Épreuve 1 - Kobe High School et Peek a Boo [♥♠]
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Jeu 21 Mar - 23:25
Épreuve n°1 - Invité surprise
Aléa spatio-temporel, invocation ratée ou autre circonstance incongrue ; vous ne savez pas forcément ce qui a fait passer cet être que vous ne connaissez pas d'un univers à l'autre, mais toujours est-il qu'il est maintenant à côté de vous et qu'il ne connaît rien du monde. Parviendrez-vous à lui expliquer la situation dans laquelle il se trouve ?
Pour ce sujet, l'un de vos personnages se retrouvera propulsé dans l'univers de l'autre forum (vous pouvez vous arranger pour décider de qui il s'agira). Pour celui qui accueille, il faudra faire attention à présenter votre univers à travers le RP de manière à ce qu'il soit accessible tant pour votre binôme que pour les lecteurs.
- Rappel du fonctionnement:
Pour cette épreuve, des binômes sont formés entre les forums, de manière à avoir, par exemple, le champion de Terrae écrivant en compagnie du champion de Tasty Tales (exemple choisi purement au hasard et avant qu’on ait fait le tirage). On détermine par avance celui qui commence, et c'est parti pour un enchaînement de dix posts (chacun en écrivant cinq, donc) d'un maximum de 350 mots chacun, toujours sur un thème donné, et sur une durée de trois jours.
Exemples : Rencontre (les deux personnages se parlent à travers une surface réfléchissante, telle qu'une flaque d'eau ou un miroir), Manoir abandonné (les deux personnages se retrouvent tous les deux dans un manoir…)
Concernant l'ordre, c'est le champion de Kobe High School qui commence !
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.
Quelques petites consignes :
- En début de post (uniquement dans le premier post s'il s'agit d'un mini-RP), nous vous invitons à présenter sommairement votre univers et votre personnage de manière à nous fournir assez d'éléments pour tout comprendre.
- Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
- Si vous voulez avoir votre avatar qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
- Code:
<transformation invite perso="Nom de votre perso" avatar="Lien de l'image de votre avatar" forum="Nom de votre forum" lien="Lien de votre forum ou de votre fiche de perso" />
Himuro Kinbaku
Invité
Ven 22 Mar - 23:31
Tokyo or not Tokyo?
Teodora
Himuro Kinbaku
Tout commença lors de mon retour à Tokyo, ville en bord de mer japonaise, alors que je me trouvais loin de mon internat de Kobe. J'avais donc choisit te parcourir la ville, toujours habillé de manière chic et riche, en quête de renouveau dans cette ville qui change sans cesse. J'avais envie de découverte depuis peu, peut-être devrais-je organiser un petit voyage à Venise avec ma petite-amie.
Mais à Tokyo, depuis mon enfance, j'avais un peu tout découvert... Peut-être restait-il quelques quartier dans la vieille ville... C'était un début. C'est pourquoi je m’affairais grâce au nombreux transport en commun à m'y diriger. Armé de mon appareil photo, je pourrais ramener d'incroyables clichés à montrer au club du lycée. Et puis... le vieux Tokyo avait parait-il un univers un peut à part, rempli de mystère.
Une fois arrivé sur place, je me devais de pénétrer d'avantage dans les avenues, faire quelques détours dans les rues pour observer à première vue une architecture typé d'un Japon plus vieux, plus médiéval. Bien sûr, il existait encore des maisons traditionnel un peu partout ailleurs, mais aucune n'avait le charme du vieux bois, de la vielle pierre légèrement moisissant. C'est alors qu'une porte aux formes très singulières attira mon attention, après quelques flash, je me permis d'avancer vers elle.
Je m'amusa à vouloir passer en dessous de cette arche, avoir un autre point de vue de celle-ci pourrait apporter. Ce vestige d'une ancienne muraille semblait tenir à la perfection dans cette ruelle, elle imposait le respect. Lorsque je passa sa médiane, quelque chose sembla avoir changé, l'air y semblait plus pesant, et les constructions que je voyais au loin n'avait été présenté que comme des projets devant naître dans plusieurs années...
Mais qu'est ce que...
J'entendis un bruit arriver, par réflexe, mon instinct me somma de me cacher et je le fit sans me faire prier. Je pus observer une chose étrange, du moins... quelque chose que mon esprit peut-être trop scientifique ne pouvait expliquer. Mais comment des femmes au attribut d'animaux peuvent-elles exister ? Pincez-moi ! Je dois rêver... comment cela est-ce possible ?
Teo [PaB]
Invité
Sam 23 Mar - 0:01
Sur terre il y avait les morts, dans le ciel il y avait tant de choses qu'elle n'aurait su les compter. Dans le ciel il y avait l'ellipse dont elle aurait rêvé, il y avait ces choses compliquées qu'on la pensait incapable de comprendre, cet infini auquel elle n'appartenait pas, et pas par choix. En elle, des milliers de fleurs, certaines n’écloront jamais, certaines pourrissaient déjà et d'autres étaient figées dans leur éternité.
En elle il y avait toutes ces fleurs, écrasées sous les bottes de tous ceux qui la regardaient de haut, sous les talons de toutes celles qui pensaient détenir l'unique et seule manière acceptable de se comporter. Et dans le cadre elle ne rentrait pas, elle fleurissait en dehors des lignes tracées, dans le chaos et dans la discorde, dans tout ce qui était atypique, elle fleurissait. Là au beau milieu de la rue, là où on ne sait plus comment respirer, comment exister et non plus comment vivre.
Il y a mille et unes créatures étranges, chimères, dérèglements génétiques, vampires, spectres processionnaires, lémures et enfin fantômes déréglés, aux capacités translucides de lucidité, nécromanciens. Sans valeur ajoutée elle se mélangeait au reste, deal pour une mort volée, à peine économisée et vite dépensée. En elle, des milliers de fleurs, mourraient sous ses propres sabots qui écrasaient sa dignité, son intégrité, ce qui restait d'elle. Et soudain un éclair, une anomalie, presque comme une alarme, de la grande porte l'air vibrait.
Juste tout près d'elle, talons vertigineux et robe rouge flash trop courte, fine bretelle qui tombe sur une épaule mate, les yeux qui clouent au sol du bleu de glace, iceberg à la dérive sur ce résidu d'être encore vivant qui se cache presque derrière ta silhouette qui ne masque rien, le mètre 76 parfois ne sert à rien.
« Tu t'es perdu non ? »
Pause, elle ne comprend presque pas, presque trop. Elle n'est pas très intelligente, elle se balance d'une jambe à l'autre. Elle le regarde de près, ça ne sent pas la mort, c'est sûr.
Himuro Kinbaku
Invité
Sam 23 Mar - 9:06
Viens manger des pommes à la maison
Tout ici me semblait irréaliste mais semblait pourtant si réel. Là où certains auraient pu y voir un montage pour un grand film, des gens parés de costume de cinéma, quelque chose me disait que non c'était trop bien fait pour que cela soit factice, jusque dans cette atmosphère. Et puis, c'était surtout que ces créatures semblait marcher si naturellement, point de caméras, point d'éclairage ou de maquette pour des décors.
Je n'étais pourtant pas apeuré, ainsi est faite la vie et si j'avais découvert un monde d'étrange, je ne pouvais que m'en réjouir car cela donnait tellement de réponse à certaines questions. Sommes nous seuls dans l'Univers ? Les Mondes parallèles existent-ils ? La vérité n'était sans doute pas loin et mon côté photographe recherchant l'insolite ne pouvait que prendre le dessus.
C'est alors que je fis une première rencontre, une personne me trouva alors que j'essayais de me faire discret. Je l'observa rapidement, mon côté excentrique ne devait pas se faire discret. C'était une belle femme, âgée de quelques années de plus que moi, vêtu comme l'on serait vêtu au Printemps. Pourtant, nous étions bel et bien en Décembre non ? Et puis... Pourquoi faisait-il si bon ici ? Elle est aussi grande que moi et ma stature musclé contrastait avec la sienne.
Perdu ? J'avais envie de dépaysement depuis un moment. Mais je t'avoue que la surprise est de taille.
Elle est si proche. En temps normal, j'aurais bien passé un bras autour des reins de la demoiselle pour lui volé un long et somptueux baisé, afin qu'elle sache faire attention à ne pas trop s'approcher des inconnus... Mais vu où je suis atterri, je ne pense pas que cela soit la bonne solution...
J'ai plutôt l'impression de ne pas être là où je devrais être. Je me trompe ?
Machinalement, j'allume mon appareil photo flambant neuf. Quand Summer va apprendre cela... et quand elle verra les photos... Elle va sortir une histoire encore plus drôle que ne l'est cette réalité. Je desserre un peu ma cravata rouge et ouvre le jersey bleu roi que je porte.
Teodora
Himuro Kinbaku
Tout ici me semblait irréaliste mais semblait pourtant si réel. Là où certains auraient pu y voir un montage pour un grand film, des gens parés de costume de cinéma, quelque chose me disait que non c'était trop bien fait pour que cela soit factice, jusque dans cette atmosphère. Et puis, c'était surtout que ces créatures semblait marcher si naturellement, point de caméras, point d'éclairage ou de maquette pour des décors.
Je n'étais pourtant pas apeuré, ainsi est faite la vie et si j'avais découvert un monde d'étrange, je ne pouvais que m'en réjouir car cela donnait tellement de réponse à certaines questions. Sommes nous seuls dans l'Univers ? Les Mondes parallèles existent-ils ? La vérité n'était sans doute pas loin et mon côté photographe recherchant l'insolite ne pouvait que prendre le dessus.
C'est alors que je fis une première rencontre, une personne me trouva alors que j'essayais de me faire discret. Je l'observa rapidement, mon côté excentrique ne devait pas se faire discret. C'était une belle femme, âgée de quelques années de plus que moi, vêtu comme l'on serait vêtu au Printemps. Pourtant, nous étions bel et bien en Décembre non ? Et puis... Pourquoi faisait-il si bon ici ? Elle est aussi grande que moi et ma stature musclé contrastait avec la sienne.
Perdu ? J'avais envie de dépaysement depuis un moment. Mais je t'avoue que la surprise est de taille.
Elle est si proche. En temps normal, j'aurais bien passé un bras autour des reins de la demoiselle pour lui volé un long et somptueux baisé, afin qu'elle sache faire attention à ne pas trop s'approcher des inconnus... Mais vu où je suis atterri, je ne pense pas que cela soit la bonne solution...
J'ai plutôt l'impression de ne pas être là où je devrais être. Je me trompe ?
Machinalement, j'allume mon appareil photo flambant neuf. Quand Summer va apprendre cela... et quand elle verra les photos... Elle va sortir une histoire encore plus drôle que ne l'est cette réalité. Je desserre un peu ma cravata rouge et ouvre le jersey bleu roi que je porte.
Teo [PaB]
Invité
Sam 23 Mar - 13:33
Dans ses yeux, du brouillard, beaucoup de brouillard et un peu de curiosité, dans les siens il y avait de l'inconnu et de l’émerveillement, des paillettes qui dansaient comme dans un ballet qu'ils ne connaissaient pas mais dans lequel ils étaient tous les deux entraînés, on ne savait pas qui menait la danse ni comment tout avait commencé, mais ils étaient là tous les deux face à face. Face à l'autre mais aussi face à leurs différences manifestes et à leurs points communs épars mais présents. Et il faut du temps, un temps qui s'étire et se délite pour qu'elle comprenne, pour qu'enfin elle réagisse à la présence de cet être qui ne devrait pas se trouver là, ce sont ses paroles à elles seules qui la font enfin comprendre, elle penche là tête, le détaillant sous tous les angles sans penser au fait que c'est très impoli.Elle éclate de rire, sans réaliser l'énormité de ce que ça représente.
« Ah bah, pour être dépaysé, tu dois l'être ! »
Elle lui jette un autre regard en coin, définitivement japonais, seulement pas du bon Japon. Pas du bon côté.
« Tu n'as aucune idée d'où tu te trouves n'est ce pas ? »
Ça l'amuse follement, et pourtant elle sait qu'il faut à tout prix le ramener dans sa réalité, les vivants ne pouvaient pas survivre très longtemps chez les macchabées, tout comme l'inverse était également vraie. Dans ses yeux, il y avait de la vie, dans ses yeux il y avait de la mort, c'était leur plus grande différence. Elle lui passe devant, chaloupant sur ses très hauts talons cirés.
« Allez viens, je te ramène. »
Dans ses yeux, le mystère, elle ne lui avait toujours pas dit où il se trouvait après tout, l'avait-il deviné ?
Devant ses yeux, la grande Porte.
Himuro Kinbaku
Invité
Sam 23 Mar - 13:58
Plus on est de fous...
Je ne pouvais que sourire à sa remarque, bien que quelques doutes m'habitaient, je me doutais qu'ici était un monde éloigner de quelques années dans le temps, peuplé d'être différents et où la mort semble omniprésente. Elle me toise, m'étudie. Cela ne dois pas être tout les jours qu'elle voit un lycéen, j'en plaisante et me prête au jeux en tapant la pose. C'est par la suite que je l'imita, détaillant la jeune femme sous toute les coutures.
J'ai de vague doute, je doute cependant qu'ici soit l'enfer ou le paradis...
Elle souhaite me ramener à ma réalité, ne pouvais-je pas rester un peu plus ? Un petit séjour pour en apprendre plus sur les coutumes local ? Et puis bon, apporter en cours une absence pour rétention dans un monde alternatif de Tokyo serait assez cool. Je la suit de prêt, il est presque dommage que je ne puisse faire plus ample connaissance avec la faune local...
Je te suis alors.
Elle me guide jusqu'à la porte et je la regarde presque avec un regard maussade. Mais bon, je suppose que rester ici n'était pas la meilleure chose à faire. Avant de passer la Grande porte, un petit sourire en coin se dessina sur mon visage, j'attrape alors le poignet de la demoiselle et la tire avec moi dans mon monde, mon Tokyo.
Okaeri !
Bienvenue, cette formule de politesse était toute à fait sincère. Bien que son monde était dangereux pour moi, le miens devait l'être moins pour elle. Et il y avait tant à découvrir pour elle, après tout, elle revenait dans le passé, chose normalement interdite par toute les lois de la physique... Porter par l'enthousiasme, mon bras se passe derrière sa taille pour ainsi mieux la guider.
Je vais te présenter à des amis ! Passage obligé à mon internat ! Et sinon... tu fais quoi dans la vie ?
Teodora
Himuro Kinbaku
Je ne pouvais que sourire à sa remarque, bien que quelques doutes m'habitaient, je me doutais qu'ici était un monde éloigner de quelques années dans le temps, peuplé d'être différents et où la mort semble omniprésente. Elle me toise, m'étudie. Cela ne dois pas être tout les jours qu'elle voit un lycéen, j'en plaisante et me prête au jeux en tapant la pose. C'est par la suite que je l'imita, détaillant la jeune femme sous toute les coutures.
J'ai de vague doute, je doute cependant qu'ici soit l'enfer ou le paradis...
Elle souhaite me ramener à ma réalité, ne pouvais-je pas rester un peu plus ? Un petit séjour pour en apprendre plus sur les coutumes local ? Et puis bon, apporter en cours une absence pour rétention dans un monde alternatif de Tokyo serait assez cool. Je la suit de prêt, il est presque dommage que je ne puisse faire plus ample connaissance avec la faune local...
Je te suis alors.
Elle me guide jusqu'à la porte et je la regarde presque avec un regard maussade. Mais bon, je suppose que rester ici n'était pas la meilleure chose à faire. Avant de passer la Grande porte, un petit sourire en coin se dessina sur mon visage, j'attrape alors le poignet de la demoiselle et la tire avec moi dans mon monde, mon Tokyo.
Okaeri !
Bienvenue, cette formule de politesse était toute à fait sincère. Bien que son monde était dangereux pour moi, le miens devait l'être moins pour elle. Et il y avait tant à découvrir pour elle, après tout, elle revenait dans le passé, chose normalement interdite par toute les lois de la physique... Porter par l'enthousiasme, mon bras se passe derrière sa taille pour ainsi mieux la guider.
Je vais te présenter à des amis ! Passage obligé à mon internat ! Et sinon... tu fais quoi dans la vie ?
Teo [PaB]
Invité
Sam 23 Mar - 15:18
Jusqu'à la grande Porte il n'y avait qu'un pas à franchir, il ne s'était pas très éloigné le grand garçon à la recherche d'aventures. Le raccompagner comme ça la rendait un peu nostalgique, elle, elle n'avait pas le droit de la passer. Elle n'avait plus le droit d'aller dans ce monde là, elle n'y survivrait pas très longtemps de toute manière. Et de ces dernières années de mort, elle n'avait jamais eu envie de le faire, ce pas mais tout était différent quand on regardait quelqu'un s'en aller. Elle étouffe un rire, ou peut-être est-ce le rire qui l'étouffe.
« Ni l'un ni l'autre, mais presque. »
Et dans ce grand pas il y en a des milliers de petits, ils les franchissent bien vite et il faut se tourner. Elle n'a jamais été très douée avec les mots Teodora, elle n'arrive jamais à les tourner comme elle veut, faire des phrases lui semble parfois si compliqué, ou alors c'est juste qu'on ne fait pas trop attention à ce qu'elle dit, elle ne sait pas. La couleur du sourire tourne à la mélancolie et se dilue largement dans une étrange solitude, il va bien falloir le sauter, ce pas.
« Bon, ben voilà... »
Elle ne sait même pas quoi lui dire, au grand garçon à la recherche d'aventures, deux univers entiers les séparent, et pourtant entre eux il n'y a qu'un pas.
« Essaie de ne pas arriver dans le monde des morts, la prochaine fois que tu as envies de dépaysement, c'est pas très bon pour toi quand même. »
Ces mots étaient supposés marquer le glas, pour elle comme pour lui mais une main ferme autour de son poignet plus tard c'est tout son monde qui bascule, elle a franchi le pas interdit, et même si ce n'est pas pour longtemps, même si c'est très court, malgré tout ça elle se resserre un peu, juste pour un tout petit moment.
« Fais vite alors, je ne peux pas rester. »
Himuro Kinbaku
Invité
Dim 24 Mar - 0:25
une journée d'enfer
J'avais plus ou moins deviné ma position, le lieu idyllique de mes vacances pour un club d'aventurier ne pouvait malheureusement pas être au programme. Après tout, qui n'a jamais penser à prendre un cocktail en charmante compagnie d'une mort-vivante ? Celle-ci semble perplexe avant de passer la porte, souhaitant sans nul doute me faire comprendre que nous devions nous séparer. Elle semble me conseiller tout en me confirmant là où je me trouvais, le monde des morts.
Cela souleva une terrible question en moi. Si j'avais juste, le décalage temporelle de cette porte offrait une opportunité des plus macabre... Savoir qui va mourir dans les années à suite, et ainsi profiter d'avantage de leur présence de leur vivant, ou tenter d’empêcher leur mort... Mais nous n'en étions pas là, nous passion la porte en quête d'une nouvelle aventura, la mort dans le monde des vivants.
On va faire vite !
J'appelle vite fait un taxi, et passe un coup de fil rapidement à l'aéroport. Durant le trajet je lui explique un peu ce que nous allions faire, prendre un avion privé de la famille pour nous rendre à Kobe. Je me présente plus calmement pendant le vol, les hôtesses proposent à mon invitée des douceurs plus raffinée les une que les autres. Une fois sur le tarmac, une voiture de luxe nous attends, direction le Lycée.
Au faite, je ne me suis pas présenté convenablement. Himuro Kinbaku, héritier du clan Kinbaku.
Question de politesse tout simplement... une fois au lycée, je lui montre les clubs, lui présente mes camarades de chambres ainsi que ceux que je côtoie le plus. Je ne leur parlais pas réellement d'où je revenais, la présentant comme une amie de longues dates. Il y avait tant que je voulais lui montrer de mon monde... Lui montrer que j'étais bien vivant, et peut-être pourrait-elle emporter avec elle un peu de bonheur d'avoir pu retourner dans le monde d'où elle provient à l'origine.
Au faite... ça te dirais de participer à mes cours ? Et ce soir... je te ramène à la porte.
Teodora
Himuro Kinbaku
J'avais plus ou moins deviné ma position, le lieu idyllique de mes vacances pour un club d'aventurier ne pouvait malheureusement pas être au programme. Après tout, qui n'a jamais penser à prendre un cocktail en charmante compagnie d'une mort-vivante ? Celle-ci semble perplexe avant de passer la porte, souhaitant sans nul doute me faire comprendre que nous devions nous séparer. Elle semble me conseiller tout en me confirmant là où je me trouvais, le monde des morts.
Cela souleva une terrible question en moi. Si j'avais juste, le décalage temporelle de cette porte offrait une opportunité des plus macabre... Savoir qui va mourir dans les années à suite, et ainsi profiter d'avantage de leur présence de leur vivant, ou tenter d’empêcher leur mort... Mais nous n'en étions pas là, nous passion la porte en quête d'une nouvelle aventura, la mort dans le monde des vivants.
On va faire vite !
J'appelle vite fait un taxi, et passe un coup de fil rapidement à l'aéroport. Durant le trajet je lui explique un peu ce que nous allions faire, prendre un avion privé de la famille pour nous rendre à Kobe. Je me présente plus calmement pendant le vol, les hôtesses proposent à mon invitée des douceurs plus raffinée les une que les autres. Une fois sur le tarmac, une voiture de luxe nous attends, direction le Lycée.
Au faite, je ne me suis pas présenté convenablement. Himuro Kinbaku, héritier du clan Kinbaku.
Question de politesse tout simplement... une fois au lycée, je lui montre les clubs, lui présente mes camarades de chambres ainsi que ceux que je côtoie le plus. Je ne leur parlais pas réellement d'où je revenais, la présentant comme une amie de longues dates. Il y avait tant que je voulais lui montrer de mon monde... Lui montrer que j'étais bien vivant, et peut-être pourrait-elle emporter avec elle un peu de bonheur d'avoir pu retourner dans le monde d'où elle provient à l'origine.
Au faite... ça te dirais de participer à mes cours ? Et ce soir... je te ramène à la porte.
Teo [PaB]
Invité
Dim 24 Mar - 1:11
Devant ses yeux le Tokyo qu'elle a laissé derrière elle. Derrière elle, la grande Porte qui a perdu de sa superbe, et de l'autre côté son monde. Devant ses yeux un avenir déjà passé, sans réaliser combien d'années les séparent, l'infinité, sans doute. Devant lui, la vie qui s'étire, devant elle un volte face qui devra forcément se faire, la Porte et elle c'est une histoire d'éternité. Le vrai monde a cette saveur incorruptible, celle du temps qui passe sans demander son reste, ce goût de devoir se dépêcher, sur ses papilles il y a des résidus d’inachevé.
Devant ses yeux, comme un court métrage qui laisse sur sa fin, elle connaît déjà le film, elle l'a déjà vécu et elle ne pensait pas s'y accrocher autant. Elle ne pensait pas que le manque serait si présent. Elle le regarde, le grand garçon à la recherche d'aventures, celui qui s'était ancré dans le sien. Ce grand garçon pour qui tout restait à vivre. Le ciel change, les émotions perdurent, la ville diffère mais l'impression reste.
« Moi c'est Teodora, mais tu peux m'appeler Teo. »
Elle ne connaît pas sa famille, elle vient d'au delà de l'horizon, bien au delà du pays des morts, il y a en elle bien plus que le Japon comme l'indiquent sa taille, ses yeux, et tout ce qu'il y a devant. Elle lui sourit, elle se présente et dit bonjour, et bientôt, un jour dans sa réalité il y aurait son nom, devant ses yeux, juste en dessous. Elle lui offre un rire.
« Juste pour te faire plaisir, je n'ai jamais été très bonne à l'école. »
Devant ses yeux, le monde de tout ce qu'elle avait manqué, par faiblesse, par bêtise ou bien simplement par lâcheté. Elle a hoché simplement la tête, un dernier cours pour la route, avant de regarder la Grande Porte, parce qu'il devait la ramener. Devant ses yeux, il y avait le monde et dans le ciel s'étirait l'ellipse de ce qu'elle ne serait plus.
Himuro Kinbaku
Invité
Dim 24 Mar - 13:52
la porte est close
Nous passâmes une journée des plus ordinaire pour moi, les cours était intéressant, les profs' captivants. Je n'hésitais pas à prendre Teodora sous mon aile pour lui montrer combien une chose pouvait être amusante. Après tout, sans quelque chose de concret, sans énoncé le but d'une expérience, tout pouvait sembler fade.
Une fois les cours fini, je l’intégra dans le club Photo, où je lui montra comment développer des photo, tirer des exemplaires papier. Si l'apprentissage n'était pas son fort, je prendrais d'avantage de temps pour tout lui expliquer.
J'espère que cela te plais... Dommage que nous devions rentrer à Tokyo ce soir pour te ramener...
Tout avait déjà été prévu, après les clubs, nous retournerions à la capitale pour ramener chez elle la morte vivante. Je trouvais cela dommage que la mort ne puisse côtoyer la vie, que l'un ne puisse s'inviter chez l'autre. Mais la nature était ainsi, et jamais celle-ci ne tolérerais plus de transgressions.
Sur le chemin du retour je demanda à la jeune femme si elle avait des talents, ce qui l'animait dans sa non-vie. Peut-être pourrions nous terminer notre aventure par quelquechose de fun. Je souriais une fois arrivé à destinations, nous étions au pied de la porte, profitant des derniers instants avec la demoiselle.
Dommage que l'on ne puisse se voir plus longuement... Si un jour tu te perds chez nous, vivant, n'hésites surtout pas à me le dire.
J'attendis qu'elle s'approche de la porte, je ne manquerais pas d'y revenir, au cas où nous nous retrouverions ici. Chose que je doute, mais qui sais ? Je pourrais ainsi dire à tous que j'ai rencontrer la mort, l'ai fait voyager et peut-être apprécier la vie. Même si l'idée était tentante, j'attendrais que le jour se présente, dans un futur que j'espère lointain pour faire une dernière chose, embrasser celle-ci avec le sourire.
Une fois les adieux terminés, je regagna ma place, emportant avec moi tout ses souvenirs. Rentrant à mon internat et continuant mes études en repensant de temps à autre à la demoiselle au cheveux noir.
Teodora
Himuro Kinbaku
Nous passâmes une journée des plus ordinaire pour moi, les cours était intéressant, les profs' captivants. Je n'hésitais pas à prendre Teodora sous mon aile pour lui montrer combien une chose pouvait être amusante. Après tout, sans quelque chose de concret, sans énoncé le but d'une expérience, tout pouvait sembler fade.
Une fois les cours fini, je l’intégra dans le club Photo, où je lui montra comment développer des photo, tirer des exemplaires papier. Si l'apprentissage n'était pas son fort, je prendrais d'avantage de temps pour tout lui expliquer.
J'espère que cela te plais... Dommage que nous devions rentrer à Tokyo ce soir pour te ramener...
Tout avait déjà été prévu, après les clubs, nous retournerions à la capitale pour ramener chez elle la morte vivante. Je trouvais cela dommage que la mort ne puisse côtoyer la vie, que l'un ne puisse s'inviter chez l'autre. Mais la nature était ainsi, et jamais celle-ci ne tolérerais plus de transgressions.
Sur le chemin du retour je demanda à la jeune femme si elle avait des talents, ce qui l'animait dans sa non-vie. Peut-être pourrions nous terminer notre aventure par quelquechose de fun. Je souriais une fois arrivé à destinations, nous étions au pied de la porte, profitant des derniers instants avec la demoiselle.
Dommage que l'on ne puisse se voir plus longuement... Si un jour tu te perds chez nous, vivant, n'hésites surtout pas à me le dire.
J'attendis qu'elle s'approche de la porte, je ne manquerais pas d'y revenir, au cas où nous nous retrouverions ici. Chose que je doute, mais qui sais ? Je pourrais ainsi dire à tous que j'ai rencontrer la mort, l'ai fait voyager et peut-être apprécier la vie. Même si l'idée était tentante, j'attendrais que le jour se présente, dans un futur que j'espère lointain pour faire une dernière chose, embrasser celle-ci avec le sourire.
Une fois les adieux terminés, je regagna ma place, emportant avec moi tout ses souvenirs. Rentrant à mon internat et continuant mes études en repensant de temps à autre à la demoiselle au cheveux noir.
Teo [PaB]
Invité
Dim 24 Mar - 19:51
Au delà de tout, de son ciel et de ses fleurs, de ce qui était réel et ce qui ne l'était pas, elle avait plongé dans sa routine, pour juste une toute petite journée qui serait noyée dans une éternité non vécue. Elle avait presque eu l'impression d'être une imposture, de prendre la place de quelqu'un, parce qu'elle n'avait pas trop le droit d'être là. Alors elle en avait profité à fond, de la façon dont seuls ceux qui savent que ça va s'arrêter profitent. Elle avait retrouvé les classes, les leçons qu'elle n'avait pas suivi avec assiduité, préférant observer tout ce qu'elle avait manqué sans pouvoir réécrire ce qui avait été. Il lui avait même fait découvrir la photo, elle n'était pas très douée mais ça n'étonnait personne, elle n'était douée que pour pas grand chose. Mais elle avait aimé, toute cette journée, des contacts aux odeurs, des couleurs aux impressions, elle s'était gavé jusqu'à la lie de ce qu'elle ne retrouverait plus.
« Beaucoup, c'est déjà un miracle que j'aie pu autant rester. »
Il ne s'imagine pas, la toute petite fenêtre qu'il avait ouverte pour elle. Il ne réalisait sûrement pas que passer de ce côté du monde n'était l'histoire que d'une seule fois. Elle avait la gorge un peu serrée alors que le dernier pas approchait, haussant les épaules pour chasser les regrets, en secouant la tête négativement.
« Je ne pourrais pas, ce n'est pas possible. »
Devant elle, de nouveau la grande Porte, derrière elle, elle laisse le grand garçon à la recherche d'aventures, en lui en souhaitant encore des milliers, et encore des milliers qu'il pourrait vivre pour elle. Dans un dernier signe, elle s'apprête à retourner dans son monde.
« Essaie de ne pas venir me rendre visite avant au moins 70 ans, je compte sur toi ! »
L'univers pourrait bien basculer, la familiarité l'enveloppe alors que devant elle il y a le ciel et derrière elle, la grande Porte. En elle, des milliers de fleurs.
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