presque plus en sécurité auprès d'un type qui n'aurait aucun problème à le faire. Flamel était mille fois plus fou que lui, ses propositions douteuses et son manque total de conscience n'avaient pas changé en dix jours. Lui non plus, il n'avait pas changé. Toujours aussi blanc au milieu de ces couleurs démesurément absurdes ; ah, qu'il la détestait, cette Esquisse qui l'avait fait plonger au plus profond de l'absurde. Ce monde qui l'avait métamorphosé physiquement et détruit mentalement continuait de susciter chez lui un dégoût nauséeux dont il ne pouvait se défaire.

Là, alors qu'il arpentait la plaine de bon matin, ledit dégoût atteignait réellement son plus haut stade. Il était seul, pas totalement dupe quant aux dangers des lieux, face à un paysage moche et en plus, il était poussé par une idée totalement irrationnelle. Un mal de tête qu'il avait d'abord cru passager et dû à sa seule folie l'avait frappé une fois, puis était revenu. Il avait alors cru qu'il allait vraiment se le planter dans le crâne, son foutu scalpel, tant la vision lui était parue insupportable. Ni plus ni moins que le premier moment qu'il avait passé avec son frère en enfer, puis ce foutu noir qui lui avait toujours empêché d'expliquer comment il s'était retrouvé là.

Comme un bleu, Thalès avait couru après ce message, oubliant tout ce qu'on avait pu lui dire. C'était pas comme si un tueur ou des objets destructeurs se planquaient dans le coin, après tout. Pas comme si, non plus, on ne lui avait rien dit sur la situation. Ce qu'il restait du jeune étudiant en médecine avait brusquement refait surface et décidé qu'il fallait y aller quoi qu'il en coûte. S'il recroisait son partenaire cyantifique sur le chemin, il l'attraperait, mais le cas échéant… Il ne se savait pas très doué en survie, ayant passé un temps conséquent à l'hôpital ou dans la ville en compagnie de Nicolas, mais il avait de quoi se débrouiller. ll espérait ne pas avoir été le seul à recevoir le message, peut-être croiserait-il en route quelques personnes assez bêtes pour faire un bout de chemin avec lui, le découpeur de membres. Voilà qui avait de quoi être comique, depuis quand ne s'était-il pas mêlé à la plèbe ? Depuis la fameuse tempête, il n'avait pas pris une seule fois le risque. C'était sans doute le meilleur moyen de ne pas revoir ceux qu'il connaissait ; certes, il ressemblait de moins en moins à son frère, mais il ne pouvait modifier les traits de son visage. Ou pas sans risquer d'y perdre un œil ou deux.

Quoi qu'il en soit, l'idée de rejoindre un groupe jusqu'à atteindre cet objectif inconnu lui paraissait bien plus raisonnable. Se demandant une dernière fois quel hamburger avait pu à ce point kidnapper Flamel ou quel monologue fascinant il devait être en train de réciter, il fit un pas de plus dans la plaine. Un pas qui l'éloignait définitivement de la Ville.




Résumé : En gros, Thalès a été séparé de Nico sans trop réaliser pour quoi, mais après la vision il a vraiment envie d'aller dans la plaine alors il a foncé comme un bourrin, et tout seul, en espérant bien trouver des gens sur la route...

N'hésitez pas à vous incruster, je poste pour lancer un peu le truc mais je n'ai pas prévu de jouer avec quelqu'un en particulier. Thalès découpe des gens parfois, mais sinon il est gentil, je vous l'assure :D
(ah et si quelqu'un vient on pourra peut-être lancer le dé)
Anonymous
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Sam 1 Nov - 14:35

Ambiance - Luigi's Mansion Theme

Lorsque son œil s'ouvrit, il n'était plus canard.

Une bien étrange vision, une grande incompréhension. Le plaisir d'avoir perdu ces plumes qui recouvraient mon corps fut inattendu, comment avais-je bien pu redevenir humain ainsi, aussi vite? L'évolution de Darwin, même démentie, n'avait pas connue aux canards un tel développement, ce monde tentait-il d'insinuer en accéléré que les canards étaient d'anciens humains et qu'ils pourraient reprendre forme humaine par la suite? Il n'y avait que trop peu de caractères en commun entre ces deux espèces, la théorie était ridicule, ridicule, mais ce monde l'était aussi. Si j'avais pu devenir canard et redevenir humain ainsi, j'en venais à me demander: qu'est ce que chaque chose en ce monde, si ce n'est un objet autrefois potentiellement vivant devenu un autre objet vivant ou inerte? Bah, cette idée ne m'empêchera pas de manger du magret de canard, il ne s'agissait après tout plus de cannibalisme pour moi qui était redevenu humain.

La vision que j'avais eu alors que je fus encore ce petit corps à plumes m'avait bien plus troublé que cette fausse théorie de l'évolution que j'avais vécu pendant une dizaine de jours. Certes, je me souvenais encore me balader dans les hautes herbes colorées et succulentes de ces lieux avec mes pieds palmés, mais ce n'était pas ici, je ne saurais dire comment mais j'en était convaincu. J'ai faim. Plus que jamais. Mais je n'avais pas aussi faim plus tôt, certainement avais-je marché inconsciemment vers une direction précise pour vider mon estomac ainsi. Quelle direction d'ailleurs? Je ne pouvais même plus voir la ville et même si je l'avais quittée dans l'espoir de trouver un gâteau sauvage je ne m'en étais pas autant éloigné. Quelque chose n'allait pas, il y avait une logique, une logique n'a pas lieu d'être ici, surtout si elle-même ne présente pas de sens. Il me semblait logique d'aller dans cette direction, on me l'avait dicté, mais pourquoi? Comment? Je n'étais qu'un canard et me revoilà homme, qui plus était habillé de mes habits d'arrivée dans ce monde. Mais j'avais un bras aux plumes noires goût de réglisse... Je n'avais donc pas fait un retour dans mon passé, c'était le présent, le futur actuel du présent.

Pourquoi avais-je alors vu mon passé dans le présent pour avancer vers mon futur? Pourquoi avais-je vu de mes yeux une nouvelle fois le jour de mon arrivée en ces lieux? Ce ne pouvait être un effet de ma maladie, quelque chose de bien plus fort, quelque chose qui avait pu à même contrer ma transformation canardesque pour me faire retrouver mon ancienne apparence. Peut-être que cette Chose voulait que je me déplace plus vite. Je sentais qu'Elle m'avait appelé. Mais qui? Vers où? Pourquoi et Comment? Trop de questions. J'ai faim. Je n'ai pu manger correctement depuis ces derniers jours, les becs de ces pauvres magrets à plumes ne sont que peu pratique pour la survie, et leur estomac si petit! C'est cela, mon estomac a repris une taille normale et demande plus; je meurs de faim!

Mais, je viens de comprendre, tout me semble logique. Ce qui m'a appelé n'est pas une Chose, et je ne me dirige pas vers un lieu inconnu, une destination perdue!

En réalité, ce qui m'appelle... Est mon Estomac! Ma transformation m'a peut-être aidé à développer un 7ème sens, celui de pouvoir détecter à distance de gros amas de nourriture. C'est certainement ça, je me dirige vers une montagne de nourriture! Si ma vision n'était autre que celle de mon arrivée dans ce monde, le but était de me rappeler le premier gâteau que j'y avais vu, et cette phrase, « Et vous savez où me trouver. » n'était autre que la nourriture qui s'adressait à mon estomac! Cela m'étonnais tout de même qu'ils se vouvoient, mais peut-être que leur relation était amicale, que savons-nous des relations Nutri-Stomacales?

Plus important, revenons en au futur du présent passé: le présent. Je marchais. Et j'avais faim. Mais pas faim au point de vouloir manger ce que je voyais. Un humain. Du moins, une silhouette humaine. Je m'approchais. Un peu de compagnie ne ferait pas de mal après tout. Tout de même, faisons attention... Cette étrange silhouette pourrait très bien tenter de m’amadouer avec du pain...



Résumé:

Allez Thalès, lançons des dés!
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Dim 2 Nov - 0:40
Sauf que, soudainement, il se retourna et annula ainsi le pas décisif qu'il venait d'accomplir. Un jeune homme des plus étranges était arrivé en sa direction. Thalès notifia avant toute chose l'ignoble et répugnante forme noire qui avait remplacé l'un des bras ; son regard était resté figé sur les plumes d'oiseaux qui l'ornaient, si bien qu'il en resta interdit de dégoût pendant plusieurs longues secondes. Il avait là… un nouveau patient. Qui venait de survenir comme une fleur, au moment où l'ex-médecin s'y attendait le moins. Un ange noir tombé du ciel pour réveiller ses instinct lugubres.

« Bonjour… déclara-t-il nerveusement avant d'attraper le "bras" sombre de son interlocuteur.  Qu'est-ce que.. c'est que… ça ? Il va falloir…. »

Si ce cher et extravaguant Flamel avait été dans le coin, sans doute aurait-il crié à la transmutation immédiate et déblatéré quelque discours inutile. Mais là, il n'y avait que le silence - temporaire et trompeur - de la plaine pour leur tenir compagnie. Soit rien pour empêcher Thalès de proposer ses services à l'inconnu, quitte à chasser un instant l'intuition pourtant puissante qui l'avait conduit jusque là.

« Je peux vous enlever ça.. maintenant.. » proposa-t-il en caressant la cible de son angoisse.

Peu lui importait sa voix brisée qui lui écorchait les bronches à chaque mot, il devait soigner. Faire quelque chose pour ce type dont il n'avait pas besoin de savoir le nom - que valait un nom quand on avait soi-même oublié le sien ? - et pour sa propre santé mentale, sans doute. Il. Ne. Supportait. Pas. Cette chose. Elle devait. Simplement. Disparaître. Par tous les moyens. Il adressa un sourire psychédélique à l'inconnu, combien de temps en arrière fallait-il remonter pour en avoir un qui soit rassurant comme il l'aurait souhaité ?




Résumé : Thalès voit Tee arriver, mais surtout il voit son foutu bras. Il se jette dessus pour lui proposer de le soigner (il est passé en mode médecin psychopathe, trop tard pour fuir) et caresse affectueusement le bras-réglisse...
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Dim 2 Nov - 0:40
Le membre 'Le boucher' a effectué l'action suivante : Lancer de dés !

'EV-5' :
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(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Anonymous
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Dim 2 Nov - 11:59
L'homme, visiblement un peu foufou, me proposa d'une manière bien amusante de m'aider.

« Qu'est-ce que.. c'est que… ça ? Il va falloir…. Je peux vous enlever ça.. maintenant..  »

Sourire peu rassurant, frottements étranges en l'honneur de mon bras... Je ne voyais qu'une seule chose qu'il pouvait vouloir: voler mes plumes au réglisse. Je voulais bien qu'il soit à ce point attiré par l'odeur si savoureuse du réglisse, mais son visage me faisait croire qu'il en voulait l'intégrité, tel un de ces charlatans qui vous soigne pour ensuite vous prendre vos bonbons... Enfin, ils sont plus souvent intéressés par l'argent. Je souriais, penchant la tête tout en observant mon nouvel ami de mes grandes cernes.

« Enlever cette petite merveille? Vous êtes fou mon ami, comprenez que c'est des plus pratique! »

Je déployais mon aile succulente, repoussant de ce fait la main de l'inconnu que, même s'il avait tenté de m'escroquer sur mon bras, j'appréciais déjà pour son attirance envers la sucrerie.

« Elles ont le goût si prenant du réglisse et en possèdent à même l'odeur si onctueuse, c'est un kit de survie intégré qui permet de tenir plus longtemps sans nourriture à portée! Et puis, le canard est une plat délicieux, surtout à l'orange, si un jour nous trouvons de l'orange j'aimerais bien y tremper quelques plumes, mais nous n'aurons malgré tout pas de quoi faire un magret, regardez, je suis redevenu humain... »

Finissant cette phrase, je me reculais légèrement en écartant cette fois-ci mes deux bras (mon bras encore humains ne pouvait être décrit de manière savoureuse, la chair humaine ne devait pas avoir un bien bon goût...) pour montrer mon apparence. Alors me vint à l'esprit une autre supposition. Et si ma chair avait encore le goût du canard? Je pourrais faire un bon magret! Le problème étant que si l'on me trempait dans de l'orange, j'aurais certainement fini de boire tout le jus de ce fruit avant la fin de la cuisson... Je devrais essayer cela, dans une dimension alternative.

« Vous m'avez donné faim, maintenant je meurs d'envie de manger du canard... Et je n'ai rien mangé d'autre que du pain depuis des jours! Je ne peux ôter au pain sa vertu d'aliment facilement mangeable en quantité, mais à force il en devient fade, et croyez-moi quand je dis cela ce n'est pas une bonne nouvelle, le pain d'ici est fade! Oh, nous devrions rajouter du pain avec l'orange de notre magret... C'est une bonne idée, vous serez grand cuisinier! Mais ne touchez pas à mon bras, question de survie, attendez que je meurs pour le manger. »

J'allais me chatouiller le bout du nez des plumes de mon aile, cachant le bas de mon visage par la même occasion. Seuls ressortaient mes yeux cernés qui se portaient vers l'horizon, si peu qu'il y ait eu un horizon derrière mon camarade... Je ne clignais pas des yeux, remontant encore plus mon aile sur mon visage. La chose que je voyais là n'était pas ce qui appelait mon estomac, ça n'avait pas l'air bien comestible, bien qu'il ne faille pas juger la matière dès la première rencontre. Mais de ce que je voyais, ça n'avait pas l'air de rentrer dans une assiette, et encore moins de vouloir se faire couper au couteau. L'impression que me donnait sa forme semblait dire que c'était dur, comme de la roche, mais peut-être que le toucher le ferait tanguer dans tout les sens, ne pas juger la matière au premier coup d’œil... Est-ce que ça se mange? Mon estomac indiquait cette direction, j'en était certain, alors peut-être que oui...

« Retournez-vous... »

Ce qui m'étonnais n'était pas vraiment sa consistance, mais plutôt son manque de mobilité. Cette masse, si immense, ne bougeait pas, on aurait dit un rocher. Alors tout le problème était là: Est-ce comestible? Attendez, non... Le problème était ici: Comment cette chose si imposante avait-elle pu arriver derrière mon nouveau compagnon de voyage sans même que je m'en aperçoive? Et ça se mange ou pas? Un bon magret de canard légèrement doré et trempé dans de l'orange bien fraîche, ça n'y ressemblait pas en tout cas...


Résumé:
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Sam 8 Nov - 15:41
Mes plus folles excuses pour l'attente !

L'objet statique en question se trouvait être une masse sans forme vraiment définie d'un liquide gluant, jaunâtre et plutôt translucide. Quelquefois, la forme tressautait, rejetant des perles également jaunes, brûlantes et extrêmement irritantes. De cette chose peu ragoûtante, s'échappait néanmoins une délicate odeur de vanille.
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Dim 9 Nov - 10:53
« Enlever cette petite merveille? Vous êtes fou mon ami, comprenez que c'est des plus pratique! »

Oh. Non. Non. C'était mal parti. Thalès ne savait pas pourquoi son détecteur à fou s'activait (il fallait croire qu'il savait repérer ses semblables) et pourquoi il venait de soupirer. Cette personne ne voulait-elle pas simplement se laisser soigner comme tout le monde ? Cette chose était infâme, il ne pouvait pas la laisser en l'état. Vraiment. Pas. C'était vital pour les deux.

« Elles ont le goût si prenant du réglisse et en possèdent à même l'odeur si onctueuse, c'est un kit de sur... »

Et c'était reparti. Si Flamel avait manqué un seul instant à l'ex-médecin, ce n'était désormais plus le cas ; si l'alchimiste s'était trouvé dans les parages, une longue et épuisante conversation se serait tenue. Très longue, au vu de la longue tirade que son interlocuteur lançait dans le vide - un ramassis de stupidités.

« Vous m'avez donné faim, maintenant je meurs d'envie de manger du canard... Et je n'ai rien mangé d'autre que du pain depuis des jours! Je ne peux ôter au pain sa vertu.. (...). C'est une bonne idée, vous serez grand cuisinier! Mais ne touchez pas à mon bras, question de survie, attendez que je meurs pour le manger. »

Si cette personne tenait à goûter la petite cuisine de Thalès, il serait sans doute très rapidement servi. Plein de jolies fioles n'attendaient que d'être déversées au mauvais endroit et pour la mauvaise pathologie. Excédé par tous ces dires ni queue ni tête, il hésitait entre le départ pur et simple et l'insistance ; il ne pouvait pas regardait cette aile.. ou ce réglisse -il s'en fichait, en fait- une seule seconde sans éprouver un profond rejet. Peu importait comment on pouvait trouver cela pratique, il devrait y avoir un bras à cet endroit, pas de la nourriture, et cette chose pouvait gagner du terrain. Ce n'était. Pas très. Sain. Ni très prudent.

« Loin de moi l'idée de manger… cette chose… Je vais juste… dissoudre. »

Dissoudre, broyer découper, peu importait. Il n'y avait plus rien à sauver sur cette portion de corps, d'autant plus quand il regardait sa cible avec une lueur d'hystérie dans les yeux. Sans s'en rendre compte, il avait avancé d'un pas, prêt à faire le deuxième.

« Retournez-vous... »

Quoi ? Furieux d'être interrompu, il se retourna vivement avant de constater que c'était une fausse alerte. Oh, oui, une ignominie de plus, s'ils commençaient à s'en soucier, ils n'allaient pas aller bien loin. C'était moche, gluant, absurde, affreux, un tas de morve qui crachait des perles pour le plaisir. Il s'approcha, l'une de ces dernières érafla son bras blanc. Aussitôt, il le replia et recula ; cette horreur venait de le brûler. Jusqu'à laisser une petite empreinte rouge dans la neige. Jusqu'à lui extirper un râle qui lui déchirait d'autant plus les cordes vocales.

« Veuillez patienter. » marmonna-t-il à l'intention de celui qu'il avait désigné comme étant son client.

Veuillez patienter. Je vais faire sa fête à cette chose. Et ensuite je reviendrai vous soigner comme si de rien n'était, d'accord ?

Les crachats n'étant pas permanents, il réussit à approcher de très près la forme immonde et jaune. Par réflexe mécanique, il attrapa un tout petit récipient dans son sac et se servit ; cela servirait sans doute à quelque patient, plus tard. Trouvé à cet endroit, dans ces circonstances, ce ne pouvait qu'être bien mortel. Son esprit était plutôt occupé à réfléchir à comment se débarrasser de ce qui ne méritait même pas d'être considéré en ennemi. Poser le pied dessus serait imprudent, il ne risquerait pas sa vie pour cela. Ne parlons même pas de la main. Ce serait pratique d'envoyer quelqu'un en éclaireur, mais qui…

L'idée de dire quelque chose comme "Oh, cette moutarde translucide qui traîne par terre a l'air délicieuse, mais je vous la laisse volontiers" lui effleura mais lui parut parfaitement affreuse. S'il se mettait à sortir de telles inepties, il s'enfoncerait plus profondément encore dans le côté obscur.

Il se contenta de reculer - au cas où une nouvelle avalanche de perles surviendrait - et de faire un grand sourire à son cobaye. Le genre de sourire qui n'intimait probablement pas d'aller se jeter dans la gueule du loup. Il regarda le flacon qu'il venait de remettre dans sa sacoche ; il se souvenait à peine de l'avoir ramassé, et pourtant il était désormais contraint d'emporter cette horreur avec lui…

Mieux vaut deux fois qu'une, et jamais deux sans trois. Si une nouvelle épouvante de l'Esquisse se pointait, ça allait être la boîte de nuit en plein jour.




Résumé : Thalès est écœuré à la fois par la réponse de Tee (il adore le blabla, ça se voit tout de suite) et par l'objet affreux vers lequel il se retourne puis s'approche. Décidé à régler son compte à la bestiole après s'être pris une perle brûlante (loi de Morphée, wesh), il en prélève un échantillon et se recule finalement pour laisser faire Tee en lui adressant un grand sourire bien flippant...
Jade, Souann, si vous voulez vous incruster n'hésitez pas surtout ♥
Anonymous
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Mar 11 Nov - 17:54
HRP inutile pour Jade:

Cela faisait des heures qu'elles voyageaient à dos de Serge. Souann se demandait déjà depuis pas mal de temps (depuis le début, en fait), si, lorsque Jade avait apprivoisé le marshmallow sous ses yeux, il lui avait dit son nom ou pas. Elle pensait bien évidemment que non, mais ce n'était peut-être au fond pas si sûr que c'en avait l'air. Ce nom lui inspirait les cierges, le feu et... Aucun rapport. En fait, elle pensait que, si Serge communiquait avec Jade, c'était lui qui lui avait soufflé d'aller au Nord. C'est pour ça qu'elle espérait que ce soit le cas. Le Nord inspiré par Serge sonnait mieux qu'autre chose.

Soyons bien clair, elle trouvait cette histoire d'aller au Nord totalement stupide. Au début non, car aller au Nord signifiait aller tout droit, et aller tout droit signifiait sortir un jour de cette immensité désertique, s'il y avait autre chose dans ces lieux.
Mais la situation n'avait pas tourné comme prévu. Bon, d'accord, ça ne faisait pas seulement "plusieurs heures" qu'elles cheminaient vers "LE NORD", mais certainement plusieurs jours. Seulement, elle n'en était pas si certaine, c'est pourquoi elle préférait ne pas trop réfléchir à ce sujet, et donc dire "plusieurs heures". De toute manière, les jours étaient des heures, alors la question était réglée.

Il y avait tout d'abord eu cet espoir lumineux, lorsqu'elles avaient commencé leur... "Voyage". L'espoir lumineux de trouver rapidement des gens, des lieux, des endroits entièrement sécurisés...
Et puis le temps avait commencé à faire long. Elle avait cru en Jade, en lui offrant la confiance la plus aveugle qu'il soit. Cette confiance c'était peu à peu transformé en amitié teintée d'une certaine appréhension et inquiétude, car elle avait fini par comprendre que Jade, malgré ces initiatives et son air assuré, ne savait pas trop ce qu'elle faisait (pas souvent en tout cas) et improvisait... Souvent.

Aller au Nord semblait donc être une bonne idée, pourtant, quand on y regardait de plus près, on constatait que soit le Nord changeait souvent de direction, soit elles avaient fait plusieurs fois le "tour du monde" (et sûrement pas en quatre-vingt jours), soit Jade (ou Serge, ou les deux) indiquait une direction instinctivement chaque matin. Quelle que soit la bonne option, elles tournaient en rond (ils, en incluant Serge).

Au fond, ce n'était pas si grave. Elles étaient relativement en sécurité sur Serge, et étaient souvent tombées sur des précipitations de cacahuètes, de sorte que jusqu'à présent elles n'en avaient pas manqué.
Mais une fois encore, si on regardait bien, il y avait des éléments qui changeaient la vision que l'on pouvait avoir des choses.

D'abord, manger des cacahuètes, à la longue, c'était usant. Même quand on crève la faim, le corps finit par détester un aliment si on l'ingurgite TOUT LE TEMPS. Non? En tout cas, là oui.
Normalement, elles ne pouvaient pas crever de faim puisqu'elles avaient des cacahuètes, mais puisque Souann commençait à faire une sorte de rejet des cacahuètes, elle attendait toujours très longtemps avant de capituler à contrecœur (car elle capitulait tout le temps sur le long terme) (maudites cacahuètes) et d'en avaler une en grimaçant. Ce qui lui attirait d'ailleurs toujours le regard mauvais de Serge. Désolé Serge. Elles ne sont même plus bonnes en plus, mais j'ai vraiment faim.

Ensuite, elles n'avaient trouvé aucun liquide jusqu'à présent, et elles commençaient sérieusement à souffrir de la soif. Ce qui faisait passer la situation de "tranquille" à "potentiellement prochainement critique".

A cela on ajoutait la douleur insupportable qui empêchait la jeune ancienne libraire d'être attentive aux évolutions des choses, car elle était ces derniers temps soit complètement abrutie par la souffrance aiguë qui se répandait dans son bras et lui offrait l'incroyable (détestable) impression que son membre brûlait à mesure que la tâche s'épanouissait, soit somnolente et épuisée après une.. Une "crise de douleur"?
Elle avait compris, dans un moment de lucidité alors que son bras n'objectait pas d'opposition à un instant de répit que Jade avait trouvé du papier et un stylo dans... Quelque chose, quelque part, aucune idée en fait, et avait entrepris de dessiner une carte. Carte qui indiquait à sept endroits différents le même lieu apparemment, mais peut-être était-ce seulement une impression erronée de sa part. Plus que peut-être, même. Même si elle avait quand même un léger doute quand à la vérité sur la chose.
Elle avait également remarqué les égratignures et la profonde entaille sur son bras, ce qui l'avait assez inquiété, à vrai dire. Elle n'avait pas le souvenir d'une quelconque attaque, qui avait tout de même eu lieu, et dans laquelle Jade et Serge s'étaient défendus alors qu'elle dormait ou qu'elle agonisait.
Une preuve de l'utilité parfaite (-ment décorative) de sa présence, encore une fois.

Le brouillard de souffrance qui obscurcissait actuellement sa vue, ses sens et sa clairvoyance ne lui permettait pas de s'approfondir sur ce sujet (sans doute s'habituerait-elle au rythme et s'associerait à l'indigo pour avoir des super pouvoirs. Cependant, dans l'immédiat, son niveau devait être à 0, et ses compétences d'endurance nulles également). Jade les guiderait pendant qu'elle endurerait une fois de plus une période où elle ne serait rien de plus qu'un boulet, elle lui faisait confiance. Mais elle se demandait ce qui se passerait quand elle deviendrait entièrement indigo. Une chance déjà que son bras ne soit pas déjà parti en poussière.
Tremblante, alors que la tâche s'apaisait (était-ce le bon terme? La bonne formulation?) et que la douleur l'abandonnait, elle tenta d'éclaircir sa vue à travers le brouillard qui l'habitait. Et qui disparut lui aussi, étant le fruit de la douleur, laissant seulement une fois de plus sa progéniture, soit la fatigue. Mais cela avait peu d'importance en ce moment précis.
Des ombres. Des silhouettes. De. L'eau. Jaune. Un liquide, une chose buvable sûrement.

Surtout des gens.

« Jade. Jade regarde. »

Sa voix pressante avait pour but d'alerter rapidement son amie. Un mirage? Une illusion?

« Il y a des gens là-bas. Des vrais personnes je crois. On est sauvées. »

Revigorée par le brusque virage que prenait leur voyage, virage extraordinairement positif, un sentiment d'euphorie balaya son épuisement, de sorte qu'elle se retrouve aux côtés de sa partenaire. Elle ne pouvait pas donner d'ordre à Serge, étant donné le mépris profond qu'il lui accordait, et se contenta d'imaginer mille possibilités farfelues. Que le liquide soit buvable, qu'elles se trouvent à proximité d'une ville sans le savoir, que quelqu'un connaisse un médecin ce qui ferait qu'elle serait enfin en mesure de d'accompagner VRAIMENT Jade (elle était inutile avant de commencer à avoir mal, mais probablement serait-elle plus productive après ou... Peu importe)...

En tout cas, elles n'étaient pas seules ici. Ils, en comptant Serge. Mais Souann n'aime pas Serge, et Serge n'aime pas Souann. Alors elles, sans compter Serge. Et Serge doit penser ils sans la compter, elle. S'il peut penser, du moins.

Résumé:


Dernière édition par Souann Lethinen le Dim 16 Nov - 16:05, édité 1 fois
Anonymous
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Mer 12 Nov - 16:05
Jade a soif. Très soif. Mais au moins elle n'as pas aussi mal que Souann. Elle lança un coup d’œil dérriére elle vérifiant si celle ci était encore consciente, la douleur la faisait parfois tomber dans les pommes. Pas de réelles pomme malheureusement. Jade eu l'image de Souann tombant dans un tas de pomme, elle se voyait clairement sauter du dos de Serge pour aller attraper une pomme et la croquer...Sentir le délicieux jus sucré lui couler dans la gorge et- euh non. Elle se voyait clairement sauter du dos de Serge pour aller aider son amie bien sur. Hm.

<< Souann ? Ca vas ? Ne t’inquiète pas on vas finir par trouver des gens... Puis en continuant d'aller vers le Nord on sortira forcément d'ici. Et j'ai une carte !>>

Cette histoire de Nord est complétement inventé, pour rassurer Souann et pour se rassurer elle même aussi... Jade gueule qu'elles allaient vers le nord a différente heure de la journée. Alors qu'elles se dirigeait dans une direction complétement aléatoire, mais elle se dit que comme ça Souann ne s’inquiète pas de l'itinéraire. Et c'est mieux comme ça vu l'état dans lequel elle est.

Il faut absolument trouver un médecin... Jade fit claquer sa langue sèche pour que Serge accélère le pas. Le marshmallow lui obéit au doigt et a l’œil maintenant. Il accepte même de partager ses cacahuètes ( c'est dire ! ). Serge est devenu un atout indispensable de leur petite équipe malgré sa franche animosité envers Souann -qui le lui rend bien- il reste fidèle et grâce a lui elles avaient pu échapper a toute sorte de dangerosité bizarroïde. Il est pratique et facilement satisfait, il lui suffit d'une dizaine de cacahuète.

Jade en sortir une de sa poche et la grignota pour faire oublier sa soif, technique cruellement idiote vu que les cacahuètes l'aggrave encore plus. Elle sortit la carte de dessous ses nombreux jupons a moitié déchirés par les nombreuses aventures ( fuite plutôt ). Elle nota quelque détail et montra la feuille souriante a l’œil vague de Souann

<< Regarde ! Techniquement on devrait arriver ici...>>

Le stylo entre les doigts de Jade se révolta mais celle ci avait pris l'habitude. Elles avaient pu trouver un sac accroché a un sucre d'orge, une fois que Serge eu finit de s'amuser a piétiner celui ci elles ont pu récupérer le contenu et le bagage -a moitié écrabouiller par leur compagnon- . Jade posa le chapeau qu'elles avaient dénicher dans le sac sur la tête de Souann. Le noms de son possesseur était inscrit dessus. Il avait surement du périr au milieu de cette plaine... Ce même 'quelqu'un' avait commencer une carte de ce monde. C'est pour ça qu'elles avaient donc une carte. Mais vu le peu de connaissance de Jade en cartographie elle ne savait strictement a rien mis a part rassurer la jeune fille dans ce corps de petite fille au cheveux vert.

« Jade. Jade regarde. »

La jeune fille se retourna et plissa les yeux vers la direction que fixait Souann elle repéra presque tout de suite les deux silhouettes humaine et elle ne pu retenir un cri de joie.

« Il y a des gens là-bas. Des vrais personnes je crois. On est sauvées.»

<< Je t'avais dit ! Il fallait continuer vers le Nord ! Accroche toi Souann ! Allez Serge ! >>

Elle attrapa le bras de Souann pour le passer autour de sa taille, il ne faudrait pas qu'elle tombe se serait encore pire. Serge bondi plus vite et se dirigea vers les inconnus heureux.

Heureux ?

Quand Serge est heureux c'est qu'il trouve quelque chose a écrabouiller.

<< Serge......Seeeeeeeeeerge noooooooooon ! >>

Trop tard il était dans sa course, il poussa son habituel grognement tandis que Jade criait son noms plusieurs fois l'insultant de méchant bonbon jusqu’à des termes que je ne mentionnerais pas. Il y a plus discret comme approche on l'accorde. Le Marshmallow fit un dernier bon gigantesque avant de venir s'écraser sur l’espèce de roche qui éclata. Aussitôt Serge poussa des grognements de panique tandis que Jade cria de douleur a cause d'une gerbe qui l'avait atteint en plein sur le bras. Le marshmallow fondait rapidement a cause de bulle ou elle ne savait quoi.

Jade ne comprenait pas grand chose, juste qu'il fallait sauter loin de cette chose et ne pas oublier Souann en chemin. Elle en oublia les deux autres. Elle donna quelque claque a Souann pour la réveiller et elles sautèrent ensemble du Marshmallow avant de faire quelque foulée pour s'éloigner du liquide. Assez vite Serge ne fut plus qu'une flaque rose et des larmes virent se loger au coin des yeux de Jade.

Elle s'essuya les yeux avant de se relever chancelante, les deux autres humain -dieu merci- se trouvait non loin des deux filles.

<< Vous connaissez un médecin ?! >>

Il n'y a pas mieux comme entrée en matière.


Spoiler:
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Sam 15 Nov - 0:18
Petite info:

Ce n'était pas un roc, ni quoi que ce soit du genre. Il commençait à trembloter, tel une de ces gelées industrielles si dépourvues de goûts que le seul véritable plaisir était la texture si amusante en bouche et dans l'assiette, c'est dire. Il fallait avouer que certains créateurs talentueux savaient se débrouiller avec ces choses là, ainsi lui donnaient-ils parfois un goût succulent et savoureux pour en faire un plat parfait, si rare... Mais cette masse qui se tenait devant nous se trouvait être plus liquide, s'était-elle formée ainsi par une agglutinement de petites perles jaunes transparentes roulant au sol? Il faudra penser à mieux observer nos pieds dans les temps futurs, cela nous offrira certainement plus de nourriture...

Mon idée concernant une union de perles me sembla logique lorsque je vis la supposée-comestible chose cracher des gouttes épaisses de lui-même dans toute les directions par moment, sans raison. J'en reçu quelques-une. Chaudes, brûlantes même! Mais une odeur de vanille si onctueuse et enivrante... Était-ce une nouvelle forme de vanille encore inconnue à ce jour? Si chaude, une sucrerie pareille aurait été parfaite en été, une mélasse réchauffant le palais avec douceur, laissant quelques brûlures au passage. Bon, certes, il faudrait contourner le problème de la chaleur excessive, mais un enfant ne pourrait résister à la tentation d'un tel délice! En pensant à cela, je n'en connaissais pas le goût et me devait donc au moins de toucher cette mélasse.

Mauvaise idée. Brûlante et en désaccord avec la peau. Mes doigts allaient certainement me donner une démangeaison pénible quelques temps, quelle monstruosité, un fait horrible: j'allais devoir supporter cette odeur de vanille sans pouvoir manger quoi que ce soit de vanilleux, de si doux et délicieux. Après cette chaleur, j'aurais d'ailleurs apprécié une glace à la vanille de Madagascar, elle sont un véritable délice pour la gorge, une douleur si agréable pour le crâne! Cette masse gluante et jaune devait bien avoir son opposé après tout; une glace géante, blanche de vanille et parsemée de jaune goût citron, lançant de petites boules de glace autour d'elle... Je mourrais de faim, l'imagination était mon seul recours, mais diantre que j'aurais aimé que cela comble mon désir de nutrition!

Le ciel, rose, me faisait penser à une glace à la fraise fondue, j'y pensais sans cesse, et mes pensées précédentes m'y amenaient à nouveau... Tandis que mon camarade accomplissait ses petites affaires j'admirais ce ciel. Toujours rose, tel une glace goût fraise fondue, s'étalant sur le monde, puis des images. En haut, du froid, au milieu nous, en bas du chaud... Peut-être que ce monde décrivait notre existence dans une guerre entre glaces glacées et choses chaudées? Je ne pouvais rien affirmer, et de toute manière un objet volant non identifié rose bonbon et criant << Serge......Seeeeeeeeeerge noooooooooon ! >> me retira de mes pensées.

En un instant, une fille en pleurs, une flaque rose dans une flaque jaune, quelques cris, etc... Le sourire aux lèvres et les cernes aux yeux, j'admirais. Une merveille. Une merveille!

<< Vous connaissez un médecin ?! >>

Sans même attendre, je marchais vers elle pour aller prendre sa tête entre mes mains et lui embrasser le front, toujours un sourire marqué sur mon visage.

« Brillante, vous êtes brillante! Et je ne le dis pas souvent, je vous adopte, vous et votre amie. Puis je vous prescris à manger, plus de soleil, plus de médecin, non? Et vous empestez la cacahuète, donnez-moi les cacahuètes. »

Me penchant sur le côté, je portais mon regard -et l'attention des autres- sur le mélange créé par le marshmallow des demoiselles maintenant arrivées.

« Un marshmallow fondu, de la vanille, et des cacahuètes, vous avez un grand esprit, aussi prometteur que le cuisinier-voleur que vous pouvez voir là-bas! »

Je lâchais son crâne recouvert d'algues pour poser mes mains sur ses épaules et les tapoter en signe de fierté et de félicitation. Les laissant ensuite s'écouler le long de mon corps, je mis fin à cette action si rare que je lui offrais: ma reconnaissance. Avoir une telle idée était un coup de génie, je me devais de l'avouer, user de la chaleur de cette masse jaunâtre pour faire fondre un marshmallow si sucré et le mêler à un arôme puissant de vanille, le tout en prévoyant des cacahuètes pour accompagner. L'aspect laissait peut-être à désirer, mais on ne peut critiquer sans avoir gouté, et je comptais bien le faire, sans aucun doute, aucun.

Déjà prêt à sauter sur la nourriture pour me remplir l'estomac, je me contentais d'emplir mes narines de l'odeur puissante libérée par la chaleur et le mélange sucré. Je me penchais légèrement vers l'avant, tendant la main avec un petit sourire.

« Les cacahuètes? »

Résumé:
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Sam 15 Nov - 13:34
La boîte de nuit était un euphémisme. Lorsque Thalès vit débouler à toute allure deux personnes chevauchant un marshamallow gigantesque, il se colla immédiatement une main au visage. Et recula, parce qu'il ne le sentait pas du tout. Pour une fois, il n'avait d'ailleurs pas eu tort, puisque la chose vint s'écraser droit sur le liquide aforme.

Un petit sourire vint éclairer son visage lorsqu'il vit le bonbon se désagréger au contact de l'acide. Au moins, ce truc jaune aurait servi à quelque chose. Il put voir de plus près les deux jeunes femmes qui venaient d'arriver ; l'une était plutôt ordinaire avec ses cheveux bruns, l'autre au contraire était minuscule et était. En quelque sorte. Assortie au paysage. Enfin, on pouvait en dire autant de sa propre tronche.

« Vous connaissez un médecin ?! » demanda la plus petite. Aussitôt, il désira répondre que, si, il se connaissait lui-même - où était le blessé et que fallait-il guérir ? - par habitude. Mais il fut interrompu par l'autre homme-réglisse-plumé qui commença à déblatérer de nouvelles absurdités en embrassant son interlocutrice sur le front. Ils se connaissaient ? Sûrement pas. C'était peut-être une sorte de c… coutume qu'avaient les gens ici-bas, ceux qui voyageaient beaucoup et connaissaient mieux l'Esquisse que lui l'avait vue depuis l'Hôpital. Hors de question qu'il y adhère en tout cas.

Maintenant, ça parlait de cacahuètes. Réglisse était en train de faire du racket aux deux jeunes femmes ? Il ne voulait pas savoir. Le fait était qu'il avait besoin d'un groupe pour se rendre vers le fameux endroit qui l'appelait ; il regrettait presque d'avoir trouvé, parce qu'il était vraiment tombé sur le gros lot. Allez, Thalès, la foudre frappe quatre fois au même endroit, mais tout n'est pas perdu. Il tentait de se convaincre avec plus de force qu'il n'en avait jamais usé. Supporter ces personnes - peut-être que la jeune femme aux cheveux bruns était raisonnée, elle ? - quitte à les planter une fois la destination atteinte. Quitte à en découper une sur le trajet, d'autant plus qu'on avait demandé un médecin.

Sa voix lui empêchait de crier, il ferait avec.
« Si je puis...me… "permettre"... discuter là est une très.. mauvaise idée. Je suis médecin… mais… trop dangereux par ici… Je connais un lieu sûr. »

Il pointa un endroit dans le lointain. Nord, sud, est, ouest, il s'en fichait, mais ce qui promettait d'offrir la vérité était dans cette direction. À mesure qu'il s'en approchait, il devenait de plus en plus… nerveux. Névrosé, même. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas sociabilisé avec autant de personnes… Première fois depuis qu'il avait perdu la boule. Il détestait déjà.

Au point d'en prendre les devant et de marcher vers le point qu'il avait désigné. Espérant très fortement qu'on le suive.




Résumé : Thalès est exaspéré par cette arrivée et par le discours de Tee. Il essaie de prendre les choses en main et désigne le lointain (ça peut être le "nord" de jade et souann ou pas) vers lequel il se dirige. qui l'aime le suive /crève
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Dim 16 Nov - 15:48
Sitôt avoir eu cet vision réconfortante de personnes humaines, de personnes vivantes, Souann tomba à demi sur Jade, somnolant malgré elle. Elle voulait rêver espoir cette fois. Elle voulait tomber dans un de ses longs sommeils, mais paisible pour l'occasion, réconfortant et vivifiant. Elle se sentit sombrer presque avec reconnaissance, souhaitant un long repos inuti-BLAM.

Elle eut un hoquet et un violent sursaut, et ses yeux s'écarquillèrent d'eux-mêmes. Un rocher... De la vanille... De l'eau, un liquide! L'une de ses mains protesta lors d'un bref contact avec la prétendue eau, et la jeune femme crut un bref instant que la tâche s'était répandue jusqu'à sa main gauche (après un moment de flottement, elle avait réalisé que ce n'était pas l'endroit habituel de douleur, donc c'était forcément la gauche).

Et Serge fondit. Sa matière rose se liquéfiait à mesure qu'il rétrécissait à toute vitesse en poussant de discrètes plaintes graves. Souann n'esquissa pas l'ombre d'un mouvement. Immobile, retenant son souffle, elle contemplait le phénomène, dans une sorte de bulle observatrice, loin de l'endroit. Et à nouveau un choc. Enfin, différent. Quelque chose l'agrippe, la tire, et c'est la chute; une chute qui aurait pu être longue; elle avait besoin de temps.
Mais l'impact ne tarda malheureusement pas, et elles s'écrasèrent au sol avec une étonnante brutalité, qui arracha une grande inspiration à Souann et rompit tout net son apnée quasi involontaire.

Elle sentit ensuite des claques désagréables, et un début de protestation se forma dans sa gorge, mais les baffes la réveillèrent suffisamment pour qu'elle prenne pleinement conscience que l'initiative de sa collègue ne s'était pas révélée entièrement vaine, puisqu'elle pouvait à nouveau être attentive aux alentours (et qu'elle était réveillée). Jade demanda aussitôt un médecin, mais un homme aux cheveux noirs s'empressa de se jeter sur elle, l'étouffant sous des phrases trop longues pour que Souann les écoute dans toute leur intégrité. De toute manière, ça n'avait pas l'air vraiment intéressant. Au fait... Jade connaissait ce garçon? Elle le vit l'embrasser sur le front, et se réjouit qu'elle ait retrouvé un membre de sa famille, ou un voisin, ou du moins quelqu'un qu'elle connaissait. Ca pouvait même être son petit-ami, à la réflexion, puisqu'en réalité elle était presque adulte. C'était dur de se souvenir de ce détail.
Quoiqu'il en soit, elle n'allait certainement pas venir s'incruster dans leur réunion, quel que soit leur lien.
Soudain délaissée de l'allégresse suscité par la vue d'humains vivants, elle ressentit l'habituel embarras d'être à proximité d'inconnus, et recula un peu, derrière Jade, en retrait; en espérant que l'on ne la remarque pas.

Elle reporta son regard sur l'autre homme. Il avait des cheveux platines, bien que son visage ne paraissent pas si avancé en âge. Enfin, une chevelure blanche ne voulait rien dire, mais elle avait toujours vu des cheveux blancs uniquement sur des individus âgés (c'est fou comme la précision est inutile). On veillera à ignorer les sarcasmes injustifiés du narrateur.
Elle remarqua son air... Bizarre. Etait-ce une impression ou était-il vraiment agacé? Il communiquait par son regard blasé un sentiment de profonde lassitude et un détachement marqué. Etait-ce à cause de leur arrivée, de leur présence ou... Non, ce n'était probablement qu'une analyse erronée, ce qui n'était pas étonnement vu son étonnante forme.

Elle entendit "cacahuètes", et refusa l'existence même du terme. Ses yeux venaient tout juste de dériver sur la flaque sucrée de Serge (Serge tenait-il VRAIMENT dans cette flaque? Elle devait s'en éloigner en tout cas) lorsque l'homme qu'elle venait de dévisager prit la parole, attirant à nouveau son attention, rompant l'analyse de Serge.


« Si je puis...me… "permettre"... discuter là est une très.. mauvaise idée. Je suis médecin… mais… trop dangereux par ici… Je connais un lieu sûr. »

Sa voix n... Médecin? Vraiment? Enfin, sincèrement? Pour de vrai? Et un lieu sûr? Voilà la raison de son irritation, qui était en fait évidemment de l'inquiétude, enfin certainement; il était nerveux du danger qui régnait dans les environs.
Un lieu sûr... Une minute. Comment un lieu sûr pouvait tout simplement exister ici? Bah, sûrement un endroit souterrain. Ou une base. Un genre de bidule clôturé, barricadé, ou s'organisait un groupe de personnes souhaitant survivre, ou vivre dans là-dedans. L'homme voulait sans doute rejoindre ses camarades, en plus du risque de danger. C'était même le médecin de-NON STOP. C'était complètement absurde d'imaginer encore n'importe quoi. Il fallait juste essayer de ne pas être pessimiste, pas se mettre à se droguer d'imagination stérile. Cela ne mènerait qu'à une déception certaine -et qui plus est, elle recommencerait à somnoler.

Il commençait déjà à partir, ne songeant probablement pas à les attendre plus que ça. L'ancienne libraire décida qu'il FALLAIT le suivre. Pas que pour les soins. Parce qu'il connaissait les lieux aussi, et parce que.... Bon, d'accord, mais elle avait vraiment très mal à chaque fois, et tomber sur un médecin qui connaissait un "lieu sûr", c'était juste inespéré.

Elle se rapprocha de Jade et, à son grand regret, de l'autre inconnu.

« Euh... Jade... On... On devrait le suivre. »

Elle s'excusa auprès du garçon aux cheveux noirs d'avoir cassé le moment.

« ... Heu... Vous... »

Elle voulait vraiment lui dire quelque chose, bonjour, ouu quelque chose, mais elle ne put vraiment pas. Un filet de voix balbutia à sa place des onomatopées timides, et son regard voulut prendre le relais pour remplacer son élocution incapable, faisant des allers-retours significatifs entre cheveux blancs qui s'éloignait, le sol, cheveux noirs. Elle songea à lui donner des [mot censuré] parce qu'il lui avait vaguement semblé qu'il en voulait, mais renonça et commença à marcher, une sensation collante d'humiliation et d'incapacité, non sans avoir fait un signe de tête hésitant à Jade. Langage des signes sans les vrais signes.

Résumé:


Dernière édition par Souann Lethinen le Dim 16 Nov - 16:06, édité 1 fois
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Dim 16 Nov - 15:48
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Mar 18 Nov - 12:15
Un poulpe avec comme corps un miroir d'un mètre vous fait barrage. Les dessins formés par les endroits qui ne reflètent plus d'image bougent avec plus ou moins de vivacité. Les tentacules ont pour bout de multitudes objets comme une lime, un pilulier, une cafetière, des ciseaux, une trousse, une radio, un petit lampadaire, une boite de mouchoir et une fourchette. D'ailleurs, cette dernière menace fortement Jade.




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 23 Nov - 12:13
Jade n'eu pas le temps de comprendre ni de faire de grands moulinets avec les bras pour repousser l’individu qui lui embrassa le front. Son regard tomba sur son bras noir dégageant une odeur de réglisse. Elle ne s'étonne même plus qu'il ressemble a une aile de canard. Elle est bien a moitié caméléon elle, ou du moins elle a une queue encombrante et verte. Toujours du vert.

« Brillante, vous êtes brillante! Et je ne le dis pas souvent, je vous adopte, vous et votre amie. Puis je vous prescris à manger, plus de soleil, plus de médecin, non? Et vous empestez la cacahuète, donnez-moi les cacahuètes. »

Adopte ? Manger plus de soleil ? Il est surement pas médecin lui. Elle s'éloigna d'un pas en fronçant les sourcils ne comprenant pas trop sa " brillance ", en tout cas c'est positif. Puis il réclame des cacahuètes. Elles sont devenu inutile sans Serge. Jade décida de ne plus manger de cacahuète de sa vie a la mémoire de Serge -ou juste parce que ça la dégoute-

« Un marshmallow fondu, de la vanille, et des cacahuètes, vous avez un grand esprit, aussi prometteur que le cuisinier-voleur que vous pouvez voir là-bas! »

Il veut manger Serge. Un haut le coeur faillit faire une grimace a Jade mais elle se retint pour garder un air impassible. Après tout elle aussi elle s'était dit que Serge devait être très bon, au début. Maintenant c'est comme si elle mangeait son animal de compagnie. Mais c'est vrais qu'en passant, un coulis de marshmallow avec de la vanille ça doit être délicieux.

« Les cacahuètes? »

Jade lança le sac remplit de cacahuète au pied du garçon avec indifférence, il devra les porter lui même maintenant. C'est lourd mine de rien.

« Si je puis...me… "permettre"... discuter là est une très.. mauvaise idée. Je suis médecin… mais… trop dangereux par ici… Je connais un lieu sûr. »

La petite fille qui n'en était pas une se tourna vers le deuxiéme personnage, il avait une dégaine beaucoup plus inquiétante -mais aussi plus intelligente- que l'autre. Jade retenu deux mots :

-Médecin
-Lieu sûr

( trois enfait lise ne sait pas compter )

D'autant plus que la direction que pointait l'homme du doigt était son Nord a elle. LE. NORD. La fillette au cheveux vert eu un grand sourire et jeta un coup d’œil a Souann l'air de dire -t'as vu je te l'avais dit que c'était par la qu'il fallait aller- mais Souann parraissait juste complétement a coté de la plaque et elle n'eu pas l'air de comprendre comment Jade avait raison depuis le début.

« Euh... Jade... On... On devrait le suivre. »

Jade regarda Souann puis l'homme qui partait et lança a l'autre garçon.

<< En échange des cacahuètes tu t'occupe d'aider Souann a marcher parce que je suis trop petite pour la soutenir moi.>>


Elle jeta presque son amie dans les bras de l'autre et s'éloigna pour rattraper l'homme -et ne pas laisser le temps au garçon de protester-.

<< Une fois en lieu sûr il faudra que vous soignez mon amie. Elle a une espèce de goutte de couleur qui lui ronge les bras ça lui fait terriblement mal...>>


Elle ne regarde même pas l'homme et affiche un visage déterminé alors qu'intérieurement elle se demande si son petit numéro d'autorité incontestable marchera avec les deux hommes. Surtout le médecin. Elle dépassa le médecin pour affirmer encore un peu plus son "autorité", comme elle a de petite chance elle trottine plus qu'elle ne marche pour garder sa vitesse. Mais après quelque temps dans ce pays -si c'est un pays- elle a gagner une certaine endurance.

Elle allait informer le médecin pour son idée de Nord -LE NORD- quand elle vu son propre reflet juste a deux mètres d'elle. Elle pu voir son regard sérieux, ses cheveux vert maintenant en bataille et sa robe de poupée légerement en lambeaux.

Jade passa outre son reflet et écarquilla les yeux quand elle vit les tentacules qui sortait enfait d'un miroir. Des ciseaux cliquetait d'un coté, une radio crachait une vieille musique entrainante mais légerement inquiétante au vu de la créature qu'elle composait.

<< ........VOUS ÊTES SURE QUE C'EST PAR ICI VOTRE LIEUX SUR ? >>

Jade avait un peu perdu son calme, c'est vrais. Surtout que ce....poulpe -?- fait d'objet brandit une fourchette qui lui paru égal a un poignard au dessus de la tête de la petite fille. Elle laissa un cris traverser sa gorge et évita les quatre piques en fer de justesse avant de courir dans le sens inverse du Nord.
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Dim 23 Nov - 17:35
On me jeta le sac de cacahuètes, de succulentes cacahuètes. Puis, on me jeta un autre sac, moins comestible.

<< En échange des cacahuètes tu t'occupe d'aider Souann à marcher parce que je suis trop petite pour la soutenir moi.>>

En échange de cacahuètes, le marché me semblait honnête, je n'avais rien à y redire. De toute manière, la négociatrice était partie rejoindre le voleur de réglisse, ainsi je n'aurais rien pu y ajouter. De mes yeux cernés, j'inspectais le sac que l'on avait jeté à mes bras: une humaine, mal en point, le bras prenant des couleurs en la volant à ses joues. Poison? Il aurait fallu l'absorber plus tôt pour le recracher, personne ne sais plus rien faire de nos jours.

La stabilisant de manière à ce qu'elle reste droite, je la lâchais, la restabilisant rapidement pour qu'elle ne pique pas du nez.

« Souann, si je ne m'abuse? S'il faut vous aider à marcher, je ne peux le faire sans un des meilleurs remèdes qui soit... Attendez un peu, vos joues reprendront leur couleur d'orange sanguine. »

Je la laissais là, partant en arrière avec le sac de cacahuètes. La sucrerie fondue, morte, trônait là, dans la mélasse jaunâtre. J'y déversais d'un seul geste les cacahuètes en levant le sac, les éparpillant autant que possible de manière à ce qu'il y en ai un peu partout. Cela fait, je récupérais de ma seule main valide le marshmallow vanillé aux cacahuètes, mettant petit à petit de cette délicieuse mixture dans le grand sac de cacahuètes que je postais ensuite sur mon épaule, retournant vers l'autre sac qui me semblait avoir bougé, ou peut-être bien que non...? Le sucre me montait aux narines, je m'y perdais un peu.

« Du sucre Souann, du sucre! Némésis de la fatigue et du manque d'imagination, comblant vos dépressions, le sucre saura vous faire reprendre vos couleurs! »

Souriant, je faisais glisser entre ses lèvres le bout de mon aile dont les dernières plumes étaient recouvertes d'une partie de la mixture sucrée sans cacahuètes, ajoutant une once de réglisse au goût savoureux du mélange. J'avais évité de lui donner des cacahuètes, les arachides ayant la mauvaise habitude de mal réagir avec certains palais.

Je lâchais un petit rire, retirant mon aile.

« Ne prenez pas la peine de parler, savourez! Vos forces vous serviront à marcher. »

Mon aile l’enroba, l'aidant à mieux se tenir droite, à mieux se pousser vers l'avant, mais surtout, à mieux sentir le réglisse. Avant de reprendre la marche, je jetais un dernier coup d’œil à la dame, me rappelant d'un détail.

« Oh, et ne faîtes confiance à ce médecin qu'en dernier recours, il sent le danger. »

Penchant la tête, je souriais comme si je n'avais rien dis.

Sac sur l'épaule, Souann sous l'épaule, je commençais à marcher avec celle que je devais aider. Quelques pas suffirent pour s'arrêter.

Un miroir d'un bon mètre, des objets virevoltant dans les airs, des tentacules qui auraient fait une salade somptueuse... Qu'avions-nous encore ici? Cette chose était des plus intéressante, une hybridation que je n'aurais su imaginer: un miroir et un poulpe. Peut-être bien étais-je en train de manquer la métaphore se cachant derrière cela, ou peut-être aurais-je dû me demander ce que cette chose faisait ici et comment s'en débarrasser pour pouvoir profiter de ses tentacules si appétissants!

Ayant tout de même mon instinct protecteur de père canard, j'entourais un peu plus Souann dans mon aile.

« Neuf, trois par trois, neuf, trois... »

Après avoir marmonné ces quelques chiffres dans la barbe que je n'avais pas, je criais aux autres qui se trouvaient devant nous, usant de mon intellect du fait que je ne pouvais pas les aider.

« Trois cœurs! Un poulpe a trois cœurs! Neuf tentacules, trois cœurs, un cœur pour trois tentacules! Trouvez les! »


Résumé:
Anonymous
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Lun 24 Nov - 12:57
Pour une fois, les inconnues semblèrent faire preuve de logique. Il était sauvé ; s'il avait dû converser avec trois "Réglisse", il ne s'en serait pas sorti vivant. Ou. Bien. Quelqu'un aurait péri dans la procédure. La brune paraissait incontestablement fatiguée et mal en point, ses doutes furent confirmées lorsque la petite aux cheveux verts vint le rattraper.

« Une fois en lieu sûr il faudra que vous soignez mon amie. Elle a une espèce de goutte de couleur qui lui ronge les bras ça lui fait terriblement mal...»

Une goutte de couleur. Bien sûr. Tendez votre bras, j'ai exactement la fiole qu'il vous faut, ça ne fait pas mal et ça dure trente secondes ; j'ai souvent eu l'occasion d'étudier les couleurs qui mangent les gens, un vrai fléau n'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'on était encore en train de lui sortir ? Il soupira à nouveau, se maltraitant la gorge avec l'expiration profonde. Son coup d'oeil furtif en ailleurs ne le soigna pas, car dans son infini sens des priorités l'homme au bras ignoble faisait de la cuisine. Avec des cacahuètes et un reste de marshamallow qui avait traîné par terre dans une substance liquide à priori corrosive. Ben voyons, oui, allez-y, justement j'ai de quoi faire un barbecue dans ma sacoche. Qu'est-ce qu'ils allaient devenir si quelque chose se mettait...

« ........VOUS ÊTES SÛR QUE C'EST PAR ICI VOTRE LIEUX SUR ?
- Hein ? »

Il regarda à nouveau devant lui. C'était tout ce qu'il avait imaginé de pire. Un foutu miroir couvert de dessins - et dans lequel il n'avait aucunement envie de se refletter - avec de foutues tentacules à finition absurde. Il ne voulait ni les compter ni... Il recula de quelques enjambées afin d'éviter le coup de fourchette qui avait tenté de s'abattre sur la gamine. Oh sérieusement. Ce truc les attaquait et pouvait en vouloir à leur vie. D'autant plus qu'il était sur le passage. Il aurait bien vomi en attendant que cela passe, mais hélas ce n'était pas en comptant sur les autres qu'il allait s'en sortir et atteindre sa destination.

« Trois cœurs! s'exclama Réglisse. Un poulpe a trois cœurs! Neuf tentacules, trois cœurs, un cœur pour trois tentacules! Trouvez les! »

En soi, il savait que les poulpes avaient trois coeurs pour l'avoir lu un jour dans un bouquin, mais ce n'était pas un coeur pour trois tentacules (car après tout dans le tas il n'y avait qu'un coeur principal) et. Surtout. Où était censé se trouver ces foutus coeurs dans ce TRUC? Dans le miroir, peut-être ? Dans les tentacules ? À l'intérieur de la trousse ? Ils se feraient charcuter avant de l'ouvrir. Dire qu'il s'était contraint à ne pas emmener avec lui tout ce qui lui aurait permi de découper ses semblables... Il jeta un regard à l'intérieur de sa sacoche et se décida à user de la dernière chose qu'il avait récolté.

« Il faut lui... jeter... le liquide affreux... jaune. » marmonna-t-il, incapable de crier, avant de montrer l'exemple et de balancer tout le contenu de son récipient sur une tentacule du poulpe. Et de remplir celui-là à nouveau, comme un gosse désespéré qui jetterait le contenu de son sceau d'eau pour repousser une méduse. En plus grand. Et plus dangereux. Mais ça avait l'air de déplaire à la créature, qui s'appliqua dès lors à éviter les prochaine jets plutôt qu'à se jeter sur tout ce qui bouge (une réaction normale, hourra).

De quoi éventuellement laisser le temps à certains coéquipiers - s'ils n'avaient pas fui sur le coup, Thalès avait encore un peu foi en l'humanité - de se glisser par derrière et de. Hem. Arracher ces foutus cœurs, s'ils existaient.

Travail d'équipe inespéré ou faux espoirs ?




Résumé : Thalès, comme d'habitude blasé par l'attitude de Tee et le merveilleux monde qui l'entoure, décide de jeter ce qu'il reste du tas jaune (qui décidément aura servi à tout et n'importe quoi) sur le poulpe-miroir pour faire diversion. En espérant que quelqu'un viendra l'aider....
(Si vous vous barrez en le laissant se débrouiller je. euh. Pleure ? Et vous assure que mon personnage vous poursuivra jusqu'à faire de vous des rondelles de saucisson, voilà.)
Anonymous
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Sam 29 Nov - 17:21
Souann se dégagea aussitôt de l'emprise de Tee et s'enfuit.

Revenons peut-être un peu avant, principalement pour comprendre un peu.

<< En échange des cacahuètes tu t'occupe d'aider Souann à marcher parce que je suis trop petite pour la soutenir moi.>>

P-Pardon? Jade ne lui laissa pas un temps suffisant pour s'insurger véritablement, et tourna les talons pour rejoindre l'homme aux cheveux blancs, la laissant aux mains de sa connaissance/ son ami/ son membre de famille. En échange de ces choses immangeables, qui plus est.
Cela, elle mit quand même un peu de temps avant de l'assimiler pleinement. Cacahuè... Non. Aider Souann à marcher... Non plus, elle n'en avait pas réellement besoin. Trop petite... Quoi? Ah oui.
Elle balbutia donc seulement quelques syllabes non reliées entre elles, tentant en vain de protester alors que son amie était déjà loin.

« Souann, si je ne m'abuse? S'il faut vous aider à marcher, je ne peux le faire sans un des meilleurs remèdes qui soit... Attendez un peu, vos joues reprendront leur couleur d'orange sanguine. »

Un temps de flottement, pour comprendre que cheveux noirs la soutenait et connaissait son nom. Voyons... Ah oui. Jade l'avait dit.
Oh. Cheveux noirs avait un remède. Ses joues reprendraient un couleurs d'orange sanguine... Un jeu de mots avec le remède? Serait-ce une orange sanguine? De l'eau... Du liquide acidulé. Ce serait merveilleux. Il faudrait qu'elle en laisse à Jade tout de même. Elles n'allaient finalement peut-être pas mourir de déshydratation...
Elle l'observa jeter ses nouvelles cacahuètes dans les restes de Serge, et fut prise d'un violent dégoût. Elle n'avait pas vraiment apprécié Serge. Mais tout de même... Mélanger sa nourriture avec...
Se dirigeant vaguement vers Jade et le médecin avec lequel celle-ci parlait, dans l'espoir de les rattraper, et aussi pour s'éloigner de la scène du crime, elle vit se découper une forme... Une très grande forme... Qu'est-ce que c'était que ce truc? Elle ne voulait pas s'en approcher. Elle ne voulait pas s'en approcher, elle ne voulait pas s'en approcher elle ne voulait pas...

« Du sucre Souann, du sucre! Némésis de la fatigue et du manque d'imagination, comblant vos dépressions, le sucre saura vous faire reprendre vos couleurs! »

Un goût de réglisse et de sucre força le passage. Elle avait trop peur de l'être là-bas pour y prêter immédiatement attention.
Une seconde... Les plumes... Le sucre... Elle en avala un peu avant de se rendre compte, peut-être avec l'aide de l'énergie que lui apporta ces glucides, que ces derniers provenaient d'un cadavre de bonbon mutant et de... Du plumage de cheveux noirs. Elle hoqueta et recracha le plus vite possible et le plus discrètement par terre.

« Ne prenez pas la peine de parler, savourez! Vos forces vous serviront à marcher. »

Il était sympathique, mais complètement inconscient du danger et de la nature de la nourriture qu'il lui donnait. Ou peut-être que si. En tout cas, il la soutint avec son aile, qui sentait vraiment beaucoup la réglisse. Elle avait mangé un morceau de son bras. Elle avait vraiment mangé un morceau de son bras.

Elle l'entendit dire autre chose en second plan, mais resta titanisé sur la vision horrifiante de la créature. Il fallait absolument qu'elle les préviennent. Prévenir cheveux noirs serait certainement très judicieux. Il pourrait ensuite alerter les autres. Dommage que sa voix ne veuille pas sortir.
Honnêtement, le seul message que lui faisait parvenir son cerveau était de fuir. F-fuir, absolument. Courir le plus vite possible. Arrêter de rester scotchée là, détaler, hurler pour les autres ou essayer en tout les cas fuir fuir fuir fuir fuir fuir f

Elle se sentit presque en sécurité quand la connaissance de Jade la serra un peu plus, et que l'odeur du réglisse se rafermit. Presque. Mais son cerveau était dans un tel état d'alerte maximale qu'il repoussa le sentiment de sécurité et alluma tous les signaux de danger au maximum. Sûrement à cause du réglisse.

« Neuf, trois par trois, neuf, trois... »

Des chiffres. Bon. Bon.

« ........VOUS ÊTES SÛR QUE C'EST PAR ICI VOTRE LIEUX SUR ?
-Trois cœurs! s'exclama soudain cheveux noirs. Un poulpe a trois cœurs! Neuf tentacules, trois cœurs, un cœur pour trois tentacules! Trouvez les! »

Quoi? Elle se dégagea donc de l'emprise de Tee au cri de Jade -le signal!- et s'enfuit sans plus attendre. En  vacillant un peu. Avant de se souvenir que ce n'était franchement pas la meilleure chose à faire pour ses compagnons.
Elle s'obligea donc à réfléchir, et revint sur ses pas (elle avait courut déjà tout ça??) en marchant d'un pas hésitant.
Elle vit Jade qui s'élançait en courant dans sa direction. Elle allait bien.
La jeune femme prit son courage à deux mains -elle avait déjà utilisé celui des pieds- et chercha une arme.

Voyons. Ne pas fuir. Elle devait garder la tête froide. Et aider à vaincre ce truc comme elle pouvait. Pas d'armes en vue... Heu... Est-ce ça valait le coup de se mutiler le bras pour vérifier si son sang était indigo/ acide ou radioactif/ toxique ou dangeureux? Peut-être pas. Elle courrut en peu en direction du médecin et de cheveux noirs qui l'avait aidé, et vit cheveux blancs balancer le liquide jaune qui avait détruit Serge sur la créature. Tétanisé par l'indécision et la terreur, elle se figea à nouveau, jetant seulement quelques regards furtifs au alentours en quête d'inspiration.

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Lun 15 Déc - 18:31

Jade releva les jupons de sa robe de poupée pour courir un peu plus vite, elle lança un coup d’œil a Souann qui s'enfuyait elle aussi. Bien. Celui au bras de canards lança une idée sur trois cœurs qui paraissait être comme une grande révélation mais qui pour Jade se résume a une idée stupide. Trois cœurs ? Et puis quoi encore ? Cette chose est vivante ? Pfff...Le plus important et de ne pas prendre de risque et s'échapper au plus vite même si on doit laisser l'homme réglisse et le doc-ah.

Non. Elles ne pouvaient décidément pas laisser le médecin, Souann n'arrive même pas a courir correctement de toute façon. Jade inspira un grand coup et fit demi-tour en attrapant Souann par le bras.

<< Viiiiiiiiite !! Qu'est ce que tu fiche ?! On peut pas s'enfuir ! >>

On pourrait croire que cette imprécation est ridicule vu que Jade vient elle même de tenter la possibilité de fuir et abandonner leur 'compagnons' a ce 'poulpe' mais elle ne l'est pas. Pas complétement du moins car Jade y met tellement le ton qu'il faut et la colère a juste dose qu'on la croirait carrément.

Sauf que c'est ridicule tout de même vu qu'elle a bien essayer de fuir dans un premier temps, mais passons.

Jade qui tire Souann par le bras observe la situation un instant. Le docteur balance le liquide corrosif sur 'l'animal' ce qui semble le...déranger. En tout cas ça attire l'attention vers lui. Pas du tout prudent tout ça, enfin ce n'est pas elle qui est a sa place.

Ah oui. Mais il faut qu'il reste vivant ! Jade fronça les sourcils et souffla un petit audible seulement par sa compagne.

<< Mais que fait ce crétin on as besoin de lui...>>

Elle leva ensuite son petit nez vers la créature et l'observa en analysant un peu son....corps. Enfin. Ce qui lui servait de corps. Des objets sans rapports entre eux, tous habituellement normaux était ici menaçant.

Un objet capta son attention....auditive. C'était la radio se trouvant au sommet du miroir, une vieille radio que l'on trouve dans les cuisines américaines. Cette vieille radio démarre a la seconde sur une tirade d'opéra grandiose

<< MON COEUUUUUUUUUUUR T'APPARTIEEENNNNNNNS, MON COEUUUUUUUUUUUR >>

Jade grimaça. On s'attend d'une voix d'opéra avec tout l'orchestre dérriére qu'elle soit au moins. AU MOINS. Mélodieuse. Mais ici pas du tout. Tout est faux. Chaque petit sons-que dis je !- bruit émit par cette 'chanteuse' sont terriblement faux.

Tous.


Vraiment.


<< C'est ça ! Le premier cœur ! C'est ça ! Souann aide moi ! Il faut que je grimpe sur ce poulpe ! Viiiite ce que t'es lente ! >>

Elle tire encore Souann en contournant la créature, elle fait signe au docteur de continuer son petit manège semblable a un enfant qui lance de la nourriture sur ses frères a table. Bon, la tout de suite le contexte est un poil différent.

Une fois que les deux filles sont dérriére le poulpe Jade reprit son ton autoritaire qui ne conviens pas du tout a son physique de gamine de 5 ans.

<< Souann fait moi la courte échelle. >>

Une fois que ce fut fait Jade sauta sur la créature et s'accrocha a plusieurs objets, ne s’arrêtant pas la et elle s'empressa de continuer a grimper faisant crisser les objets sous ses petites bottines jaunes. Les horribles tentacules s’agitèrent autour d'elle mais elle finit quand même par atteindre la radio.

Elle cru perdre toute son audition en restant a coté de la radio et elle eu un moment de doute. Maintenant qu'elle était la haut........Elle allait la détruire avec ses petits poings ?

En tout cas c'est ce qu'elle essaya pendant une dizaine de seconde en crachant des insultes que je ne citerais pas pour garder un minimum de respect envers l'opéra.

Ce fut parfaitement inefficace et quand Jade releva la tête elle aperçu l'éclat de la fourchette. Celle ci fonça vers elle avec une vitesse hors norme. Jade eu le pauvre réflexe de s'écarter et de se raccrocher au...vide. Elle pu voir la fourchette se planter dans la radio ce qui ferma le claper et coupa la cantatrice en plein COEEEEEEEEEEUUUUUUR.

Jade eu un petit sourire. Voila. Elle a réussie a anéantir le premier cœur elle ferma les yeux en attendant le sol priant pour que quelque chose/quelqu'un amortisse sa chute.

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Sam 20 Déc - 13:07
Tout le monde semblait vouloir finir en purée violette! D'abord notre médecin voleur tentait de projeter de précieuses réserves sur le miroir sushi, mais aussi la pierre précieuse comptait lui porter atteinte pour mieux l'énerver encore mieux! Comme cela ne suffisait pas, ma protégée s'échappa de mon étreinte pour se diriger vers le sushi géant avec son amie. Enfin, avant, elle fuyait, mais la pierre précieuse l'eut bien vite rappelée à l'ordre. Que penser de tout cela, si ce n'était que l'organisation fut déplorable? Souann se lança à même derrière le monstre avec son amie la pierre pour lui faire la courte échelle alors qu'à peine elle arrivait à tenir sur ses jambes toutes frêles -si ce n'était pour fuir! Enfin, fuir, tout est relatif

Je me tapotait le front de l'aile. Toc. Toc. Toc. Hm, un œuf à la coque... Avec ce sushi ce serait une merveille, une salade de poulpe avec des œufs à la coque! Oublions cela, plus important se présentait à nous: attraper cette fichue fourchette. Elle venait de détruire la radio, le premier cœur, suite à une parfaite orchestration de miss Jade. Une fourchette inanimée, voici ce qu'il me fallait depuis tout ce temps... Et je savais comment l'obtenir.

Foncer!

Jetant mon sac de Serge sucré, je courrais vers la bête, préparant au milieux de mon opération un sauvetage supplémentaire. Usant de mon aile pour frapper, je poussais Thalès sur le côté, en dessous de la tentacule radio. En dessous de la pierre précieuse. Il fallait juste espérer pour lui que Jade n'ai pas mangé trop de cacahuètes. Cacahuètes... Pensant à ce doux mot, je continuais de foncer vers mon objectif: le miroir. Cet immense miroir qui ornait la nourriture, qui reflétait partiellement ces tentacules certainement succulents pour nous faire croire qu'il y en avait plus à manger. C'était en soit une torture, mais cela n'était pas bien important pour le moment, seule la fourchette comptait. Une bonne salade de poulpe aussi.

Une fois à destination après avoir évité les nombreuses attaques tentaculaires de la nourriture, je me plaquais dos au miroir. J'avais encore la magnifique trace d'une des ventouses qui m'avait violemment embrassé la joue dans ma course, elle avait manqué de me faire tomber celle-ci... Mais une chose était sûre après ce baiser: c'était bien un poulpe au goût délicieux vu sa texture!

Revenons à nos poissons. La fourchette était toujours plantée dans la radio, ainsi la rapprocher risquait d'être compliqué, et déjà certains des autres instruments me menaçaient. Il allait vite falloir trouver une idée pour réussir à l'attirer sans trop d'encombres.

/SHLING/

Ravalant ma salive, je fis quelques pas sur le côté pour m'éloigner du tentacule-ciseau que venait de se planter à mes pieds. Vite, vite, vite. Idée.

« Spaghettis!! »

Sans même que je n'eus le temps de m'en rendre compte, la fourchette vint se planter violemment dans le miroir, à quelques millimètres à peines de mon visage. Comme je m'en doutais, elle avait répondu à ses instincts, mais jamais je n'aurais cru qu'elle exprimerait à ce doux son une telle violence... tandis que les ciseaux allèrent s'occuper de quelqu'un d'autre, la tenta-fourchette se retira du miroir en y laissant quatre trous bien marqués, n'ayant même pas laissé au verre le temps de se briser sous sa vitesse et sa puissance. Spaghettis était devenu un mot dangereux... Mais la situation était parfaite!

Esquissant un sourire, j'attrapais le manche du couvert. Puis je volais. Je n'aurais pas pu voler la fourchette aussi facilement à la tentacule, oh non! Je volais, tel le canard que je fus!

En à peine une seconde, la tentacule commençait déjà à gigoter dans les airs avec moi accroché au manche de son extrémité. Heureusement, je n'avais que peu à vomir, ç'aurait été tant de nourriture gâchée! Tant bien que mal, je tentais de me stabiliser de mon aile. Bon, c'était plutôt mal que bien. Mais au bout d'un moment, j'arrivais à grimper sur le tentacule pour enfin, réussir ce que je désirais.

J'avais arraché de son socle la fourchette! Je la tenais, enfin, une fourchette rien qu'à moi! Premier problème réglé. Second, moins.

Maintenant que je n'avais plus de véritable accroche, tout ce que je pouvais faire était tomber, ce que je fis. Cependant, ma fourchette se planta dans le tentacule lampadaire, pour perdre le contrôle à nouveau et aller se planter sur le tentacule mouchoir, puis le tentacule ciseaux, puis le tentacule mouchoir, puis le tentacule trousse et encore le lampadaire.

Passant de haut en bas, de gauche à droite, de tentacule en tentacule, je plantais ma fourchette dans tout ce qui passait pour me maintenir en l'air sans vraiment le faire exprès. Mon aile me donnait une stabilité aussi importante que celle d'une maison en pain d'épice, et ainsi je volais dans tout les sens, projeté par les tentacules restant et y plantant ma fourchette.

Plus que de la planter, j'aurais bien aimé ensuite l'amener à ma bouche!

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Sam 20 Déc - 21:16

Travail d'équipe inespéré ou faux espoirs ? Le résultat était un mélange des deux. Il apprécia de voir que la gamine aux cheveux verts avait pris l'initiative de s'attaquer à une radio - qu'elle qu'en soit la raison. Et l'issue, qui faillit de peu être fatale, pour ce qu'il en avait vu. Ce combat était dégoûtant, dans le sens logique du terme. Il n'y avait pas d'arme à feu, pas d'épée, pas de blessure sanglante, juste un ignoble poulpe à tentacules que l'on ne pouvait espérer soigner de sa folie que par la mort. Oh, oui, le soigner… Il n'aurait pas de scalpel assez aiguisé pour trancher ce monde, mais c'était tentant. Et après, le bras de Réglisse, cette sombre horreur semblable à une tumeur.

Qui, sans doute, avait déjà atteint le cerveau, songea-t-il lorsque l'individu le poussa pour aller faire. Hem. Il ne voulait pas commenter. La main qui se plaqua sur le visage du médecin remplaçait toute parole inutile. En silence, il regarda Réglisse se promener de tentacule hideuse en tentacule hideuse. Ce monde. Ce jeu absurde. Ils n'étaient pas à la fête foraine. Pourquoi ridiculiser ainsi.. un combat à mort ?

Considérant cependant que cela avait de quoi occuper le "poulpe", Thalès en profita pour reculer discrètement, reprendre ses affaires et regarder la scène de loin. Valait-il mieux en abandonner un ou deux ici (il ne connaissait pas le pouvoir de l'amitié) ou patienter un petit peu ? En l'état actuel, il considéra qu'il aurait mieux fait d'attendre un petit peu que l'ennemi soit vaincu. Après, lui, il s'occuperait des blessés, bien sûr, ils n'avaient pas à s'en faire… Il était médecin, il l'avait dit. Un médecin soigne les gens. Ses doigts en tremblaient déjà de frisson. Il était de moins en moins lui-même. De moins en moins celui qui n'aurait pas hésité à défendre les autres…

La cyance lui dévorait les entrailles bien plus que n'importe quelle créature. Ainsi fixa-t-il son regard froid et altéré sur la scène. En parfait spectateur. Un sourire inhumain aux lèvres.




Résumé : Thalès s'écarte un peu et regarde la suite du combat, pensant qu'il va plutôt soigner les blessés à la fin, tout ça... Pardon vraiment pour cette inutilité flagrante, j'ai essayé de pousser le perso mais nein ;;
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Sam 10 Jan - 16:31
Jade l'avait empoigné, après lui avoir demandé de ne pas fuir. Et puis elle l'avait entraîné en courant vers ce qu'elle redoutait le plus d'approcher, actuellement. Elle avait failli tomber, failli se cogner contre la chose, si proche, bien trop proche, les yeux écarquillés malgré elle d'effroi, les larmes au bord des yeux, favorisées par l'épuisement, la panique lui nouant la corde, l'empêchant de parler, l'empêchant de se concentrer sur autre chose que cette terreur, ce besoin irrépressible de fuir, de quitter cet endroit, ce monde, ces lieux incertains, où chaque pas, chaque instant pouvait amener un nouvel obstacle, un  nouveau danger.

Elle sentit que Jade montait sur ses épaules, et leva la tête pour apercevoir un éclair vert grimper sur l'aberration qu'elle avait à portée de main. Elle la vit tambouriner sur la radio criarde. Elle vit la fourchette approcher vite, bien trop vite...


« JADE!! »


Un hurlement désespéré, impuissant, rauque. Et puis un fracas assourdissant, inévitable, qui ébranla l'objet. Qui l'ébranla, elle. Un pas en arrière, le réflexe de tendre les bras pour recevoir son amie miraculeusement indemne, et puis sa réception qui manqua de les faire tomber toutes les deux.
En espérant qu'elle ne pouvait pas transmettre sa saleté par contact.

Jade était courageuse, sans aucun doute. Plus qu'elle ne le serait jamais, c'était plus que certain, et même pas un compliment ou une valeur en soi. Mais c'était pour le coup un courage stupide, vraiment stupide. Stupide stupide stupide stupide.
Ils pouvaient peut-être vaincre cette monstruosité, sans doute, c'était peut-être envisageable. Mais incertain. Et bien trop dangereux. Que feraient-ils, une fois le danger détruit? Resterait-il encore un peu d'énergie pour parer d'autres attaques? Etait-il vraiment possible de vaincre ce truc?


« NE REFAIS JAMAIS CA, JADE, TU M'ENTENDS?! »


Sa voix était toujours aussi rauque. Mais elle se brisait également, à présent. Un hoquet la secoua, et elle ravala des sanglots à mesure que des larmes ridicules coulaient sur ses joues. Oh, ce qu'elle avait eu peur. Ce qu'elle haïssait Jade pour avoir foncé comme cela.
Elle renifla, posa son amie et essuya rapidement toute trace d'eau salée -d'ailleurs, y'avait-il vraiment eu de l'eau salée quelque part? Est-ce que les larmes étaient normales, par ici?- et empoigna sans plus attendre Jade, essayant d'être la plus rapide possible, et ignorant sa conscience qui lui sifflait dans les tympans qu'abandonner cheveux noirs à son sort, c'était plus que cruel, et qu'elle aurait sa mort sur le dos tout le reste de sa vie. Mais que pouvait-elle faire? Mourir avec lui, et laissait Jade périr dans le lot?
Non, jamais.

« C'est trop dangereux. Il faut qu'on parte. C'est trop dangereux. »

Comme une excuse soufflé pour se faire pardonner de la forcer à se mettre à l'abri. Dit en clopinant le plus rapidement possible pour s'éloigner de ça. Son regard s'attarda sur cheveux blancs. Mais qu'est-ce qu'il faisait bon sang? Il pensait vraiment qu'une enfant et un garçon de constitution normale pouvaient s'en sortir avec le truc? (elle ne se comptait même pas dans le lot, consciente qu'à part faire une échelle et une cible parfaite, elle ne valait rien)

Tirant Jade de toute sa force d'adulte pas en excellente santé, et luttant contre l'envie de s'effondrer et d'agoniser, elle lança au médecin d'une voix pitoyable:

« MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FAITES? IL FAUT QUE VOUS L'AIDIEZ! PENDANT CE TEMPS JE... JE ME CHARGE DE PROTEGER LA PETITE! »

Pardon Jade, de t'appeler ainsi. Elle lui lança un regard entendu, espérant lui faire comprendre que c'était une excuse pour qu'elles aillent plus loin et que le médecin se charge de régler ce qu'elles fuyaient. Et, sans approcher celui-ci plus, s'éloigna encore, pour mettre le plus de distance possible entre elles et la mutation bizarre.

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Anonymous
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Dim 25 Jan - 15:57
« NE REFAIS JAMAIS CA, JADE, TU M'ENTENDS?! »

Jade fixa Souann d'un regard un peu vide ne réalisant toujours pas qu'elle a ses pieds sur le sol. Qu'elle est encore vivante et que la créature ne l'as pas tuer. Complétement perdu elle ne réagit donc pas aux cris de son amie qui avait complétement raison.

A quoi pensait elle ? Être impressionnante ? Une héroïne ? Une sauveuse ? Rien ne lui indique que les deux autres sont d'une quelconque confiance et si ils ont le sens du devoir. Oui. Tout cela est trop imprudent. Comment a t'elle pu l'oublier ?

Oublier son sens pragmatique et calculateur.

Ne perd pas ton premier objectif de vue Jade, ta propre survie et celle de Souann, éventuellement.

« C'est trop dangereux. Il faut qu'on parte. C'est trop dangereux. »

Partir ? Jade reprit le contrôle de son corps et de ses pensées pour suivre Souann avec un grand calme. C'est aussi agréable d'obéir en fin de compte. Il n'y a pas a réfléchir, juste agir. En cet instant elle ressembla a la gamine que Folie a décider qu'elle devait être physiquement.

« MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FAITES? IL FAUT QUE VOUS L'AIDIEZ! PENDANT CE TEMPS JE... JE ME CHARGE DE PROTEGER LA PETITE! »

Jade tourna son regard vers le médecin qui ne faisait absolument rien, il regardait juste son compagnon. Non...Décidément cet homme ne lui plaisait plus, elle lui lança un regard noir d'autant plus efficace qu'il tranche avec son aspect juvénile. Son regard se tourna ensuite vers Souann et elle avança rapidement loin. Loin de ces deux personnes et surtout de la créature.

<< Allons nous en Souann. Nous trouverons un autre médecin, je n'aime pas celui ci. >>

Comme si elles avaient le choix.

<< Ils se débrouilleront sans nous... >>
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Anonymous
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Dim 25 Jan - 17:26
Tarzan, je suis devenu Tarzan! Ou Sinbad? Les tentacules me font bien plus penser à Sinbad, non? Mais la fourchette, ce serait une bonne reprise de la Belle et la Bête, la cuisine se révoltant contre la nourriture... Ou bien étaient-ce les trois? Peut-être était-il plus important que je me concentres sur ce qui était en train de se dérouler, le fait que je doive m'accrocher de tentacule en tentacule pour ne pas m'écraser au sol, bien que j'aurais pu m'en sortir comme cette marchande de cacahuètes. Au lieu de faire cela, je ne pouvais m'empêcher de penser à moult et moult références amères et sucrés pour ne pas en arriver à vomir mon déjeuner! Le contenir était plus important que ma propre survie, tous devaient comprendre cela, n'est-ce pas après tout pour vivre que nous mangeons? Si je vomissais, je me vidais de toute force et vie; en ce moment ce n'était en aucun cas ce qu'il aurait fallu espérer.

Qu'il arrêtes de me jeter ici et là, un peu d'exercice pour perdre du poids ne fait pas de mal mais l'abus de sport est bien mauvais! Je ne pouvais pas résister à tout ces balancements encore longtemps, j'étais certain que ce poulpe se jouait de cela... La prochaine fois qu'un de ses congénères rejoindrait la salade, je ne manquerais pas de me venger en bonne et due forme.

Se concentrer sur le moment présent, se concentrer... Pour faire quoi? Mes mouvements étaient aléatoires, je ne pouvais compter que sur une certaine orientation de la fourchette pour me projeter vers je ne sais qu'elle direction que le tentacule pensait bon de viser. Mais cela faisait trop longtemps que je me baladait entre les longs membres du miroir, les probabilités ne pouvaient en rien me laisser trop longtemps le faire, cela aurait pu être considéré comme tricherie.
Ainsi, au bout de quelques minutes, ou secondes, ou millisecondes, je me retrouvais projeté vers l'arrière de la créature, ne pouvant cette fois-ci compter que sur mon bras pour me rattraper au bord du miroir.

« WHAA!! »

Maintenant, je m'étais transformé en tout bon camarade de héros que l'on pouvait voir dans n'importe quel film: celui qui avait toujours le génie de s'accrocher au bord d'un ravin en criant qu'on le lâche pour le laisser mourir avec honneur dans un fond sans fin ou une lave brûlante. Sauf que je n'avais pas besoin de le crier, ce n'était pas comme si quelqu'un comptait venir me tirer de ce mauvais pas...
Mais, attendez, comment finissent la majorité de ces personnages? Ils tombent. Et je me devais donc de tomber, derrière le miroir, afin de m'écraser lamentablement au sol. Je devais lâcher le bord du miroir, tomber et...
Oh, je n'avais pas senti que mes pieds touchaient le sol. Le miroir ne faisait qu'un mètre après tout... J'avais dû oublier les notions de proportions à force de voler dans tout les sens, ahah... ah...

« J-Je vais bien! »

Après quelques petites secondes, je me rendis compte que le poulpe ne réagissait plus, ses tentacules étaient étalés sur le sol, vidés de toute vie. Je lâchais le miroir, le laissant se briser sur le sol pour remarquer l'interrupteur qui en ornait l'arrière. Je devais l'avoir baissé sans m'en rendre compte un peu plus tôt, dans ma pseudo-panique et lubie de compagnon-de-héros-en-danger. Je ne savais pas s'il s'agissait d'une source d'alimentation pour cette chose, mais au moins étais-je sûr de toujours avoir ma fourchette cachée entre les plumes de mon aile au réglisse, ce qui était bien plus important. Je ne pouvais cependant m'empêcher de regarder les morceaux de verre éparpillés dans les tentacules de ce fait immangeables.

« Hum... »

Le prix du combat venait par ma faute de partir en fumée.

Ce fut... Gênant.


Résumé:
Anonymous
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Ven 30 Jan - 22:29
« MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FAITES? IL FAUT QUE VOUS L'AIDIEZ! PENDANT CE TEMPS JE... JE ME CHARGE DE PROTEGER LA PETITE! »

Il ne sursauta même pas. À vrai dire, il était particulièrement évident que le meilleure moyen d'aider ces jeunes femmes était justement de ne pas s'impliquer plus que cela. Il n'était pas leur ami et ne le serait jamais. Pour autant, il savait où était son intérêt dans cette plaine gigantesque et dangereuse - les orties sont au moins aussi tenaces que les deux pâquerettes qui marchent vaguement au suicide en se promenant toutes seuls.

Thalès jeta un coup d'oeil à Réglisse qui continuait à combattre tout seul. Au moins, il s'amusait, celui-là, et c'était assez cruel de se dire que même les filles s'étaient résignées à faire de lui une diversion. Même les cyantifiques - qui n'avaient rien à voir avec des enfants de choeur - lui auraient proposé de devenir un cobaye après la bataille. Oh, et, tiens, n'était-il pas lui-même l'un des leurs, ce brave médecin charcutier ? N'y avait-il pas là un bras des plus hideux à soigner de toute sa pourriture, ainsi qu'un cerveau en état de folie avancée ? Ne t'inquiète pas, immonde bras à plumes noires, tu disparaîtras, quelqu'un va s'occuper de toi.

Avec un intérêt inexistant pour l'élimination du poulpe qui venait d'avoir lieu - et qui était à vrai dire une bonne nouvelle, il vint se positionner à côté du victorieux. Et frappa mollement des mains, c'était bien moins fatiguant pour la gorge que les plus cyniques remarques qu'il pourrait faire. Sa prochaine action irait parfaitement contre tout ce qu'il avait pensé à propos de Réglisse depuis le début.

« Thalès… Ma proposition… de vous enlever ce.. charmant.. bras.. tient toujours. »

Il fit à nouveau glisser sa main sur le sombre bonbon. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas opéré, et il se sentait prêt à recommencer. Là. Tout de suite. Quitte à remplacer le scalpel par ses dents. Son bras gauche en tremblait d'émotion. Une seconde de lucidité.

« Cependant, il serait.. dommage.. que nous mourrions en route, n'est-ce pas ?... La cyance.. patientera.. »

Si elle le peut. Thalès tira brutalement son patient avec lui, à la poursuite des demoiselles. Il en avait assez. Définitivement assez. Mais il n'y avait aucune grotte dans laquelle se retirer, aucun endroit où fuir la folie omniprésente. Il ne lui restait plus qu'à foncer dedans.




Résumé : Thalès laisse d'abord les filles partir, pas très ému, puis il sociabilise avec Tee qu'il finit par traîner avec lui à leur poursuite. (Il se shippe avec tous ses partenaires de RP, c'est beau u_u)
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