Devant le Laboratoire
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Mer 17 Avr - 18:16
__–Une fois seule, Rosalina tâcha de mettre de l’ordre dans ses pensées. Wilkins et Averroès étaient pris sur une question cyantifique de la plus haute importance, à savoir si le Laboratoire risquait ou non d’être anéanti par une imminente Tempête. Il fallait leur envoyer quelqu’un, ne serait-ce que pour savoir ce qui se passait. Idéalement, quelqu’un qui savait éliminer des Objets. Au passage, transmettre l’information.
__–En avant Guingamp.
__–En avant Guingamp.
Rosalina va aux couloirs bleus.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Mer 11 Sep - 0:28
#RP-Heng Une éternité.
C’était le temps qui avait semblé filer entre ses jambes vacillantes et ses pieds dévorés par le sable. C’était la distance entre sa vie écoulée et cet intermède, entre le pistolet dans sa boîte à gant et le bout de bois qui s’effritait sous sa sueur, entre des routes qu’il aurait parcouru les yeux fermés et celles qu’il devait découvrir avec un œil à peine ouvert.
Depuis qu’il avait été entraîné dans une fuite à travers les dunes, tout ce qui en lui pouvait ressentir la fatigue avait crié son besoin de s’écrouler au pied d’un arbre et de se laisser quelques heures pour reprendre doucement ses esprits.
Il avait ignorés tous leurs appels, toutes leurs menaces et toutes leurs offrandes. À cette nécessité de s’accorder un répit devant l’infini répondait plus vivement encore, il le savait, celle de poursuivre l’éphémère.
Cet enfer, en effet, semblait bien conscient que ses pensionnaires seraient tentés de s’abandonner à la souffrance plutôt que de la dépasser. C’est pourquoi, lorsqu’il leur avait laissé sa seule directive, il s’était assuré de l’inscrire sur un support qui s’effaçait un peu plus à chaque brise qui venait l’effleurer. Ceux qui s’accorderaient le luxe d’un répit ne verraient plus que des dunes lisses dans lesquelles il n’y aurait plus qu’à errer indéfiniment.
Ainsi Heng avait-il marché lentement, mais marché quand même, en se hissant sur ses convictions autant que sur sa béquille de bois lorsque ses jambes le lâchaient.
Quand l’horizon imberbe avait laissé place à la première architecture qu’il lui était donné de voir, son cœur exténué palpita d’une vigueur qu’il faisait semblant de trouver. Il se sentit envahi par le profond soulagement de voir ses espoirs se concrétiser, puis pincé par la culpabilité lorsqu’il comprit que le poids qu’il venait de jeter était celui d’un doute dont il aurait voulu se défaire.
Délaissant les empreintes qui s’enfonçaient dans le petit bois car elles avaient accompli leur rôle, Heng s’approcha machinalement le grand bâtiment. Pour un voyageur frêle et exténué, celui-ci apparaissait solide comme une forteresse et accueillant comme le foyer d’un ami. S’il se laissait même aller au bon sens qu’il gardait de sa vie révolue, il pouvait même imaginer qu’un tel édifice ne pouvait exister que s’il y avait une ville non loin et une route qui y menait.
Face à une telle réassurance, la détermination qui maintenait — avec son bâton — ses deux jambes debout retomba. Avec elle, il se sentit tout d’un coup choir, puis complètement s’affaler, non loin d’une porte qu’il n’avait plus la force d’atteindre. Sa voix aurait pu appeler, crier pour qu’on lui ouvre, après tout il devait bien y avoir quelqu’un ici si des pas l’y avaient mené, mais c’était à peine s’il se sentait capable de chuchoter quelques mots.
Après quelques secondes à chercher ses esprits, il se résolut à profiter de la sérénité que lui offrait pour l’instant le paysage et de ce repos imposé pour méditer. Péniblement, il se redressa sur ses coudes tremblant, rampa à moitié vers le mur auquel il voulait s’adosser…
Puis aperçut, dans le reflet cuivré duquel il approchait, un homme au visage bien familier, qui semblait autant en difficulté que lui. Un ménechme, ici, avec lui ?
Il se retourna, d’un coup, pour saluer ce frère d’arme retrouvé. Peut-être même le prendre dans ses bras d’émotion, si l’un d’entre eux en avait la force — ce n’était pas le genre de situation où on s’encombrait d’une face.
Cet allié, hélas, n’existait que dans le mur qui le reflétait.
Il lui fallut l’observer encore un moment, lui et sa main gauche vissée au visage pour en cacher trois yeux, pour comprendre enfin dans quelle situation ridicule il se trouvait.
C’était lui qu’il voyait, il le savait, mais il était incapable de se reconnaître. Pire, il savait qu’il était seul, mais ne pouvait s’empêcher de reconnaître dans ces traits toutes les personnes qu’il aurait terriblement apprécié retrouver.
Dans son effroi, il lui vint pourtant une pensée qui le fascina. Il était bien étrange, songea-t-il, d’avoir recouvert un bâtiment d’un matériau aussi inhabituel, mais dans lequel on pouvait précisément s’apercevoir. Tout, du chemin à ces jambes qui lâchent, avait semblé vouloir l’amener là, dans cette situation où il ne pourrait échapper à son propre regard.
Pour y trouver quelles réponses ?
C’était sûrement ce qu’il devait chercher. Ou à défaut, il éprouvait un plus grand besoin — et peut-être un plus grand courage — de tenter de se confronter à cette image pour l’instant, plutôt que de se relever pour aller affronter les épreuves qui l’attendaient à l’intérieur.
Il s’approcha donc encore un peu, puis commença, lentement car il ne pouvait guère aller vite, à apprivoiser ses propres traits.
C’était le temps qui avait semblé filer entre ses jambes vacillantes et ses pieds dévorés par le sable. C’était la distance entre sa vie écoulée et cet intermède, entre le pistolet dans sa boîte à gant et le bout de bois qui s’effritait sous sa sueur, entre des routes qu’il aurait parcouru les yeux fermés et celles qu’il devait découvrir avec un œil à peine ouvert.
Depuis qu’il avait été entraîné dans une fuite à travers les dunes, tout ce qui en lui pouvait ressentir la fatigue avait crié son besoin de s’écrouler au pied d’un arbre et de se laisser quelques heures pour reprendre doucement ses esprits.
Il avait ignorés tous leurs appels, toutes leurs menaces et toutes leurs offrandes. À cette nécessité de s’accorder un répit devant l’infini répondait plus vivement encore, il le savait, celle de poursuivre l’éphémère.
Cet enfer, en effet, semblait bien conscient que ses pensionnaires seraient tentés de s’abandonner à la souffrance plutôt que de la dépasser. C’est pourquoi, lorsqu’il leur avait laissé sa seule directive, il s’était assuré de l’inscrire sur un support qui s’effaçait un peu plus à chaque brise qui venait l’effleurer. Ceux qui s’accorderaient le luxe d’un répit ne verraient plus que des dunes lisses dans lesquelles il n’y aurait plus qu’à errer indéfiniment.
Ainsi Heng avait-il marché lentement, mais marché quand même, en se hissant sur ses convictions autant que sur sa béquille de bois lorsque ses jambes le lâchaient.
Quand l’horizon imberbe avait laissé place à la première architecture qu’il lui était donné de voir, son cœur exténué palpita d’une vigueur qu’il faisait semblant de trouver. Il se sentit envahi par le profond soulagement de voir ses espoirs se concrétiser, puis pincé par la culpabilité lorsqu’il comprit que le poids qu’il venait de jeter était celui d’un doute dont il aurait voulu se défaire.
Délaissant les empreintes qui s’enfonçaient dans le petit bois car elles avaient accompli leur rôle, Heng s’approcha machinalement le grand bâtiment. Pour un voyageur frêle et exténué, celui-ci apparaissait solide comme une forteresse et accueillant comme le foyer d’un ami. S’il se laissait même aller au bon sens qu’il gardait de sa vie révolue, il pouvait même imaginer qu’un tel édifice ne pouvait exister que s’il y avait une ville non loin et une route qui y menait.
Face à une telle réassurance, la détermination qui maintenait — avec son bâton — ses deux jambes debout retomba. Avec elle, il se sentit tout d’un coup choir, puis complètement s’affaler, non loin d’une porte qu’il n’avait plus la force d’atteindre. Sa voix aurait pu appeler, crier pour qu’on lui ouvre, après tout il devait bien y avoir quelqu’un ici si des pas l’y avaient mené, mais c’était à peine s’il se sentait capable de chuchoter quelques mots.
Après quelques secondes à chercher ses esprits, il se résolut à profiter de la sérénité que lui offrait pour l’instant le paysage et de ce repos imposé pour méditer. Péniblement, il se redressa sur ses coudes tremblant, rampa à moitié vers le mur auquel il voulait s’adosser…
Puis aperçut, dans le reflet cuivré duquel il approchait, un homme au visage bien familier, qui semblait autant en difficulté que lui. Un ménechme, ici, avec lui ?
Il se retourna, d’un coup, pour saluer ce frère d’arme retrouvé. Peut-être même le prendre dans ses bras d’émotion, si l’un d’entre eux en avait la force — ce n’était pas le genre de situation où on s’encombrait d’une face.
Cet allié, hélas, n’existait que dans le mur qui le reflétait.
Il lui fallut l’observer encore un moment, lui et sa main gauche vissée au visage pour en cacher trois yeux, pour comprendre enfin dans quelle situation ridicule il se trouvait.
C’était lui qu’il voyait, il le savait, mais il était incapable de se reconnaître. Pire, il savait qu’il était seul, mais ne pouvait s’empêcher de reconnaître dans ces traits toutes les personnes qu’il aurait terriblement apprécié retrouver.
Dans son effroi, il lui vint pourtant une pensée qui le fascina. Il était bien étrange, songea-t-il, d’avoir recouvert un bâtiment d’un matériau aussi inhabituel, mais dans lequel on pouvait précisément s’apercevoir. Tout, du chemin à ces jambes qui lâchent, avait semblé vouloir l’amener là, dans cette situation où il ne pourrait échapper à son propre regard.
Pour y trouver quelles réponses ?
C’était sûrement ce qu’il devait chercher. Ou à défaut, il éprouvait un plus grand besoin — et peut-être un plus grand courage — de tenter de se confronter à cette image pour l’instant, plutôt que de se relever pour aller affronter les épreuves qui l’attendaient à l’intérieur.
Il s’approcha donc encore un peu, puis commença, lentement car il ne pouvait guère aller vite, à apprivoiser ses propres traits.
Heng arrive au laboratoire, après avoir marché pendant des heures et quasi sans pause en suivant les traces de pas de Metody dans le sable. Au bout de sa vie, il marche un peu vers l’avant du labo, avant de tomber de fatigue à quelques mètres de la porte. Puis, après avoir été surpris par son propre reflet qu’il ne reconnaît pas, il décide de faire comme Kaoren et de regarder le mur en réfléchissant profondément.
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Stilgar
Dim 10 Nov - 18:58
__–Oh.
__–Un dessinateur. Il n’avait l’air… Ni d’un enfant, ni d’un animal, ni enceinte, ni complètement inutile, seulement éreinté, épuisé, affamé et assoiffé.
__–Rosalina soupira.
__–Elle allait faire avec ce qu’elle avait.
__–« Bonjour. Monsieur. Est-ce que vous voudriez manger quelque chose ? J’ai l’impression que vous en avez besoin. »
__–Sa réponse lui permettrait de déterminer si cet Argos de contrefaçon servirait de larbin, ou de personne de plus dont il faudrait s’occuper et qui requérerait, bien entendu, toute l’attention des dessinateurs les plus capables et déjà les plus occupés de ce labo.
Rosa s’entretient avec Heng.
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Eelis
Lun 11 Nov - 0:53
#RP-Heng Heng avait si peu prêté attention au monde qui l’entourait qu’il fut extrêmement surpris — encore plus qu’il ne l’avait été par son propre reflet — lorsqu’il entendit qu’on lui adressait la parole.
De ses quatre yeux effarés qui peinaient tant à se coordonner qu’ils avaient tous l’air de loucher, il dévisagea la femme à la peau noire, aux origines inconnues et au costume chic qui se trouvait debout en face de lui. Sa présence soulevait une infinité de questions, mais sa priorité était d’abord de retrouver la face et de rendre la politesse qui lui était adressée.
Avec toute la peine du monde et surtout avec l’appui du mur, Heng se redressa donc. En joignant ses mains tremblantes et en s’inclinant légèrement, comme le voulaient les conventions, il la salua avec toute la politesse et le beau parlé qu’il pouvait mobiliser :
«Bonjour madame. Mon nom est Mean Heng. Je vous remercie pour votre générosité. J’ai passé plusieurs jours à marcher dans ce désert. »
Il n’avait rien à offrir lui-même à son hôte, mais il espérait, une fois requinqué et un peu plus informé, aider cette femme de quelque manière que ce soit. Si on l’avait mené jusqu’à elle, après tout, ce devait être une occasion de racheter son karma.
«Est-ce que je peux connaître votre nom ? »
De ses quatre yeux effarés qui peinaient tant à se coordonner qu’ils avaient tous l’air de loucher, il dévisagea la femme à la peau noire, aux origines inconnues et au costume chic qui se trouvait debout en face de lui. Sa présence soulevait une infinité de questions, mais sa priorité était d’abord de retrouver la face et de rendre la politesse qui lui était adressée.
Avec toute la peine du monde et surtout avec l’appui du mur, Heng se redressa donc. En joignant ses mains tremblantes et en s’inclinant légèrement, comme le voulaient les conventions, il la salua avec toute la politesse et le beau parlé qu’il pouvait mobiliser :
«
Il n’avait rien à offrir lui-même à son hôte, mais il espérait, une fois requinqué et un peu plus informé, aider cette femme de quelque manière que ce soit. Si on l’avait mené jusqu’à elle, après tout, ce devait être une occasion de racheter son karma.
«
Heng se présente poliment à Rosalina (ça doit lui changer).
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Onyx
Ven 29 Nov - 7:57
« Il y a une porte pour aller dehors proche du garage je crois. »
L'ex-militaire avait remarqué la porte en courant pour se cacher de l'armure ambulante le jour d'avant. Il prit le devant pour trouver la bonne porte et sortir.
« Voilà ! »
- Résumé:
- Lucas arrive des couloirs vert RDC avec Langouste pour chercher Crevette.
Lucas parle en skyblue et Isolde en #7dd1c8
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Stilgar
Lun 9 Déc - 10:15
__–Cela dit, Rosalina eut un petit soupir soulagé. Cela la changeait effectivement, qu’on soit poli avec elle ; que sa supériorité de classe soit reconnue et respectée. Elle fut saisie d’un certain attendrissement, pour ce pauvre homme, perdu si loin de sa rizière, ou son hôtel où il devait faire le groom.
__–« Ne vous en faites pas. Je m’appelle…
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Stilgar
Lun 9 Déc - 10:15
__–« BONJOUR MADAME ROSALINA ! BONJOUR MONSIEUR JE SAIS PAS QUI VOUS ÊTES ! »
__–Ouais ben y’a plus qu’à espérer que l’autre moutard se tenait pas trop proche de Langouste, sa voix elle porte.
__–« Vous avez vu mon papa, dites ? »
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Stilgar
Lun 9 Déc - 10:16
__–« Non. Cela dit, si vous le trouvez, jeune fille, dites-lui que nous devons nous préparer à partir au plus vite, en tout cas, avant que nos hôtes ne nous plantent là. Quant à vous… »
__–Elle revint vers Heng, non sans essayer d’afficher son plus éclatant sourire.
__–« Vous nous rejoignez à un moment difficile et vous avez besoin de vous sustenter sans délai. Suivez-moi, allons au réfectoire, nourrissons-vous et vous me poserez vos questions – qu’elle savait innombrables – sur le chemin. »
__–Elle lui présenta la porte.
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Kamille
Ven 20 Déc - 19:35
Paulina avait marché pendant des heures, de trop longues heures. Elle avait beau être endurante elle était épuisée. Elle voyait trouble de par la fatigue et la soif qui se faisait bien trop grande. Pourtant même trouble elle voyait ce qui ressemblait à des grands bâtiments. Les premiers qu'elle croisait depuis son reveil dans ce monde étrange. Elle eu un rire nerveux. Elle pressa le pas levant un peu sa robe de mariée qui la gênait. Toujours en riant nerveusement voilà qu'elle puisa dans ses retranchement pour courir. Elle avait mal aux pieds, elle avait soif et faim et toujours ces chansons qui tournaient dans sa tête à ce moment là précis elle entendait distinctement la voix de Birdy qui chantait " people help the people" elle se dit que c'était peut être à propos puisqu'elle apercevait des silhouettes au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle n'était pas seule dans ce monde. Elle utilisa sa main de libre pour faire de grands gestes et sa voix qui était un peu enrouée.
"BONJOUR EH BONJOUR"
Puis elle ralentit un peu le rythme quand elle fut à quelques mètres des personnes présentes. Elle reprit son souffle bruyamment les mains sur les côte en soufflant et grimaçant. Elle fit un geste de la main pour indiquer qu'il fallait être patient et qu'elle serait en capacité de s'expliquer dans quelques instants.
- Résumé:
- Paulina arrive en courant puis reprend son souffle
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Eelis
Dim 22 Déc - 12:12
#RP-Heng Heng n’eut guère le temps d’entendre le nom de sa bienfaitrice que deux nouvelles figures débarquèrent. Un occidental à la voix forte et…
Un enfant, ici ?
Peu importait que ce monde soit celui des morts et des démons, l’idée même qu’un garçon si jeune se retrouve là s’imposait comme la pire des tragédies. Son premier réflexe fut de l’épier de haut en bas pour y chercher des traces d’une éventuelle malnutrition ou d’une quelconque blessure, mais tout semblait aller bien en-dehors de… ses cheveux bleus.
Quand une voix grave s’éleva pour demander où était son père, il se sentit confus de voir que les lèvres du petit n’avaient pas bougé et se demanda s’il avait bien compris ce qu’il avait entendu. Certes, son expérience en changement de corps aurait dû lui permettre voir au travers de l’homme en veste militaire que la nommée Madame Rosalina appelait « jeune fille », mais cela demandait encore trop de sagacité par rapport à son état. Il se laissa donc porter par les évènements et répondit à la porte qu’on lui ouvrait par un docile « Je vous remercie. »
Heng s’apprêtait donc à lâcher le petit garçon du regard pour entrer dans le bâtiment, quand il fut comme les autres alpagué par des cris venus du désert. À leur groupe déjà très hétéroclite s’ajouta une jeune occidentale à la chevelure dorée et à la robe blanche chique.
En l’apercevant, Heng n’eut nul doute sur le fait qu’elle avait traversé les mêmes plaines que lui. L’eut-il croisée de son vivant, il aurait ramené cette pauvre femme épuisée à la ville la plus proche, voire lui aurait proposé de passer la nuit à la maison le temps que ses proches ou son guide touristique viennent la chercher…
… Mais parce qu’il était dans le même bateau qu’elle, il n’avait ni gîte, ni couvert, ni aide à lui offrir. Il se résolut donc à laisser leurs hôtes prendre l’initiative de l’accueillir, en suivant discrètement le mouvement, main gauche plaquée sur ses trois yeux gauches et main droite agrippée au bâton qui lui permettait de tenir encore debout jusqu’à… jusqu’au moment où il pourrait lâcher les apparences et s’effondrer quelque part.
Un enfant, ici ?
Peu importait que ce monde soit celui des morts et des démons, l’idée même qu’un garçon si jeune se retrouve là s’imposait comme la pire des tragédies. Son premier réflexe fut de l’épier de haut en bas pour y chercher des traces d’une éventuelle malnutrition ou d’une quelconque blessure, mais tout semblait aller bien en-dehors de… ses cheveux bleus.
Quand une voix grave s’éleva pour demander où était son père, il se sentit confus de voir que les lèvres du petit n’avaient pas bougé et se demanda s’il avait bien compris ce qu’il avait entendu. Certes, son expérience en changement de corps aurait dû lui permettre voir au travers de l’homme en veste militaire que la nommée Madame Rosalina appelait « jeune fille », mais cela demandait encore trop de sagacité par rapport à son état. Il se laissa donc porter par les évènements et répondit à la porte qu’on lui ouvrait par un docile « Je vous remercie. »
Heng s’apprêtait donc à lâcher le petit garçon du regard pour entrer dans le bâtiment, quand il fut comme les autres alpagué par des cris venus du désert. À leur groupe déjà très hétéroclite s’ajouta une jeune occidentale à la chevelure dorée et à la robe blanche chique.
En l’apercevant, Heng n’eut nul doute sur le fait qu’elle avait traversé les mêmes plaines que lui. L’eut-il croisée de son vivant, il aurait ramené cette pauvre femme épuisée à la ville la plus proche, voire lui aurait proposé de passer la nuit à la maison le temps que ses proches ou son guide touristique viennent la chercher…
… Mais parce qu’il était dans le même bateau qu’elle, il n’avait ni gîte, ni couvert, ni aide à lui offrir. Il se résolut donc à laisser leurs hôtes prendre l’initiative de l’accueillir, en suivant discrètement le mouvement, main gauche plaquée sur ses trois yeux gauches et main droite agrippée au bâton qui lui permettait de tenir encore debout jusqu’à… jusqu’au moment où il pourrait lâcher les apparences et s’effondrer quelque part.
Résumé : Heng s'inquiète pour Lucas (et le fixe assez clairement), est trop fatigué pour tout comprendre et n'a aucune aide à proposer. Il se résout donc à suivre ce que les gens font.
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