[Event 1] En bande de jeunes organisée
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Stilgar
Mer 30 Nov - 23:26
__–Nan mais c’est vrai quoi. Oui parce que d’abord on en a gagné un de ticket. Mais quand on est allé voir à leur bar de merde là, avec un nom trop nul là, ben ils ont dit ok mais pas d’arme. On a dû leur expliquer que c’était pas une arme c’était ma sœur. Enfin, c’est Effilée qui a surtout expliqué parce que moi le mec j’avais juste envie de le taper. Et puis comme c’était un poulet, même en armure, j’étais plus grande que lui et je lui aurais défoncé sa sale petite gueule de con,avec son bec là. Mais du coup quand il a reconnu que ouais d’accord c’était une personne, il nous a quand-même envoyé chier parce que genre il faut deux tickets ! Mais c’est ridicule elle va pas boire ou quoi mon épée ! Pff ! Puis je suis sûre qu’il a dit ça juste pour qu’on dégage et qu’on arrête d’argumenter que ma sœur c’est pas une arme c’est une personne. Enfin, si c’est une arme. Mais c’est aussi une personne, merde.
__–Alors du coup je suis direct allée voir Lasya pour aller me plaindre que c’était injuste, que c’est rien que des enfoirés les Hussards, qu’ils ont pas de chevaux ou d’ailes en plus donc ils ont pas le droit de s’appeler comme ça, que le voïvode Zółkiewski leur pisse dessus depuis le paradis, que puisque c’est comme ça on va s’infiltrer et on va foutre le bordel et pour lui demander si elle nous donnait son feu vert (le premier qui dit « veine » en réflexe je le plante). Elle m’a répondu qu’elle en avait absolument rien à carrer et qu’elle avait des trucs « un peu plus urgent à gérer que mes bouderies » et du coup ben j’ai pris ça pour un oui.
__–Bon, par contre.
__–On fait quoi.
__–À part se tenir dans la rue devant le stand du chamboule-tout.
__–« Nan sérieux meuf t’as une idée pour qu’on s’infiltre genre ? »
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Jeu 1 Déc - 18:24
«
Un coup de pied part dans le stand, pour un résultat clairement plus douloureux du côté de Dylan que de celui du comptoir.
« Vous ferez peut-être mieux la prochaine fois ! Allez, au suivant ! » lui répond, sans en avoir rien à foutre, le forain - qui n’en est clairement pas à son premier client frustré.
D’un geste brusque, le lézard s’écarte, non sans bousculer la personne derrière lui au passage.
«
Il a sûrement raison, m’enfin, le plaignez pas trop : avec sa mauvaise foi il aurait trouvé n’importe quoi pour justifier son échec.
«
Genre comme ça.
Pendant que Dylan traîne des pieds dans la ruelle en dénigrant tous les parents des organisateurs, j’vous fais le topo. Nan parce que, faut quand même que je vous explique pourquoi il l’a aussi mauvaise d’avoir perdu à un jeu qui, en temps normal, l’aurait préoccupé pendant à peu près deux secondes avant qu’il se mette à papillonner autre part.
La cause est assez simple : l’absence de ticket. Déjà, quand il a vu les hussards, sa propre famille - du moins il le pensait -, organiser une fête et ne même pas lui distribuer une invitation, alors que d’autres en ont eu une, il a immédiatement déboulé dans le bureau de sa chef. D’abord dans l’espoir de rectifier une erreur, puis dans celui de gratter quand même son ticket.
«
- Tu voulais peut-être une médaille pour avoir transformé le dernier client en coquille Saint-Jacques ?
-
- Oui bien sûr. Comme le coup du camion sur le toit.
-
Voyant les négociations échouer, Dylan est parti en claquant la porte, puis elle allé chercher à contacter quelqu’un qui serait sûrement plus reconnaissant : son PDG.
« Non mais tu crois qu’il a que ça à foutre ? »
Bon, il s’est retrouvé bloqué devant la porte de l’Huis, à essayer d’emmerder un des proches de Kleos dans l’espoir qu’il lui arrange une entrevue.
« Cherche pas, j’en ai déjà cinq qui sont venus depuis l’annonce de la fête, et je leur ai dit la même chose : démerde-toi. »
J’suis sûr qu’il se montrerait plus arrangeant avec un bon pot de vin, mais bon, non seulement je peux pas le lui suggérer parce qu’il m’entend pas, mais en plus Dylan est fauché comme les blés, alors c’est même pas la peine.
Après ce petit numéro, donc, le loustic est parti tenter sa chance à la buvette russe, en se disant que c’était une bonne excuse pour se bourrer la gueule. Le dé lui a fait un bon doigt d’honneur, puisque non seulement il a pas eu de ticket, mais il a eu un thé. Un thé, quoi. Y se sont crus dans une maison de retraite les gars ?
C’est donc avec la ferme intention de se rattraper qu’il s’est précipité sur le chamboule-tout, seulement pour s’y énerver encore plus.
Le truc vicieux dans tout ça, c’est bien sûr que plus il échoue à avoir un ticket, plus il est convaincu qu’il lui en faut un, et moins il est patient pour l’avoir. La tombola, les longues quêtes, tout ça c’est trop chiant.
Or, plus il est impatient, plus il est con.
C’est pour ça qu’il a décidé d’aborder des gens un peu au hasard, dans la rue pas loin du jeu.
«
Il essaie d’interpeller la rouquine avec son épée, puis court vers elle.
«
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Arathéa Sar'Flyel
Jeu 1 Déc - 20:20
Ah, ça y est. Est-ce que j'ai une idée? Ben j'ai commencé à y réfléchir pendant qu'elle fulminait devant Laysa. Donc oui. Ben, on peut essayer de se faire passer pour des serveurs et puis se déguiser ensuite, c'est déguisé, ils nous choperont pas, ou alors chercher où ça va avoir lieu et...
«
Alors, le "salut mademoiselle", de la part d'une grande asperge (verte, mais ça on s'en fout), on commence à avoir, on commence à connaître. CF l'ex petit ami de Marine. Du coup première réaction de ma part un Oh, non, pas ici aussi... Bon, et puis non, je me suis trompée. Un ticket en rab. Mec, ma soeur est déjà hyper vénère et tu viens la faire chier!
Elle a dit quoi la grande grenouille là !
Évidemment, connaissant l’animale, elle a déjà la main sur ma poignée et m’a sortie à moitié du fourreau… Bon on va calmer le jeu.
Tape le pas de suite, steup ! Et toi, tu crois que si on avait assez de billets pour nous, on s'rait là?! T'as une idée des préparatifs à faire pour un bal ? Masqué en plus, faut trouver un chouette costume ! Mais non, nous ils nous veulent pas parce que genre j'suis une épée c'est dangereux.
Oui parce que, grand couillon là, c’est mon épée qui parle, c’est pas moi hein.
Bon, entre les mains de ma soeur, j'dis pas. Mais bon, un verre de champagne aussi, dans ce cas là.
On réfléchissait à s'infiltrer via le personnel et… Ca sent la fraise, là non?
Ouais, maintenant que tu le dis. Par contre toi là, c’est une mission sans branle-cul, même de deux mètres. Déjà tu vas m’parler proprement, ensuite tu vas nous donner ton nom, l’asticot. Tiens puis, attrape. Et te barre pas avec sinon tu vas te prendre un carreau dans les côtes d’ici… vraiment pas longtemps.
On peut dire ce qu’on veut de ma sœur, elle est efficace et maîtrise vraiment nos transformations. En parlant, elle a jeté notre sac à dos dans les bras de l’arsouille, probablement plus pour l’emmerder que pour autre chose, parce que bon, s’il se barre, elle sait que je vais devoir le courser et que ça va me faire chier (ou alors elle veut ME faire chier, c’est aussi une possibilité, on s’aime mais ça empêche pas) et défait mon fourreau pour le poser à terre. Aller, transformation dans 5… 4…
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Folie d'Esquisse
Dim 4 Déc - 15:45
« Ah, mademoiselle ! Oh, pardon, monsieur ! Mille excuses, c’est pas évident à voir, avec la fourrure. Eh, revenez, je vous dis que je m’excuse ! »
« Ah, mon bon monsieur ! J’ai bien vu l’ardeur avec laquelle vous avez tenté de gagner ce ticket ! Ah, fortune ingrate ! Mais rassurez-vous, il existe peut-être un autre moyen d’en obtenir, que les organisateurs nous dissimulent pernicieusement ! Accepteriez-vous mon invitation à venir en discuter dans un lieu… moins fréquenté ? Vous êtes sûr ? Ah, monsieur, je ne veux pas vous forcer la main, mais c’est passer à côté de la chance de votre vie ! Vraiment ? Ma foi, au revoir, mon bon monsieur ! »
« Ah, jeune homme ! J’ai tout vu de votre tentative, mais il semble que la chance n’ait pas été au rendez-vous ! Croyez-moi sur parole, ce jeu est truqué ! Moi-même, j’ai tenté tout à l’heure de viser la pile des Magendarmes, et je peux vous assurer que… oh. Pardon, c’est parce que vous portiez du bleu, je pensais que… ce n’est rien, bonne journée, jeune homme ! »
« Ah, ma bonne dame ! J’ai bien vu l’ardeur avec laquelle vous avez tenté de… Madame, s’il vous plaît ! »
…
« Du neuf ?
– Cause m’en, tin. Y perdent pas un tourniquet pour décaniller à perpette-la-jolie.
– La même, frangine. J’ai dans l’vibreur qu’la strat’ de leur piailler en sout’nu, ça roule pas cher.
– T’veux piailler comment, en bifteck ? Dès qu’on cause correct, ça te labelle de vévé.
– Clair. C’est p’têtre même eux les guignols qu’on d’vrait aguicher.
– Ouais, c’est ça, ben t’y débaroules en tête. Moi, j’vais chiqueter, tu m’suis ?
– Pas les crocs. J’vais voir à griffer ceux d’là-bas, y z’ont l’air rognés.
– ‘kay, ben éclate-toi.
– Napp’. »
Une brève poignée de main, droite contre gauche, l’auriculaire dehors. Les deux compagnons sortent de leur petite ruelle, chacun de son côté. C’est un garçon à double casquette – les deux visières vers l’avant, une à l’endroit, une à l’envers – qui sort du côté où s’écharpent Dylan et les jumelles de l’armurerie. Cheveux noirs, veste bleu ciel sur complet gris, et ceinture tombante à en frôler le sol. Il s’approche d’abord d’une démarche blasée, les mains dans les poches, et frappant du pied une boîte de conserve qui n’a manifestement pas été admise au chamboule-tout.
Et puis il s’arrête carrément, aussitôt qu’il a fait le compte du nombre de voix qu’il entend et de personnes qu’il aperçoit. Il lève les yeux au ciel, respire un grand coup, et reprend son approche d’un pas qui se veut aussi assuré que possible. Dès qu’il est à portée de voix, il s’arrête de nouveau, guettant le moment d’intervenir.
« Ah, mon bon monsieur ! J’ai bien vu l’ardeur avec laquelle vous avez tenté de gagner ce ticket ! Ah, fortune ingrate ! Mais rassurez-vous, il existe peut-être un autre moyen d’en obtenir, que les organisateurs nous dissimulent pernicieusement ! Accepteriez-vous mon invitation à venir en discuter dans un lieu… moins fréquenté ? Vous êtes sûr ? Ah, monsieur, je ne veux pas vous forcer la main, mais c’est passer à côté de la chance de votre vie ! Vraiment ? Ma foi, au revoir, mon bon monsieur ! »
« Ah, jeune homme ! J’ai tout vu de votre tentative, mais il semble que la chance n’ait pas été au rendez-vous ! Croyez-moi sur parole, ce jeu est truqué ! Moi-même, j’ai tenté tout à l’heure de viser la pile des Magendarmes, et je peux vous assurer que… oh. Pardon, c’est parce que vous portiez du bleu, je pensais que… ce n’est rien, bonne journée, jeune homme ! »
« Ah, ma bonne dame ! J’ai bien vu l’ardeur avec laquelle vous avez tenté de… Madame, s’il vous plaît ! »
…
« Du neuf ?
– Cause m’en, tin. Y perdent pas un tourniquet pour décaniller à perpette-la-jolie.
– La même, frangine. J’ai dans l’vibreur qu’la strat’ de leur piailler en sout’nu, ça roule pas cher.
– T’veux piailler comment, en bifteck ? Dès qu’on cause correct, ça te labelle de vévé.
– Clair. C’est p’têtre même eux les guignols qu’on d’vrait aguicher.
– Ouais, c’est ça, ben t’y débaroules en tête. Moi, j’vais chiqueter, tu m’suis ?
– Pas les crocs. J’vais voir à griffer ceux d’là-bas, y z’ont l’air rognés.
– ‘kay, ben éclate-toi.
– Napp’. »
Une brève poignée de main, droite contre gauche, l’auriculaire dehors. Les deux compagnons sortent de leur petite ruelle, chacun de son côté. C’est un garçon à double casquette – les deux visières vers l’avant, une à l’endroit, une à l’envers – qui sort du côté où s’écharpent Dylan et les jumelles de l’armurerie. Cheveux noirs, veste bleu ciel sur complet gris, et ceinture tombante à en frôler le sol. Il s’approche d’abord d’une démarche blasée, les mains dans les poches, et frappant du pied une boîte de conserve qui n’a manifestement pas été admise au chamboule-tout.
Et puis il s’arrête carrément, aussitôt qu’il a fait le compte du nombre de voix qu’il entend et de personnes qu’il aperçoit. Il lève les yeux au ciel, respire un grand coup, et reprend son approche d’un pas qui se veut aussi assuré que possible. Dès qu’il est à portée de voix, il s’arrête de nouveau, guettant le moment d’intervenir.
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Eelis
Dim 4 Déc - 16:32
Elle a du flan dans l’oeil, c’est pas possible. Ou bien c’est un genre de parigo qu’a jamais vu d’animal de sa vie, j’sais pas. En tout cas, si Dylan est passé de « mademoiselle » à « gamine », ça veut dire qu’il est vexé et a arrêté de considérer son interlocutrice comme un membre du sexe opposé, ce qui est une excellente chose. (Ouais, je suis de son côté, mais pas pour ça)
Et du coup, information importante, elles ont pas de ticket… mais une épée qui parle, et envie d’aller s’infiltrer dans le bal avec. C’est vrai que c’est une solution, et un excellent moyen de foutre le bordel pour se venger de ne pas avoir été invité - autant qu’un excellent moyen de se faire virer. Heureusement, Dylan est raisonnable sur ce coup ; il a conscience qu’une telle action déplairait fortement à ses employeurs, qui de fait…
«
Non, en fait, il s’est juste vénère parce que l’autre lui parle trop mal.
«
Il jette brutalement son sac sur le sol, fout un petit coup de patte dedans pour le rapprocher de ses propriétaires et se tire.
«
Dit le gars qui a complètement pris la mouche après une pauvre provocation. Pas qu’elle l’aurait touchée en temps normal, mais là, il a aucune patience, en plus d’avoir le sentiment que tout le monde lui en met plein la gueule alors qu’il veut "juste" un p'tit ticket (il a pas encore compris que tout le monde se les arrache je crois).
Bon, c’est pour la bonne raison, mais au moins Dylan ne participera pas à un plan d’infiltration foireux.
… Enfin pas à celui-là, parce que deux secondes plus tard, il part aborder le premier type louche qui se rapproche de lui.
«
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Stilgar
Sam 10 Déc - 12:49
__–J’vais le défoncer ce lézard en fait. Mais d’où il se permet ? Il a cru on est potes ? Il a cru la vie c’est du gâteau ? Il a du bol que, pouf, je suis une arbalète maintenant, je peux plus aller lui tordre le cou moi-même.
__–Par contre je peux toujours parler.
__–« Grenouille grenouille grenouille sale grenouille débile grenouille grenouille connard de grenouille débile grenouille grenouille grenouille moche grand et con grenouille grenouille de merde grenouille grenouille grenouille grenouille trop con grenouille grenouille grenouille grenouille stupide que j’peux briser en deux avec mon petit doigt, grenouille grenouille grenouille grenouille… »
__–Oui c’est ça qui est bien quand on a pas de poumons, on peut insulter des gens autant qu’on veut.
__–– On a compris l’idée sœurette…
__–– Roh allez juste une dernière. GRE. NOUILLE. GROSSE NOUILLE DE GRENOUILLE. »
__–Voilà, ça c’est fait. Désolée Effilée mais y’a personne qui me traite de gamine. Surtout pas un lézard de merde à la con débile qui a cru il pouvait nous test alors que même pas il se ballade armé. Il a vraiment du bol que ce soit Effilée aux commandes là sinon il se serait déjà pris la gifle de sa vie. La dernière aussi, parce que quand je tape c’est avec Effilée et en général j’ai pas besoin de taper une deuxième fois.
__–« Je sais à quoi tu penses, mais si tu veux vraiment te venger, il y a plus intéressant à faire…
__–– Plus intéressant qu’en faire un sac à main ?
__–– Non mais d’une tu portes jamais de sac à main. Puis moi non plus. De deux, je ne flècherai pas un imbécile à la virilité défaillante pour toi, c’est moi qui doit retailler les carreaux après, ça vaut pas le coup (oui, il vaut pas un bout de bois de 20 cm). Et puis regarde : là il veut un ticket et le PNJ il en propose une quête pour… On a qu’à participer nous aussi… Elle me rapproche de sa tête pour que je l’entende chuchoter : Et on lui raflera son ticket au passage…
__–– Ah, si c’est pour l’emmerder, ça d’accord. Ben je te suis hein !
__–– Ah, non, c’est moi qui vais te suivre, tu sens le barbecue. Promets-moi de pas le tuer, même si tu en as très très envie ! »
__–Je réponds pas sinon je vais être vulgaire. Mais Effilée sait que si je râle pas pendant dix bonnes minutes suite à une demande de ce genre, c’est que je suis d’accord.
__–Bon ben, on se re-transforme, je reprends le sac, et puis, avec Effilée dans son fourreau et ma main sur le pommeau (mais pas plus bas, sinon ça veut dire que je suis prête à la dégainer et elle va râler), je m’approche du vieux et de la grenouille.
__–« Ça cause de quoi ici les glands ?
__–– Ce que veut dire ma sœur, c’est : Ça a l’air intéressant, c’que vous dites, on peut écouter ? »
__–Ouais c’est mieux si c’est Effilée qui parle.
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Folie d'Esquisse
Mar 13 Déc - 17:04
Quand Dylan l’accoste, le garçon à double casquette esquisse d’abord un mouvement de recul, l’air de dire que ce n’est pas dans ce sens que cette interaction devrait se produire. Mais aussitôt qu’il entend la question, il secoue la tête un instant pour en chasser la pluie d’insultes ambiante, et s’exclame avec un grand sourire :
« Ça, mon saurien, t’aurais pas rêvé à te gaufrer sur plus convenable ! »
Il s’interrompt brièvement, la main devant la bouche, puis reprend d’un ton moins avenant :
« Enfin, je veux dire, vous ne pouviez pas mieux tomber ! Il se trouve justement que je connais un autre moyen d’en obtenir, que les organisateurs nous dissimulent préni… non, pernicieusement ! Accepteriez-vous mon invitation à venir en discuter dans un lieu… moins fréquenté ? »
Il suffit qu’il dise ça pour que rapplique Crèvette avec sa jumelle tout juste retransformée. Le garçon louche, qui n’a manifestement pas vu la métamorphose s’opérer, reste interdit un instant en constatant que les deux mêmes voix de fille qu’il avait entendues tout à l’heure sont maintenant en train de lui parler. Difficile de déterminer ce qui se trame précisément dans son crâne à ce moment précis, et il est clair qu’il ne sait pas trop où se mettre.
« Ah…, balbutie-t-il à leur question, c’est délicat. Nous parlons de choses, euh… » Il fait des signes de tête à Dylan, assez maladroits, mais qui indiquent clairement une question comme « On la met dans la combine, la gamine ? ». Là-dessus, en attendant que le lézard intervienne, il ramène son attention vers cette dernière, un sourire faux sur le visage, et lâche enfin : « Nous parlons de choses consubstantielles. C’est ça, consubstantielles. »
Il est clair qu’il ne connaît pas le sens du mot qu’il vient d’utiliser.
« Ça, mon saurien, t’aurais pas rêvé à te gaufrer sur plus convenable ! »
Il s’interrompt brièvement, la main devant la bouche, puis reprend d’un ton moins avenant :
« Enfin, je veux dire, vous ne pouviez pas mieux tomber ! Il se trouve justement que je connais un autre moyen d’en obtenir, que les organisateurs nous dissimulent préni… non, pernicieusement ! Accepteriez-vous mon invitation à venir en discuter dans un lieu… moins fréquenté ? »
Il suffit qu’il dise ça pour que rapplique Crèvette avec sa jumelle tout juste retransformée. Le garçon louche, qui n’a manifestement pas vu la métamorphose s’opérer, reste interdit un instant en constatant que les deux mêmes voix de fille qu’il avait entendues tout à l’heure sont maintenant en train de lui parler. Difficile de déterminer ce qui se trame précisément dans son crâne à ce moment précis, et il est clair qu’il ne sait pas trop où se mettre.
« Ah…, balbutie-t-il à leur question, c’est délicat. Nous parlons de choses, euh… » Il fait des signes de tête à Dylan, assez maladroits, mais qui indiquent clairement une question comme « On la met dans la combine, la gamine ? ». Là-dessus, en attendant que le lézard intervienne, il ramène son attention vers cette dernière, un sourire faux sur le visage, et lâche enfin : « Nous parlons de choses consubstantielles. C’est ça, consubstantielles. »
Il est clair qu’il ne connaît pas le sens du mot qu’il vient d’utiliser.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Eelis
Lun 26 Déc - 21:55
Au moins, Dylan a enfin réussi à leur montrer qu’il est plus intelligent qu’elles, en ne réagissant pas…
«
En ne réagissant presque pas, je veux dire.
Je vous jure, j’ai l’impression de commenter une cour de récréation d’école primaire. Ou p’têt même maternelle. En tout cas ils m’épuisent tous.
Bon, puisque les deux gamines ont l’air de piailler dans leur coin, concentrons-nous plutôt sur ce que dit l’autre avec ses casquettes.
Sa proposition, franchement, heureusement que c’est pas un vieux monsieur qui propose comme ça direct d’aller dans un coin tranquille… et surtout qu’on est dans l’Esquisse et donc qu’on trouve toutes les deux rues ce genre de bail chelou.
«
Il a pas été jusqu’à se retourner pour appuyer le « craignos », mais il aurait presque dû, puisque ça lui aurait permis de voir les deux mômes débarquer. ‘fin, la môme et son épée… ‘fin une arbalète maintenant... 'fin non c'est encore l'épée - y’a deux semaines je me serais arrêté dessus pour essayer de comprendre mais là j’ai la flemme alors peu importe.
«
Le casquetté a pas l’air de vouloir vendre la mèche: ça peut être un bon comme un mauvais signe, trop dur à dire dans l’Esquisse. Par contre, la vraie question, c’est si on partage la quête avec ces deux-là quitte à ce qu’elles soient chiantes voire chippent le ou les tickets, ou si on les rejette d’entrée quitte à ce qu’elles soient vénères et essaient de nous la mettre encore plus à l’envers (j’les connais les intrigues de cour de collège, si quelqu’un peut pas avoir ce qu’il veut il va dénoncer tout le monde au prof). Dans les deux cas on court un risque, je dirais, mais si ça me paraît quand même moins chiant d’essayer de rien leur dire, en espérant qu’elles se lasseront et iront emmerder quelqu’un d’autre.
Bon, c’est évidemment pas le raisonnement qu’a eu Dylan. Lui, il a juste rebondi sur la dernière chose qu’a dit l’autre mec.
«
J’ai aucune idée de ce que veut dire consubstantiel (j’suis pas allé à la fac moi), mais j’suis à peu près sûr que tu l’as dit n’importe comment. Et que ça veut pas dire ça.
Enfin peu importe, il enchaîne, avec un ton plus affirmé :
«
C’est certain qu’on est jamais de trop pour une mission qui impliquera probablement de se faufiler quelque part ou d’emmerder le monde (surtout là : si le mec est si enclin à vouloir des complices, c’est qu’il peut pas faire ça seul). Par contre j’suis pas sûr qu’elles aient bien le profil pour suivre des ordres…
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Arathéa Sar'Flyel
Mar 27 Déc - 10:02
C’était ptet une mauvaise idée de dire à Crèvette de s’incruster, sa patience va être mise à rude épreuve. Et vu que je ne peux pas, comme à l’école, lui tenir la main pour l’inciter à (un peu) plus de patience, je ne peux que prendre la parole et prouver (avec un peu de satisfaction) que oui, j’en ai dans le crâne. Après tout, Manico, dit ManiAco, le prof de théâtre ne peut pas faire 2 phrases sans y glisser un ou deux mots de plus de quatre syllabes. Du coup…
Alors ça tombe bien, ma soeur et moi on est homozygotes, donc on est automatiquement consubstancielles, ça va avec. Soeurette, range moi s’il te plait, ils ont pas besoin que tu leur prouve qu’on est consistantes.
Nananananère euh. Si le ton est gentil, presque joyeux, je suis parfaitement consciente que je viens de leur mettre le nez dans leur bouse et que je suis en train de les enfoncer dans la reconnaissance de leur médiocrité intellectuelle. Bon, l’effet est un poil gâché par le fait que je sois secouée à quelques centimètres du ventre du lézard. Allez, faut changer de sujet, là.
Du coup, vu que notre ami sauroïde est atteint de logorrhée inutile Pléonasme d’ailleurs et maintenant qu’on a déterminé qu’on pouvait tout à fait vous écouter, monsieur…? Al… Crèvette, tu veux bien les suivre?
Comment ça on leur laisse pas le choix? Nan. Pis pour courir plus vite que ma frangine, hein…
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Folie d'Esquisse
Sam 7 Jan - 15:46
Les transformations, l’épée qui parle ostensiblement, les babillages dans tous les sens à n’en plus savoir qui parle à qui, ou simplement les mots "homozygote", "logorrhée" et "sauroïde" placés dans la même tirade ; toujours est-il que le type louche semble être le plus perdu de tous. Il force l’un de ces sourires qu’on garde dans les repas de famille gênants, ceux-là où grand-père et tonton s’écharpent sur un sujet politique dont on ne connaît absolument rien – et eux non plus, d’ailleurs. Mais sitôt qu’il a l’occasion d’en placer une, il le troque contre un sourire forcé de vendeur, et s’exclame beaucoup trop vivement :
« Eh bien allons-y ! Nous ne serons pas trop de deux… enfin, trois avec l’épée beuglante, pis quatre avec moi, et faut compter la frangine dans l’inventaire. Nous ne serons pas trop de cinq pour reprendre ce dont nous fûmes indûment spoliés par l’inique méritocratie des organisateurs de l’événement ! »
Il prend un air presque fier à cette déclaration, il est clair que c’était la phrase qu’il avait le plus travaillée. Dans l’élan de son bref moment de confiance, il invite tout le monde à le suivre d’un geste de main, et se dirige vers la ruelle d’où il est venu.
En entamant sa marche, il attrape ce qui s’apparente à un ballon de baudruche jaune et orange qui, une fois qu’il a soufflé dedans, prend la forme d’un canard en plastique. Il le noue rapidement au niveau du bec, puis le laisse s’envoler. « C’est pour prévenir ma collègue qu’on la rejoint », précise-t-il en se retournant brièvement. Au ciel, le ballon éclate dans un nuage de poussière bleue en poussant un grand "COUAC !" perceptible à cent mètres à la ronde. « Elle ne devrait pas être très longue, termine-t-il avec son même sourire de commerçant, nous n’avons qu’à faire connaissance en l’attendant ! »
« Eh bien allons-y ! Nous ne serons pas trop de deux… enfin, trois avec l’épée beuglante, pis quatre avec moi, et faut compter la frangine dans l’inventaire. Nous ne serons pas trop de cinq pour reprendre ce dont nous fûmes indûment spoliés par l’inique méritocratie des organisateurs de l’événement ! »
Il prend un air presque fier à cette déclaration, il est clair que c’était la phrase qu’il avait le plus travaillée. Dans l’élan de son bref moment de confiance, il invite tout le monde à le suivre d’un geste de main, et se dirige vers la ruelle d’où il est venu.
En entamant sa marche, il attrape ce qui s’apparente à un ballon de baudruche jaune et orange qui, une fois qu’il a soufflé dedans, prend la forme d’un canard en plastique. Il le noue rapidement au niveau du bec, puis le laisse s’envoler. « C’est pour prévenir ma collègue qu’on la rejoint », précise-t-il en se retournant brièvement. Au ciel, le ballon éclate dans un nuage de poussière bleue en poussant un grand "COUAC !" perceptible à cent mètres à la ronde. « Elle ne devrait pas être très longue, termine-t-il avec son même sourire de commerçant, nous n’avons qu’à faire connaissance en l’attendant ! »
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Eelis
Dim 8 Jan - 1:24
Grâce à cette longue expérience avec son petit con de frangin, Dylan est donc resté calme. Enfin, il s’est pas énervé davantage, et c’est déjà ça.
«
Toi aussi tu fais bien le malin pour le coup. J’aurais aussi beaucoup d’arguments pour montrer que tu ne sais ni travailler en équipe ni écouter. Bon, même si j’pouvais les leur donner je le ferais pas, on est d’accord.
Notre nouveau pote arrive à en placer une. Je sais pas s’il veut essayer d’avoir l’air smart malgré sa dégaine, mais ni moi ni Dylan ne pige quoi que ce soit à la fin de sa phrase. Et peu importe, puisque c’est le début qui importe : on va être cinq si j’me compte pas, et il a l’air de confirmer l’idée selon laquelle c’est assez dangereux pour qu’il ait besoin de toute une équipe, même si c'est une équipe de collégiens. Evidemment, on lui emboîte le pas, puisqu’il a l’air d’avoir une destination précise en tête, et on assiste à son signal de fumée des plus discrets. J’espère que c’est pas un criminel recherché… Probablement que si vu le genre de bail qu’il nous propose.
Puis juste après il demande qu’on se présente, mais il le fait pas lui-même. J’suis plus si sûr de le considérer comme un pote malgré le brin de complicité que Dylan a cru avoir avec lui. D’ailleurs, le petit relève un truc intelligent (même si totalement inutile) pour une fois :
«
Puis ouais on a pas les noms des deux gamines (bon, si, j’crois que j’ai capté que l’une des deux) mais on peut toujours les appeler Moustique 1 et Moustique 2 en attendant. Ou Schtroumpf vulgaire et schtroumpf peste. Et puis le mec…
«
Putain, pour une fois qu’on dit la même chose ! Ils t'ont pas appris que des conneries chez les Hussards.
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Sam 14 Jan - 20:17
__–Puis ferme ta gueule même pas tu sais le sens des mots que t’utilises là.
__–Et il dit quoi encore ce bouffon vert (lel) sur nous deux là ? Lui par contre ça va j’sais déjà lancée j’peux continuer à le vanner.
__–« Sauf que t’es pas une équipe, t’es un animal de compagnie qui s’est échappé de son vivarium et qui fait un peu trop le mec pour ce qu’il est, nounouille la grenouille.
__–– Sœurette… S’il te plaît… Oh commence pas avec ta voix lassée toi là hein.
__–– Hé, ça va, c’est lui qui a commencé !
__–– Non mais arrête, combien de fois je t’ai entendu me dire que si quelqu’un utilise cet argument, il a rien compris ? Il est passé où, dis-moi, le « l’important c’est d’être celui qui finit, pas celui qui commence » ?
__–– Ça va j’ai dit ! »
__–Et alors qu’on papote toutes les deux à voix basse, on emboîte le pas à l’autre déguenillé et l’autre écaillé. Et d’accord j’veux bien être sympa et tout, je les suis, mais par contre y’a zéro moyen que je passe devant. J’veux l’avoir à l’œil, nounouille la grenouille. C’est Effilée et moi l’arrière-garde et si t’es pas content ben tu vas te faire foutre. Mais devant moi, pas ailleurs.
__–Et genre il s’passe quoi là. C’est quoi ce plan qu’il nous fait. Heureusement – comme quoi, tout arrive ! – l’autre asperge a une pensée intelligente.
__–« Bah alors, comme quoi tu dis pas que de la merde quand tu te concentres un peu ! »
__–Et j’envoie une taloche sur la tête de nounouille. Mais le genre qui fait pas mal m’voyez, le genre qu’on envoie à ses potes quand ils disent un truc pas con et qu’on s’y attend pas.
__–« Je suis d’accord, c’est pas que j’ai pas confiance en vous, mais… En fait, non. Si vous voulez qu’on vous croie et qu’on vous suive, va falloir faire le premier pas… Se présenter étant un bon début. »
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Folie d'Esquisse
Mer 18 Jan - 17:22
Face à la coalition des « Vous d’abord » qui lui fait face, le jeune homme à double casquette peine de plus en plus à cacher son air désemparé. Il tente de balbutier quelque chose d’incompréhensible – probablement même pour lui –, puis tente de se reprendre un dernier coup pour cracher une phrase sensée :
« Ah-ah, je vois, la confiance se conduit dans les deux sens, n’est-ce pas ? Très bien, je me présenterai le premier. Je m’y attellerai aussitôt que ma sœur arrivera, comme vous le suggérez très pertinemment, pour éviter d’avoir à recommencer pour elle. »
Pendant qu’il conclut cette déclaration qui a encore l’air parfaitement logique dans son cerveau, le groupe s’engouffre dans une impasse de quelques mètres à peine, qui semble être le point de rendez-vous annoncé. Le garçon s’arrête, satisfait de sa petite tirade improvisée, puis réfléchit un instant à ce qu’il vient de dire avant de lâcher spontanément :
« Attends, nan, c’est niais. Faut m’désoler, j’claudique à piailler soutenu et cogiter correct dans la même trame. » Il s’installe sur un petit muret décoré de pots de fleurs, dont certains sont au sol à l’état de fragments ; en se recalant le fessier, il manque d’ailleurs d’en faire tomber un de plus. « Du coup, j’me labelle Ludek, reprend-il dans son argot obscur, puis la frangine me r’labelle Lulu. On est r’latés pour de faux, mais on s’démène comme si parc’qu’on est d’la même plume. C’est qu’on vit au crochet d’la rue, savez. Elle, son label, c’est Nina. Il lève la tête. Tin, pis d’euf, la v’là qui r’canille, z’allez pouvoir vous enchanter. »
En effet, depuis la ruelle apparaît une jeune femme, portant la même veste bleu ciel sur le même complet gris que le dénommé Ludek. Au-dessus de ça, des cheveux blond cendré à peine assez longs pour être coiffés en bataille, et un fedora jaune pour donner un semblant de fantaisie au tout.
« Ah, mes bons messieurs-dames, s’exclame-t-elle en arrivant sur un sourire forcé, combien me révolte-t-il de confronter tant de nouvelles victimes de cette injustice foraine, mais comme il me réchauffe le cœur d’en trouver tant qui font le choix de la raison ! Nous ne serons pas trop de quatre pour reprendre ce dont nous fûmes indûment spoliés par l’inique méritocratie des organisateurs de l’événement ! »
Elle aussi, semble très fière d’avoir réussi à placer celle-là.
« Ah-ah, je vois, la confiance se conduit dans les deux sens, n’est-ce pas ? Très bien, je me présenterai le premier. Je m’y attellerai aussitôt que ma sœur arrivera, comme vous le suggérez très pertinemment, pour éviter d’avoir à recommencer pour elle. »
Pendant qu’il conclut cette déclaration qui a encore l’air parfaitement logique dans son cerveau, le groupe s’engouffre dans une impasse de quelques mètres à peine, qui semble être le point de rendez-vous annoncé. Le garçon s’arrête, satisfait de sa petite tirade improvisée, puis réfléchit un instant à ce qu’il vient de dire avant de lâcher spontanément :
« Attends, nan, c’est niais. Faut m’désoler, j’claudique à piailler soutenu et cogiter correct dans la même trame. » Il s’installe sur un petit muret décoré de pots de fleurs, dont certains sont au sol à l’état de fragments ; en se recalant le fessier, il manque d’ailleurs d’en faire tomber un de plus. « Du coup, j’me labelle Ludek, reprend-il dans son argot obscur, puis la frangine me r’labelle Lulu. On est r’latés pour de faux, mais on s’démène comme si parc’qu’on est d’la même plume. C’est qu’on vit au crochet d’la rue, savez. Elle, son label, c’est Nina. Il lève la tête. Tin, pis d’euf, la v’là qui r’canille, z’allez pouvoir vous enchanter. »
En effet, depuis la ruelle apparaît une jeune femme, portant la même veste bleu ciel sur le même complet gris que le dénommé Ludek. Au-dessus de ça, des cheveux blond cendré à peine assez longs pour être coiffés en bataille, et un fedora jaune pour donner un semblant de fantaisie au tout.
« Ah, mes bons messieurs-dames, s’exclame-t-elle en arrivant sur un sourire forcé, combien me révolte-t-il de confronter tant de nouvelles victimes de cette injustice foraine, mais comme il me réchauffe le cœur d’en trouver tant qui font le choix de la raison ! Nous ne serons pas trop de quatre pour reprendre ce dont nous fûmes indûment spoliés par l’inique méritocratie des organisateurs de l’événement ! »
Elle aussi, semble très fière d’avoir réussi à placer celle-là.
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Eelis
Mer 18 Jan - 20:12
Heureusement, qui se ressemble s’assemble, le Lubek a l’air aussi con que les trois gamins qu’il a recruté. Et en plus il parle comme une parodie de campagnard. Après avoir parlé comme une parodie de mec de la haute. Je sais même pas lequel des deux m’est le plus insupportable. Peut-être quand même le langage soutenu, parce que franchement j’y pige pas plus que Dylan.
«
Histoire de ne pas cramer plus que ça le fait qu’il n’a rien pigé à la moitié des mots de la meuf, il enchaîne.
«
Il fait genre de chercher dans son sac pour chercher sa carte de visite, mais en vrai, il cherche surtout laquelle des deux donner - sachant qu’officiellement Dylan n’est pas un hussard depuis cette sombre histoire de faux noms. Bon, vu le lieu dans lequel ils veulent causer de leur combine pour avoir les tickets, on est clairement plus partis sur un plan pour la mettre à l’envers à ses patrons que sur une affaire qui les rendrait fier, donc c’est peut-être pas très malin de se revendiquer comme tel ici. Arrivant à la même conclusion que moi, le lézard sort ses bouts de carton sur lesquels il a écrit son nom et son adresse approximative, puis il en distribue à tout le monde.
«
Puisqu’il flex là-dessus, faut quand même que je vous détaille un peu plus à quoi ressemble ces cartes. Elles sont un peu l’équivalent en papier des gâteaux qui sont absolument moches et qui dégoulinent de partout, mais qui semblent pourtant avoir été faits avec beaucoup trop application. Ou si l’image vous parle pas, juste, dites-vous qu’il n’existe ni stylo, ni ciseau pour lézard, et que les pattes de ces bestioles n’ont absolument pas été conçues pour faire un travail de bureau. Malgré ou grâce à cette incompatibilité, toutes les cartes sont uniques, ce qui une fois qu’il s’en est aperçu lui a fait décider que c’était en fait volontaire, pour savoir qui l’avait recommandé, vendu ou avait osé jeter sa carte à la poubelle. Chez les espions, cette technique est connue comme le bleu de méthylène. Chez les développeurs, elle est connue comme «It’s not a bug, it’s a feature». Désolée je repars.
Bon et bien sûr, outre le cadre artisanal, il y a l’écriture. Là-dessus, Dylan a essayé de marquer à peu près la même chose partout, à savoir "Vous aver besoin d’un gars sur et rapide ? Faite apel a Dylan", mais le stylo change selon la fournée, voire en cours d’écriture. Selon son inspiration et l’encre qu’il avait sur les doigts à ce moment-là, il a également ajouté des petites fantaisies. Genre l’autre peste et sa sœur là, elles ont reçu la version avec les empruntes digitales (là aussi, Dylan a pensé à en faire une marque de fabrique), alors que Lubek a eu celle avec sa dernière tentative en date de faire une main avec un pouce en l’air, et Nina plutôt la tentative de rose (il donne cette carte qu’aux meufs bien sûr).
Bref j’parle trop, revenons à la scène. Là donc, après avoir laissé tout le monde voir à quel point il est pro, Dylan se tourne vers les mioches.
«
Après nounouille, c’est de bonne guerre. Comment ça "l’important c’est d’être celui qui finit, pas celui qui commence" ? J’suis d’accord mais quitte à finir on peut bien mettre un dernier coup avant juste histoire de rendre la monnaie de sa pièce. C’est que si on continue après qu’on est un gamin.
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Arathéa Sar'Flyel
Sam 21 Jan - 16:08
Oulah, le changement de vocabulaire, ça surprend, mais en même temps, ça lui va quand même bien mieux. Bon, évidemment ça m’oblige personnellement à un poil de concentration pour tout y comprendre, mais bon, c’est pas comme si j’avais grand chose de mieux à faire. Donc, Ludek, dit Lulu, et sa frangine qu’est pas sa frangine de sang mais comme si. Ok. Et la nana qui arrive avec un discours elle aussi hyper soutenu et aussi mal récité que les répliques de ma sœur lors de la pièce de théâtre (obligatoire) de CE2…
Ensuite c’est au tour de Dylan de se présenter, avec des cartes euh… Eug… Moches. Très moches. Tellement moche que Crèvette lâche la sienne avant même d’avoir posé ses doigts dessus. (La boue, la sueur, le gras et la saleté elle peut supporter, mais pas les quatre ensemble on dirait.) Et heureusement que c’est pas moi qui ai des mains ou j’aurais arraché un stylo à l’un des trois pour corriger les fautes… Et l’idiot qui en remet un coup… Non, mais y a un moment, il va finir par se prendre ma lame dans la tronche et c’est moi qui vais être dégueulasse ! Et lui avoir mal, mais là j’ai envie de dire, il cherche la frangine, il va la trouver. En parlant de ma sœur, elle a la main sur le visage, prend une grande inspiration… Oh oh, ça c’est ce que Papa lui dit de faire, et qui ne marche jamais… Voilà c’est bien ce que je craignais. Deux pas en avant, bousculant Dylan au passage (avec un pardon toi là bouge, c’est dire si elle est courtoise) et allonge une claque au gars. Bon, je sais pas s’il appréciera à sa juste valeur, elle n’a pas frappé assez fort pour l’envoyer valser, ni même lui faire tourner la tête.
Commence à parler normalement ! Trou d’balle ! C’est bon, t’as fini d’être con ou t’en as besoin d’une autre ? Et toi là, il nous a déjà sorti son baratin, on s’bouge, vous balancez votre plan ou on continue à s’les toucher ?
Bon, je suppose que je vais faire la présentation. Vous pouvez m’appeler Effilée, ma sœur c’est Crèvette. On échange souvent nos places, elle c’est une arbalète. Et, Nina, c’est ça? Vu qu’la majorité ici a du mal avec le soutenu, je propose qu’on reste sur les bases : Sujet, verbe, complément. On réfléchira mieux à comment avoir des billets si on doit pas réfléchir AUSSI à comment causer.
Pas la peine de préciser pour le Ludek il a compris. Je crois. J’espère.
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Folie d'Esquisse
Jeu 2 Fév - 21:25
Si les deux énergumènes en bleu avaient plus ou moins continué de jouer le jeu jusqu’à la distribution des cartes de Dylan, l’intervention des deux sœurs achève de leur en passer l’idée ; Ludek, lui, se remet lentement de la baffe qu’on vient de lui retourner, tandis que Nina découvre avec stupeur l’épée parlante qui s’adresse à elle. Tous deux s’échangent des regards perplexes pendant que l’arme termine son discours, et peinent à rassembler le courage d’y répondre après coup. C’est Nina, probablement la moins déconcertée des deux, qui brise le silence la première :
« D’accord, d’accord… euh… Elle se retourne vers son partenaire. On jargote, du coup ?
– Ouais, euh, jargote pareil que l’spadron a piaillé. Sujet verbe compliment et niaiserie.
– ‘kay, ben hue, canetonne. »
Elle se redresse sur ses appuis, profitant de l’occasion pour s’éloigner d’un pas de la donneuse de baffes, inspire un grand coup, et reprend à l’attention de tout le monde :
« La strat’ est peinarde : un carriolet r’canille dans peu, les tickets s’ront sous l’corbillon. Y rembobinent le chambardeur…
– Le "chamboule-tout", y le labellent.
– Ouais, le chamboule-tout. Y rembobinent le chamboule-tout – y veulent prétendre les nigauds gagnent des tickets, c’est d’la poudre à pinpin – ; alors on débaroule quand eux, on chaparde la ravitaille, on nachave à l’ombre, et cink ! La négoce est coffrée ! »
Au cas où son discours ne serait pas assez clair malgré son utilisation rigoureuse du schéma sujet-verbe-complément, Nina mime ses dires avec de grands gestes, et achève le tout sur une pose victorieuse et un sourire d’excitation, plus sincère que tout ce qu’a pu montrer son frère jusque-là.
« Seriez de la combine ? », achève d’ailleurs ce dernier en rajustant sa double casquette déjà parfaitement ajustée.
« D’accord, d’accord… euh… Elle se retourne vers son partenaire. On jargote, du coup ?
– Ouais, euh, jargote pareil que l’spadron a piaillé. Sujet verbe compliment et niaiserie.
– ‘kay, ben hue, canetonne. »
Elle se redresse sur ses appuis, profitant de l’occasion pour s’éloigner d’un pas de la donneuse de baffes, inspire un grand coup, et reprend à l’attention de tout le monde :
« La strat’ est peinarde : un carriolet r’canille dans peu, les tickets s’ront sous l’corbillon. Y rembobinent le chambardeur…
– Le "chamboule-tout", y le labellent.
– Ouais, le chamboule-tout. Y rembobinent le chamboule-tout – y veulent prétendre les nigauds gagnent des tickets, c’est d’la poudre à pinpin – ; alors on débaroule quand eux, on chaparde la ravitaille, on nachave à l’ombre, et cink ! La négoce est coffrée ! »
Au cas où son discours ne serait pas assez clair malgré son utilisation rigoureuse du schéma sujet-verbe-complément, Nina mime ses dires avec de grands gestes, et achève le tout sur une pose victorieuse et un sourire d’excitation, plus sincère que tout ce qu’a pu montrer son frère jusque-là.
« Seriez de la combine ? », achève d’ailleurs ce dernier en rajustant sa double casquette déjà parfaitement ajustée.
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Eelis
Lun 6 Fév - 20:14
Bon, par contre, sur la remarque de l’épée.. ‘Fin d’Effilée, elle a pas tort. Parce qu’avec ces conneries, on sait toujours pas pourquoi on est là, et on sait même pas si on attend les keufs ou si on peut leur faire confiance…. Remarque, vu la façon dont ils se mettent à parler, je pense qu’ils sont juste cons. Comme les trois gosses à qui ils parlent, ‘fin les deux gosses et l’épée de compagnie. Je veux dire, s’ils avaient voulu les arnaquer, ils y mettraient un peu plus d’effort, quoi, même si j’ai déjà vu des arnaqueurs cons (pour ne pas dire que j’en fréquente un quotidiennement).
Bref, leur plan. Après quelques secondes d’égarement, où Dylan ne pige absolument rien et cherche un moyen d’en caser une pour demander à “parler bien, mais pas bien comme le bien d’avant”, il finit par s’accrocher aux quelques paroles qu’il réussit à piper.
Quand il reconstitue le post-it sur lequel tient l’énoncé de leur plan, son regard s’illumine.
«
Belle façon de décrire un cambriolage.
«
C’est clair que remplacer un jeu qui désavantage les maladroits par un système capitaliste qui désavantage les pauvres est un acte digne d’un justicier. Enfin je dis ça, mais je suis pas contre, hein, au contraire (quitte à ce que des gens se fassent de la thune sur ces tickets, autant que ce soit nous), mais je préfère appeler un chat un chat quoi.
Après s’être trouvé une excuse, Dylan remet les pieds sur terre :
«
Je sais qu’on dirait pas jusque là, mais quand il s’agit de se mettre au boulot, le petit peut se montrer assez pragmatique. Au moins tant qu’il est motivé.
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Stilgar
Sam 11 Fév - 15:21
__–Vous allez me dire, ça me ferait pas mal chier qu’il l’ouvre vu ce que ça a donné d’ici là, mais quelque part, je me dis que des dents et un frangin ou une frangine en moins, ça leur fera retrouver une grammaire correcte.
__–Alors bon, ils parlent, ils parlent, j’inspire un grand coup, met un pas en arrière, me fléchit légèrement, pose ma main sur Effilée, et… Nounouille la grenouille ouvre son claque-merde… Et… il a compris ce con ?
__–Huh. Ils ont de la chance que ce soit ça qui me la coupe et pas moi eux.
__–Puis ouais c’est bon je te lâche sœurette, t’as pas d’yeux mais j’vois comment tu me regarde. J’allais même pas vraiment en tuer un… Enfin, sur un accident ça aurait pu arriver, mais je l’aurais juste baffé avec ton plat. Bon et peut-être plus après je sais pas, mais j’aurais fait à l’instinct, sur le moment quoi ! Oh, ça va, pas la peine de soupirer!
__–Non, à la place, je souffle un grand coup et… ah… ils ont vraiment du bol, parce qu’à la prochaine incartade, ça allait pas être Nounouille la grenouille qui leur aurait sauvé les fesses.
__–« Tu sens la fraise, toi. Nan pas vous, débiles, ma sœur ! »
__–Je la détache de ma ceinture, la pose contre un mur, enlève mon sac à dos et pouf, me revoilà devenue une arbalète. Effilée me range dans son dos.
__–« Hé nan, tu peux pas me mettre en bandoulière steup ? J’aimerais suivre ce qui ce passe ! – T’es lourde en bandoulière ! – Et vous deux là, la nana naze et la tête à claques, ma sœur elle vous fichera pas un carreau dans le cul si vous faites les bouffons mais elle peut, alors c’est pas parce que je peux pas vous niquer moi-même que c’est la fête du slip !
__–– T’as fini ?
__–– Presque, attends un peu. Et toi la grenouille, c’est bien t’as compris, félicitations t’es notre interprète, tu viens de passer à gros nul inutile à gros nul utile tant qu’eux deux continuent à être cons, j’espère que t’en es super content ! Bon allez, on commence ou on campe ici comme des gros blaireaux ? Voilà c’est bon, là j’ai fini. »
__–Ouais, j’ai quand-même la meilleure sœur du monde pour me supporter, des fois, je sais bien. Mais c’est eux aussi là ! Ils font trop chier à la fin !
__–« C’est pas trop tôt… Je suis d’accord avec Dylan, il nous faut un plan et un peu de préparation, parce que “on y va et on voit” c’est un peu léger. Et une fois les tickets obtenus on partage en trois, pas en cinq. »
__–Hein ??? Mais c’est trop con ! Il faut qu’on divise en cinq, ça nous fera une part plus grosse ! Ou alors… Hmmm… J’allais crier mais non j’ai compris. Effilée elle fait ça pour, genre, montrer à Dylan que c’est bon je le tance un peu, mais c’est un pote, on va pas le niquer, du coup il s’opposera pas à ce qu’on les entube les deux autres là. Bien vu.
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Folie d'Esquisse
Lun 27 Fév - 16:07
Pendant que Nina avale les dernières étrangetés de la scène en cours, Ludek – qui semble commencer à s’y habituer – prend la charge de répondre aux questions et remarques de l’assemblée :
« Ah, mon saurien, commence-t-il à l’attention de Dylan, tu t’rentres pas combien d’planif’ on s’bâte !
- T’es acquis à causer correct ?, l’interrompt sa sœur. Y z’ont pas l’air au clair avec c’qu’on piaille.
- T’as l’goût d’une autre mandale ? Y torgnolent dès qu’on piaille soutenu.
- Sûr, mais y captent.
- ‘kay, j’vais exper une brod’rie. »
Il prend une inspiration qui, si on s’en réfère à ce qu’il a montré jusqu’à maintenant, ne dit rien qui vaille, puis il tente enfin une nouvelle tirade :
« Nous avons fignolé l’casse d’puis fort bonne lurette, mes bons m’sieurs-donzelles. Tels que nous piaillons céans, z’avons d’ores et déjà éclairé l’sentier qu’arpentera tantôt l’inique carriolet méritocratique des organisateurs de l’événement. L’est tenu d’observer un volte-face derrière l’gourbi du père Melchior, un tonton à nous qu’est d’la combine. Ne garderont l’inique carriolet qu’une paire de zigues, qu’on devrait outrepasser sans blème ni témoins aussitôt qu’y r’canilleront. Sitôt savatés, nous les dissimulerons expressément sous l’caveau à tonton Melchior jusqu’à d’main, pis nous assurerons dès lors l’partage des tickets en loucedé.
- Et naturellement, conclut Nina à demi-voix, nous répartirons fort volontiers le fruit mérité de notre noble larcin en trois parts égales dont nous ne prendrons très modestement qu’une. »
Sur cette dernière phrase, elle met immédiatement les bras devant son visage pour anticiper une éventuelle nouvelle claque.
« Ah, mon saurien, commence-t-il à l’attention de Dylan, tu t’rentres pas combien d’planif’ on s’bâte !
- T’es acquis à causer correct ?, l’interrompt sa sœur. Y z’ont pas l’air au clair avec c’qu’on piaille.
- T’as l’goût d’une autre mandale ? Y torgnolent dès qu’on piaille soutenu.
- Sûr, mais y captent.
- ‘kay, j’vais exper une brod’rie. »
Il prend une inspiration qui, si on s’en réfère à ce qu’il a montré jusqu’à maintenant, ne dit rien qui vaille, puis il tente enfin une nouvelle tirade :
« Nous avons fignolé l’casse d’puis fort bonne lurette, mes bons m’sieurs-donzelles. Tels que nous piaillons céans, z’avons d’ores et déjà éclairé l’sentier qu’arpentera tantôt l’inique carriolet méritocratique des organisateurs de l’événement. L’est tenu d’observer un volte-face derrière l’gourbi du père Melchior, un tonton à nous qu’est d’la combine. Ne garderont l’inique carriolet qu’une paire de zigues, qu’on devrait outrepasser sans blème ni témoins aussitôt qu’y r’canilleront. Sitôt savatés, nous les dissimulerons expressément sous l’caveau à tonton Melchior jusqu’à d’main, pis nous assurerons dès lors l’partage des tickets en loucedé.
- Et naturellement, conclut Nina à demi-voix, nous répartirons fort volontiers le fruit mérité de notre noble larcin en trois parts égales dont nous ne prendrons très modestement qu’une. »
Sur cette dernière phrase, elle met immédiatement les bras devant son visage pour anticiper une éventuelle nouvelle claque.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Lun 27 Fév - 22:25
Quand Dylan commence à faire de l’ironie, c’est qu’il a très envie de faire escalader le conflit, mais qu’il n’a juste pas encore trouvé d’insulte suffisamment méchante ou d’escalier dans lequel la pousser, et préfère consacrer son énergie à en chercher. Ce qui ressemble plus à ce qu’il fait quand la colère ne le rend pas aussi susceptible que… Lui-même à 8 ans, en fait. Ou bien il est concentré sur la mission ; ce serait presque crédible ici vu que tous ses neurones ont été assignés à la traduction des propos des frangins.
Et justement, quand ses neurones font des trucs de littéraire, si d'un coup ça parle math, il est totalement paumé. Vazy pourquoi elle parle de partager en trois là j’ai rien capté c’est quoi son équation ? Si je vous mets les pensées du petiot plutôt que ce moi je pense, c’est que j’en ai pas la moindre idée non plus… j’aurais pas fait math sup non. Et comme lui j’me dis que de toute façon on va tout oublier et qu’au moment d’avoir les tickets sous le pif (SI on réussit cette mission parce que là c’est pas gagné) c’est le premier qui va proposer un truc qui va gagner. Ou le premier qui réussit à se barrer avec tout le butin… c’est la méthode qui tue pour simplifier toutes les division même si elle a jamais été validée par mes profs quand j’avais la flemme de réfléchir pour leurs histoires de merde à propos de paquets de bonbons à diviser entre des gamins.
Bon en tout cas avant de réfléchir à comment se tirer avec la caisse, écoutons ce que les frérots de la street paysanne ont à dire sur le moyen de l’atteindre. Maintenant qu’ils mélangent du soutenu à leur langage, c’est plus chiant à décrypter, mais Dylan essaie à nouveau de montrer qu’il en a là-dedans en reformulant :
“
Si c’est que deux gugusses à assommer, franchement, ça va, on est limite trop pour ça, et même qu’on pourrait régler l’affaire sans violence. Par contre…
“
Ouais ça. Et aussi, je me demande pourquoi ils ont besoin de nous, ça sent un peu la couille dans le potage quelque part mais bon.
“
Et surtout ça a l’air marrant et facile.
“
Bon pour Dylan, il a surtout pas envie de se faire virer une seconde fois. Et puis c’est - pour lui - encore plus marrant d’agir déguisé et de faire des accents débiles pour brouiller les pistes…
Vous savez pas ce que j’ai dû supporter ces dernières semaines.
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Arathéa Sar'Flyel
Mar 21 Mar - 16:00
Ben je comprends pas le Dylan, il est pas content? Eh, y a des gars ils ont mis trois ans pour ça hein… Pour que ma soeur arrête de les traiter de boulets inutiles, je veux dire. Par contre les deux là… Ouaaaaaaaaah. Plus y causent et moins j’comprends. On est pas sorti du sable, à ce rythme là.
Putain de bordel de merde de sale petite bande de merdeux d’enfoirés de salopards de c’est pas possible quoi, vas-y c’est bon j’peux pas me casser ni vous casser la gueule mais c’est pas l’envie qui manque et vous êtes sacrément cocus que ce soit ma sœur aux commandes parce que sinon j’vous aurais déjà crevé. Et toi Nounouille fais pas l’malin avec moi.
Crèvette, t’aide pas là… Merci Dylan pour la trad. Par contre tu redistribue ta part aux pauvres si tu veux, nous on compte bien la rentabiliser…
Genre en revendant les tickets supplémentaire au prix fort. Par contre ma sœur n’étant pas des plus adaptée pour le combat non létal, je tire de ma sacoche un carreau dont la pointe est un peu large, et entourée de tissus rose (pour être plus vite trouvables dans la petite sacoche à ma taille, que j’ai prétexté.)
Des masques? Hé en vrai Nounouille, tu montes des crans ! C’est pas complètement con dis-donc. Non puis en plus nous ça va c’est fait parce que bah on est transformées pour l’instant, il nous reconnaîtront pas. Reste à vous trouver des trucs, les deux Bonnie and Clyde trouvés sur Wish, parce que j’suis sûre toi t’as l’habitude des plans foireux, t’as déjà quelque chose, nan ?
Connaissant la frangine, la dernière partie s’adressait à Dylan. Et je suis pas tout à fait d’accord avec ça, hélas.
Nous aussi il vaut mieux, au cas où on échangerait à nouveau. Et toi, mon gars, un masque suffira pas, t’es un lézard. Même dans l’esquisse y doit pas y en avoir des masses. Viens par là, que je regarde si j’ai un truc adapté…
Et d'entraîner le dylan un peu à l’écart dans la ruelle, fouillant dans le sac que je partage avec ma sœur pour en sortir un bout de tissus ou deux, que je plaque sur dylan pour vérifier ce que je peux en faire avec un fil et une aiguille. Une cape, peut-être ?
T’as bien dit que t’étais indépendant? Je me demande si j’ai de quoi te faire passer pour un magendarme. Si ça tourne mal, plus ce sera le bordel, mieux on pourra déguerpir. Et baissant la voix pour ne pas être entendue des zozos, je rajoute. Et je m’attends à du bordel, surtout qu’ils nous demandent de leur faire confiance et de faire confiance à un gars qu’on connait même pas. S’ils se foutent de nous, y vont prendre une pointe barbelée dans le fion…
Oui, je le met dans cette confidence, parce que bon, nous aussi on prévoit de le rouler, mais… Disons qu’on prévoit pas non plus de le laisser prendre un max de risques. “Bonnie et Clyde” comme dit ma soeur, si. Je crois.
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Folie d'Esquisse
Sam 15 Avr - 9:00
À l’avalanche de questions et de suggestions, les deux hurluberlus se relaient l’un l’autre pour répondre, échangeant régulièrement à voix basse entre eux pour s’accorder sur le langage à tenir. Mais manifestement, l’accord n’est pas tout à fait là, et le ton des réponses alterne entre des « Ouais, mon saurien, les loustics chiquètent ben à la guenille des azurés » et des « Ne souffrez aucune crainte quant à notre capacité à camoufler les subrepticités de nos visages, noble squamate ».
D’ailleurs, quand leurs interlocuteurs se retirent pour avoir une conversation privée, ils ne semblent même pas outrés d’être tenus à l’écart de leurs confidences. Plutôt satisfaits d’avoir un moment de répit de leur côté, si bref soit-il, à ne pas avoir à réfléchir à comment parler à chaque phrase.
« C’est quoi qu’tu labelles un "squamate" ?
– J’crois c’est kif-kif avec un saurien. J’ai glané l’tube à la bibli’ l’aut’ nuit.
– Stylé.
– Par contre, "subrepticités", j’suis pas garantie. »
Mais une fois les messes basses terminées, il est temps de conclure l’affaire. Brièvement, Ludek et Nina se font une sorte de chi-fu-mi exotique pour déterminer qui s’y collera, et comme l’œuf à la coque bat manifestement le canard laqué dans leur jeu, c’est bientôt Nina qui s’avance pour parler :
« Or donc, hardis et vaillants compagnons d’infortune, s’il vous faut accorder quelque délai pour peaufiner à bien vos préparatifs en adéquation avec l’exigence de la situation, nous disposons céans d’un demi-quart de tour avant l’opportune venue du convoi inique de la méritocratie machin-truc. Nous pouvons à votre convenance cheminer ensemble jusqu’à destination, ou planifier notre rendez-vous au lieu dit et à l’heure convenue. »
Sur cette dernière phrase prononcée d’un ton beaucoup trop assuré pour ne pas avoir été apprise par cœur, elle donne un coup de coude à son compagnon, qui sort alors une carte de visite à peine plus soignée que celles de Dylan, sur laquelle figurent les coordonnées dudit père Melchior. On peut également y voir écrite l’heure du rendez-vous, dans un espace dédié, ainsi qu’une brève liste de contacts – dans laquelle figure d’ailleurs l’adresse du domicile de Ludek et Nina.
D’ailleurs, quand leurs interlocuteurs se retirent pour avoir une conversation privée, ils ne semblent même pas outrés d’être tenus à l’écart de leurs confidences. Plutôt satisfaits d’avoir un moment de répit de leur côté, si bref soit-il, à ne pas avoir à réfléchir à comment parler à chaque phrase.
« C’est quoi qu’tu labelles un "squamate" ?
– J’crois c’est kif-kif avec un saurien. J’ai glané l’tube à la bibli’ l’aut’ nuit.
– Stylé.
– Par contre, "subrepticités", j’suis pas garantie. »
Mais une fois les messes basses terminées, il est temps de conclure l’affaire. Brièvement, Ludek et Nina se font une sorte de chi-fu-mi exotique pour déterminer qui s’y collera, et comme l’œuf à la coque bat manifestement le canard laqué dans leur jeu, c’est bientôt Nina qui s’avance pour parler :
« Or donc, hardis et vaillants compagnons d’infortune, s’il vous faut accorder quelque délai pour peaufiner à bien vos préparatifs en adéquation avec l’exigence de la situation, nous disposons céans d’un demi-quart de tour avant l’opportune venue du convoi inique de la méritocratie machin-truc. Nous pouvons à votre convenance cheminer ensemble jusqu’à destination, ou planifier notre rendez-vous au lieu dit et à l’heure convenue. »
Sur cette dernière phrase prononcée d’un ton beaucoup trop assuré pour ne pas avoir été apprise par cœur, elle donne un coup de coude à son compagnon, qui sort alors une carte de visite à peine plus soignée que celles de Dylan, sur laquelle figurent les coordonnées dudit père Melchior. On peut également y voir écrite l’heure du rendez-vous, dans un espace dédié, ainsi qu’une brève liste de contacts – dans laquelle figure d’ailleurs l’adresse du domicile de Ludek et Nina.
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Eelis
Sam 15 Avr - 13:34
Herm. ‘Tout cas, les filles et le duo zarbi ont l’air chauds pour transformer la mission en carnaval, et pour une fois Dylan a eu l’air intelligent en suggérant un truc foireux. C’est qu’il va commencer à croire que c’est les hussards qui reconnaissent pas son talent.
Quant à la question de la crevette, il répond fièrement :
«
Bon par contre, ce qu’il dit pas, c’est que les hussards connaissent la plupart de ses costumes, s’ils les lui ont pas carrément filés. Donc quand Effilée le prend à part pour lui proposer un nouvel ajout à sa collection, il est carrément partant.
«
Il a presque hésité à proposer de se déguiser en hussard, mais c’est pas le moment d’être foireux à ce point. Par contre il a une autre idée.
«
Et pas le temps de reconnaître un savant mélange de toutes les tenues de Dylan ajusté à la sauce Effilée.
Puis parce qu’il adore les messes basses, il hoche totalement la tête aux propos de la gamine «
J’vous rappelle quand même que d’eux tous c’est quand même Dylan le plus susceptible de les trahir, et qu’au moindre risque que tout foire, ce sera pas le dernier à retourner sa veste. Même s’il commence à avoir du respect pour les petites et qu’il aimerait bien que ça marche, le ticket avant tout.
Quand vient le moment de se retaper les deux compères, et qu’il a le malheur de constater que c’est la meuf qui leur parle (le problème c’est pas que c’est une meuf je vous vois venir, c’est qu’elle parle encore comme une dissertation), il se prépare à serrer un peu les dents pour connecter à nouveau ses deux neurones. Finalement, il comprend les mots “délai”, “demi-quart de tour” et “ensemble […] ou rendez-vous” et ça fait le taf. Il attrape leur carte de visite et la regarde comme un amateur d’art, et lâche un «
«
Il se tourne vers Effilée et sa soeur pour avoir confirmation. Il leur précise en messe basse «
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Mar 18 Avr - 20:13
__–Oui ben écoutez chacun sa spécialité, hein.
__–« Ouais okay allez, salut les deux connards là ! On s’retrouve au même endroit. À toute à l’heure et si vous êtes à la bourre, je vous retrouverai. »
__–Et fout quoi l’autre grand couillon ?
__–« Bon tu viens l’asperge ? Et vous, foutez moi le camp !
__–– À tout de suiiiiite ! »
__–Quoi, oui bien sûr qu’on a entendu son p’tit commentaire chuchoté là, mais on va attendre d’être assez loin pour discuter. Enfin. Enfin, pour que je laisse ma sœur discuter avec lui et lui trouver de quoi se saper. Enfin, discuter… Ouais, comme elle discute de trucs qui la bottent un peu trop, quoi.
__–« Hmm, on pourrait commencer par changer se pantalon pour quelque chose de plus court, ou de plus long ! Je dois avoir une jupe que je peux encore agrandir aussi, qui ferait un superbe kilt, avec le motif… Tu n’as rien contre les Écossais, j’espère. Tu mets quoi comme pointure ! Hm non attends, oublie, si la robe est assez longue, on n’aura pas besoin de se casser la tête avec ça. Je pensais aussi à un haut pour… Tu ne dois pas savoir mettre une toge, j’imagine… Puis il y ta queue… Oh, je sais, avec une agrafe là, là et là… Pourpre ou blanc ? Le pourpre t’irait mieux au teint, mais le blanc ferait ressortir le quadrillage vert du bas… »
__–Voilà elle fait sa Karl Lagerfeld quoi.
__–« Maintenant qu’on est tous seuls, on peut aller chez toi et finir les déguisements… J’ai quelque chose qui conviendrait. Il faut aussi que je prévoie un peu, si on se re-transforme. Ils connaissent déjà la tête de ma sœur, mais pas la mienne. Pour ce qui est d’inspecter les lieux, hmm… »
__–Effilée réfléchit. Ah bah putain on est reparti pour un monologue.
__–« Honnêtement un sac sur la tête, dans ce monde, ils le prendraient comme une part intégrante de toi. Mais ce serait super moche, et je refuse que mon partenaire ait l’air d’un sac, donc… une capuche en soie rouge, peut-être. En la coupant on aurait l’impression que tu es en feu et… Ouais, non. Juste un masque simple suffira. J’ai celui en plâtre qu’on a fait pour la voisine ça ira. Pour l’inspection, c’est risqué. Les hussards pourraient se méfier, s’ils voient quelqu’un rôder autour. Par contre, il faut qu’on se renseigne et qu’on établisse une route de repli hein, ça, c’est un peu la base, t’as bien raison… T’en penses quoi ?
__–– Que c’est bon avec tous les glands qui passent ils vont pas nous remarquer. Puis c’est bon quoi, on est juste des touristes qui visitent genre. Venez on y va tout de suite en fait. Parce que jamais de la vie j’fais confiance à Nounouille pour faire du bon boulot. »
__–Ou confiance tout court, en fait. S’il découvre un truc, il va pas nous le dire, y’a une chance sur deux.
__–« Hé bien c’est parti ! »
__–Bon bah on bouge alors. Et on se sépare pas, genre on se fait assez confiance pour ça, pff, jamais de la vie.
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Folie d'Esquisse
Mer 19 Avr - 10:50
« …
– Tire pas la mouille, z’ont validé.
– Y louchent un peu curiasses, quand même.
– Cause m’en, gage c’est des blaillons.
– T’en aguicherais pas d’autres, au caz’ ?
– Négoce même pas, j’ai pas l’goût d’me r’coller tout l’affaire. J’me r’vais conclure à chiqueter, déjà.
– Clair, c’pas niais.
– Tu m’suis, pour ce coup ?
– Ouais, roule, caneton. »
Sur ces sages paroles, les deux comparses s’en retournent à travers la ruelle dont était venue Nina tout à l’heure, agrémentant leur marche d’une nouvelle conversation sur un certain gadellier qu’aurait sué du piqueton mal cépé au père Melchior.
– Tire pas la mouille, z’ont validé.
– Y louchent un peu curiasses, quand même.
– Cause m’en, gage c’est des blaillons.
– T’en aguicherais pas d’autres, au caz’ ?
– Négoce même pas, j’ai pas l’goût d’me r’coller tout l’affaire. J’me r’vais conclure à chiqueter, déjà.
– Clair, c’pas niais.
– Tu m’suis, pour ce coup ?
– Ouais, roule, caneton. »
Sur ces sages paroles, les deux comparses s’en retournent à travers la ruelle dont était venue Nina tout à l’heure, agrémentant leur marche d’une nouvelle conversation sur un certain gadellier qu’aurait sué du piqueton mal cépé au père Melchior.
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