[Bâtiment Vert - RDC] Couloirs

Messages : 998 Date d'inscription : 24/06/2012

Les couloirs du rez-de-chaussée sont, en termes d'habillage et luminosité, en tout point identiques quel que soit le bâtiment, c'est-à-dire dépourvues de fenêtres la plupart du temps, et assombries par l'ardoise qui en recouvrent les murs. Quelques notes illisibles se promènent ici ou là, sans doute écrites par un cyantifique qui avait peur de perdre ses idées en marchant.

Vu depuis la porte coupe-feu qui fait la jonction entre les bâtiments, il semble y avoir trois portes de taille différente. La plus grande est une double-porte se trouvant en ligne droite et la porte de taille intermédiaire se trouve à gauche, chacune semblant mener vers une pièce différente. Tout à gauche, isolée de ses deux sœurs moins discrètes qu'elle, se trouve une petite porte.

Enfin, au fond à droite, entre les deux plus grandes entrées, un fin couloir permet sans doute de découvrir d'autres pièces, au cas où vous ne trouveriez pas chaussure à votre pied parmi les trois tailles disponibles.

Pour découvrir une nouvelle pièce, il suffit de vous rendre vers l'une des portes dont la destination est inconnue. Un maître du jeu créera ainsi la nouvelle pièce découverte.
(Si la description ne vous apparaît pas claire, jetez un oeil au Plan)

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 276 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient des Couloirs du RDC Bleu

Isolde continua tout droit vers la cafétéria. Plus de détours.

Vers le réfectoire

Résumé:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 276 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient du réfectoire

Une tête bleue sortit en courant du réfectoire et alla vers l'autre bâtiment.

Vers les Couloirs du RDC Bleu

Résumé:

Sortant du réfectoire, je me tourne vers l'enfant dans un corps d'adulte.
Je te propose, on commence par le rez de chaussée on embarque tout ce qui se porte vers la salle de réunion, ça te va? Et on laisse les autres sécuriser les pièces qu'on a pas encore vu.
Et si on trouve des trucs en plus, on pourra les noter sur nos copies.

__–Une bonne nuit de sommeil, un bon petit-déjeuner, il ne restait plus qu’une seule chose à faire pour que le groupe de Dessinateurs devînt pleinement opérationnel : s’occuper de son hygiène. N’ayant pas envie de passer pour quelqu’un dont les compétences allaient au-delà de l’entretien d’un foyer, Agate s’était portée volontaire.
__–Comme il était imprudent qu’elle se déplaçât seule, elle avait fait appel à l’espèce d’infirmière blonde. Certes, d’aucuns disaient qu’elle était une personne dangereuse, psychopathe, sujette à des crises violentes voire cannibale, mais c’était aussi pour cela qu’Agate avait pris un petit couteau de la cuisine. « Pour la défense personnelle », avait-elle dit, ce qui n’était pas complètement faux.
__–Bien sûr, son perroquet attitré la suivait. Dans la buanderie, Agate espérait trouver un gilet en cuir ou quelque chose du genre : Emily était bien gentille, mais ses serres abîmaient son t-shirt en plus de lui faire quelque peu mal à l’épaule. Rien d’intolérable, mais rien de très confortable non plus.
__–« D’après les plan, la buanderie est au premier. »
__–Mais juste avant de passer par les escaliers, Agate regarda la porte qui lui faisait face. Encore inexplorée, d’après le plan.
__–« Pendant que la machine sera en route, ça vous dirait de faire un peu d’exploration ? »

Résumé :

__–Langouste hocha la tête.
__–« D’acc. On commence par où ? »

Parfait alors, on y v...

Ah, zut, j'oubliais. Je sors la canette, maugrée.

Toujours pas pipé comment ça marche, c'bidule. Allo allo? Y a un cianty au bout du... de la canette? Y a Isolde qu'aimerait poser des questions, elle peut retrouver qui et ou siouplait?

Bon, et en attendant qu'ils répondent, je regarde Langouste.

Tu veux commencer par quel côté?

__–Langouste haussa les épaules.
__–« Baaah euuuh je sais pas par où tu veux. »

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 308 Date d'inscription : 08/06/2013

Quelques instants après les paroles d’Effie, un long grésillement - qui avait tous les airs d’un soupir - se dégagea dela cannette.

« Vous pouvez venir dans la serre. Bâtiment bleu, dernière porte avant le sas. »

La petite vampire pouvait reconnaîtra la voix de Watt, qu'elle avait déjà entendu la veille pendant la réunion.

Eh ben on est pas rendu. J'ai un simple haussement d'épaule. De toutes façons, faudra tout f... avant d'être interrompue par la canette. Okidoki, Merci! Je réponds d'une voix chantante, passe la tête dans le réfectoire, avant de revenir vers la grande gamine...Bon, du coup on commence par la salle de repos. Let's go!

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 276 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient du Réfectoire

Isolde n'était toujours pas certaine de convenir au rôle qu'on lui avait accorder, surtout considérant que la majorité des dessinateurs de la cafétéria semblaient, soit avoir de la difficulté à suivre ce qu'elle racontait avec son handicap, soit trouvait cela ennuyant au plus au point. Lentement, elle apprenait à apprivoiser son bégaiement. Les sons en "b", "p", "d", "gu", "qu", "k" et "t" étaient les pires. Chaque fois qu'elle arrivait à un mot qui en contenait, elle savait qu'elle allait y trébucher. Arrivé au mot problématique, son stress accentuait cet obstacle jusqu'à ce qu'il lui semble insurmontable. Aurait elle réussi à avoir plus d'attention si elle avait réussi à parler de fluidement ? Sûrement.

Si Isolde était seule, elle se serait peut-être laissée aller à crier sa colère contre cette violation. Avec des yeux rivés sur elle, elle se contenta de sourire et de distribuer papiers et couteaux à ceux qui le désiraient. Elle ravala tout. Sa frustration, sa colère, son humiliation. Sa honte aussi. Après tout, la rousse n'avait pas à se plaindre en comparaison aux autres dessinateurs. Que dire de Crevette et Langouste, piégés dans le corps de l'autre ? Ou d'André, coincé dans le corps d'une libellule (et dieu savait qu'elle détestait les insectes) et muet de surcroit ? Elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait si sa voix n'avait pas été lacérée, mais complètement enlevée. Non, elle n'avait pas à se plaindre.

La professeure enfouit le tout et s'excusa à la la charmante Mlle Ngwenya (elle ne pouvait même pas blâmer son bégaiement pour cette faute, elle avait simplement mal lu) pour avoir charcuté son nom, remercia Effie pour ses informations sur l'emplacement des Cyantifiques, puis boitilla jusque dans les couloirs accompagnée de la noire. Elle marchait lentement, souhaitant discuter un peu avec sa nouvelle compagne pour montrer un front commun face aux Cyantifiques.

« Les Cyant-tifiqu-ques sont un cl-cliché. Int-t-téréssés seulement à leur exp-xp-xpériences sans reg-g-gards aux imp-p-pacts. Il y a un imp-p-pacc-ct et ils p-p-paniqu-quent. S'obt-bt-btinent sur les c-cont-tinuer ou p-pas. Et on est p-pris avec ceux qu-qui veulent c-cont-tinuer. Ment-tent-t-ils sur les T-temp-pêt-tes p-pouvant nous faire sort-tir p-pour nous ut-t-tiliser? On ne sait p-p-pas, mais on ne p-peut p-pas risqu-quer qu-qu'ils d-disent vrai et laisser les aut-tres Cyans faire. »

C'était toujours la même histoire : croire ou ne pas croire ? Il n'y avait jamais de bonne réponse. Sauf qu'avec le risque de tout perdre si on ne croyait pas, autant dire qu'on a confiance tout en se préparant au pire.

« Alors on c-confirme qu-qu'on veut c-coop-pérer. On c-crée de la c-confiance. On rest-te sur nos g-gard-des jusqu-qu'à ce qu-qu'on p-p-puisse savoir s'ils d-d-disent vrai. On recherche p-par nous-même. Je voulait surt-t-tout leur d-dire not-tre d-décision d-de s'allier à eux p-pour le moment (c'est t-temp-poraire, not-tre g-group-pe est t-trop volat-t-ile pour d-dire qu-que ça ne chang-gera p-pas). Les quq-quest-tionner sur les p-prochaines ét-tapes. Où on va. À qu-quelle distance ? C-comb-bien de v-vivres ap-p-pporter ? S'il y a d-des choses imp-port-tant-tes à p-prendre du lab-bo. C-comment c-communiqu-quer aut-trement qu-qu'avec la c-canett-te d-d'Effie. C-comment le voyez-vous ? »

Isolde n'avait pas beaucoup discuté avec Mlle Ngwenya. Après tout, ils ne s'étaient rencontrés que hier. Mais elle avait pris en charge efficacement l'histoire de Vesa (histoire qu'elle n'était pas sûre de comprendre complètement) et ses questions dans la réunion étaient généralement au point. C'est pour celle raison qu'elle était soulagée que la noire ait accepté de venir. Elle avait un esprit critique et savait prendre charge. En fait, la rousse aurait préférée que Mlle Ngwenya soit élue. Mais si elle devait être celle choisie pour mener le groupe, alors elle préférait définitivement avoir Mlle Ngwenya à ses côtés. Puis... Au moins la femme d'affaire pouvait s'exprimer librement.

Résumé:

__–Langouste regarda sur son plan.
__–« Ah, c’est ici. »
__–Et après quelques pas pour s’y rendre, elle poussa la porte.

__–En une demi-journée, Rosalina avait réussi à établir un début de coopération à l’échelle de l’ensemble du groupe et à jeter les bases d’une organisation. C’était encourageant pour la suite. Et accessoirement, cela l’inondait de petits problèmes et considérations diverses qui distrayaient son cerveau de l’angoisse profonde que d’être séparée ne serait-ce que pour quelques heures de ses domestiques, ses gardes du corps, ses armes, son confort et surtout, surtout, ses actifs et son argent. Enfin, elle s’en sortait bien pour ce dernier, mais il lui manquait une société organisée, au sein de laquelle elle aurait pu le faire fructifier.
__–Comme lui avait souvent répété son père quand ils étaient jeunes, si on ne peut pas acheter la solution à son problème, c’est qu’il est sérieux.
__–Dans ce monde, elle n’aurait même pas pu acheter un café. Y trouvait-on seulement du café ? Sa nuit avait été courte et difficile. Même au fin fond du Sahara ou de la jungle colombienne, elle avait toujours réussi à déployer un cadre de vie haut de gamme autour d’elle. Et si la journée à venir s’avérait aussi intense que la précédente, elle n’aurait pas dit non à un petit cachet de pervitine. Ou à une tasse de café. Ou de thé. Ou même d’une boisson énergisante, au point où elle en était. Mais enfin, ce genre d’attitude n’allait la mener nulle part. Si elle faisait de son mieux, en un rien de temps, cette aventure absurde serait terminée et elle serait sur la plage privée d’un prince saoudien à siroter du champagne.

__–Et quoi de mieux pour bien commencer la journée qu’un peu de diplomatie. Rosalina écouta – et observa – les dires d’Isolde avec une grande attention. Rosalina était affreusement riche, mais pouvait quand-même faire preuve de compassion pour des gens plus communs. Cette petite professeure rendue bègue propulsée au rôle de chef avait pris ses fonctions avec détermination et humilité, exactement les qualités qui était attendues d’elle. Elle n’avait certes pas la carrure d’un chef, mais en avait tout à fait les capacités intellectuelles :
__–« J’approuve tout à fait votre raisonnement. La teneur de notre relation avec les cyantifiques et notre état de préparation sont indissociables. Plus nous avons de moyens et d’organisation, plus les discussions se feront à notre avantage. Plus nous arriverons à comprendre ce qu’ils veulent et à apprendre d’eux, plus nous pourrons maîtriser ce monde et ses ressources. À ce sujet, quelque chose qui serait intéressant de savoir, c’est s’il est possible de contacter des cyantifiques non-rebelles. Cette troisième faction, que nos amis ont pour adversaires et qu’ils veulent désigner comme étant aussi les nôtres. Peut-être ont-ils aussi des offres à nous faire, des informations à nous donner. Quoi qu’il en soit, la menace que nous pourrions nous associer à leurs ennemis pourrait forcer les rebelles à faire plus de concessions à notre égard. Je suis à peu près sûre que pour eux, nous ne leur sommes que peu utiles en bien. Je ne pense pas que cette opinion puisse évoluer, mais à défaut de nous faire aimer, nous pouvons nous faire craindre. »
__–Et avant de partir, Rosalina s’adressa au Triaire :
__–« Quiris, auxilium tuum poscimus. »

Résumé :

Précédemment :

__–« C’est à côté, viens. »

Résumé :

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Pour une fois, Emily avait bien dormi, surement le fait de ne plus être seule. Ainsi, en cas d'agressions, il y avait d'autres victimes avant elle. Et surtout, surtout, il y avait des taaaas de gens de qui se moquer. Quoique, elle était bien avec Agate.
Ainsi, le lendemain matin, sa patte moins douloureuse, elle se posait plus convenablement, fermement agrippée à l'épaule de sa nouvelle amie. Le ventre plein, elle somnolait à moitié, se laissant emmener par son perchoir.

Néanmoins, la voix de la jeune femme s'éleva, la tirant de ses rêveries. La buanderie...Ah oui, c'est vrai qu'Agate s'était proposée pour laver le linge. Rien de bien passionnant, c'est vrai mais au moins, c'était tranquille. Quoique maintenant, elle proposait de l’exploration. Est-ce qu'elle avait remarqué qu'elle était un perroquet ? Elle ne savait pas se battre et ne l'aiderait pas en cas d'ennui.

Elle se redressa alors et lui mordilla une oreille...ce qui pouvait absolument dire tout et n'importe quoi. Elle laisserait Agate tenter de traduire ce que ça signifiait alors qu'elle fixait la nouvelle venue. C'était qui ça ?

Résumé:

Précédemment :

__–Direction la salle de réunion.
__–« Coucou le perroquet ! »

Résumé :

Direction la salle de réunion, bilboquet à la main.

Je vérifie si la porte menant aux couloirs bleus est ouverte, puis je sors du bâtiment vert avec Kaoren.

Vient du réfectoire

Après un long déjeuner dans le décor du réfectoire, plus vaste, plus riche et plus bruyant, l’ambiance claustrophobe des couloirs revient frapper Kaoren aussitôt qu’il y remet les pieds. Il a beau les avoir fréquentés régulièrement pendant maintenant deux jours, leur obscurité fait toujours peser son effet. Cet endroit, tout particulièrement, celui de son combat de l’avant-veille ; ce petit bout du sombre dédale dans lequel ne figure aucun élément d’importance, seulement quelques signes sur les murs pour le condamner à le reconnaître.

C’est devant cette porte, là-bas, à droite, qu’il a dû faire face – seul – à l’araignée sauvage. La cicatrice de sa morsure n’apparaît déjà presque plus sur sa jambe, mais la douleur semble revenir chaque fois qu’il observe ce lieu. Et c’est contre ce mur, là, derrière lui, qu’il a perdu deux débats et refusé un troisième. Il y entend encore résonner les mots de Canvas : « Plus vous êtes présents, plus vous êtes nombreux, et plus la situation empire. »

Aujourd’hui, il y répondrait que les gens d’ici ne lui ont jamais semblé si peu nombreux que depuis qu’il a commencé à les connaître.

Sans perdre André de vue, Kaoren accorde à son regard un dernier pèlerinage sur les parois d’ardoise qui l’entourent, puis reprend enfin son chemin vers la porte coupe-feu. C’est presque fou ce que des souvenirs si clairs puissent lui paraître si lointains.

Suite dans le bâtiment bleu

Résumé:

La nuit du guerrier avait été douce. Une terrible lassitude l'avait prit quand il avait enfin pu se laver correctement. Et il s'était endormis comme une masse dans un des lits, sans même faire attention à qui se trouvait autour de lui. Il avait rêvé, encore une fois. Il se trouvait chez lui, enfin, ce qui devait être chez lui. Il traduisait un roman qui parlait de..de momies de métal, il ne se rappelait plus. A un moment il avait regardé une photo et une pointe de regret l'avait envahit. Il était certain qu'il s'agissait d'une personne qu'il aimait, mais qui ? Ou était elle ? Pourquoi un sentiment douloureux ? Le souvenir ressemblait..à..à il ne savait pas quoi. Juste qu'il comptait faire quelque chose à ce moment.

A son réveil il s'était rendu compte que les autres étaient déjà debout. Il avait dormit plus longtemps. Après avoir passé sa cotte de maille et prit sa spatha il était descendu manger. Il se rappelait des sensations de son rêve mais ne les vivait plus.

Il était peu réveillé et ne faisait pas attention aux autres en se dirigeant vers son repas. Aussi Rosalina fut elle la première à l'aborder. Et il comprit très bien sa demande de soutient. Il décida de jouer le jeu, surtout qu'elle avait encore ses sentiments, donc des perceptions qu'il n'avait plus.

-Et triarium respondebit. Je vais manger puis j'irais dans l'atelier, si tu as besoin de moi vient me trouver.

Et il fit comme si c'était normal, une simple salutation entre membres du même cercle.

Parler de la nuit de Vesa serait...pas forcément une bonne chose, vu qu'elle avait rêvé de son dernier meurtre en date et du plaisir que cela lui avait procuré. Puis ensuite...dodo..gros dodo avec peluche. Aaah, pouvoir dormir tranquillement dans des draps propre, sans devoir porter fringues et chausses, ça faisait du bien de faire quelque chose de NORMAL. Et le repos avait fait passé sa crise de stress. Faudrait vraiment qu'elle se trouve des médocs.

Au réveil la jeune tueuse en série avait salué tout le monde (et soigneusement évité l'autre P*** ! qui voulait lui faire la peau, pour une fois qu'elle avait rien fait de répréhensible. Après un bon petit déjeuner elle avait naturellement suivie Agate, fallait pas laisser une femme aussi proche du terme toute seule.

Remarquant le regard picotant d'Emily, elle fit un petit signe de la main. Dans le doute.

-Euh...Salut, moi c'est Vesa..et toi ?

Après al réponse eventuelle du dinosaure elle acquiesa à Agate.

-Avec plaisir. On pourrait trouver d'autres choses utiles peut être. Avec de la chance on aura des armes.

Parfait alors allons y donc.

Avec un peu de chance je me sentirai moins "boulet". Et je crois savoir que les portes seront ouvertes ça m'épargnera la honte de devoir demander qu'on me l'ouvre...

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 276 Date d'inscription : 14/04/2019

Le Triaire venait de les rejoindre. Isolde lui avait peu parlé depuis la journée précédente. Le pauvre homme lui avait semblé épuisé et elle n'avait pas voulu le déranger. C'était bien de le voir plus en forme ce matin. L'échange entre Rosalina et le Traire lui échappa. Malgré ses études, le seul latin qu'elle savait était pour désigner les formes de vie qu'ils étudiaient. L'expert en latin, c'était plutôt son... correspondant... C'était étrange, elle ne se souvenait pas de sa dernière lettre...

« B-b-bon matin ! »

Puis elle réfléchit à voix haute.

« Je me d-demand-de s'il y a les mat-tériaux p-pour fab-b-briqu-quer ces walk-kie-t-t-talk-kies c-canet-t-ttes d-d-dans l'At-telier. »

S'éparpiller en réflexions ne ferait pas trop avancer les choses par contre.

« Bon d-d-déjeuner. »

Alors qu'ils traversaient les portes coupe-feu, Isolde répondit à Mlle Ngwenya.

« J'ai eu l'imp-p-pression qu-que malg-gré leurs d-différences d-d'op-pinions, qu-qu'ils se c-consid-déraient qu-quand même p-part d-du même gr-gr-group-pe. Le t-terme ennemi n'est p-pas le meilleur. Je c-crois qu-que vot-tre Ob-bjet avait p-parlé d-d'une r-réunion des -aut-tres Cyans ? »

Vers les Couloirs du RDC Bleu

Résumé:

[quote="Flavius"]

Le Triaire hocha la tête vers Isolde, le geste le plus amical qu'il pouvait faire, si ce n'était pas fait exprès qui sait. Il se força à sourire pour la rassurer et eut un geste étrange. Il leva la main puis s'arrêta, regardant perplexe son geste. Quoi qu'il ait faillit faire il ne le savait pas lui même. Un réflexe mnémotechnique sans doute. Puis il répondit à la professeure, désormais techniquement sa supérieure hiérarchique.

Merci. Bon matin à toi aussi. Comment va ton pieds ?

__–« Aïeuh ! T’es pas de bon matin toi ! »
__–N’importe qui ou n’importe quoi aurait fait le centième de ce que venait de faire Emily, il aurait fini avec des pruneaux dans l’estomac ; au sens figuré pour un humain mais propre pour un animal. Mais cuisiner son compagnon n’est pas vraiment une comportement de société acceptable. Et puis, même si elle savait que c’était une humaine, Agate avait du mal à considérer son oiseau de compagnie comme autre chose que cela. On pardonne toujours aux bêtes. La Bible ne dit-elle pas qu’elles sont innocentes ?
__–Sur un autre ton, l’infirmière ne semblait pas complètement à côté de la plaque. Savait-elle manier autre chose que le scalpel ? Cela restait à voir. Et peut-être, considérant ses antécédents, qu’il serait bon qu’elle ne maniât rien du tout…
__–Sur ces considérations, Agate guida le groupe vers la buanderie.

Résumé :