Si seulement j'avais pas eu faim... [RUPERT]

Anonymous
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Dim 19 Aoû - 23:48
Il fessait presque tous noirs, elle ne voyait presque rien devant elle, chaque pas était un “ouf, je ne suis pas encore morte“ de plus. Après l’épisode des miroirs géant surgi de nulle part, Erreur était quand même assez méfiante, pour rien au monde elle ne voulait revoir ses magnifique cheveux devenu violet, rose et monstrueux !

Dans l’herbe jaune fluo où elle marchait, elle entendit soudainement un bruit étrange comme un craquement de branche derrière elle. La jeune fille se retourna et vit d’étrange chose bouger vers elle, quoique se soit, il ne semblait pas y avoir d’autre moyen que de courir le plus vite possible ! Non, c’est n’est pas qu’Erreur est morte de peur à l’idée de rencontrer son premier extraterrestre qui est sûrement là avec sa bande pour la capturer et la torturer ensuite, mais juste qu’elle n’avait pas encore établie de plan pour les anéantir comme ils l’avaient fait pour ses cheveux.

Sans plus attendre, la fille en grande robe blanche et bleu se mit à courir le plus vite possible voyant que les extraterrestres habillés en vert avec d'énormes gants rouges couleur sang qui ne veut que l’attraper se rapproche de plus en plus d’elle. Alors tous ce qu’elle veut c’est se débarrasser d’eux, mais comment ? Erreur savait bien que les extraterrestres finiront à la rattraper à leurs vitesses, c’est sûr qu’eux, ils sont vachement plus rapides qu’une humaine en vêtement long et en talon haut qui a du mal à courir, mais le pire c’était encore qu’ils ne courraient même pas, mais sautait ! Il fessait des bons d’un mètre à chaque saut

Droit devant, un énorme chêne apparu en à peine 3 secondes, la fillette en train de courir se jeta sur le côté pour éviter de se le prendre en plein visage. Elle était maintenant à terre.
Quand elle sentit des doigts en train d’essayer de l’attraper, elle roula sur elle-même vers la gauche et regarda stupéfaite le chêne avec des bras fins comme des cure-dents et des doigts géants qui pourraient vous réduire en bouillie rien qu’en vous attrapant près de sa tête, elle sentait une respiration ! Une respiration d’extraterrestre ! Elle releva sa tête, morte d’inquiétude et vit une tête d’éléphant avec plein de poil vert, une trompe bizarre et un casque qui cachait mes yeux de ce monstre. Celui-ci s’approcha d’elle et essaya à maintes reprises de se libérer des bras du mutant en vin. Les autres se rapprochaient de plus en plus et elle allait sûrement être le repas si elle ne se débrouillait pas toutes de suite. Elle lui mit le plus de coup de pied possible mais rien n’y fessait, elle allait sans doute ne pas arriver à se délivrer quand une idée lui traversa l’esprit. C'était pas dit tous réfléchis, mais c’était la seule occasion de peut-être pouvoir rester en vie aujourd’hui.
Elle se munit de ses deux chaussures et avec l’un des talons de l’une d’elles elle se mit à taper le plus fort possible sur la vitre transparente du masque de l’extraterrestre jusqu'à la briser et lui crever les yeux. C’était dégoutant, mais ses amis à la fourrure verte arrivaient et il n’y avait plus de temps à perdre. Seuls soucis : l’étrange créature qui l’avait prise étaient peut-être aveugle, mais il avait encore c’est deux mains pour lasser de plus en plus fort. Dans ce cas, vite ! Il fallait lui couper ! Mais un talon n’allait as suffire pour faire une mission d’un tel genre, et c’est là qu’elle se rappela de sa dispute avec un garçon dans son école, elle était en train de l’étrangler alors le pauvre garçon ne pouvait pas se défendre et était obligée d’essayer avec ses mains de retirer celle sur sa gorge !
Erreur fourra donc sa chaussure dans la trompe du kidnappeur pour essayer de l’étouffer : seul problème, sa trompe était bien trop grosse et une chaussure de cette taille ne suffirait pas pour à boucher sa respiration. Dans ce cas, rien de plus facile que de rajouter le deuxième objet identique au premier !
Et un extraterrestre de moins ! C’était un bon début ! Les autres étaient essoufflés eux aussi et allaient beaucoup moins vite, alors il fallait que la fille aux cheveux multicolores reprenne la route ! Elle se retourna une dernière fois pour être bien sûr qu’elle n’avait plus d’ennemis pour l’instant, mais malheureusement pour elle un autre monstre arrivait d’un bon. À peine avait-il atterri au sol, déjà erreur eut le réflexe de le pousser loin d’elle, mais surtout contre le chêne qui ne tarda pas à avaler celui-ci


Heureuse de s’être débarrassé d’eux Erreur était. Elle se remit toutes de même à courir malgré l’épuisement, on ne savait jamais ce qu’il pouvait arriver. Mais à sa plus grande satisfaction, aucun autre évènement ne se produit et elle arriva dans une petite ville sympathique et lumineuse. Dos a une porte, elle se laissa tomber assise pour reprendre son souffle, son cœur battait la chamade et elle était trempée de sueur. Sa robe aux plusieurs jupons ne lui rendait pas non plus service, c’était comme 3 polaires entassées.

Derrière elle, une odeur de pain qui venait de sortir du four refit surgir sa faim. Erreur se leva toujours épuisée et fit un face-à-face avec la porte tous en essayant de l’ouvrir, en vin. Elle avait beau la tourner dans tous les sens, lui mettre des coups de pied, lui crier dessus même, il n’y avait rien à faire la porte était coincé et Erreur mourrait de faim !


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Dernière édition par Erreur le Mar 21 Aoû - 12:24, édité 1 fois
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Lun 20 Aoû - 21:16
Perdus dans l'Esquisse


-Lève-toi si tu le peux. Tu as toujours tes jambes, au moins ?-

Avancer dans ce lieu relevait de l'exploit; Et si tout ça était effectivement un rêve, alors Rupert aurait aimé savoir ce qu'il avait pu ingérer avant de s'endormir. Poser sa tête contre l'oreiller et sombrer dans un sommeil réparateur parfois peuplé de songes étranges, il connaissait. Il en avait déjà fait, comme toutes les personnes de ce monde, et savait les oublier une fois éveillé, lorsqu'ils ne s'effaçaient pas d'eux-mêmes une fois nos yeux ouverts. Mais ça, c'était totalement différent et surréaliste. Il y avait une marge entre rêver d'une balade à dos d'éléphant dans le désert et marcher seul dans une pleine d'herbe violette, des animaux difformes et des objets volants dans nos jambes. Parlant de la faune exotique de sa prison éthérée, le garçon aux cheveux cyan fut par plusieurs fois forcé de donner un coup de pied dans des croisements improbables tenant à la fois de l'animal et de l'objet. Voir du fruit ou... Il ne savait même pas. Tout ce qui l'entourait aurait eu sa place dans un musée d'art contemporain tant c'était laid et pour le moins particulier. Quitte à rêver de places folles et colorées, le rêve aurait au moins pu être agréable, et un délice pour les yeux. Mais non; Rupert se retrouvait perdu dans le songe d'un excentrique. Génial.

Le ciel, qui avait toujours su le rassurer dans ses moments de doute, ne lui offrait présentement pas la plus petite aide. Tel un livre dont on aurait arraché les pages pour les coller sur un écran, il projetait des scènes sans le moindre sens, qui se mélangeaient entre elles pour former un film navrant et confus. Rupert n'aimait pas voit ce fouillis, mais n'arrivait pas à s'empêcher de lever ses yeux vers le ciel. Où étaient passées les étoiles de ce monde ? N'y en avait-il pas ? Comment était-ce possible ? Tout est possible dans ce genre de chimères, lui souffla le vent. Le garçon porta ses mains à ses oreilles, agacé d'entendre des choses qui ne devaient exister que dans son esprit. C'est bête, parce que si c'est ça, même en se bouchant les oreilles, on les entend encore.

La balade de Rupert fut étonnamment calme; A part ses pauvres yeux qui en avaient vu de toutes les couleurs -et fort heureusement, il ne s'était pas aperçu que de noisettes ils étaient passés à ce même cyan détestable qui bariolait joyeusement ses cheveux-, aucun objet ou animal ne l'avait agressé. Certains semblaient même s'écarter, comme affectés par sa mauvaise humeur et son scepticisme. Il s'en félicita sans se douter que ce n'était assurément qu'un très court répit. Une fois que la drôle de tasse serait revenue après avoir vaincu la cuillère et sa substance verte, elle se ferait un plaisir de l'assommer pour venger toutes ses congénères qu'il avait cassé dans son enfance. Ouch, pensa Rupert en ouvrant grand ses yeux, voilà qu'il se mettait à penser n'importe quoi, maintenant. La vision de cette tasse coiffée d'un couvercle de casserole devait l'avoir marqué plus qu'il ne voulait l'avouer. Il devait se réveiller, ou sortir; N'importe quoi, mais pas rester ici. C'est pour cette raison que lorsqu'il vit ce qui ressemblait à une ville (certes, elle était particulière, mais il devrait faire avec), il en fut soulagé. Il ne savait pas exactement en quoi ça allait l'aider de rentrer dedans, mais au moins, il y aurait des gens. Quelques personnes, qu'il puisse demander son chemin !

Ou se résoudre à rester là à jamais.

Des cris lui parvinrent et ses sourcils se froncèrent automatiquement. Ignorant un couple de tomates qui dansait près de lui, il se dirigea vers un bâtiment dont la porte sombre tranchait avec le décor éclatant qui l'entourait. Et devant cette porte, une demoiselle qui, ses cheveux mauves et roses mis à part, semblait aussi normale que lui. Une première dans ce délire qui l'effrayait un peu plus à chaque pas. Doucement, il s'approcha de l'inconnue, s'arrêtant à quelques mètres d'elle. Il ne savait ni quoi dire ni quoi faire. Elle était occupée à martyriser la porte, et il s'en serait voulu de la déranger. Un mal de tête le fit grimacer; Tant pis pour la politesse. Il fallait qu'il sache, qu'il...

Qu'il parle. Il fallait juste qu'il parle et laisse résonner sa propre voix. Était-il encore lui-même, ou quelqu'un d'autre ? Il devait vérifier, il devait savoir.

« Est-ce que vous... Allez bien ? »

Question qu'il trouva ridicule juste après l'avoir posée; On ne pouvait décemment pas se sentir bien dans ce... Enfin. Il n'en trouvait plus ses mots. Au moins, il pouvait toujours parler, et c'était sa voix qui avait fusée de ses lèvres. Soucieux malgré la situation de tenir de lui une bonne image, Rupert se tenait droit. La seule chose qui l'embêtait était la couleur de ses cheveux, mais il ne pouvait rien y faire.

Comme quoi nous n'avons pas tous le même ordre dans nos priorités.



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Mer 22 Aoû - 12:05
Il n'y avait rien à faire, la maudite porte de la boulangerie d'Esquisse refusait de s'ouvrir ! Quelque soit le sens, quelque soit la manière dont ont la tourne, il n'y avait vraiment rien à faire. Et alors qu'Erreur continuait à malmener cette pauvre porte, un inconnu s'approcha de la jeune fille et resta planté derrière jusqu'à ce qu'il décide d'ouvrir la bouche. La jeune fille aux cheveux mauve et rose sursauta légèrement, elle ne s'attendait en aucun cas à entendre quelqu'un, ou plutôt à entendre une voix humaine. Elle semblait déjà les différencieras de ceux des étranges créatures qui peuplait l'Esquisse, et pourtant, se n'est pas comme si elle en avait entendu des milliers, et pourtant ....
Elle mit quelque secondes à avoir le courage de se retourner, peut être de peur de s'être tromper sur la différence des différente voie, mais quoi qu'il en soi, si la personne derrière elle était un allient, il finirait sans aucun doute par lui sauter dessus ou la transpercer avec des lasers. Alors, elle prit son courage a demain, et comme quand elle avait ses chaussures à talon elle se mit sur la pointe et tourna sur elle-même (en passant, ça fait très mal, surtout pied nu) et se retrouva face à face avec se qui semblait être un vrai humain, mais comme elle, ses cheveux avait subi une teinte. Cyan, c’était la couleur de ses cheveux.

Erreur pose les mains sur ses hanches, tête bien droite et regarda l’inconnu droit dans les yeux. Elle lâcha un soupire.


« T’es aveugle ou quoi ?! Tu vois pas que cette porte veut pas s’ouvrir ?! Quand ont voie une magnifique fille morte de faim qui s’acharne sur une un bout de bois qui lui coince l’accès au pain encore tous chaud, la moindre des choses c’est de l’aider ! Met toi sa dans le crâne et aide moi ! » lui ordonna t’elle.

Et voila qu'elle se met à donner des ordres aux inconnus ... Il ne manquerait plus que se soit un extraterrestre déguisé en humain pour faire ami-ami avec elle et la conduire droit dans les pièges. Peut-être même que pour qu'elle fasse réellement confiance à ce faux humain il lui avait coloré les cheveux pour lui passer le message "Hé regarde je suis comme toi" ou "Hé regarde; je suis tellement mal que tu ne porte aucun soupçon sur moi". Quoi que se soi, il fallait agir et vite ! L'heure où le monstre retrouverait son apparence normal était inconnu à la jeune fille. D'ailleurs elle ne savait même pas qu'elle heure il était.
Elle se poussa vers le côté pour que le faux humain l'aide, et elle lui, comme pour l'encourager à lui obéir:


« Je suis Erreur. »

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Dernière édition par Erreur le Dim 26 Aoû - 22:12, édité 1 fois
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Ven 24 Aoû - 16:40
Entrer ou non, telle est la question


-Tu parles beaucoup, mais tu n'appliques jamais tes propres conseils, c'est dommage-

Lorsque la jeune fille se retourna, Rupert fut grandement soulagé. Elle ressemblait autant à une humaine de dos que de face, et rien ne semblait trahir un quelconque artifice destiné à le tromper sur son apparence. Encore embrouillé par tout ce qui venait de lui arriver, le Luxembourgeois ne se posa pas plus de questions. Il faisait fi de l'étrangeté de sa situation, pour une seconde seulement; Il avait trouvé quelqu'un, et cette personne allait pouvoir l'aider. Le faire sortir d'ici. Il avait tant besoin de se raccrocher à cette échappatoire qu'il ne lui vint pas à l'esprit que la demoiselle ne connaissait peut-être pas le chemin menant à la sortie, qu'elle cherchait peut-être elle aussi le bout de ce rêve sans fin. Elle devait le connaître, il n'envisageait pas les choses autrement. Il devait sortir d'ici, et rentrer...
Rentrer où ? Pour voir qui ? Subite amnésie et douleur lancinante. Si ses pensées s'emmêlaient et l'empêchaient de réfléchir correctement, il savait néanmoins qu'il ne pouvait -ne devait- pas rester ici. Ce sol multicolore et ce paysage, malgré ses couleurs chatoyantes, aspiraient la logique et la raison. Et après, quand même la plus infime et volage de vos pensées aurait été transformée et étirée, comment feriez vous pour trouver les bons mots ? Tentant de sa focaliser uniquement sur la demoiselle, Rupert enferma de force ses idée à clé pour les empêcher de s'échapper. Hors de question de penser ce qu'il voulait dire et dire ce qu'il pensait; Il aurait été ridicule, et vraiment, vraiment...

Il n'avait pas besoin de ça. Pas maintenant.

« T’es aveugle ou quoi ?! Tu vois pas que cette porte veut pas s’ouvrir ?! Quand ont voie une magnifique fille morte de faim qui s’acharne sur une un bout de bois qui lui coince l’accès au pain encore tous chaud, la moindre des choses c’est de l’aider ! Met toi sa dans le crâne et aide moi ! »


Les yeux de Rupert s'écarquillèrent d'étonnement, puis ses sourcils se froncèrent peu après d'indignation. Eh bien ! Lui, tout ce qu'il voyait à présent, c'était une sacrée malpolie qui n'avait pas la langue dans sa poche. Avait-on idée de traiter un inconnu de la sorte ? Au lieu de se féliciter qu'on lui réponde et qu'on lui parle (il n'avait pas eu l'occasion ni l'envie de tenter un débat philosophique sur la nature de ce lieu avec les cerfs-volants aux formes gaies qu'il avait croisé plus tôt, et parler lui manquait), il se mit automatiquement à détester celle qui lui faisait face. Sa présence était toujours rassurante, mais l'irritait dans le même temps. Super. Il croisait quelqu'un, mais ce quelqu'un n'était pas agréable. Sa mine se fit courroucée. Pauvre petit, il est vexé maintenant.

Évidemment, il ne se fit pas la réflexion que si ça avait été lui, il aurait été susceptible de réagir certes moins directement, mais d'une manière similaire. Ton et mots plus doux, avec un arrière goût de condescendance, mais avec le même désir impérieux de se faire obéir. Oh, self-centered boy.

La jeune fille se décala, comme pour le laisser passer. Si elle croyait qu'il allait pousser cette porte pour elle, elle se trompait ! En plus, songea Rupert en examinant avec appréhension la porte, elle n'avait pas l'air accueillante du tout, cette espèce de boulangerie. Okay, elle avait peut-être faim, mais à sa place, il se serait méfié de cet endroit, et surtout de la nourriture qui pouvait s'y trouver.

« Je suis Erreur. »

Erreur ? N'avait-elle pas plutôt voulu dire 'je suis une erreur' ? Ah ah.
Passant sur cette méchanceté gratuite qu'il n'avait heureusement fait que penser, il se demanda si c'était son vrai nom. Probablement pas. Il avait vu des parents dérangés au point de donner des prénoms vraiment bizarres à leurs enfants, mais Erreur, c'était quand même un peu gros. Cette présentation fit soudain douter Rupert, qui se demanda si utiliser lui aussi un surnom n'aurait pas été plus pratique. Le garçon aux cheveux cyan abandonna l'idée en s'imaginant Erreur l'appeler par un sobriquet ridicule. Autant donner son vrai nom, après tout, qu'est-ce qu'il risquait...

« Et moi Rupert, fit-il avec des restes de sa mauvaise humeur dans sa voix, Par contre, j'hésite à t'aider, tu vois. Et pas seulement parce que je déteste qu'on me donne des ordres, mais aussi parce que je ne sais pas si c'est une très bonne idée de vouloir rentrer là-dedans. »

Il désigna la porte du menton.

« Vu tous les trucs bizarres qu'il y a ici, ça m'étonnerait pas qu'il y en ait là-dedans aussi. »

Et peut-être même des pires. Peut-être que cette délicieuse odeur de pain n'était là que pour les attirer dans un piège. Voilà que tu deviens paranoïaque, Rupert, se sermonna silencieusement le jeune homme. Pouvait-on l'en blâmer cependant ? Il avait vu en quelques heures plus de choses bizarres qu'il n'en avait vu dans tous ses rêves en vingt et un ans d'existence.

Qui lui disait que le pain n'avait pas de grandes dents pour les manger, puisque les tomates étaient capables de danser la valse ? Il voulait sortir d'ici indemne, lui. Même si ce n'était -probablement- qu'un rêve.


Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 24 Aoû - 17:06
Vous attendez devant la porte. Entrerez-vous ? Partirez-vous ? L'odeur monte à vos narines et vous ensorcelle. Savez-vous que l'on peut soudainement avoir faim ? Savez-vous que votre estomac peut se mettre à grogner, à tel point que vous n'entendez que lui ? À tel point que la seule solution serait d'aller vous chercher à manger.

La porte s'ouvre sur le noir, dans un bruit strident. Et le pain vous attire de plus en plus, que vous le vouliez ou non. L'on ne sait pas ce qui se cache dans l'ombre, mais ça ne fait pas de bruit. Ça attend peut-être silencieusement pour vous découper en rondelles.

La Folie d'Esquisse est grande et incontrôlée, et elle est ravie de pouvoir se distraire un moment. Braverez-vous la boulangerie ? Maintenant, vous pouvez choisir de rebrousser chemin ou d'entrer, ils attendent votre réponse.

Mais ce n'est pas comme si on vous laissait le choix de l'affronter ou non.




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 26 Aoû - 22:44
« T’aime pas qu’on te donne des ordres, mais moi j’aime pas qu’on me désobéissent tu vois ! Alors dépeche toi ! »

A peine lui avait t’elle craché ses mots que la porte s’ouvrit, toute seule. Tant mieux, car se serait bête de se retrouver sans pain et un mec qui est partit car il ne se laisse pas faire et obéis pas. Enfin, Erreur ne voie pas non plus pourquoi un extraterrestre ne ferai pas ami ami avec elle surtout si il voulait la coincé. Mais bon, peu importe maintenant qu'elle pouvait se jeter sur le pain qui semblait excellent (l'odeur lui permettait déjà de savoir ceci). Elle prit la main du mutant transformé en humain et l'emmena avec elle dans la pièce sinistre. Tant qu'à faire, elle pourra toujours récolter des informations sur ses amis et , rentrer dans son jeu ne lui fera pas de mal ?

Dans son champ de vision, il n'y avait plus rien, plus rien sauf un bout de pain. Alors elle courra pour aller attraper la chose, sauta au dessus du comptoir poussiéreux et elle se sentit déjà comme James Bond prit le morceau de pâte cuit et le serra contre elle avant d'en arracher un bout avec ses dents. et en arracha en petit bout à l'aide de ses mains le tendit devant elle et demanda à transformeur (quelqu'un qui peut se transformer en n'importe qui est un transformeur !!!) si il en voulait un petit bout. Se qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'elle n'allait pas lui donner un morceau de se truc délicieux (plus communément appeler pain) sans lui poser quelque question avant ...


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Dim 16 Sep - 19:18
Elle est où, la sortie ?


-Tu as un esprit pragmatique, pas pratique dans un rêve-

« T’aime pas qu’on te donne des ordres, mais moi j’aime pas qu’on me désobéissent tu vois ! Alors dépeche toi ! »

Est-ce qu'on allait lui reprocher d'avoir étranglé, dans un rêve étrange et bariolé, une malpolie égocentrique ? Parce que sur le moment, c'était tout ce dont Rupert avait envie: Serrer ses mains autour de son cou jusqu'à ce qu'elle se taise. Oh, 'Erreur' pouvait se rassurer. Il était un jeune homme vantard qui aboyait beaucoup mais ne mordait pas souvent, pour la simple mais néanmoins bonne raison qu'il n'avait jamais eu à en arriver jusque là. Penser au meurtre était une chose, en venir aux faits en était une autre. Ce que je vais faire, pensa le jeune homme en laissant ses yeux cyans glisser sur le paysage qui l'entourait, c'est partir d'ici et la laisser délirer seule. Il y aura bien quelqu'un d'autre pour m'indiquer la sortie, quelqu'un qui ne soit ni fou ni hystérique.

Au pire, s'il ne trouvait personne, il irait demander son chemin aux tomates. Au point où il en était...

Mais la folie est changeante et souvent capricieuse. Dans un grincement sinistre, la porte s'ouvrit sur une obscurité tout sauf accueillante. Un frisson violent traversa Rupert de haut en bas, et il se serait retourné pour s'enfuir si la fille aux cheveux bicolores ne s'était pas emparé de sa main pour le traîner à l'intérieur. Était-ce le moment où le monde basculait lentement d'un extrême à l'autre ? Quand dans un rêve, la chair se décompose et les paysages se transforment en champs de bataille ravagés par la mort ? L'odeur du pain était partout, mais Rupert se sentait empli de scepticisme plutôt que de curiosité. L'étudiant en sciences avait un esprit pragmatique qui résistait à la douce pression qu'on exerçait sur lui. Hors de question de se laisser aller; Sinon, il allait être aspiré par un monde qu'il ne connaissait pas. Un monde dont il ne voulait pas et qui pourtant lui laissait croire qu'abandonner était plus aisé que résister.

Non non non. Je dois sortir d'ici. Parce que... J'ai laissé... Là-bas...
...
Qui avait-il laissé, et où, déjà ?

Erreur le lâcha soudainement pour se précipiter vers un morceau de pain. Elle sauta par dessus un comptoir et s'en saisit comme s'il s'était agit là d'un véritable trésor. Rupert, qui commençait à avoir faim lui aussi, fermait les yeux pour ne pas se laisser berner. Elle aurait au moins pu avoir la décence de trébucher contre ce fichu comptoir et s'assommer. Mais non, il allait falloir qu'il compose avec elle et cet endroit étrange. Un coup d'œil autour de lui ne fit que confirmer ses pensées: Il devait s'en aller. Et vite, où il sentait qu'il allait le regretter.

Il s'approcha de sa compagne dans le but de la raisonner, seulement pour se retrouver avec un morceau de pain sous le nez. Une moue dubitative vint étirer ses traits quand elle lui demanda s'il en voulait. Oui, son estomac lui criait en vouloir, mais Rupert était un jeune homme qui marchait avec sa tête. Quelle chance. Tête qu'il secoua dans une négation la plus ferme possible.

« Non. Ou en tout cas, pas avant que je sois sûr que ce truc soit pas empoisonné. »

Et comme Erreur venait d'en mastiquer amoureusement et sans prendre garde, il allait bientôt le savoir. Ça l'aurait arrangé qu'elle se torde de douleur sur le sol, mais comme il n'était pas un monstre, il espérait malgré tout que ce pain était ce dont il avait l'air: Juste du pain.
Il songea à sortir mais ses pieds restaient cloués au sol. Sans aucune raison, mais il trouva bon de ne pas leur désobéir. Il poussa pour montrer son mécontentement un soupir agacé. Sa migraine revenait. Ce n'était pas le moment.

« Mais c'est quoi cet endroit... » Siffla-t-il, une colère sourde agitant son âme et l'obligeant à se calmer pour ne pas exploser.
Il croisa les bras. Je veux sortir, lui hurlait sa conscience qu'on étouffait astucieusement: Je veux sortir.
Laissez moi partir d'ici.



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Anonymous
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Dim 14 Oct - 19:42
Cet endroit ? Ça s'appelle une boulangerie, pour les intelligent, mais bon, les extra terrestres sont bêtes, elle n'allait pas lui en vouloir. Erreur agitait l'aliment qui trônait dans sa main pour que le garçon en ait envie, mais non, il semblait en avoir tellement envient pourtant. La jeune fille qui, elle trouva sûrement le bout de pain plus tentant que l'alien, le ramena vers elle et en arracha un bout avec ses dents pour le savourer une fois dans sa bouche. Miam ! Qu'il était bon, dommage pour l'idiot en face d'elle, il se serait tellement régalé. Tant pis pour lui, et puis, elle s'en fiche des sentiments des autres, Erreur après tout. C'est à la dernière bouchée que l'aliment que la fille aux cheveux si étranges avait agité sous le regarder de l'homme, devint mauvais. Un gout trop sucré, trop salé est trop poivré en même temps. Non, ce n'était pas ça. C'était une saveur que jamais ta bouche n'avait eu le plaisir -ou pas- de goûter, une saveur ... D'ici ! Tout était si étrange depuis qu'elle était arrivé, alors si par malheur la "bouffe" serait empoisonnée, ça ne ferait que suivre les règles de ce monde.
Vite une poubelle ! Elle recracha tout le contenu qui restait dans ta divine bouche avant d'affreusement tousser.

Erreur s'approcha du comptoir qu'elle agrippa pour ne pas tomber, la tête qui tourna,
elle voyait tout de même la porte ...
Qui se refermait !


Dernière édition par Erreur le Ven 2 Nov - 12:49, édité 1 fois
Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Jeu 25 Oct - 20:48

Assez joué.

Parfois on sait pas trop ce qu'on mange. À votre avis, que ressent le pain pendant qu'il est cuit ? Vous ne savez pas, vous riez, parce qu'un pain ne ressent rien. Mais vous, que ressentez-vous ? Deux puissantes mains vertes et gluantes vous aggrippent par la taille, vous engluent dans la pâte et touillent. Il fait de plus en plus chaud, et la cuve dans laquelle vous avez été jetés semble si sombre.. et grande, surtout.

Première partie, bien malaxer la pâte.
Bonne chance.





(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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