[Dans le phare] Equipe de bras cassés n°1 - Al, Cydna, Gunnel, Titus et Trenca

Anonymous
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Ven 2 Jan - 0:43
Vous voilà à l'intérieur, les flammes sont derrière vous dommage pour toi petite blonde écervelée ! Ne proteste pas. Maintenant voyons ce que ce lieux a à nous offrir comme secret~

Ordre:
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 2 Jan - 19:21
Bravo, vous avez réussi à pénétrer dans le phare !

Vous voici dans une salle aux accents art-déco, couverte de tapisseries et entourée de sculptures. Au centre, une multitude de coussins semble vous attendre, mais vous vous rendez bien vite compte qu'ils fondent à votre contact comme neige au soleil. Au fond, droit devant vous, deux portes identiques.

Anonymous
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Ven 2 Jan - 20:32
Affalée contre le cou démesuré, Gunnel Rose regarde les mèches rousses qui ondulent à ses côtés, hagarde. Et entre les boucles ambrées apparaissent des tes tapisseries, des créatures sculptées en arabesques ternies par la semi-obscurité dans laquelle elles sont plongées.
« C'est tellement bizarre. »
Elle pense à nouveau ses pensées vaines tout haut. Mais ils sortent à grand peine, ces pauvres petits mots.
Tournant la tête, elle aperçoit deux portes identiques, en bois.
« Bon. Par où on va? »
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Ven 2 Jan - 21:28
Franchement, il les sentait, les hamburgers, les chips, les pizzas, les fish'n'chips, les donuts, les hot dogs, les paquets de biscuits apéritifs entiers. Et toutes les cochonneries qui ne lui avaient pas beaucoup endurci les muscles. Ça tournait au supplice total. Un supplice dont, exceptionnellement au vu de la situation des troupes, il n'osa guère se plaindre. D'autant plus quand il aperçut la salle recouverte de tapis et.. oh grand dieu, de coussins.
Qui fondent sitôt qu'on essaie de s'en approcher.
« Est-ce censé nous narguer.. ? commenta-t-il dans sa barbe.
- Bon. Par où on va? demanda plutôt Gunnel, perchée sur sa deuxième épaule.
- Hmm… Les deux portes sont identiques, esthétiquement et géométriquement parlant. Si les pièces suivantes ressemblent à celles-ci, nous n'aurons qu'à mémoriser le chemin que nous avons emprunté pour revenir sur nos pas si nécessaire. »

Ouais, enfin, même lui était à peu près persuadé qu'une merde attendait derrière. Pessimisme inné, tout ça. Il soupira, conscient qu'il allait devoir y aller au hasard. Il n'existait aucune équation pour se repérer dans un phare inconnu, et s'amuser à chercher des indices se révélerait être une perte de temps.
« Donc à gauche, puisqu'il s'agit de la première possibilité. »
Et celui qui se plaignait avait intérêt à avoir de bons arguments. Il n'était pas d'humeur.


Résumé:
Anonymous
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Ven 2 Jan - 21:37
Tu suivais les autres à l'intérieur. Allant un peu mieux, légèrement remis du choc de savoir que tu n'avais plus de main - te dire que c'était le destin était une bonne solution -, tu riais des coussins qui s'effaçaient en allant vers toi. C'était un bon moment.

Il y avait deux portes. Tu entendais lointainement les autres parler, se demander quelles portes il fallait prendre. La liliputienne demandait la question que tout le monde se posait, à savoir le chemin à prendre. Le roux dit alors qu'aller à gauche semblait bien. Tu hochas la tête. Tu attrapas un bout de la robe de Trenca du bout des doigts pour la suivre, soudainement, instinctivement.

Résumé : Titus suit les autres et prends du bout des doigts un bout de la robe de Trenca.
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Ven 2 Jan - 22:04
Peu importe le chemin que nous empruntons. Puisque je n'ai pas de raison de m'opposer, je hoche comme toi la tête, Titus, et je te regarde pour m'assurer que tu es toujours là. Tu es une montre contre laquelle je cours, sans jamais savoir combien de temps il me reste. Nous ne pouvons qu'y croire. Ayant toujours la trompette en main, j'ouvre la porte de gauche avec détermination. Quoi qu'on y trouve derrière, il n'est pas question de repartir.



Résumé : Trenca ne tique pas par rapport à Titus qui s'accroche à elle, trop dans le feu de l'action. Elle ouvre la porte et rentre la première.
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Ven 2 Jan - 22:37
Des tapis. Sérieusement. Ils n’auraient pas pu mettre du carrelage ou du lino ? Un truc où c’est plus simple de traîner la savate comme tu le fais, je sais pas ! Enfin. Tu as l’air bien plus misérable. Toi et ton pseudo chevalier.

« Bon. Par où on va ?
- Hmm… Les deux portes sont identiques, esthétiquement et géométriquement parlant. Si les pièces suivantes ressemblent à celles-ci, nous n'aurons qu'à mémoriser le chemin que nous avons emprunté pour revenir sur nos pas si nécessaire.
»

Ouais enfin si vous vous en sortez vivants. Non parce que je dois rappeler qui vous a sauvé les miches jusque là ? C’est la blondinette K.O. ici présente ! Oh souris pas toi, parce que tu aurais pu faire en sorte d’éviter d’être à moitié morte. Non parce que là, je flippe pour ma vie !

« Donc à gauche, puisqu'il s'agit de la première possibilité. »

J’m’en fiche, emmènes-nous où tu veux, considère la gauche ou la droite comme première possibilité, après tout c’ton problème, mais sert à quelque chose d’autre que de béquille une fois dans la mouise ! Non parce que les deux autres n’ont pas l’air bien en point non plus, à ce que tu regardes pendant qu’ils vous passent devant.

Résumé :
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 2 Jan - 22:45
Vous vous retrouvez dans une salle entièrement carrelée, froide, où la température ne dépasse pas la quinzaine de degrés. Soudain, vous vous sentez projetés au plafond, la tête en bas : c'était un piège. Des plus classiques, mais un piège tout de même.

Vous voilà donc pendus par les chevilles, maintenues par des câbles bleus et translucides. En bas, vous apercevez un homme de taille moyenne, assez mince, habillé d'une longue blouse blanche d'où dépassent de grosses chaussures noires, une tête chauve à moitié masquée par de grosses lunettes et des mains gantées tenant un talkie-walkie cyan. L'homme sourit, puis dit à son appareil : « J'en ai attrapé ! »

Qu'allez-vous faire ? Allez-vous tenter de vous libérer par la voie de la diplomatie, ou par la force ? Vous remarquez également deux portes blanches, elles aussi carrelées, derrière l'homme. Il vous faudra les atteindre, à moins que vous ne préfériez rester dans cette position inconfortable.
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Ven 2 Jan - 23:56
Ce serait la gauche, alors.
« Bien. C'est d'accord. »
Elle retrouve un peu la voix, bien qu'elle n'ait pas son mot à dire. Sa gorge desserre les courroies qui étouffaient ses dires.
Et instinctivement ses doigts se resserre sur le col d'Al, tandis que la porte s'ouvre sur une nouvelle salle. Une salle qui les enveloppe dans son atmosphère glaciale, tandis que tout bascule et que désespérée, Gunnel s'accroche au tissus azuré, à pleines mains tremblantes, comme si sa vie en dépendait, parce que sa vie en dépend, parce qu'elle sent son poids, son poids plume peser, pour la première fois, et qu'elle se débat, pour ne pas tomber, ne réfléchit pas, se contente de grimper, regardant droit devant, sans voir où elle pose les pieds, comme elle le faisait avant, sur les arbres dépouillés.
« Ok. C'est ton oreille, là? Excuse-moi... Ok. »
Et la voilà, à califourchon sur la nuque du rouquin, serrant les mèches flamboyantes entre ses petites mains.
« On commence bien. »
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Sam 3 Jan - 0:44

« Je savais qu'on aurait dû laisser plus de distance entre nous et les nouveaux. » marmonna-t-il à l'intention de Cydna qui ne l'écoutait aucunement, une fois qu'il eut constaté sa nouvelle position de jambon suspendu par le pied et paniqué pendant dix bonnes secondes à l'idée de mourir ou de voir un véritable jambon humain à côté de lui. Juste après sa réplique, il soupira. Au moins, il n'avait perdu ni Roxie ni ses lunettes dans ce piège vaseux. Le plus important était sauv…
« Ok. C'est ton oreille, là? Excuse-moi... Ok.
- Fais attention, marmonna-t-il en réponse. Je suis en pleine réflexion.
- On commence bien.
- Les probabilités sont impitoyables. »

Nouveau soupir. Il ne pouvait pas demander son avis à Cydna, et il avait même intérêt à la faire redescendre très vite de là. Avec un cintre idiot, une calculatrice, une mini-fée, un cerveau et la force des bras, hein. Cet homme était probablement allié avec ceux qui étaient présents à l'entrée. Entrée qu'ils avaient cordialement défoncé avec un bus scolaire. Le plus embêtant était qu'ils pouvaient communiquer entre eux. Mais, d'un côté, leurs visages n'étaient pas connus. Ça se tentait. De toute façon, il ne comptait pas trop sur la diplomatie et la répartie des deux touristes.

« Excusez-moi, Monsieur… » prononça-t-il à haute voix histoire d'interpeller leur geôlier.

Gunnel allait certainement se marrer - il se promettait de la balancer à leur interlocuteur si la situation tournait en cacahuète, histoire qu'elle fasse diversion pendant qu'ils trouvaient quelque chose pour l'assommer à distance. Il avait déjà une idée à ce sujet… mais pas question qu'il s'en serve sans être sûr qu'il allait bien viser. Le ping-pong lui servait plus que ses programmes informatiques du dimanche, sérieusement.

« Pourriez-vous nous expliquer au juste pourquoi vous nous retenez ici ? Nous n'avons pas l'intention d'être vos ennemis. »

Ouais, enfin, c'était mal parti. D'autant plus s'il menait des négociations tout en sentant tout doucement son dernier repas s'agiter dans son estomac...




Résumé : Al, pas très content d'être suspendu, engueule Gunnel et décide de tenter des négociations en demandant pourquoi le type mystérieux s'oppose à eux, le temps de trouver un truc.
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Sam 3 Jan - 11:59
Tu es surpris lorsque, poussant la porte, vous vous retrouvez tous pendus la tête vers le sol. Tu continuais à rire, prenant cela à la légère. Tu ne devrais pas, Titus. Tu ne devrais pas tout prendre dans le ton de la rigolade. Regarde derrière toi, c'est un passé que tu ne connais pas, des souvenirs heureux. Mais regarde devant toi. Qu'est-ce qui se trouve au bout du chemin ?

Le roux, grommelait comme à son habitude - serait-il râleur professionnel ? Tu aimerais bien savoir -.

« Excusez-moi, Monsieur … Pourriez-vous nous expliquer au juste pourquoi vous nous retenez ici ? Nous n'avons pas l'intention d'être vos ennemis. »

Tu regardais l'homme vers qui ces paroles étaient destinés. C'était un chauve habillé avec un costume de scientifique. Tu avais pu en entendre parler lors de ton voyage. Des cyantifiques. Apparemment, ils étaient sans pitié et faisaient tout pour la science. Tu eût alors une idée.

« Monsieur, puis-je vous proposer quelque chose ? Je ne sais pas si cela vous intéresse, mais il me semble que vous aimez la science. Et regardez ! Mon corps est tout fissuré. Si vous nous descendez-tous, je peux vous montrer. »

Et bien sûr, après avoir montré des jolis traits sur ton corps, quelqu'un pourrait l'assommer pour continuer le périple. Tu espérais que les autres comprendraient ton plan.

Résumé : Titus rit encore et propose au cyantifique de voir ses fissures fin de l'assommer et continuer.
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Sam 3 Jan - 13:52

Première arrivée, première servie. Tandis que je me retourne une ultime fois pour voir si vous me suivez, tout en avançant dans la pièce inconnue, je sens mon torse qui se renverse. Aussitôt j'agrippe ma propre robe - réflexe féminin - tout en préservant la trompette de mon autre main. J'entends un court instant ton rire, contraste perçant avec la froideur des lieux qui me donne la chair de poule et le visage inconnu qui semble aussi hostile que l'arbre que nous avons croisé. Notre voyage ne peut se terminer ici non plus, mais je ne peux que me mordre les lèvres ; mes deux mains sont occupées et utiliser la trompette serait trop dangereux - je n'ai aucune idée de sa puissance de frappe et nous ne pouvons pas bouger pour éviter une éventuelle propagation. Il ne me reste qu'à faire confiance au reste du groupe. Croiser les doigts par rapport à d'éventuelles négociations…

« Monsieur, puis-je vous proposer quelque chose ? Je ne sais pas si cela vous intéresse, mais il me semble que vous aimez la science. Et regardez ! Mon corps est tout fissuré. Si vous nous descendez tous, je peux vous montrer. »

Mais qu'est-ce que tu fais, Titus ?! Je t'adresse un regard désespéré, mais je crains de parler. S'il s'approche de toi, robe ou pas, je l'assommerai. Je me fiche de la science.
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Sam 3 Jan - 16:03
Le froid te transperça de part en part, remontant le long de ton dos lorsque tu es entrée dans cette salle. Mais tu n’eus pas le temps d’éternuer, de frissonner ou de te plaindre du froid, que tu décollas du sol dans un « Urgh » tout à fait féminin sans comprendre.

Tu avais l’impression qu’on t’avait arraché les jambes, et rester pendue ainsi ne te soulageait guère, tu en étais même à te demander combien te temps elles tiendraient avant de te laisser tombée comme une merde sur ce carrelage qui, même si dans l’autre pièce tu râlais de sa non présence, n’était affreusement pas le bienvenue.

Vois le bon côté des choses la blonde, te voilà débarrassée de ce bob affreux et de ces lunettes. L’appareil photo les rejoins tout aussi rapidement dans un fracas assez angoissant. En regardant la chose qui commençait à peser lourd, cassé en deux, tu eus moyennement envie de te décrocher pour retomber tout aussi violemment. Sur la chose en plus, ce qui n’arrangera en rien ton état.

Tu regardas vaguement vers le personnage qui était resté en bas. Tu t’intéressas ensuite vaguement à tes compagnons. Ah vous êtes beaux pendus comme ça. Entre la touriste qui s’est pointée en robe – quoi que tu n’ais rien à dire puisqu’avant la tempête, tu n’étais pas mieux accoutrée – l’autre qui est à moitié désintégré et ton rouquin de prince de pacotille, vous êtes bien partis.

Si l’autre sainte-nitouche se préoccupait moins que les garçon voient ses sous-vêtements et se servait de TON arme, ce sera pas mal. Genre. Maintenant, juste pour s’en sortir, je sais pas ? Non parce qu’on sait pas ce que l’autre tordu à terre va vous faire hein. Mais ça m’étonnerait qu’ils nous fassent descendre gentiment, pris d’un remord. Donc qu’il brûle, qu’il crame, qu’il crève de toute façon il ne mérite rien d’autre. Et puis c’est tellement magnifique le feu, tu n’es pas d’accord ?

Oh oui, j’oubliais la lilliputienne qui semblait essayer d’escalader le matheux. Enfin là elle reste sur sa nuque. Elle en profite de ce moment de supériorité, puisqu’elle n’est pas attachée, elle ? Qu’elle le lâche, qu’elle saute, qu’elle attire l’intention du type, je sais pas, mais qu’elle fasse quelque chose de constructif plutôt que de rester là comme une imbécile heureuse la bouche ouverte ! Quoi ? tu vas pas me dire que tu n’es pas d’accord ? Pour une fois que ce cure-dent peut être utile, qu’elle en profite !

« Excusez-moi, Monsieur… Pourriez-vous nous expliquer au juste pourquoi vous nous retenez ici ? Nous n'avons pas l'intention d'être vos ennemis. »


Non parce que tu crois vraiment qu’il va te l’expliquer gentiment ? Soit tu as un truc derrière la tête et tu as intérêt, soit tu as laissé ton cerveau à terre. Non pas que tu sois intelligent de base, mais tout de même. Oui, gagner du temps, blablabla, ouais. Qu’il balance sa précieuse Roxie dans la gueule de ce scientifique et on sera tranquille ! Toi aussi, tu attends avec impatience, ne mens pas ! Tu pourras ensuite le ramasser à la petite cuillère et vous filerez le parfait amour ! Quoi ? Amour c’est trop fort ? Ce que tu peux être naïve…

« Monsieur, puis-je vous proposer quelque chose ? Je ne sais pas si cela vous intéresse, mais il me semble que vous aimez la science. Et regardez ! Mon corps est tout fissuré. Si vous nous descendez-tous, je peux vous montrer. »

Voilà un argument qui peut convaincre l’autre tordu ! Parce contre, il croit vraiment qu’il va tous vous descendre ? Non moi je le vois ne descendre que le patchwork et vous laisser comme du jambon pendant qu’il le dissèque. Et s’il est vraiment tordu, il le fera devant vous. Pas que ça me dérange mais la pudique semble parfaitement contre ce plan.

Si non, tu lui parles de moi et tu descends aussi hein. Si cet homme est intéressé par la science, crois-moi qu’une nana qui a une voix provenant de sa main qui lui cause sera un parfait sujet de recherche ! Ah mais tu veux pas le dire ? Tu veux pas que ton rouquin le sache. Que tu es mignonne…

Que vais-je bien pouvoir faire pour que tu le fasse quand même ? Parce qu’un sujet d’étude ne sera pas lâché du haut du plafond, il faut le maintenir en vie, surtout quand ça concerne une voix. Alors ?

« Tais-toi. »

Dis-tu tout haut en me regardant d’un œil noir et vide. Tu sais, tu me fais pas peur hein… Pour la simple et bonne raison que je suis liée à toi, et que le seul moyen de te débarrassé de moi serait de te couper la main. Douloureux non ? Tu en serras les dents de douleur.

Résumé :


Dernière édition par Cydna du Lac le Mer 18 Fév - 22:05, édité 1 fois
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Sam 3 Jan - 17:10
Agacé, l'homme redresse ses lunettes de deux doigts, les sourcils froncés aux dires des deux jeunes hommes. Il leur répondit néanmoins, l'un puis à l'autre, sourire suffisant aux lèvres :

« Vos intentions ne nous intéressent pas. Néanmoins, votre présence contrecarre nos projets, aussi nous vous considérons comme nos ennemis. »


Il s'approcha de Titus, l'air intéressé, puis tapota contre sa tête et lui dit, sur un ton condescendant :

« Votre proposition est intéressante, je dois l'avouer. Nous pourrions vous prendre comme cobaye, si seulement vous n'étiez pas aussi... fragile. » Et d'ajouter à l'intention des autres : « J'espère que vous ne vous êtes pas trop attachés à lui, il ne va sans doute pas tenir très longtemps. »
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Sam 3 Jan - 17:40
Il répondit de suite, agacé.

« Vos intentions ne nous intéressent pas. Néanmoins, votre présence contrecarre nos projets, aussi nous vous considérons comme nos ennemis. Votre proposition est intéressante, je dois l'avouer. Nous pourrions vous prendre comme cobaye, si seulement vous n'étiez pas aussi... fragile. J'espère que vous ne vous êtes pas trop attachés à lui, il ne va sans doute pas tenir très longtemps. »

Dommage, ton plan n'avait pas l'air de fonctionner. Mais tu te sentais en danger. Tu étais déçu. Mais il ne fallait pas perdre de temps. Tu utilisas ta main droite, valide, pour tapoter discrètement la main de Trenca, qui tenait la trompette. Tu pris ensuite la trompette dans la main. Elle était très lourde. Mais tant pis, tu en avais besoin.

« Dommage, je pensais vous intéresser ... »

Tu souriais. C'était très étrange. Tu relevas la trompette, cachée dans ton dos. Tu l'assénas alors avec une grande force sur la tête d’œuf du cyantifique. Tu la relevas. Tu la fit retomber. Une. Deux. Trois fois. Tu riais étrangement. Le regard flou, tu espérais que tout s'était bien passé.

Résumé : Titus frappe sans relâche le cyantifique avec la trompette.
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Sam 3 Jan - 18:04
Il s'approche. Mes mains se resserrent sur la trompette. Puis je sens le contact de ta main, tandis que l'homme donne sa réponse - bien entendu négative. Je ne sais pas si ce que tu veux faire est très approprié, mais j'ai besoin de me libérer de cet objet. Te préserver du danger est de toute façon une cause perdue pour le moment, n'est-ce pas ?

Mais je ne m'attendais pas à ce que les choses se déroulent comme ça. À mesure que tu bouges, mon sang se glace. J'ai peur de ce que tu vas faire. Le premier coup descend. Pourquoi soudainement l'ambiance change-t-elle ? Pourquoi ris-tu ? Pourquoi continues-tu à frapper ? Et pourquoi n'ai-je qu'une seule seconde le réflexe de crier ou de t'arrêter ? La réponse est simple. Toutes les pièces du puzzle ne sont pas que de simples beaux souvenirs d'été. Ce n'est pas la nostalgie ni la tristesse qui me fait serrer les mains, qui me détache un instant de ma robe. Ce ne sont pas les rires d'enfant et la vision du ciel bleu qui me font bouger.

C'est la violence et la peur qui me font donner le premier coup de poing. Et qui déclenchent le suivant. Sans que je sois sûre d'éprouver de la haine, j'ai commencé à le frapper de toutes mes forces. Il n'y a plus de logique. Juste l'envie d'en finir. La peur. L'envie de vivre même sans savoir d'où je viens et ce que je vais trouver.




Résumé : Trenca flippe un peu puis, effrayée et par un accès de violence, se met à foutre des coups de poing au cyantifique.(considérant que titus et trenca sont juste à côté, et donc qu'elle a moyen d'atteindre le cyantifique quitte à s'étirer un peu)
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Sam 3 Jan - 18:35
Plutôt que d'attendre patiemment, le dénommé Titus préféra vendre son corps à l'ennemi comme l'aurait fait tout bon héros de dessin animé pour enfant. Si ça marchait, Al était prêt à réciter l'alphabet en partant de la fin. Et en chantant à haute, bien entendu. Il ne commentait cependant pas l'échec cuisant de sa tentative de négociation ; il risquait de dépasser le quota de mauvaise foi.

« Tais-toi. » s'exprima soudainement Cydna. Oubliant un instant les deux touristes qui faisaient leurs affaires, Al se retourna vers son éternelle camarade de la rationalité. Dans l'optique où il n'avait pas parlé, soit elle avait prédit une réplique imminente de sa part, soit elle trouvait elle aussi Gunnel trop bruyante, soit…

Un coup violent le fit retourner à ses préoccupations. Titus, trompette en main, avait commencé a balancé des coups au mec en se gaussant, et sa copine avait décidé de la rejoindre avec ses poings. C'était le contraire de la diplomatie et du bon goût. Son estomac commençait d'ailleurs à montrer des signes de désapprobation évidents. Après avoir placé Roxie dans une poche qu'il était possible de fermer, Al attrapa sans la prévenir Gunnel.

« Il me semble que c'est un bon moment pour devenir utile, la mini-fée. Tu peux grimper ? »

Étirant son bras au possible, il la remonta jusqu'à son jean, au niveau du genou.

« Si tu réussis, tu vas pouvoir contempler en direct les effets de la gravité. »

Il inspira. Et lui, il allait pouvoir expérimenter le point de vue d'un point lourd en chute libre verticale, ô bonheur. Si tant était que Gunnel réussisse à trifouiller les câbles. Ils allaient bien devoir quitter le statut de jambon un jour ou l'autre, et ce ne pouvait pas être Cydna - chacun son tour pour jouer les suicidaires après tout.

Plutôt que de paniquer sur le spectacle et de passer à nouveau pour le peureux de service (ce qu'il était, mauvaise foi omise), il tendit les bras vers le bas, mains parallèles au sol. Pas question de se ramasser la tête la première non plus. Il lui restait cependant au moins quarante grands centimètres avant le sol, ce qui promettait une parfaite chute sur le carrelage, mais c'était moins pire que de sauter d'un bus en furie à dix mètres d'un crash...




Résumé : Al, plutôt dégoûté par la scène, décide plutôt de demander à Gunnel de s'occuper des câbles, tout en se préparant mentalement à tomber.
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Dim 4 Jan - 0:03
Al tentent d'user de diplomatie, l'inconnu s'y refuse avec une froideur polie. Titus s'essaye à la ruse, et Gunnel prie pour que l'inconnu refuse.

Mais ce n'est pas le cas. Elle tremble, Gunnel, en serrant les mèches rousses plus fort contre elle.

[...]

« Al, j'ai une i...Hé, préviens avant de m'attraper!
- Il me semble que c'est un bon moment pour devenir utile, la mini-fée.
- Pfft.
- Tu peux grimper? »

Grimper? C'est comme si c'était fait.

« Si tu réussis, tu vas pouvoir contempler en direct les effets de la gravité. »

Elle ne prends pas le temps de rigoler. À quoi bon rire, ou faire semblant, il faut grimper. Un regard déterminé vers le nœud qu'il faut dénouer. Ses doigts se glissent sous les coutures, et dans les plis se nichent ses pieds. Bénie soit la solidité de la texture, à chaque centimètre de gagné.

C'est comme le mur de quinze mètres, et j'en suis jamais tombée.

Elle n'entend plus le bruit des coups, elle n'entend rien, ou ignore tout, elle n'atteint que la semelle usée, elle s'y dresse sur ses pieds, tient d'une main la corde azurée...

« Ne bouge surtout pas la jambe, ou je vais... Tomber. »

Fronçant les sourcils, elle examine de plus près les câblages translucides qui cerclent le pied.

« ... Ok. Ça va être plus compliqué. »

Et mue par une malicieuse idée, elle crie à l'adresse du prisonnier:

« Prêt à te réceptionner? C'est à trois: un... Deux... Trois! »

Après une pause mesurée, le temps de retenir son rire d'éclater, elle reprend d'un ton désolé:

« Merde... J'arrive pas à te détacher! C'est tout un système, et pas facile à péter! Il doit y avoir une sorte de mécanisme, mais je trouve rien qui y ressemblerait. »


Dernière édition par Gunnel Ljungström le Mar 6 Jan - 23:22, édité 1 fois
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Dim 4 Jan - 15:00
Oh qu’il est mignon, il s’est retourné sur toi avec sa tronche d’ahurie… Quoi, il te prend pour un devin ou quelque chose comme ça ? Non, non bien sûr qu’il ne va jamais soupçonner que tu deviens folle ma pauvre. Tu es une des rares « personnes raisonnables » de la base après tout. Quel naïf…

Et puis, le son d’un coup. Un rire. Puis d’un autre coup. Le rire continuait alors que le bruit de l’impact de ta précieuse trompette sur le crâne défoncé du type qui vous retenait devenait de plus en plus sourd. Tu fixais de ton regard fatigué le va et vient de ton arme qui se teintait de rouge. Tu te disais vaguement que ce n’était pas la fonction première de cette arme, qu’il allait la casser. Tu ne regardais pas l’homme qui se faisait battre, à vrai dire tu n’en avait cure de ce type. Tu assistais sans doute encore à la mort d’un type que tu connaissais à peine, d’autant plus que la pudique lâcha sa robe pour cogner le cyantifique de plus bel. S’il se relève après ça, tu lui demanderas le secret de sa santé.

Tu assistais à cette scène comme la bonne vieille caméra que tu es, la douleur de tes jambes, ton bassin et ton dos te dissuadais de faire quoi que se soit d’autre. Tu étais pendue là, au plafond, comme toute caméra digne de ce nom était.

Pendant ce temps-là, le rouquin semblait enfin comprendre l’utilité de la lilliputienne et la conduisit jusqu’à ses genoux, pour qu’elle puisse grimper et détacher le cordage. Tu couvris un instant la petite d’un semi-regard d’encouragement, avant de regarder à nouveau Al. Il avait les bras tendus vers le sol. Sans doute pour amortir sa chute. Tu es, et pour une fois nous sommes d’accord, assez perplexe quant à la garantis qu’il s’en sorte sans trop de bobo ce coup-ci. Non pas que nous doutons de ses compétences athlétiques mais… En fait si. Enfin. Un peu pour ta part mais beaucoup pour la mienne.

Tu regardas sans trop de conviction la naine grimper par la jambe avant de se battre avec le nœud. Elle va vraiment y arriver ? Vu sa taille, le machin l’emportera avant qu’elle ait finit de le dénouer. Et puis, son expression d’illumine. Même toi tu entends le compte à rebour.

Tes dents se serrent, tes lèvres se pinces et tu te crispes de partout, comme si c’était toi qui allait être lourdement lâchée sur le sol. Ta conscience est donc revenue au point de remarquer que le rouquin fait à son tour une tentative de suicide ? Ou alors c’est juste parce que ça concerne ta béquille ? En tout cas, je pense que sa chute sera totalement risible.

Résumé :
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Mar 6 Jan - 14:22
« Argh, mais qu'est-ce que vous f... »

L'homme en blouse blanche n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'il tomba à terre, les lunettes cassées, un filet de sang s'échappant de son crâne et se mêlant à ses cheveux poivre et sel. De sa poche, sortait un boîtier avec des flèches ↑, ↓ et ↔, servant certainement à contrôler ce qui enserrait les chevilles des dessinateurs.


Toutes mes excuses pour l'attente ;;
Et heu sinon, ce n'étaient pas des cordages, mais des câbles, du genre indestructible, je suis désolée si ce n'était pas clair.
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Sam 10 Jan - 21:00
Tu repris silencieusement connaissance. Tu étais étalé sur le sol, ton corps, tes oreilles, tout te faisait mal. Tu te grattas quelques instants la tête, essayant de te remettre de ce qu'il venait de se passer. Ton esprit était flou. Terriblement flou.

Tu te souviens. Tu as attaqué le cyantifique qui vous menaçait. Tu riais. Tout cela était étrange, et à ce moment précis, tu étais en train de te dire "Mince, qu'est-ce que j'ai fait à ce moment-là ?". Tu essayais de comprendre pourquoi tu avais été aussi cruel. Mais tu n'y arrivais pas.

Tu te levas difficilement. Tu n'arrivais pas vraiment à voir quoi que ce soit de précis. Juste des formes, des silhouettes. Tu voyais des reflets rouges, une chose blanche étalée au sol. Mais rien de plus. Tu arrivais pourtant à distinguer Trenca.

Tu souriais en la voyant. Lentement, tu marchas, lentement, lentement. Comme la marche d'un homme perdu qui retrouve soudain sa lumière, sorti de la pénombre de son existence. Tu marchais difficilement, comme un cadavre ambulant. Tu posais ta main doucement, très doucement, sur l'épaule de Trenca.

Et tu la prends dans tes bras, comme ça, sans comprendre pourquoi. Tu as besoin de réconfort. Tu as besoin de bonheur, de la présence rassurante de Trenca. Tu n'es qu'un enfant qui cherche sans cesse.

Résumé : Titus a perdu connaissance et se réveille étalé au sol et marche difficilement vers Trenca pour lui faire un câlin. (non ceci n'est pas une forte indication au ship)
Anonymous
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Lun 12 Jan - 0:09
J'ai peur. Encore et toujours. Je ferme les yeux. Je les rouvre. Je ferme les yeux. Je les rouvre. Et j'assiste à l'inévitable moment où le corps tombe au sol. Où le liquide rouge se répand. Où l'homme inconnu ne bouge plus, tout comme Titus qui semble avoir sombré dans l'inconscience… Du moins, je l'espère. De tout mon coeur. Délicatement, je lui ôte la trompette des bras et dirige cette dernière vers le boîtier tomber à terre. Nous délivrer. Ne pas perdre de vue l'objectif. Titus, qu'est-ce qu'on a fait ? Est-ce que tu me diras à ton réveil ? La flèche du bas. C'est ça. Juste là, avec le bout. Nous devons descendre. Le bruit d'une mécanique en marche, d'une installation qui descend doucement. Droit sur le corps que j'essaie de ne pas regarder. J'ai le sang glacé. Ma main cherche un instant à prendre le pouls, se rétracte pour éviter tout contact. Non.

Étant à proximité, à moitié par-dessus le corps inerte, j'avise les deux derniers boutons du boîtier. L'un des deux doit pouvoir nous délier les jambes, toujours prises dans les câbles. N'importe laquelle, nous devons partir. Maintenant. Toi. Moi. Tous les deux. Cette salle… Peu importe ce que feront les autres. Je ne supporte plus. Mon doigt presse la double-flèche, puisqu'il s'agit du choix le plus raisonnable ; aussitôt libérée, je m'écarte vivement de la scène. J'inspire et expire. Plusieurs fois. M'affole sur ma main qui s'est en partie recouverte de pourpre. Je ne veux pas de ce souvenir… n'en ai-je pas plein d'autres pour le remplacer ? Non. C'est fou. C'est faux. Je ne peux pas m'en défaire. Titus, c'est le prix de notre voyage. De notre volonté qui parait presque absurde face à l'incertitude de ce que nous allons trouver. Je sens un incommensurable froid s'immiscer dans mes artères et me paralyser sur place.

Puis, de nouveau, un chaud. Un grand chaud qui ne peut être que le tiens. Cette fois je ferme les yeux, avec le sourire au lèvres. Juste un instant. Ma main rouge vient rencontré ton bras fissuré. Nous sommes au coeur de l'horreur. Mais j'ai parfois l'impression que tu es un mur qui me permet de ne pas réaliser à quel point tout est terrible. Un mur qui, tant que ses briques tiendront debout, me permettront de me lever doucement en t'entraînant avec moi. Un mur qui portera aussi mes jambes avant qu'elles ne s'effondrent. J'avance avec toi face à l'ennemi que nous avons anéanti, sans oser aller plus loin dans le mal, et attends que nos trois compagnons de route - auxquels je n'ose à vrai dire rien annoncer de plus - soient prêts à repartir. Comprendront-ils seulement ?




Résumé : Trenca, après le combat, réussit à se ressaisir un instant pour appuyer sur la flèche qui descend avec la trompette qu'elle a prise à Titus. Une fois en bas, à moitié affalée sur le cyantifique, elle appuie sur la double-flèche pour libérer tout le monde et s'éloigne un peu de la scène jusqu'à ce que Titus la rejoigne. Elle se relève (en le relevant ou en l'incitant à se relever) et avance dans la salle, attendant les autres à qui elle n'ose rien dire.

Je précise que j'ai demandé à Anna pour les boutons, donc c'est ok xD
Anonymous
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Lun 12 Jan - 0:38
Et soudain son sol de fortune se dérobe sous ses pieds, et elle se voit chuter, elle se voit s'écraser, son cœur de s'arrêter, elle sent qu'elle va crever

Et vient le noir complet.

Elle le savait pourtant, que son temps était compté. Elle l'avait su dès qu'elle avait vu les avions en papier. Elle avait voulu vivre, elle avait voulu jouer. Elle avait perdu - aurait-elle jamais pu gagner?

Non. Elle était condamnée. Dès son arrivée. Les poupées de porcelaine sont vouées à se briser.

Mais la Folie souveraine n'a pas fini de jouer.

Ses iris noisette se lèvent vers ses doigts, crispés aux câbles rompus avec la force de l'effroi.

« Oh, wow. J-j'ai cru y être passée... »

Les bouts de ses bottes noires s'agitent un peu en l'air, cherchant instinctivement un petit bout de terre. Mais nous sommes à plus de deux cent m... Centimètres du sol, ma grande. Et toi, t'es suspendue en l'air, une LED sur une guirlande.

« Si je saute, est-ce que quelqu'un me rattrape? »

Résumé:
Anonymous
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Lun 12 Jan - 18:42
À travers l'épaisse protection que fournissaient ses chaussures, les orteils d'Al pouvaient certainement sentir d'une façon ou d'une autre que Gunnel était en train de tripatouiller. Ou alors, c'était le cerveau qui s'était convaincu que les orteils étaient capables d'une telle prouesse, puisqu'il était déjà persuadé qu'une telle situation était en train de se produire. En gros, et pour ne pas perdre les lecteurs dès le début, Al flippait en se faisant des films.

« Prêt à te réceptionner? C'est à trois: un... Deux... Trois! »

Il se raidit tel une règle en métal d'environ 1 mètre soixante dix, pas franchement la meilleure chose à faire en cas de crash imminent. À vrai dire, sa pensée oscillait sans cesse entre le 0 et le 1, le noir et le blanc, le oui et le non, le "Pitié arrête j'ai changé d'avis" et le "Quand tu veux !". On savait pourquoi il préférait être le stratège plutôt que l'homme d'action, tout de suite. Heureusement pour lui que le salut arriva d'une façon ou d'une autre :

« Merde... J'arrive pas à te détacher! C'est tout un système, et pas facile à péter! Il doit y avoir une sorte de mécanisme, mais je trouve rien qui y ressemblerait.
- Tssschh. »

Al, ou l'art de se plaindre et de remercier le destin en même temps. L'homme qu'il vous faut, mesdemoiselles en quête du prince charmant.

Il croisa les bras comme il était possible de le faire avec la tête en bas, fronça les sourcils de mécontentement - qu'il était éreintant d'être parfaitement inutile - et se força à regarder le lieu de l'action. Le massacre. Sans avoir eu le temps de finir sa dernière phrase, le mec inconnu se retrouva à terre. Dans une charmante flaque de sang. Définitivement. Dégoûtant. Il en avait des sueurs froides et de l'adrénaline plein la tête. Sans doute n'affichait-il à ce moment-là son expression contrariée que pour masquer toute la trouille qu'il pouvait ressentir. Bordel. Les nouveaux avaient dégommé quelqu'un après quelques dialogues. Il ne savait pas si c'était du courage ou de la folie. Sûrement un mélange des deux. S'il fallait devenir toqué pour s'en sortir, il ne faudrait pas compter sur le matheux de service qu'il était ; force était d'avouer qu'il serait incapable d'abandonner son pacifisme, son humanité et tous ces autres trucs qui pourtant s'opposaient à la froideur calculatrice des mathématiques.

Ou du moins, il voulait sincèrement s'en convaincre. Encore plus que de la sensibilité de ses orteils.

Grâce au boitier qui s'était échappé de la poche de l'homme, tout le monde fut par la suite redescendu et détaché. Aucun bruit de la part des deux assassins du dimanche. Avant d'avoir pu rompre le froid par une nouvelle réplique des plus utiles, Al fut interrompu par la petite voix de Gunnel.
« Si je saute, est-ce que quelqu'un me rattrape? »

Non sans esquisser un petit sourire ironique, il plaça sa main jusque sous les pieds de la mini-fée. Pourquoi sauter quand on pouvait juste se poser ? Sauf si c'était un désir inavoué de tester à sa place les effets de la gravitation. Après l'avoir réceptionnée, le rouquin s'assura que le deuxième pilier pensant du groupe s'en était sorti. Pour l'instant, il ne l'avait pas beaucoup impressionnée de par ses compétences… Herm. Le ridicule avait un goût amer. Avant de se proposer à nouveau en galant porte-manteau, il osa pourtant se lever vivement et opérer un rapprochement avec le corps. Ce n'était même pas pour réciter le principe d'inertie et conclure sur le fait qu'il s'agissait bien là d'un cadavre inerte.

« Je suggère de faire un peu de recyclage. »

S'il considéra quelques secondes que la réplique suffisait à elle seule à expliquer la nature de ce qu'il allait entreprendre, un coup d’œil supplémentaire sur le cadavre le laissa imaginer tous les double-sens gores qu'il était possible d'imaginer avec le mot recyclage.

« C'est-à-dire, fouiller méthodiquement quelques poches. »

Tout de suite plus écolo et respectueux. Ceci dit, il s'exécuta et récupéra tout ce qu'il put des poches de feu l'inconnu qui avait été leur ennemi pour une raison qu'ils ignoraient encore. Et qui pourrait, avec un peu de chance, être découverte par cette méthode… Sinon, la situation risquait de devenir délicate, parce qu'ils n'avaient pas l'avantage du nombre. L'éventualité de mourir assassiné se rapprochait autant que celle d'être tué par une créature. Que de nouvelles rassurantes !




Résumé : Al, après avoir boudé parce qu'il ne sert à rien, aide Gunnel à redescendre (je ne précise pas ce qu'elle fait ensuite, elle peut se barrer ou re-grimper sur son épaule) et propose d'aller fouiller le cadavre. Ce qu'il fait immédiatement, en fait, en se réjouissant pour les batailles à venir.
(et on attendra Anna pour savoir ce qu'il y a dans les poches du coup)
Cyantifiques
Admirez notre magnificence ! ♥
Messages : 308
Date d'inscription : 08/06/2013
Cyantifiques
Mar 13 Jan - 19:37
Dans les poches du cyantifique décédé, à part le boîtier servant à contrôler le piège, se trouvent :

- un talkie walkie cyan permettant de communiquer avec les collègues du défunt.

- un bloc-notes d'où s'échappent quelques feuilles vierges.

- quelques stylos.
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