Dortoir 5

Messages : 1007 Date d'inscription : 24/06/2012

Sitôt que vous ouvrez la porte, la première chose qui vous frappe est la résistance du battant, qui semble freiné par quelque chose, et un bruit graveleux émanant de ses frottements avec le sol. L'adjectif n'est pas employé au hasard puisque vous constatez, une fois la porte correctement ouverte, que le sol est couvert d'une épaisseur de gravier sur toute sa surface. En posant le pied dessus, vous pouvez constater qu'elle est relativement profonde, un peu moins d'une dizaine de centimètres ; au vu de l'étendue du lieu, ça représente une bonne quantité de caillasse, vous pouvez le confirmer en voyant la centaine de sacs de toile empilés sur le bord de la pièce, qui ont dû servir à transporter tout ça.

Si encore, cela n'était qu'une inoffensive lubie de l'architecte responsable des lieux... mais il semblerait que ce dernier en ait également été le décorateur. L'endroit est un dortoir, mais en lieu des matelas et des coussins, ce sont des sacs de sable, et encore des sacs de sable, posés sur des structures de fonte enfoncées dans la masse de gravier. De quoi vous rappeler les douces nuits que vous avez passées dans le camion.

Mais hauts les cœurs ! Au milieu de toute cette morosité et ce sens du confort très douteux, vous pouvez apercevoir le dispositif qui viendra égayer vos insomnies : l'architecte-décorateur de l'endroit ayant manifestement confondu le dortoir avec une cour d'intérieur, il a tout de même décidé de persévérer dans sa confusion au point d'ajouter un toboggan et une balançoire au centre de la pièce. Le toboggan est d'ailleurs juste à la hauteur des lits les plus élevés, pour les amateurs de sensations fortes qui voudraient piquer une descente matinale après le réveil !

État de la fouille : Entamée.
Objets trouvés : Triangle réglable.

Précédemment :

__–« C’est quoi cette merde là encore. »
__–Un premier coup de pied n’avait pas réussi à ouvrir la porte, celle-ci ayant été bloquée par un petit caillou glissé en-dessous. Sans une once de considération pour le plancher, Crevette envoya donc une seconde fois sa chaussure dans l’obstacle, qui finit par céder.
__–« ’sont pas foutus de maintenir leur trou propre ces glandus ? »
__–En fait, après une analyse plus poussée, il s’avéra que la présence de graviers n’était en rien accidentelle, comme en témoignait leur présence extrêmement importante. Cette pièce était une combinaison quelque peu baroque entre un parc pour enfants et une tranchée. L’ironie de la situation aurait paru saillante au militaire dans un corps d’enfant, si celui-ci n’avait pas bien mieux à faire pour occuper son esprit.
__–En substance, chercher s’il y a avait une présence hostile et la dézinguer.

Résumé :

Messages : 1007 Date d'inscription : 24/06/2012

Face à cette nouvelle pièce aux aspects quelque peu excentriques, il fallut un peu plus de temps à Crevette pour faire le tour des lieux. Hélas, malgré une petite trouvaille (dont Crevette aurait probablement du mal à apprécier la beauté), toujours pas de chat à l'horizon...

Le sort en est jeté ! Messages : 549 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Dortoir 5' : 1

__–Crevette n’en avait effectivement rien à péter de cet instrument de musique. Elle laissa la pièce là.

Résumé :

Alev dut s’y prendre à plusieurs poussées pour entrer dans la pièce. Elle fut étonnée de voir du gravier au sol, de constater que la pièce était envahie de ces pierres. Le toboggan au beau milieu de la pièce jurait avec les lits. Mais c’était peut-être les lits qui faisaient tâches dans un tel endroit.

— Je crois que je ne m’y habituerai jamais… soupira-t-elle en s’avançant un peu plus dans la pièce.

Elle posa le livre et le bidon d’huile au sol, se délesta de la pelle à tarte grand format, puis commença à inspecter la pièce.

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'Dortoir 5' : 4

Un grand sac de… sucre ? Alev ne parvenait pas à reconnaître la poudre qu’il y avait à l’intérieur.
Le sac serait bien trop lourd à transporter, et elle n’avait aucune idée de ce à quoi cela pouvait bien servir. Elle laissa le sac dans un coin de la pièce et reprit sa fouille.

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'Dortoir 5' : 2

Plus inutile encore qu'une pelle à tarte géante, des bottes de foin… littéralement. Comment marcher avec des choses pareilles ? Qui avait eu l'idée de fabriquer ceci ? Alev les observa encore quelques secondes, avant de les reposer un peu plus loin et de poursuivre son inspection du dortoir.

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'Dortoir 5' : 4

Alev trouva une cagoule aux couleurs criardes de Noël. Elle se demanda s'il était utile de foutre une cagoule (sauf à Kaboul), puis songea au fait que depuis plus de dix jours passés dans l'Esquisse, elle n'avait jamais vu de perturbations météorologiques.

Alors elle posa la cagoule sur un lit et continua ses recherches.

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'Dortoir 5' : 4

Il n'y avait rien sous les lits, mais Alev avait tout de même vérifié, au cas où… Elle tenta de chercher près du toboggan.

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'Dortoir 5' : 2

Alev considéra sa trouvaille avec un certain intérêt. La pelle pourrait servir à creuser, mais aussi à éventuellement éloigner des Objets hostiles. Cet outil ne méritait pas de rester dans ce dortoir.

Elle la posa près du bidon d’huile et du livre, puis reprit ses recherches.

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'Dortoir 5' : 4

Malgré son insistance, Alev ne trouvait rien d'utile ou qui pourrait attirer l'attention.

Supposant qu'elle avait fait le tour du dortoir, elle rattacha la pelle à tarte à sa ceinture, cala le livre sous son bras, prit le livre et la pelle à gravier dans chaque main, et sortit vers les couloirs de l'étage.

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