[Event 1] En bande de jeunes organisée
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Folie d'Esquisse
Lun 1 Avr - 14:16
À moitié essoufflés, les cheveux encore plus ébouriffés que d’habitude, les vestes enfilées à l’arrache et, pour Ludek, les visières de ses deux casquettes pointant différentes directions, les deux lambins tentent maladroitement de reprendre contenance devant la compagnie. Nina adresse un demi-sourire interdit à la prestation théâtrale de Dylan, tandis que Ludek, l’air encore plus perdu, tente d’écouter les recommandations des deux sœurs. Il balbutie quelque chose d’incompréhensible pour essayer de s’aligner sur ce « langage clair » auquel on l’incite, jette rapidement un œil appelant à l’aide à sa comparse, qui ne trouve qu’un haussement d’épaules à lui retourner, et tente enfin une réponse concrète :
« Le barbeule, euh… ‘fin, le barbelé, c’est çui du vieux barbu… le « barbeule au barbu », qu’on le labelle. ‘fin, que nous l’appelons. Et l’barbu, faut pas l’asticoter, y s’lance en rogne comme pas deux.
– Même pas comme un.
– Clair. Y s’lance en rogne comme même pas un. ‘fin, y s’irrite, quoi. »
Grattement de tête synchronisé entre les deux comparses.
« En clair, le barbeule, euh… nous avons pas trop la permission d’y piocher, si vous m’captez.
– Mais ne nous lamentons point, reprend Nina à l’attention de la compagnie qui n’est clairement pas en train de se lamenter, car nous disposons céans d’un plan ficelé dans ses plus moindres détails ! Entrons en converser de ce pas vaillant ! »
Et la jeune fille s’en retourne vers la maison, toute fière de sa réplique, et oubliant par le fait-même d’ouvrir le portail à ses convives. Heureusement, pour ce coup, Ludek est plus attentif et s’occupe lui-même de lever le loquet. Ce faisant, on peut nettement le voir jeter un regard circonspect au seau pendant sur la branche au-dessus, avec encore un peu d’eau qui en dégouline.
« Le barbeule, euh… ‘fin, le barbelé, c’est çui du vieux barbu… le « barbeule au barbu », qu’on le labelle. ‘fin, que nous l’appelons. Et l’barbu, faut pas l’asticoter, y s’lance en rogne comme pas deux.
– Même pas comme un.
– Clair. Y s’lance en rogne comme même pas un. ‘fin, y s’irrite, quoi. »
Grattement de tête synchronisé entre les deux comparses.
« En clair, le barbeule, euh… nous avons pas trop la permission d’y piocher, si vous m’captez.
– Mais ne nous lamentons point, reprend Nina à l’attention de la compagnie qui n’est clairement pas en train de se lamenter, car nous disposons céans d’un plan ficelé dans ses plus moindres détails ! Entrons en converser de ce pas vaillant ! »
Et la jeune fille s’en retourne vers la maison, toute fière de sa réplique, et oubliant par le fait-même d’ouvrir le portail à ses convives. Heureusement, pour ce coup, Ludek est plus attentif et s’occupe lui-même de lever le loquet. Ce faisant, on peut nettement le voir jeter un regard circonspect au seau pendant sur la branche au-dessus, avec encore un peu d’eau qui en dégouline.
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Eelis
Sam 6 Avr - 1:15
Dylan, de son côté, a surtout tilté que personne n’avait réagi à son accent. Ce qui, pour lui, veut dire qu’il doit en rajouter une couche :
—
Ah, les ados.
Puis une fois lancé, laissez tomber. Il lui faudra plusieurs minutes pour arrêter de faire le relou.
—
Les filles, je compte sur vous pour faire avancer l’intrigue.
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Sam 20 Avr - 15:43
__–Ben c’est moi, qu’ils irritent, ces cons.
__–Tous.
__–Mais comme Nounouille a décidé d’être suuuuuper utile et constructif que ma sœur a super envie de faire avancer l’histoire et que perso je préfère encore entendre les deux idiots que l’autre avec ses accents giga nazes, je râle même pas et laisse Effilée diriger la conversation.
__–« Ouiiiii alors c’est très bien tout ça, on vous écoute, mais on va faire, ça ici, dans le jardin, si ça vous embête pas. C’est quand-même super vivifiant, les plantes, la, ver, euh… la multicolorure, le bon air de la Ville, avec même pas trop de fumées toxiques ! Ça nous change, hein sœurette ? »
__–Déjà que l’autre campagnard doit nous prendre pour des Parisiennes, ça va pas arranger les choses, ça.
__–« Puis comme ça on a pas à vous suivre dans un endroit qu’on connaît pas alors que vous êtes au moins aussi louches que nous. Et on pourra surveiller si notre cible arrive. »
__–Heureusement qu’il y en a une qui réfléchit pour nous trois. Quoi, non ça me vexe pas. Je suis là pour taper des trucs, chacun son rôle. Dylan, euh… Euh… Je cherche encore. Pour s’humilier tellement qu’on passe pour des agents d’élite en comparaison, je pense.
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Folie d'Esquisse
Ven 7 Juin - 21:30
L’objection d’Effilée balaie instantanément toute expression de fierté sur le visage de Nina. Elle s’arrête dans son mouvement comme si on venait de lui apprendre que la petite souris n’existait pas, la mine déconfite et les bras ballants. Ludek, qui se gratte la casquette avec toute la dignité qu’il parvient à rassembler, tente de bégayer quelque chose pour sa défense – ou du moins quelque chose qui commence par « Mais… » –, mais se résout rapidement à ne pas avoir le dernier mot. C’est finalement Nina qui reprend :
« Bon, euh, si vous avez l’goût. Enfin… »
Elle marque un instant de blocage, cette fois avec un air gêné par-dessus le tout.
« Faudra tout r’later au père Melchior après, parce qu’il est d’la combine. Mais j’y pourvrai, y’a pas d’lézard. Enfin, nous nous y attellerons céans.
– Pis faut la carte, aussi.
– Ah, caneton con, la carte ! J’canille la chercher ! »
Sur cet énième échantillon de poésie ludéko-ninienne, la jeune fille court vers la fenêtre à laquelle elle était assise tantôt, et essaie d’attraper du bout des doigts une feuille qui traîne sur une table. Pendant ce temps, Ludek tente de continuer la conversation :
« Pour la strat’, ‘fin en ce qui concerne le plan ficelé dans ses plus moindres détails – il commence à prendre le ton d’une récitation par cœur –, nous nous préconisons d’interpeller le chariot juste devant le portail de la maison ; vêtus de bleu comme nous le sommes, Nina et moi, nous prétendrons être affiliés aux Hussards, et fendrons… non, feindrons de les prévenir d’un imprévu sur leur course afin de baisser leur garde. Alors vous, tapis dans notre jardin, par exemple au sommet d’une branche, vous bondissez, puis nous unissons nos efforts pour les mettre hors d’état de nuire, et nous courons nous réfugier dans la maison avec les fruits de notre dépréciation.
– Not’ « déprédation », canet, le corrige sa collègue en revenant avec son morceau de papier. Tenez, vous m’désolerez, y’a du châtain qu’a coulé d’ssus. »
Sur la feuille, sous quelques taches jaunâtres, figure un plan de la rue vue de haut, qui tient plus du dessin que du schéma – avec même une finition assez remarquable –, où des inscriptions en rouge redisent plus ou moins tout ce que vient d’expliquer Ludek. Ce n’est pas qu’il y ait vraiment besoin d’une carte puisque tous les éléments importants sont à portée de vue, mais les deux larrons en ont l’air très fiers.
« Bon, euh, si vous avez l’goût. Enfin… »
Elle marque un instant de blocage, cette fois avec un air gêné par-dessus le tout.
« Faudra tout r’later au père Melchior après, parce qu’il est d’la combine. Mais j’y pourvrai, y’a pas d’lézard. Enfin, nous nous y attellerons céans.
– Pis faut la carte, aussi.
– Ah, caneton con, la carte ! J’canille la chercher ! »
Sur cet énième échantillon de poésie ludéko-ninienne, la jeune fille court vers la fenêtre à laquelle elle était assise tantôt, et essaie d’attraper du bout des doigts une feuille qui traîne sur une table. Pendant ce temps, Ludek tente de continuer la conversation :
« Pour la strat’, ‘fin en ce qui concerne le plan ficelé dans ses plus moindres détails – il commence à prendre le ton d’une récitation par cœur –, nous nous préconisons d’interpeller le chariot juste devant le portail de la maison ; vêtus de bleu comme nous le sommes, Nina et moi, nous prétendrons être affiliés aux Hussards, et fendrons… non, feindrons de les prévenir d’un imprévu sur leur course afin de baisser leur garde. Alors vous, tapis dans notre jardin, par exemple au sommet d’une branche, vous bondissez, puis nous unissons nos efforts pour les mettre hors d’état de nuire, et nous courons nous réfugier dans la maison avec les fruits de notre dépréciation.
– Not’ « déprédation », canet, le corrige sa collègue en revenant avec son morceau de papier. Tenez, vous m’désolerez, y’a du châtain qu’a coulé d’ssus. »
Sur la feuille, sous quelques taches jaunâtres, figure un plan de la rue vue de haut, qui tient plus du dessin que du schéma – avec même une finition assez remarquable –, où des inscriptions en rouge redisent plus ou moins tout ce que vient d’expliquer Ludek. Ce n’est pas qu’il y ait vraiment besoin d’une carte puisque tous les éléments importants sont à portée de vue, mais les deux larrons en ont l’air très fiers.
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Eelis
Sam 8 Juin - 23:44
«
Puis il écoute Ludek raconter la magouille (pour une fois qu’il est compréhensible celui-là d’ailleurs). Forcément, il croise les bras pour avoir l’air sérieux, mais son sourire de lézard, j'le connais, il veut dire qu’il trouve que c’est foireux et qu’il adore ça. Moi, j’adore surtout l’ironie de la situation. Pour le reste, c’est le coup classique, je doute que ça fasse trop baisser ta garde qu’on te parle d’un imprévu, mais, allez, si c’est une diversion de trente secondes ça pourra le faire.
Evidemment, quand il voit le plan, inutile mais bien foutu, Dylan est pas radin sur les compliments.
«
Je l’entendrais presque ajouter un “Dommage ché vous souayez pas des houssards commé mì”. Mais finalement il pose une question plutôt utile :
«
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Arathéa Sar'Flyel
Jeu 13 Juin - 22:41
J’allais demander s’il se touchait, mais ça marche aussi. Et c’est quoi ce plan à deux balles, même ma soeur me pond mieux que ça ! Eh ! Déjà, les hussards ont probablement des moyens de se reconnaître en plus du bleu, si vous êtes pas un minimum crédibles, ça passera pas.
Je reprends la parole à la volée : Ensuite, ils ne s'arrêteront pas juste si vous leur demandez poliment. Il serait plus intelligent de bloquer la route et de faire croire à un accident ou à un contretemps, mais qui les ralentira quand on attaquera. Parce que sinon, il leur suffit de vous foncer dessus, sprotch Tic et Tac et tintin l’embuscade !
Bon, d’accord, j’exagère un peu, je doute que les hussards s’amuseraient à écraser des gens en ville, mais les repousser ? Tout à fait crédible.
Sortez une table, mettez la dans le passage, quand ils arriveront vous ferez semblant d’avoir du mal à la déplacer pour l’amener je ne sais où, ça les bloquera.
Et leur rendra plus difficile de nous échapper.
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Folie d'Esquisse
Sam 27 Juil - 13:47
Les deux comparses semblent tomber des nues à mesure qu’on leur explique en détails tout ce qui ne va pas dans leur plan. Ils s’envoient des regards l’un à l’autre pour se demander s’ils ont des objections à soumettre aux commentaires des deux jeunes filles, mais ceux-ci débouchent à chaque fois sur des haussements d’épaules un peu gênés. Ludek tente au mieux quelques bégaiements en langage soutenu, qu’il avorte aussitôt.
À la fin de la tirade des sœurs, et après un dernier regard interrogateur à Ludek, Nina essaie de reprendre la parole :
« C’est, euh… c’est pas niais, faut l’dire. On va cogiter la chose de not’ côté pendant qu- »
Un coup de coude de son compagnon l’empêche de proférer une énième ânerie.
« C’est d’bonnes astuces, reprend-t-il à sa place ; z’êtes des cadors pour sûr ! On va faire comme vous pépiez !
– Ah… oui, oui, comme vous pépiez ! C’est plus canant si tout l’monde participe à la fignole du plan !
– J’canille chercher l’père Melchior, et on met l’affaire en branle ! »
C’est donc au tour de la silhouette de Ludek de disparaître en direction de la maison, pendant que Nina essaie de terminer le topo :
« C’est qu’il a pas des carrioles de temps, l’père Melchior ; y doit assurer la boulange et la pâtisse avec ses p‘tites pattes. Pis quand on est pas dans l’secteur, c’est encore plus chébèque. Mais vous tracassez pas, il est d’entrain pour la combine. Par contre, faudra l’désoler, il pépie un peu bizarre. »
Elle s’arrête un bref instant, comme si elle venait de tiquer sur quelque chose.
« Ah, d’ailleurs, on réplique quoi, si un pédant nous voit monter tout le tsoin-tsoin ? »
À la fin de la tirade des sœurs, et après un dernier regard interrogateur à Ludek, Nina essaie de reprendre la parole :
« C’est, euh… c’est pas niais, faut l’dire. On va cogiter la chose de not’ côté pendant qu- »
Un coup de coude de son compagnon l’empêche de proférer une énième ânerie.
« C’est d’bonnes astuces, reprend-t-il à sa place ; z’êtes des cadors pour sûr ! On va faire comme vous pépiez !
– Ah… oui, oui, comme vous pépiez ! C’est plus canant si tout l’monde participe à la fignole du plan !
– J’canille chercher l’père Melchior, et on met l’affaire en branle ! »
C’est donc au tour de la silhouette de Ludek de disparaître en direction de la maison, pendant que Nina essaie de terminer le topo :
« C’est qu’il a pas des carrioles de temps, l’père Melchior ; y doit assurer la boulange et la pâtisse avec ses p‘tites pattes. Pis quand on est pas dans l’secteur, c’est encore plus chébèque. Mais vous tracassez pas, il est d’entrain pour la combine. Par contre, faudra l’désoler, il pépie un peu bizarre. »
Elle s’arrête un bref instant, comme si elle venait de tiquer sur quelque chose.
« Ah, d’ailleurs, on réplique quoi, si un pédant nous voit monter tout le tsoin-tsoin ? »
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Eelis
Lun 5 Aoû - 21:01
«
Puis sinon, on finit par avoir notre réponse. ‘Fin un peu. En gros il est motivé mais il fout rien. C’est pas très loin de se toucher. M’enfin, c’est pas forcément utile d’être 35, si on a de bonnes idées et que les autres en face les voient pas venir à trois kilomètres. Puis si il parle tellement zarb que même eux le trouvent bizarre, j’suis pas sûr qu’il soit vraiment une addition à l’équipe.
À la dernière question la zoziotte, Dylan s’exclame :
«
Et parce que même lui trouve ça chiant d’expliquer avec son accent de merde :
«
Et bien sûr il ajoute :
«
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Arathéa Sar'Flyel
Ven 9 Aoû - 16:40
Bah on les envoie chier ? D’où ils posent des questions aussi.
Oui, alors, non.
On fait comme Dylan a dit.
Puis évidement que c’est pas idiot, eh, on a pas attendu d’être des Vert-Veines pour préparer des coups fourrés ! Bon, et le père Melchior, okaaaaay je veux bien qu’il aie du travail par dessus la tête, mais dans ce cas autant ne pas compter dessus plutôt que de se fier à un inconstant.
Alors déjà que tik et tak vous savez pas parler correctement, j’imagine même pas lui.
Bon, et puisqu’aucun de nous ne sait comment parlent les hussards entre eux, mieux vaut éviter de se faire passer pour tel. Bon, y s’rait ptet temps de se mettre en place ? Moi je serai mieux en hauteur avec une vue dégagée… Sur le toit ? Ou pourquoi pas dans les branches de l’arbre.
Bon, allez chercher une table et portez la jusqu’au portail. Quand ils arrivent au bout de la rue,vous la portez au milieu de la rue et faites semblant d’avoir un problème. Avantage, en cas d’échaufourréeCa veut dire de bagarre, les comiques. Elle vous permettra de vous protéger d’un mauvais coup.
Dylan, mieux vaut que tu attaque par derrière, laisse les te passer devant avant d’attaquer. Moi et ma sœur on va se placer dans l’arbre. Des questions, ou on peut y aller ?
C’est qu’ils vont finir par arriver ! Et je sais d’avance qu’il serait mieux de ne pas y avoir de questions ou ma sœur râlera pendant un moment sur l’incompétence crasse des “amateurs”.
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Folie d'Esquisse
Jeu 15 Aoû - 17:16
Pendant que Nina essaie de noter tout ce que suggère le groupe dans un petit carnet avec des motifs de canards dessus, Ludek revient de la maison avec un nabot barbu à ses côtés ; s’il fallait le décrire en trois mots, ce serait « nain de jardin », salopette et chapeau pointu compris. Il ne lui manque que le sourire niais pour compléter la panoplie, mais il n’a pas l’air du genre à l’arborer facilement.
À leur arrivée, Nina répond par la négative à la dernière question de Crèvette avant de se tourner vers son comparse :
« Hey, y soumettent qu’on s’labelle rangeurs pour baser la table, ça t’lance ?
– Rangeurs ? Ah, ouais, ouais, bonne astuce !
– N’amprou quoai qu’vos va, grommelle le nain qui n’a visiblement pas envie d’éterniser la conversation.
– Canant, reprend Nina en se retournant vers le reste du groupe ; Lulu et Pépère vous bringuent la table, vous pouvez vous busquer pendant. J’reste à portée d’coin-coin si vous faut des indics. »
Ludek et le nabot s’en vont là-dessus récupérer une table de la terrasse – le second faisant preuve d’une certaine force pour sa taille en la soulevant – pendant que Nina parcourt ses notes avec attention pour se préparer. Dehors, il n’y a pour le moment toujours personne, donc pas de souci à prévoir dans l’immédiat.
À leur arrivée, Nina répond par la négative à la dernière question de Crèvette avant de se tourner vers son comparse :
« Hey, y soumettent qu’on s’labelle rangeurs pour baser la table, ça t’lance ?
– Rangeurs ? Ah, ouais, ouais, bonne astuce !
– N’amprou quoai qu’vos va, grommelle le nain qui n’a visiblement pas envie d’éterniser la conversation.
– Canant, reprend Nina en se retournant vers le reste du groupe ; Lulu et Pépère vous bringuent la table, vous pouvez vous busquer pendant. J’reste à portée d’coin-coin si vous faut des indics. »
Ludek et le nabot s’en vont là-dessus récupérer une table de la terrasse – le second faisant preuve d’une certaine force pour sa taille en la soulevant – pendant que Nina parcourt ses notes avec attention pour se préparer. Dehors, il n’y a pour le moment toujours personne, donc pas de souci à prévoir dans l’immédiat.
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Eelis
Sam 17 Aoû - 20:08
«
Dylan est totalement pour.
Enfin, avant de passer en mode planque, il faut faire la rencontre du Père Melchior. Autant vous dire qu’il ne me déçoit pas. ‘Fin, évidemment, je m’attendais à plus de… taille, pour quelqu’un qui se fait appeler “Père” et qui a un nom un peu pompeux, et j’me dis en le voyant que c’est un très mauvais casting pour une boulangerie, à moins qu’il vende des tous petits pains.
Mais tout est pardonné au moment où il ouvre la bouche. C’est aussi imbitable que prévu, à tel point que même Dylan regarde les jumelles en bégayant un «
Bref, ils font leur truc avec la table, autant qu’on reste pas trop groupé. Dylan semble y penser aussi, ou bien il a juste envie de bouger, et glisse un :
«
Et il pouffe de rire parce que, vous comprenez, il est réellement un lézard. Si rien ne le retient, il s’éloigne, de sorte à se trouver un petit endroit, entre deux bâtisses non loin, ou bien quelque chose comme un banc de fortune sur lequel faire semblant de regarder les motifs dans le ciel. N’importe quoi qui lui permettrait de se fondre dans le paysage, tout en restant à moins de cinquante mètres.
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Arathéa Sar'Flyel
Mer 11 Sep - 15:04
Aie aie aie, entre tic et tac qui sont gentils mais un peu aléatoires dans leurs plans (je crois que ma soeur les trouve même carrément incapables), et dont j’espère qu’ils sont meilleur en combat qu’en planification, le père Melchior pour qui on comprend que dalle quand il parle, et Dylan pour qui on pige pas non plus mais pour une autre raison (sérieusement j’espère que c’est pas moi qu’il essaie d’impressionner avec son attitude, parce que ça reste un LÉZARD. Quand à ma sœur, il a plus de chances de se prendre un coup de pied dans sa descendance en continuant comme ça), c’est un miracle qu’on arrive à se mettre en place. Je grimpe à l’arbre, nettement moins gracieusement et rapidement que ma frangine, mais c’est tout aussi efficace. Je cueille un fruit.
On monte le guet, j’vous envoie ça quand je les vois arriver.
Et vous avez intérêt à réagir vite, ou c’est moi qui vous envoie un carreau dans les fesses!
Ce qui il faut l’avouer rendrait notre embuscade moins efficace…
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Folie d'Esquisse
Mer 6 Nov - 15:58
D’un commun accord, quoiqu’il n’y en ait pas deux à parler la même langue dans cette troupe, tout le monde termine les préparatifs et se met en position. Ludek et le père Melchior posent la table au travers de la rue ; Nina se prépare à ramener des chaises, mais se fait copieusement réprimander par le nabot qui lui assure que « S’vos pencez parouair rangeors, bardez pouai six-vingts mobles tot d’mesme ! », un argument auquel elle ne sait visiblement pas répondre.
Bientôt, tout et tout le monde est en place, paré à la manœuvre. Dans l’attente du convoi, on peut voir Ludek sortir un crayon et un petit calepin de sa poche, mais c’est à son tour de se faire reprendre d’un « Pouai l’moument d’desseigner ! T’en cogneus prou, touai, d’rangeor qu’desseigne en rangeant !? ». Lui non plus n’a manifestement pas le cœur à répondre et se contente de ranger timidement le tout.
Un aperçu de l’ambiance à laquelle Dylan et les sœurs vont avoir le droit pendant leurs longues minutes de guet.
Heureusement, le chariot ne met pas trop longtemps à pointer le bout de son bec – entendre le bout du bec de l’Ibiscus qui le tire, une sorte d’oiseau végétal avec de grands pétales sur la tête. S’il demeurait un doute sur l’identification du véhicule, on peut vite le chasser en constatant les grands stickers publicitaires vantant les mérites du Clocher et des Hussards, collés tellement partout que l’oiseau de trait en a quelques-uns sur son feuillage. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a eu aucun passant importun à gérer avant l’arrivée du convoi. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il arrive dans le sens opposé à celui qu’avaient donné Ludek et Nina, ce qui place Dylan de l’autre côté de l’action. Pour preuve que ce n’est pas lui qui a mal compris les indications, on peut d’ailleurs entendre une énième remontrance dans le patois du père Melchior à ses deux lambins.
Tel est donc le schéma : une carriole tirée par un Ibiscus, qui n’a pas l’air farouche, avec trois bonshommes à l’intérieur : deux cochers installés à l’avant, un peu musclés, mais qui ressemblent plutôt à des routiers ou des déménageurs qu’à de véritables gardes du corps – l’un des deux a d’ailleurs les deux bras du même côté, ce qui ne doit pas aider à trouver l’équilibre pour se battre –, et à l’arrière, un homme maigrelet et vieillissant, typé asiatique, qui semble faire une sieste. Crèvette et Effilée, qui sont postées en hauteur et dans la bonne direction, sont donc les premières à pouvoir le voir arriver. Pour le moment, le véhicule roule lentement en direction de la barricade, a priori sans se douter de rien.
Bientôt, tout et tout le monde est en place, paré à la manœuvre. Dans l’attente du convoi, on peut voir Ludek sortir un crayon et un petit calepin de sa poche, mais c’est à son tour de se faire reprendre d’un « Pouai l’moument d’desseigner ! T’en cogneus prou, touai, d’rangeor qu’desseigne en rangeant !? ». Lui non plus n’a manifestement pas le cœur à répondre et se contente de ranger timidement le tout.
Un aperçu de l’ambiance à laquelle Dylan et les sœurs vont avoir le droit pendant leurs longues minutes de guet.
Heureusement, le chariot ne met pas trop longtemps à pointer le bout de son bec – entendre le bout du bec de l’Ibiscus qui le tire, une sorte d’oiseau végétal avec de grands pétales sur la tête. S’il demeurait un doute sur l’identification du véhicule, on peut vite le chasser en constatant les grands stickers publicitaires vantant les mérites du Clocher et des Hussards, collés tellement partout que l’oiseau de trait en a quelques-uns sur son feuillage. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a eu aucun passant importun à gérer avant l’arrivée du convoi. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il arrive dans le sens opposé à celui qu’avaient donné Ludek et Nina, ce qui place Dylan de l’autre côté de l’action. Pour preuve que ce n’est pas lui qui a mal compris les indications, on peut d’ailleurs entendre une énième remontrance dans le patois du père Melchior à ses deux lambins.
Tel est donc le schéma : une carriole tirée par un Ibiscus, qui n’a pas l’air farouche, avec trois bonshommes à l’intérieur : deux cochers installés à l’avant, un peu musclés, mais qui ressemblent plutôt à des routiers ou des déménageurs qu’à de véritables gardes du corps – l’un des deux a d’ailleurs les deux bras du même côté, ce qui ne doit pas aider à trouver l’équilibre pour se battre –, et à l’arrière, un homme maigrelet et vieillissant, typé asiatique, qui semble faire une sieste. Crèvette et Effilée, qui sont postées en hauteur et dans la bonne direction, sont donc les premières à pouvoir le voir arriver. Pour le moment, le véhicule roule lentement en direction de la barricade, a priori sans se douter de rien.
Pour se faire une idée, l'Ibiscus, il ressemble vaguement à ça.
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Eelis
Dim 10 Nov - 12:19
‘Tendez. Pourquoi on l’entend de l’autre côté ?
Hay oune péquéno probléma…
N’est-ce pas.
Bon, là, le petit sait qu’il a deux options. Soit il essaie de se faufiler discrétos jusqu’à arriver derrière eux, au risque d’être grillé ou en retard, soit il laisse tomber le coup de les prendre par derrière.
Comme la première option est trop cool et qu’en plus il pourra apparaître à l’écran pile au bon moment pour sauver tout le monde, il choisit la première option.
Reste à savoir comment aller à l’autre bout. Il hésite à passer par la rue d’à côté ou sauter de toit en toit pour ne pas être vu, mais ça risquerait de le ralentir et d’être un peu foireux, alors il décide d’y aller un peu plus au culot : il vole un sac poubelle à côté d’une maison du coin et décide de jouer son meilleur numéro du “type qui est pressé d’aller jeter ses poubelles”.
Un scénario très spécifique voire une peu loufoque vous me direz, mais dans un monde où personne ne se presse pour jouer les éboueurs, c’est en fait assez courant de se trimballer ses poubelles soi-même.
Il leur fait un petit clin d’œil en passant, en espérant qu’eux et les jumelles comprendront son plan.
Puis quand il est passé, il continue d’avancer vers le convoi, avec l’idée de le dépasser comme si de rien n’était :
Il fait bien gaffe à garder son accent, son costume et la tête plantée vers le sol, au cas où on le reconnaîtrait.
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Date d'inscription : 07/01/2019
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Stilgar
Dim 10 Nov - 18:33
__–Je vais plutôt… étudier ce qu’on a en face, comme j’ai une bonne vue. Les deux cochers vont clairement être les principaux dangers, puis y’a l’espèce de petit bonhomme tout fripé derrière… C’est méga louche, mais s’ils stoppent le convoi, on peut espérer s’infiltrer dedans sans le réveiller. J’espère.
__–« Ok, bon ben on s’adapte. On va essayer de… Hm. »
__–« Oh non… »
__–Oh si. Ça arrive pile au bon moment, ça.
__–Je prends mon épée, mon sac, les accroche aux branches et me cramponne moi-même. Quelques instants plus tard, ma sœur attrape l’arbalète.
__–« T’es bien meilleure à t’infiltrer, c’est parfait ! Tu te sens de sauter sur le camion pendant que les autres occupent les cochers, entrer dedans, tout piquer et ressortir, ni vu ni connu ? Franchement, facile.
__–– Ben va bien falloir, surtout que je les combats pas, puis je leur tire pas dessus non plus !
__–– Bah non, t’arriveras pas à les tuer tous les deux avant que l’autre puisse s’enfuir si tu tires sur l’un, t’façons. »
__–– Et je tire pas non plus sur Dylan.
__–– Juste pour lui envoyer un message ! Non, je veux dire, on écrit un message. sur un papier. Qu’on lui envoie.
__–– Ça, d’accord ! »
__–Ma sœur s’applique donc à écrire des instructions, fait un cœur et dessine un clin d’œil– mais putain de bordel on a pas que ça à foutre et stp lui donne pas l’impression qu’il nous plaît j’vais vécre –, vise à côté et tire. Et le touche pas. On sait jamais, hein ! Elle lui dit :
__–Retenez-le assez longtemps que je m’infiltre dedans.
__–Ah, par contre, elle a pas trop mal visé. Il fallait une cible molle… Paf dans les poubelles, puis le carreau déchire tout le sac et ça répand tout sur la chaussée.
__–« T’as fait exprès ?
__–– Un peu <3 »
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Folie d'Esquisse
Lun 18 Nov - 17:07
Sur la barricade, l’agitation gagne la famille cause-bizarre à mesure que les événements s’enchaînent. D’abord, Dylan qui arrive avec son sac poubelle, contrairement au plan si finement bâclé de tantôt. Le nabot barbu se prépare à aller lui exprimer sa façon de penser quand le second accroc fait voir le bout de son nez : Nina aperçoit le chariot, le signale à ses compères, et toute la clique se rend enfin compte qu’elle arrive dans le mauvais sens. S’interrompant dans son mouvement, Melchior décide finalement d’oublier le lézard pour réprimander Ludek et Nina à la place. « Pouai faindus d’glenner d’l’ainformacion siémaint, vos ! », qu’il leur braille en melchiorien. « J’sas pouai c’que m’garde d’vos fustiguer mon guibon dans l’cu ! »
Et puis survient le troisième imprévu, ce fameux coup de carreau qui s’en va répandre sur le sol la vaisselle usée de madame Sanda et les restes du dîner du jardinier du coin de la rue. Panique générale du côté de la barricade, dont les défenseurs ne comprennent plus grand-chose à ce qui se passe ; mais la carriole s’approchant, tout le monde s’efforce de garder autant de contenance que possible et de n’avoir l’air de rien. Ludek, dans un élan d’improvisation, accourt en direction de Dylan, lui lançant en syllabes claires et fortes pour être bien entendu jusqu’au chariot :
« Hé, mon saurien, t’auriez besoin d’un coup d’menotte ? »
La face grincheuse de Melchior laisse clairement entendre qu’il n’approuve pas l’initiative, mais cette fois, il retient ses doléances dans sa barbe. Nina, elle, suit son compagnon à demi-pas, manifestement hésitante. Quant aux gens de la charrette, qui sont désormais suffisamment proches pour voir ce qu’il se passe, ils s’échangent rapidement quelques mots dont il est difficile d’entendre la teneur à cette distance, puis les deux cochers descendent du véhicule et accourent à leur tour en direction de Dylan.
« Vous avez un problème, messieurs ? », demande celui aux deux mains gauches – littéralement.
Et puis survient le troisième imprévu, ce fameux coup de carreau qui s’en va répandre sur le sol la vaisselle usée de madame Sanda et les restes du dîner du jardinier du coin de la rue. Panique générale du côté de la barricade, dont les défenseurs ne comprennent plus grand-chose à ce qui se passe ; mais la carriole s’approchant, tout le monde s’efforce de garder autant de contenance que possible et de n’avoir l’air de rien. Ludek, dans un élan d’improvisation, accourt en direction de Dylan, lui lançant en syllabes claires et fortes pour être bien entendu jusqu’au chariot :
« Hé, mon saurien, t’auriez besoin d’un coup d’menotte ? »
La face grincheuse de Melchior laisse clairement entendre qu’il n’approuve pas l’initiative, mais cette fois, il retient ses doléances dans sa barbe. Nina, elle, suit son compagnon à demi-pas, manifestement hésitante. Quant aux gens de la charrette, qui sont désormais suffisamment proches pour voir ce qu’il se passe, ils s’échangent rapidement quelques mots dont il est difficile d’entendre la teneur à cette distance, puis les deux cochers descendent du véhicule et accourent à leur tour en direction de Dylan.
« Vous avez un problème, messieurs ? », demande celui aux deux mains gauches – littéralement.
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Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Mar 19 Nov - 7:38
Et il se met à tout ramasser un peu à l’arrache, sans trop savoir ce qu’il va faire en vrai. C’est qu’au bout de quelques moments, alors qu’il répond à la proposition de Ludek par un “
C’était sûr qu’elles allaient en profiter pour essayer de nous ni… enfin d’inverser l’ordre du plan, mais avec une bonne probabilité qu’elles nous niquent au passage. Mais bon, même Dylan sait que ce serait zarb de soudainement laisser ses poubelles en vrac dans la rue, pas que les gens ne font pas ça tous les jours, mais ça collerait pas à son personnage, alors il prend son mal en patience dans l’intérêt du plan et fait la diversion.
Si vous vous demandez pourquoi des chèvres (les “cabras”), c’est juste parce que c’est un des rares mots du cours d’espagnol qu’il a retenu.
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Arathéa Sar'Flyel
Mar 19 Nov - 20:46
Pendant un instant, j’ai cru que tout allait foirer. Heureusement, Dylan aime faire son show, et comprend rapidement son rôle. Je ne comprends pas la moitié de ce qu’il raconte, je ne suis pas sûre que Ludek et Nina non plus. Encore que, eux réussissent à comprendre leur oncle melchior. Je n’ai pas compris exactement ce qu’il leur disait, mais au ton et aux gestes, il leur signifiait qu’ils allaient entendre parler du pays… Bon, à mon tour d’agir. Discrétion, discrétion discrétion…
Fais le guet.
En vrai, je sais que j’ai pas besoin de demander, mais je suis nerveuse. Je sais qu’il va falloir être très silencieuse pour m’infiltrer dans le chariot, et fouiller à la recherche de ce qui nous intéresse. Je sais aussi que ce nouveau plan va nous être moins rentable que d'assommer les trois gugusses et de récupérer tout le butin… Je me déplace sur l’arbre, et rejoins une branche au-dessus du chariot. De là, je croise le regard de Nina, lui fais signe de se taire, et me laisse glisser sur le toit du chariot. Allez ma fille, t’as fait 3 ans de gymnastique pendant que Crevette préférait le rugby, va falloir qu’ils servent !
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Folie d'Esquisse
Jeu 28 Nov - 17:51
Les péroraisons stéréotypo-hispaniques de Dylan semblent faire leur petit effet. Il est clair que ni l’un ni l’autre des cochers ne comprend vraiment ce qu’il dit, ils se contentent de hocher la tête avec un air un peu gêné, aucun des deux n’osant vraiment l’interrompre. De toute façon, son message est clair, n’est-ce-pas? Il y a le contenu d’une poubelle renversé sur le sol, un petit lézard tout affolé juste devant, et en plus, l’autre gamin venu lui proposer son aide – Ludek – est déjà en train de commencer à ramasser les ordures. Le grand monsieur aux deux bras gauches va pour l’aider pendant que l’autre tente de poursuivre la conversation en pseudo-espagnol avec des « Pas de panique, señor » et des « Nous sommes des mucho forto hombres » avec le geste de bras musclé qui va avec.
Pendant ce temps-là, du côté des sœurs, Effilée se glisse dans le chariot, a priori sans être repérée ; le vieux monsieur dort toujours à poings fermés, et les deux cochers ont le regard ailleurs. Il y a un coffret bien en évidence, sous ses yeux. En principe, elle a tout le temps d’y faire ce qu’elle veut, il semble que la scène autour de la poubelle soit partie pour se prolonger un moment. Même Ludek s’y met en essayant de faire comprendre à l’homme qui l’aide que « ça s’rait plus canant d’gotter une aut’ musette ».
Nina, elle, a bien compris ses instructions et se contente plus ou moins de faire le guet entre la carriole et la poubelle. Le père Melchior, lui, bougonne simplement sur sa barricade.
Pendant ce temps-là, du côté des sœurs, Effilée se glisse dans le chariot, a priori sans être repérée ; le vieux monsieur dort toujours à poings fermés, et les deux cochers ont le regard ailleurs. Il y a un coffret bien en évidence, sous ses yeux. En principe, elle a tout le temps d’y faire ce qu’elle veut, il semble que la scène autour de la poubelle soit partie pour se prolonger un moment. Même Ludek s’y met en essayant de faire comprendre à l’homme qui l’aide que « ça s’rait plus canant d’gotter une aut’ musette ».
Nina, elle, a bien compris ses instructions et se contente plus ou moins de faire le guet entre la carriole et la poubelle. Le père Melchior, lui, bougonne simplement sur sa barricade.
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Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Eelis
Dim 1 Déc - 9:22
‘Tain on a vraiment de la chance d’être tombés sur les deux hussards les plus serviables du coin. Je t’en connais qui auraient foutu un coup de pied dans les déchets pour les écarter du passage puis auraient menacé les zozios et leur nain de jardin pour qu’ils virent les meubles en express.
Bon, la chance c’est mon interprétation, celle de Dylan ce serait plutôt “’Tain j’suis trop un génie en fait”. Si je tenais une chaîne youtube d’esprit critique j’vous dirais que c’est la différence entre l’attribution externe et l’attribution interne, mais comme j’ai pas la moindre idée de ce que je viens de raconter disons plutôt qu’il se sent plus pisser et que c’pas ça qui va nous le rapprocher du génie.
En tout cas, le plan continue, et Dylan déploie tout ses talents en théâtre pour jouer le rôle de cette personne insupportable qui, quand tu l’aides, passe plus de temps à parler qu’à se presser.
Et quand il ne sait pas quoi dire, entre deux compliments qui s’étirent, il se répète.
Si l’Esquisse a bien un avantage, c’est que c’est vraiment impossible de savoir si quelqu’un se fout de ta gueule ou s’il est juste un peu fou mais sincère. Surtout s’il a pas une gueule humaine.
…Mais ça a ses limites, donc grouillez-vous, les filles.
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