Dortoir 2

Messages : 998 Date d'inscription : 24/06/2012

Cette salle-ci ne transpire pas l’originalité. Une paire de lits superposés de chaque côté de la salle, une table au fond, sous la seule fenêtre, et une grande armoire à droite en entrant. Le tout est fait de bois de différentes couleurs, mais en regardant attentivement, il semble qu’il s’agisse uniquement de peintures diverses appliquées à un bois turquoise, et qui s’écaillent pour certaines d’entre elles. Reste à espérer qu’elles ne transpirent pas le plomb, vous n’avez pas envie de découvrir à quoi peut ressembler une forme esquisséenne du saturnisme.

À la fenêtre, et contrairement aux autres que vous avez pu voir jusqu’ici dans le Laboratoire, est accroché un grand rideau tissé dans une sorte de moire sombre reflétant admirablement les reflets violacés du Ciel brillant dehors. Sans doute un Cyantifique aura-t-il pensé que refléter la lumière à l’extérieur plutôt que de l’absorber en utilisant un simple rideau noir serait plus efficace. Et peut-être a-t-il raison, en fin de compte, les photons de l’Esquisse ont sans doute bien des ressources insoupçonnées pour venir troubler le sommeil des chercheurs venus se reposer dans cette pièce.

Enfin, directement accroché contre l’armature de la porte, vous pouvez apercevoir un bloc-notes sur lequel est dressé un inventaire de la pièce, indiquant la présence d’une "Perruque de l’ouïe saisissante", d’un "Manteau long rustique" et d’un "Chapeau de cobaye". Ces trois objets ont y ont effectivement été trouvés la veille.

État de la fouille : Terminée
Objets trouvés : Perruque de l'ouïe saisissante, Chapeau de cobaye, Ventouses couplées, Manteau long rustique

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 276 Date d'inscription : 14/04/2019

Isolde n'avait jamais souhaitée être élue. Du jour au lendemain, elle s'était réveillée dans un univers cauchemardesque dont chaque nouvel élément semblait être créé uniquement pour la confondre ou l'attaquer. Elle ne connaissait les autres membre de leur groupe de rescapé que depuis un jour et était à la merci des informations donnés par des Cyantifiques qu'elle avait rencontré le jour d'avant. Elle ne savait pas à qui faire confiance, ni si elle pouvait vraiment guider un groupe.

Non, Isolde n'avait jamais souhaitée être élue. Refuserait-elle ses responsabilités pour autant ? Non. La professeure était parfaitement au fait du chaos que pouvait produire un groupe sans ligne directrice (laisser un groupe de gamins seuls dans une classe résultait généralement d'un désastre). Elle ne souhaitait pas de fardeau, mais elle le supporterait.

La rousse se redressa sur un des lits sur lequel elle avait passé la nuit. De manière surprenante, le sommeil ne l'avait pas fui. La nuit avait été réparatrice et elle se sentait prête à affronter cette nouvelle journée. Puisqu'on ne l'avait pas réveillé, elle pouvait en conclure que les tours de garde s'étaient déroulés sans problèmes. Elle examina rapidement ses pieds. Les plaies étaient maintenant des gales. Rien ne semblait infecté, mais mieux valait éviter de trop les irriter. Elle remis ses bandages et se leva avec précautions.

Après avoir regardé aux alentours, Isolde retira sa veste, zippa l'avant, fit un nœud des manches aux épaules pour imiter des sangles et fit un autre nœud avec le bas pour la refermer. Ce sac improvisé avait un drôle de look, mais il serait utile. Après avoir fait le tour de la pièce du regard, elle se vêtit du long manteau (il faisait froid, non?) et lança les ventouses étranges dans son sac de fortune. Isolde ramassa ses quelques possessions qu'elle mit dans le sac et, tout en s'appuyant sur le mètre qui lui servait de canne, elle sortie de la pièce.

Vers les Couloirs du 1er étage vert

Résumé:

Précédemment :

__–Même procédure : se pencher, sabre au clair, scruter les environs, tabasser tout ce qui bouge.

Messages : 998 Date d'inscription : 24/06/2012

Même résultat : pièce en bordel, mais vide de tout être vivant à tabasser.

__–Ce dortoir ayant déjà été fouillé, Crevette la quitta sans attendre au profit de la pièce en face. Celle-ci, selon le plan donné par Isolde, n’avait encore jamais été ouverte. Une précaution renforcée serait nécessaire.

Résumé :