Il faut sauver le soldat Menuet, et si possible sans lui faire trop de mal ! [pv Violette]

Anonymous
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Sam 15 Juin - 5:23
Résilience aimait à se promener dans cette étrange ville. Arpenter des rues toutes plus étranges les unes que les autres, courir sur les toits qui tentaient de lui croquer les mollets, contempler les gelées qui passaient par la. Oui, même si elle la connaissait bien, c'était toujours un plaisir pour elle de revenir ici. Elle était la pour faire des emplettes. Troquer les réveils radios de son arbre-maison contre des choses un peu plus comestibles. Après avoir durement négociée, la jeune femme se trouvait avec un panier remplit d'épis de mais façon pop corn, un paquet de cookies soit disant fait maison, et un couple de patate navet qui se croyait à la star académie. C'était une bonne journée. Son arbre l'attendait un peu plus loin. La jeune femme avait trouvée le moyen ultime pour le faire patienter quand elle devait s'absenter. Lui demander poliment.

Alors qu'elle marchait d'un pas guilleret sur la place du village, elle cru entendre un gémissement. Mais il s’arrêta bien vite. Elle n'y apporta donc aucun crédit, et ce, jusqu'au moment ou la personne ou la chose qui l'avait poussée ne réitère l’expérience. Ce n'était pas loin. Vraiment pas loin. Après plusieurs minutes perdues à chercher n'importe comment, Résilience s'approcha du trou. Vous savez, ce gros trou causé par le caprice de la folie et de la voix. Bingo. Le gémissement venait de la.

« Il y a quelqu'un ? »

Une voix étrange lui répondit, elle ne semblait pas très humaine. Son accent était étrange. Mais bon, ce truc était tellement profond, il déformait certainement les sons.

« ... j'ai … mâââl … »

Elle commença à sangloter. Résy décida d'adopter le ton de la confiance, même si intérieurement, c'était pas trop ça.

« Ne vous inquiétez pas ! Je vais vous sortir de la … »

Elle chercha du regard quelque chose qui pourrait l'aider, malheureusement, tous ce qu'elle voyait en ce moment, c'était des hamburgers sautillants joyeusement. Exécutant une danse pour le moins étrange en compagnie de concombres et de poireaux. Ça lui donnait la chair de poule. Puis l'idée lui vint d'utiliser cette cherre esquisse. Une tenue pour descendre en rappel, elle tenait sa solution. Ce qu'elle réussi à faire apparaître pourtant, dépassait de loin toute son imagination. Deux fourchettes et une corde. Reliés tous les trois à un tailleurs trois pièces gris qu'elle portait maintenant sur le dos. Génial. Elle posa son panier à terre. Puis attachant la corde à un rocher, elle commença lentement ça descente. Prenant appuis sur la roche, elle enfonçait ses fourchettes dans les endroits plus mous. Le début était sympa. Mais bon, c'était fatiguant à force. Et les fourchettes, aussi dures soient t' elles, commençaient à rendre l'âme. Mais elle ne voulait pas prendre de pause, la personne en bas souffrait. Elle n'avait pas de temps à perdre. Mais elle était épuisée, ses limites allaient bientôt être atteintes. Arriva bientôt ce qui devait arriver, Résilience loupa une passe. Elle se cassa royalement la figure au fond du puis. Dans un hurlement à en faire frissonner n’importe qui, elle sombra dans les abysses.

Un souffle chaud sur son visage et une goutte tombant sur sa joue suffirent à la réveiller. Résy se retrouva nez à nez avec un joli petit poulain. Malgré sa robe grise, on pouvait voir qu'il transpirait abondamment. Ses yeux pétillants de malices ne pouvaient pas totalement cacher la souffrance qui l'habitait. C'était lui qui l'avait appelée. Elle en était sûre. Ce n 'était qu'un poulain bon sang, que faisait t' il la ?

« Comment t'appelle tu ? »

Il la regarda sans comprendre, visiblement, il n'avait pas de nom. La jeune femme se leva comme elle pu, pour voir ce qu'elle pourrait faire pour lui. Et eu un choc monumental.

«  Hey … tu a … des ailes ? »

Il Hocha vigoureusement de la tête, sa crinière noire et bleu voleta dans tous les sens. Résilience décida d'appeler de l'aide. Elle avait prévus de le sortir d'ici par le tunnel. Mais l'animal semblait blésé. Il était impossible de le transporter sur de longues distances sans aggraver son cas. La jeune femme se maudissa intérieurement. Pourquoi n'avait t' elle pas réfléchie avant d'agir. Elle se retrouvait elle aussi piégée dans ce boyau obscur. Elle aurait du prévoir cette éventualité. Et merde.

«  Ohé, quelqu'un m'entend la haut ? »

Ça ne coûtait rien d’essayer.


Dernière édition par Résilience le Ven 21 Juin - 0:53, édité 1 fois
Anonymous
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Jeu 20 Juin - 22:31

ACTE 1, SCÈNE ?? ~ Sauvetage
violette et  résilience, sur la grand-place, narré à la première personne



Cette ville était le théâtre de quelque chose d’étrange. Étrange, car il était impossible de le définir, et que quoi qu’on dise, on était toujours trop loin de cette vérité à l’existence improbable. Un soupçon d’effervescence, un soupir de silence, une once de peur et un murmure de mystère ; toutes les saveurs se mélangeaient dans une mixture floue qui dégoulinait jusque que dans les humeurs. On le voyait bien, que tout allait mal, et qu’il fallait faire quelque chose, mais personne n’en regardait rien, préférant se morfondre dans l’oubli.

Pour la première fois, je furetais dans les avenues asymétriques, ouvrais chaque porte pour en découvrir l’intérieur, et partais expressément lorsque qu’une masse sombre en sortait, visiblement peu satisfaite. Une ville hantée ? Peut-être pas. Des silhouettes se promenaient parfois ici et là, sans me prêter attention ; et sans prêter attention à qui que ce soit d’autre, d’ailleurs. Personne ne se reconnaissait, ou alors discrètement, d’un sourire, et puis c’était déjà fini. Était-ce toujours la même débâcle ? Jour après jour, la tension me prenait, passait sa main autour de ma gorge, dans l’attente d’une opportunité pour me conduire jusqu’au point de non-retour.. Si je n’y étais pas déjà.

Cette place avait été le théâtre de quelque chose de tragique. Ce qui avait, peut-être, été autrefois un charmant espace, une sorte d’agora locale, ne semblait aujourd’hui qu’une ruine. Il y avait ce trou, ce gigantesque trou qui couvrait tout l’espace, mais aussi ces meubles qui gisaient, inertes, ce silence de funérailles, les sombres tâches rouges qui persistaient. Que s’était-il passé réellement ? Je n’étais pas du genre à m’intéresser aux choses passées, ou pas à ce moment-là, mais il me semblait que cette histoire-là avait des faits intéressants. S’il existait quelque part une telle puissance, capable à elle seule de tout dévaster, ne devait-elle pas être fabuleuse ? Si importante qu’elle attirerait à elle tout ce qui tendrait à la repousser, si forte qu’elle me broierait sans sommation.

Je n’attendais peut-être que cela. Voir de mes propres yeux la fureur monstrueuse, contempler sa merveille déchaînée. Mais il n’y avait rien, c’était vide, c’était mort, c’était triste et désespérément plat. J’étais seule, et rien n’était prêt à me déranger dans ce morne ennui qui germait, déjà, quelque part dans un coin de ma tête. Tandis que j’allais quitter cet endroit dans le but d’en découvrir un autre qui serait sans doute plus palpitant, une voix inconnue m’interpella.

« Ohé, quelqu'un m'entend là-haut ? »

Surprise, bouleversée de ne voir personne devant ou derrière moi, je me retournai alors en direction de ce fameux trou qui renfermait tant d’énigmes. Impossible de savoir si elle en venait, impossible non plus d’imaginer qu’elle viendrait d’ailleurs. Bah, dans le doute, pourquoi ne pas demander ?

« Vous êtes làààà ? »

J’espèrai que ma voix avait porté assez fort, et qu’elle irait assez loin, bien que je n’aie eu la moindre indication, à ce moment-là, pour affirmer ou infirmer quoi que ce soit. Mais l’idée qu’il puisse effectivement exister une maison dans ce trou m’intéressait, et pour le coup, je voulais bien m’y rendre. C’était une piste comme une autre pour découvrir ce qui s’était passé, de plus.

« Vous habitez iciiii ? Je peux venir ? Et aussi, est-ce que vous savez d’où il vient, ce trou ? »

Je me posai juste à côté de l’ouverture, et tentai même d’y dicerner quelque chose ; mais rien, que du noir, que du sombre. Que du vide.
Mais dans ce monde, ne pouvait-il pas y avoir quelque chose, même dans le vide ?


© eelis


#B497D9 pour la couleur d'écriture.
Désolée du temps que j'ai mis, et aussi de la qualité.. x_x c'est nul et le début ne sert vraiment à rien, mais j'ai du mal en ce moment ^^"

Anonymous
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Jeu 27 Juin - 20:07
Résilience examina le petit cheval, l'une de ses ailes était étrangement tordue. Comment avait t' il pu se faire ça ? Ce devait être extrêmement douloureux. Le pire, c'est qu'il semblait étrangement serein. Il n'avait pas mal ? C'était glauque.

« Vous êtes làààà ?  Vous habitez iciiii ? Je peux venir ? Et aussi, est-ce que vous savez d’où il vient, ce trou ? »

Jackpot, quelqu'un l'avait entendue. Mais le problème, c'était qu'elle se trompait sur toute la ligne. Habiter ici ? Hors de question, c'était bien trop sombre.

« Euh non … pouvez vous allez chercher du secourt ? J'ai un blésé ici et je … hey attendez, j’aperçois quelque chose »

Une forme indistincte venait de sortir de l'ombre, un autre cheval ? Il semblait bien. Sa crinière était plus longue et il semblait plus farouche. Tous comme son copain, il avait une peau grise foncé. En fait, c'était un modèle quasiment identique. Des frères ? Résilience regarda le blésé puis le nouveau venu. Son regard faisant des aller retours de l'un à l'autre. Ils se ressemblaient vraiment beaucoup. Puis soudain, il prit la parole.

« qui êtes vous ? »

C'était une voix féminine. Donc ce petit poney était … une femelle ? Résilience la regarda avec plus d'insistance. Mais l'autre la coupa.

« sœurette ... »

« imbécile, tu a conduit des humains ici ?! Mais tu pensais à quoi ? »

Ouh, ça chauffais. Il fallait couper court à tous ça, avant qu'ils ne décident de se battre. C'était toujours comme ça avec les gosses, un simple regard de travers pouvait engendrer de terribles conséquences.

« Comment vous appelez vous ? »

C'était con, mais elle n'avait trouvée que ça. La ponette la dévisagea longuement, avant de lâcher :

« Sarabande, et le débile c'est Menuet. Et vous ? »

Résilience se présenta, puis elle regarda le haut du tunnel. L'air songeur. Allait t' ils pouvoir sortir ?Sarabande semblait pouvoir voler. Elle pouvait donc aller chercher de l'aide. Mais Résy ne savait pas trop comment lui demander, elle semblait agressive.
Anonymous
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Mer 3 Juil - 5:13

ACTE 1, SCÈNE ?? ~ Sauvetage
violette et  résilience, sur la grand-place, narré à la première personne



Je restai à l’écoute du trou mystérieux, dans l’attente d’une réponse de sa part. Et je n’eus pas à attendre des masses.

« Euh non … pouvez-vous allez chercher du secours ? J'ai un blessé ici et je … hey attendez, j’aperçois quelque chose. »

Chercher du secours, alors que l’aventure était là, à portée de main.. ou plutôt de trou ? Ce n’était pas dans ma nature. Il semblait se passer quelque chose, en bas, et ce quelque chose serait bien plus exaltant que de courir à droite à gauche pour aller chercher ces “secours” en sachant que rien n’était fiable ici. Je riai légèrement, tandis que ma réflexion commençait déjà à aboutir. Si je pouvais entendre la personne qui me parlait, cela voulait dire qu’elle n’était pas si loin que cela, et qu’il était probablement possible de descendre. Après plusieurs révolutions sur moi-même, je constatai qu’aucun objet ne pourrait m’aider, cette fois. Très bien.

On allait faire à l’ancienne. Assise sur le rebord, je pris une dernière inspiration avant de me jeter dans le trou, tout en veillant à ne pas trop m’éloigner de la paroi.

La chute fut longue.

Heureusement, ce tunnel n’était pas aussi lisse qu’un tuyau d’évier propre, puisqu’il comportait de petits reliefs ici et là, ce qui m’empêcha probablement de mourir sur le coup, puisque j’eus la fortune de m’écraser sur une saillie formée non pas de pierre mais de crème glacée. Si le choc fut trop frais à mon goût, il fut relativement bien amorti. Relativement, car cette frêle corniche ne tarda pas à céder sous mon poids, et le plongeon se poursuivit jusqu’à ce mon véhicule heurte - étrangement, dans le silence le plus total.. - une autre bosse, cette fois bien plus solide.

Tandis que je parvenais tant bien que mal à m’extraire de la glace - que je goûtai au passage - saveur kebab, je crus entendre une discussion. Ni une ni deux, je m’avançai vers eux. Si la lumière, ou plutôt l’absence quasi-totale de lumière m’empêchait de discerner avec exactitude les interlocuteurs en présence, je pouvais au moins affirmer que tout le monde n’avait pas forme humaine.

Arrivée à leur portée, je crus entendre la fin d’une réplique.

« ….le débile c'est Menuet. Et vous ? »

Chouette, ils se présentaient ! Je vins me placer en face de ce qui venait de prononcer ces mots, et à côté de la seule créature humaine, avant de répliquer.

« Moi c’est Musette ! »

Pourquoi Musette ? Ces créatures semblaient porter des noms de danse, et j’avais trouvé l’idée originale. Et puis, on était au fond du trou, mieux valait la danse aux pleurs !

Sans perdre plus de temps aux présentations, j’avisai l’environnement, la paroi, et surtout le ciel rose en haut. Nous étions des grenouilles au fond du puits. Finirions-nous par en connaître chaque pierre, par ne plus savoir contempler plus loin ? Sans façon. J’étais la grenouille voyageuse, celle qui vient de l’océan, et qui a vu le monde. Je n’allais pas moisir ici, et je ne laisserais pas à cet endroit le temps de m’être familier, mais je devais prendre celui de percer ses mystères.

Je me retournai vers les autres.

« Bon, alors ! Qu’est-ce qui faut visiter en premier, par ici ? ♫ »

Telle une enfant qui visiterais pour la première fois un parc d’attraction, je cherchais les stands de tir à la carabine, les chenilles et les bûches. Je ne voyais absolument rien, mais j’étais persuadée qu’il y avait quelque chose de très chouette, par ici ! Par exemple des maisons sous terre, ou des habitations invisibles.

© eelis


#B497D9 pour la couleur d'écriture.
Décidément, encore pardon du temps D8

[/quote]
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