Buanderie
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Dans la salle, on trouve des penderies et des corbeilles à linge, dans lesquelles on peut trouver des vêtements en tous genres, mais principalement des blouses, certaines blanches et d'autres cyan. Contre le mur gauche, on trouve même un métier à tisser sur lequel une blouse en fil de fer a commencé à être tressée, mais les manches ne sont pas achevées.
Quant au sol, il est manifestement tout trempé d'eau. Comment n'a-t-il pas séché depuis le temps ? Eh bien il semble que la réponse se trouve en plein milieu de la salle. Tels un Charybde et son Scylla maintenant ensemble le niveau de l'océan, un grand balai-serpillière et un tuyau d'arrosage maintiennent le celui de l'eau au ras du sol, le premier en l'absorbant et le second en la recrachant. Ils ne semblent pas reliés l'un à l'autre, ce qui suggère que l'eau apparaît dans l'un et disparaît dans l'autre d'une certaine façon. Un mystère sans doute très intéressant à élucider... s'ils ne se montrent pas trop hostiles.
État de la fouille : Entamée.
Objets découverts : Biclepsydre.
Note d'un MJ : Ouais, t'es tombée sur l'événement "Jackpot : tirez deux événements" suivi de deux fois l'événement "Objet". La belle guigne, quoi.
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DES VÊTEMENTS! Ce n'était pas le dortoir tant recherché, mais elle avait tout de même atteint son objectif, celui de se vêtir ! Il semblait y avoir un mécanisme plutôt complexe dans le fond de la pièce pour nettoyer les tissus (une machine à laver) qui semblait également être une pièce de machinerie très peu efficiente. Pas étonnant que la pièce soit si grande avec ce type de machines.
Le plus intéressant se tenait un peu plus loin dans la pièce : des paniers de vêtements de toutes sortes ! Enfin, Isolde abandonnerait cette bizarre impression d'avoir fait un pyjama party un peu trop arrosé où ses amies l'avaient abandonnée dans une usine désaffectée.
Le sol était mouillé. La professeure jeta un coup d’œil à son pied couvert de bandages. Ces derniers n'étaient pas waterploof, il ne manquait plus qu'elle se retrouve avec un infection pour avoir mouillé sa blessure avec de l'eau sale. Y avait-il un robinet qui coulait?
Isolde rentra dans la pièce en sautillant sur un pied, ne souhaitant pas tremper ses bandages. Ooohhhh... Au centre de la pièce se tenait un tuyau d'arrosage qui crachait de l'eau dans la pièce ainsi qu'un balai-serpillière qui la ramassait. En soi, rien de très spécial. Le hic, c'était que les objets semblaient se mouvoir d'eux-mêmes. C'était... particulier... Aussi, c'était un peu triste puisque cela semblait être un cycle sans fin. Cela voulait-il dire que le plancher de cette pièce ne se séchait jamais? Tant qu'ils restaient à leurs tâches respectives et ne venaient pas l'embêter, elle resterait à l'écart jusqu'à ce qu'elle trouve des bottes à l'eau.
La biochimiste Lâcha un "Al-al-allo..." hésitant en direction des deux objets incompréhensibles et sautilla jusqu'aux paniers pour y trouver les vêtements de son choix. Il ne semblait pas y avoir de sous-vêtements, mais la rousse y trouva un jean et un T-shirt à sa taille qu'elle enfila prestement avant de remettre sa veste. Il ne manquait plus que des bas et des chaussures.
Tout en fouillant, Isolde tomba sur un Clepsydre à trois récipients sur une étagère en haut des paniers. Une manière de calculer le temps de lavage des vêtements? Isolde testa le tout en tournant le cadrant pour tomber un peu plus d'eau dans le contenant de gauche à la place de celui de droite.
- Résumé:
- Isolde ne comprend pas la futilité d'espérer que tout aille bien dans l'Esquisse et entre dans la pièce en saluant les Objets et en fouillant les paniers à linge. Elle s'habille d'un jean et d'un T-shirt avant de jouer avec le Biclepsydre.
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'Buanderie' : 2
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Le triaire ouvrit la porte. la salle était une buanderie recouverte d'eau, maintenue par un tuyau d'arrosage et une serpillère pacifique. Une machine complexe semblait faire office de machine à laver et des panier débordaient de vêtements en tout genre mais surtout des blouses. Un bruit attira son attention et ses yeux de fer se posèrent sur une image insolite, une jeune femme qui venait visiblement de mettre de nouveaux vêtements jouait avec un clepsydre. Elle n'avait pas de chaussures et semblait être blessée au pied. Il se racla la gorge et pour la première fois depuis 3 jours des mots sortirent de sa bouche.
"Bonjour, je suis bien au laboratoire ? je viens d'arriver, je ne vais pas vous faire de mal"
- Spoiler:
- Triaire entre dans la buanderie et commence à parler avec Isolde
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De prime abord, le combat à venir ne s'avère pas meurtrier, quelques coups de bâton et un arrosage en règle au pire... mais un accident est si vite arrivé.
Donc en premier lieu, c'est le balai-serpillière qui s'approche d'Isolde et le tuyau d'arrosage de Triaire, et je les considère tous deux assez lents pour vous laisser agir en conséquence avant qu'ils vous bondissent proprement dessus.
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En une fraction de seconde le Triaire passa d'une attitude relativement détendue à concentré sur le combat. Ce stupide tuyau ne semblait pas être une menace mais la serpillère pourrait tout à fait tuer la jeune femme. Il tira son glaive de son fourreau et le lança vers Isolde par la garde. en la prévenant d'une voix calme."Frappe un grand coup sur ce truc"
Le tuyau continuait de l'arroser d'eau et s'approchait comme un serpent. Soit. Il leva son bouclier de métal pour écraser cette chose nuisible comme on broie un insecte, ou pour le couper en deux mais on était sur de rien dans ce monde.
- Résumé:
- Le Triaire arrive, essaye de parler avec Isolde et lui lance un glaive quand les objets les attaquent
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La rousse se retourna tout en cachant son visage dans ses mains, n'osant pas encore croiser le regard de la personne qui l'avait surprise. La voix du nouveau-venu sonnait étrangement métallique et c'est sa curiosité qui fit oublier son éland de pudeur à la femme qui jeta un coup d’œil à son interlocuteur. Erm... C'était étrange... Il n'y avait personne à l'exception des deux Objets se mouvants de leur propre accord et d'une armure à l'entrée. Bref, c'était vide.
Comme pour contredire l'enseignante, les deux Objets jusque là très contents de leurs jeux d'eaux changèrent soudainement d'attitude. Elle poussa un cri en reculant d'un pas pour se cogner contre les étagères lorsque le balai-serpillière cessa sa quête inutile de ramasser de l'eau pour se diriger vers elle en se balançant d'une manière qu'elle trouvait très menaçante. Quant au tuyau d'arrosage, il se dirigea vers l'armure qui, tout compte fait, n'était peut-être pas une armure, mais simplement un homme vêtu d'une armure puisqu'il dégaina sa lame pour la lui lancer.
Isolde attrapa maladroitement l'arme et la pointa devant son propre adversaire. "Frappe un grand coup sur ce truc" qu'il disait. Elle avait l'air du type de femme à savoir manier un glaive!? Sérieusement!? Et pourquoi est-ce qu'elle se faisait soudainement attaquer par un objet domestique? Elle ne lui avait rien fait à ce balai ! Quel monde de cinglé... Oh, et puis pourquoi pas. Ce n'était qu'un simple balai de toute façon, elle pouvait bien essayer...
La trentenaire bredouilla un "M-m-m-merci..." à l'encontre de son fournisseur d'arme et se planta solidement les deux pieds par terre malgré l'eau. Elle retournerait au camion se refaire son bandage plus tard. Son pied le plus abîmé acculé contre le mur pour qu'il ne puisse pas lui faire défaut, elle empoigna la lame de ses deux mains et donna des coups d'épée sans technique ou forme particulière dans la direction du balai-serpillière tout en lâchant un cri de guerre.
« Hiiiyaaa ! »
Oh! Elle n'avait pas bégayé !
- Résumé:
- Isolde flippe un peu, mais accepte l'épée et tente de pourfendre la serpillière.
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Du côté du grand mastodonte en armure antique, belliciste aguerri et de superbe constitution, c'est littéralement avec fracas que s'impose sa domination. Dans un grand mouvement, il abat le poids de son égide sur le tuyau qui ne parvient pas à serpenter assez vivement sur le sol pour y échapper complètement. Il évite le pire en se rabattant sous le coin du bouclier, là où son inertie est la moins forte, pour que celui-ci dévie de sa trajectoire après l'avoir écrasé, mais c'est une bien piètre consolation pour l'Objet qui se tord déjà sous la violence de l'impact. Son jet d'eau se fait moindre, comme traduisant un souffle coupé, et il se redresse avec grand mal pour afficher une posture qui n'a plus l'air aussi menaçante qu'il l'aurait espéré.
Mais la tournure des événements s'avère moins glorieuse du côté de la pauvre irlandaise. Moins bien formée, plus fragile et handicapée, elle ne trouve que sa maladresse à opposer au balai-serpillière venu l'affronter. Tous deux moulinent dans le vent avec leurs armes respectives, Isolde son glaive et le balai son manche, dans une démarche aussi inconsciente qu'aléatoire. Le sort goguenard a décidé d'offrir le premier sang à l'Objet, qui parvient dans son déhanchement à frapper la joue de la jeune bretteuse de plein fouet. Cette dernière, peinant à garder l'équilibre sur son pied arriéré, trébuche de douleur et vient aplatir son flanc contre le plancher humide.
Si ces deux scènes nous ont démontré pour l'une que l'attaque est la meilleure des défenses même avec un bouclier et pour l'autre qu'une bonne épée n'est rien sans un bon bretteur qui ne s'est pas cassé une guibolle, il semble que les Objets et les Dessinateurs aient marqué un score égal lorsque la poussière est retombée. Il vous faudra faire montre d'encore quelques efforts pour décrocher la victoire.
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Bam !
Un douleur sourde envahit le visage de l'enseignante, commençant par sa joue droite. C'était elle où la salle tournait? Et pourquoi pourquoi le plancher était-il soudainement à la verticale? Stupide monde incohérent. Une minute... C'était elle qui était étendu au sol. Ouch. Sa tête l'élançait. Était-elle tombée? Le balai l'avait frappé? Le balai l'avait frappé!? Un goût métallique dans sa bouche lui apprit que non seulement le fichu Objet l'avait frappé, mais en plus, il l'avait frappé assez fortement pour lui fendre la jour contre ses dents, la projeter sur le mur et la faire tomber. C'était... Non. Non, c'était non.
Isolde se redressa, une main sur son visage et l'autre sur le sol pour lui porter soutien. Elle avait perdue son arme dans sa chute. L'Irlandaise serra un poing. Cette saleté de balai... Saisissant la première chose à sa portée, à savoir un des paniers de linge, elle le jeta de toutes ses forces en direction du balai. Puis, elle saisit une deuxième panier et répéta son action. Et une troisième. Encore un autre. Le tout en invectivant allègrement l'Objet qui avait osé l'attaquer. Il se prenait pourquoi ce truc? Ce n'était qu'un putain d'objet domestique et il osait s'en prendre à elle et pensait s'en sortir? Elle allait enterrer cette merde et casser son manche en miettes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des débris !
« SA- lance un truc -LO- lance un truc -PE- lance un truc -RIE lance un truc DE lance un truc MER- lance un truc -DE ! »
Il ne faut pas fâcher une rousse, personne ne vous l'a jamais dit?
- Résumé:
- Isolde se fait bien ramasser par un balai, en a marre et se fâche en lançant des paniers de linges au balai en question.
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Le jeune homme esquissa un léger rictus en voyant le tuyau affaibli par la douleur. Il profita de son avantage pour lui donner un vigoureux coup de poing qui envoya valser le tuyau, cela ne devait pas faire grand mal mais c'était du temps de gagné pour aller s'occuper de la rousse. Impossible de dire à première vu si le balais lui avait infligé une blessure grave mais il ne valait mieux pas risquer une commotion.
Il ralentit le pas (déjà pas vraiment rapide, foutue flotte à la con, on a pas idée de laisser une pièce aussi humide) en constatant que la rousse pétait littéralement le feu. Elle qui bégayait gueulait sur le balais qui reculait, mais il était certain qu'il allait repartir à l'assaut.
Dans de grandes gerbes d'eau le guerrier arriva au contact du balais qui ne semblait pas l'avoir vu et l'envoya valdinguer d'un coup de bouclier avant de se prendre une corbeille de chaussette sur la figure. Il se retourna vers la rousse avec un air de lassitude et un (très très) leger sourire.
-Pfff..bon donnez moi mon gl...
Le tuyau bien que blessé venait de s'enrouler autour de son bras droit comme un serpent, coriace la saleté. Il avait l'air très clairement en colère en fixant le Triaire droit dans les yeux (ce dernier ne voyait rien puisque le tuyau lui balançait des litres de flottes à la gueule).
Il réussit à coincer le tuyau sous son pied et se mit à tirer. Le flot se tarit et devint erratique, probablement l'effet de la douleur. Mobilisant sa force brute le Triaire se prépara à déchirer le tuyau, mais vis du coin de l'oeil le balai se jeter sur lui. Il pensa deux choses en fronçant les sourcils, "bon au moins la fille ne craint plus rien" et "fait chier".
- Résumé:
- le Triaire essaye de protéger Isolde mais les deux objets le mettent en difficulté
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C'est cette fois-ci Isolde qui montre toute l'étendue de son potentiel de rousse à ne pas énerver en lançant avec passion et véhémence quelque mobilier ménager sur son adversaire de tantôt. S'il n'est pas fait preuve d'honneur, de noblesse ou de grâce dans cette tentative, l'efficacité de l'action n'en est pas moins assurée : après quelques paniers maladroitement évités ou durement encaissés, un énième s'en vient tomber sur la pomme du balai - ou dit-on l'olive dans ces cas-là ? - qui se ramasse immédiatement sur le sol qu'il avait si bien nettoyé. C'est un knock-out en règle, et une victoire incontestée pour la rouquine revancharde.
C'est donc une grande épine qu'elle arrache au pied de Triaire en se débarrassant de ce nouvel adversaire qui se profilait, probablement décidé à venger son frère ou simplement à échapper aux projectiles de l'autre hystérique. Ainsi, le guerrier se retrouve seul à seul avec le tuyau qu'il essayait encore de rompre, et peut donc poursuivre son mouvement. C'est hélas avec plus de maladresse qu'il s'y attelle, et malgré sa force poignante et sa détermination, le tuyau parvient à le déstabiliser en aspergeant sa face dans un dernier souffle aqueux, et à serpenter jusqu'en dehors de ses mains. Toujours endolori et face à la situation désespérée, il bat donc en retraite vers l'arrière de la salle pour y mener son baroud d'honneur.
S'il semble que la tendance se soit inversée au cours de ce combat, Isolde arrachant son quart d'heure de gloire à grands coups de paniers à linge et Triaire ne parvenant quant à lui pas à achever un ennemi quasiment à terre, l'issue de l'affrontement semble désormais réglée. Le balai pourrait venir à se relever incessamment, et le tuyau n'a sans doute besoin que de quelques minutes de répit pour redevenir un semblant de menace, mais plus aucun danger immédiat ne semble s'opposer à une victoire prochaine.
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La rousse jeta un regard autour d'elle, mais ne retrouva pas le glaive qu'on lui avait prêté. Si les quelques derniers instants voulaient dire quelques chose, c'était que nul n'est mieux servi que par ses propres mains. L'irlandaise se dirigea vers le balai et se saisit du manche pour mettre l'Objet à la diagonale. Puis, elle donna un coup de pied sec vers le bas, tentant de briser en deux l'ennemi vaincu.
- Résumé:
- Isolde tente de casser le balai pour l'achever.
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Constatant que la rousse se débrouillait comme un chef et reconnaissant de son aide le Triaire avisa le tuyau blessé. D'abord en finir, ensuite faire montre de gratitude. Ne reproduisant pas son erreur il ne le quitta pas des yeux en se mettant à genoux et après un bref tâtonnement trouva la poignée de son arme.
Le soldat bardé de métal récupéra son glaive qui crissa contre le sol de la buanderie. L'eau que lui avait balancé le tuyau goutait avec des sons métalliques et imprégnait ses vêtements. Il fixa l'objet de son regard glacial et celui ci frémit, connaissant à l'avance le sort que le destin lui réservait. Les moires avaient finis de tisser son fil.
Marchant dans l'eau tel les titans primordiaux l'instrument du destin écarta les algues vestimentaires qui barraient sa route. Chacun de ses pas étaient accompagné du bruit de l'eau qui s'écartait, océan sans force face à la fureur du monde. Le tuyau ne semblait rien faire, prêt à accepter son sort.
Le taureau céleste blessé fut à portée du titan. Il ne lui accorda pas un sourire de victoire. Le titan leva sa lame Pangéenne, propulsant des gouttes comme des étoiles qui assistaient à la mort d'une créature divine. L'acier, purifié par milles années de guerres fila pour s'abattre sur la chose qui avait crut pouvoir défier les champs antarctiquéens eux même.
- Résumé:
- Le Triaire ramasse son glaive et va achever le tuyau d'un coup en diagonale
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Nul ne le saura jamais. "Oh non, pas encore." supposèrent certains. La seule chose qui ne peut être mise en doute, c'est le sentiment de victoire des Dessinateurs sur les Objets qui embaumait maintenant la pièce.
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Le Triaire essuya son glaive et le rangea dans son fourreau. Il accrocha ensuite son bouclier dans son dos et prit un instant pour souffler. Il pensait arriver dans un endroit relativement sur, pour les autres, pour prendre le temps de souffler un peu. Si toutes les pièces étaient comme ça...bon le nettoyage ça le connaissait et la caste des cyantifiques dont on lui avait parlé devrait pouvoir gérer les choses à terme.
Il se tourna vers la rousse qui venait de briser le balais dans son accès de rage. L'adrénaline qu'elle avait eu devait commencer à se disperser et avec son pied blessé plus le coup qu'elle avait reçu il ne serait pas étonnant qu'elle s'effondre. Il avisa des linges blancs sec qu'il empocha, des chaussettes et des mitaines (réflexe de soldat) puis rejoignit la rousse.
«Je vais m'occuper de vos blessures, mais sortons d'ici d'abord. Vous pouvez me guider dans un endroit sur dans ce laboratoire ? » son ton se voulait calme et il espérait que c'était le cas. « Ah oui, le pieds, vaut mieux le ménager. »
Ce faisant le Triaire prit Isolde dans ses bras sans lui demander son autorisation et après avoir veillé à ce qu'elle ne soit pas cognée contre son armure il sortit de la buanderie. Elle était légère comme une plume (d'autruche quand même) et il partit d'un pas lourdement lent, se disant distraitement que le futur homme de ménage aurait un sacré travail.
- Résumé:
- Le Triaire ramasse des vêtements et des tissus et quitte la buanderie pour un endroit sécurisé en portant Isolde.
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L'armure ambulante (ou homme armuré, allez savoir), pourfendit l'Objet d'un coup de glaive, le sectionnant en deux et mettant fin à sa vie. L'eau qui avait éclaboussé l'armure ne la faisait miroiter et l'Irlandaise ne parvenait pas à déterminer si l'éclat luisant était joli ou simplement sinistre. Un peu des deux peut-être. Dans tous les cas, elle avait certainement une allure imposante légèrement intimidante. La femme recula instinctivement d'un pas en voyant l'inconnu s'avancer sur elle après avoir récolté quelques vêtements jetés dans un sac.
« Err... B-b-bonjour? »
« Je vais m'occuper de vos blessures, mais sortons d'ici d'abord. Vous pouvez me guider dans un endroit sur dans ce laboratoire ? Ah oui, le pieds, vaut mieux le ménager. »
En un instant, l'imposante figure l'avait rattrapée et soulevée du sol, lui arrachant une exclamation de surprise. Instinctivement, Isolde s'accrocha au coup de l'armure pour ne pas tomber. Oh bon sang. C'était elle qui avait fait ce son? C'était si embarrassant. Ses mains occupée, la trentenaire ne pouvait même pas cacher ses joues rougissantes. Maintenant qu'elle y pensait, être intimidée par cette nouvelle personne était le comble du ridicule : non seulement l'avait-elle aidée, mais en plus, l'armure s'était comportée de manière tout à fait galante.
Se raclant la gorge, Isolde tenta de répondre de son mieux à son interlocuteur.
« J-j-je suis Isolde. J-j-j-j-je suis n-n-nouvellem-m-ment arriv-v-vée, j-j'ignore q-q-quelle p-p-porte m-mène où. M-m-m-m... »
Oh non, voilà que son bégaiement faisait encore des siennes. N'étant plus en danger, l'énergie quittait lentement le corps de femme qui laissa retomber son front sur le métal froid et inconfortable de l'armure la transportant. Et maintenant, elle allait paraître comme une femme faible et sans manières.
- Résumé:
- Isolde a un tantinet peur de l'armure
qui l'a pris captive, mais elle lui fait quand même jasette autant qu'elle le peut,ce qui n'est pas beaucoup.
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C’était assez évident pour Crevette. Un tuyau d’arrosage et un balai détruits au sol, des paniers renversés un peu partout. Ceci mis à part, la pièce ne semblait contenir que des vêtements, et quelques machines complexes et pour ainsi dire inintéressantes. Une d’entre elle ressemblait beaucoup aux patins qu’avait trouvé Effie. Encore une fois, aucun intérêt. Enfin, peut-être pas pour sa compagnonne, qui était toujours habillée comme un sac.
Crevette inspecta distraitement la pièce. Un seul vêtement attira son attention : une large blouse, bien trop grande pour elle, toute noire. Elle semblait de bonne facture. Elle la tendit à Effie.
« Tiens, mets ça, aussi. Ça te fera une cape. C’est pratique, dans le noir. »
- Résumé:
- Crevette entre et fouille.
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Je retiens l'ironique "Ah, c'est pas toi qui essayais de ranger ta chambre?" Ca passerait avec Neiliou, la majorité de mes neveux, la plupart de mes amis. Peut-être pas avec cette nana trop sérieuse. Bon, ça ressemble pas à un atelier non plus. Encore que la machine bizarre au fond... elle ressemble au roues qui ornent mes étranges chaussures. Au passage, d'ailleurs, je fouille aussi. Des vêtements en pagaille, plus où moins détrempés et abimés, mais pas une seule paire de chaussures. Par contre, je déniche un pantalon bleu et une tunique, visiblement taillés pour un adulte de petite taille. Je retire ma blouse, et enfile les vêtements trouvés sans véritable pudeur. Eh, ça va, j'ai rien que de l'ordinaire! Ma camarade d'infortune me lance une blouse noire. Une cape?
J'ai un sourire amusé en disant ça, mais j'enfile quand même la "cape". Au moins, maintenant je suis habillée correctement! Et j'ai été mauvaise langue, elle est trop grande mais pas tant que ça. Elle ne traine pas par terre quoi. Elle a des poches aussi, et elle est sombre, ce qui est toujours bien pratique dans le noir, je suis d'accord. Et puis tant que j'y suis, faute de mieux, je me juche sur une machine pas trop trempée pour enfiler la paire de chaussures étranges. Dont je dois serrer les lacets pour les maintenir autour de mes pieds, d'ailleurs. Quand je repose les pieds au sol il me faut quelques secondes pour trouver un équilibre
La porte en face, par exemple?
- Résumé:
- Effie trouve un jean et un T-shirt, se change et reçoit de Crevette une blouse noire de camouflage nocture. Elle enfile également les patins trouvés dans le salon faute d'avoir trouvé mieux comme chaussures.
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« Hé ben. »
Crevette eut même un moment de blanc quand Effie s’élança sur ses patins. Dans un bâtiment à plusieurs étages et encombré de quantité de saloperies par terre, c’était le comble de l’idiotie. C’était cependant relativement bas dans le classement des choses les plus débiles qu’elle avait vu dans l’Esquisse jusqu’ici, aussi elle passa outre assez vite. Après tout, pourquoi pas.
« Euh. Ouais. Je te laisse ouvrir la prochaine. »
- Résumé:
- Crevette enjoint Effie à continuer l’exploration.