La confrérie de Thorium [Marie-Suzanne / Anthony]

Encre Noire
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Mar 8 Aoû - 1:02
Ce jour-là, elle se rendait aux Monts Vêtus pour aller chercher la confrérie de Thorium. Elle était accompagnée de Julien, un Sorteur aventurier qu’elle appréciait. Il a une épingle géante sur lui, et ils ont pris des vivres au cas où. Julien avait du mal à la croire sur la confrérie (En même temps…), mais pour une fois qu’elle lui demande sa protection aux Monts Vêtus, il n’allait pas la laisser tomber. (C’est vrai que là, elle est plus prudente que d’habitude.)

Elle demanda à son compagnon de route :

« Bon, par où commencer ?

- Je ne sais pas… Comment on peut les reconnaître, déjà ?


Marie-Suzanne réfléchit à cette question.

- Je l’ignore.

- Quoi ?...
(Je disais qu’elle est plus prudente que d’habitude. Ca veut pas dire qu’elle l’est totalement.)

- Mais on trouvera cette confrérie, lui ajouta-t-elle en souriant.

- Tu n’as même pas demandé à Sydonia plus d’informations ?

- Non, j’ai oublié de le faire.


Julien soupira.

- On va à l’Hôtel, alors.

La licornienne aperçut de loin un autre homme.

- Regarde ! Peut-être qu’il sait où est cette confrérie !

- J’en suis pas sûr… Attends, Marie, il a un fusil vi…


Marie-Suzanne s’avança vite vers cet inconnu. Julien dût la rattraper jusqu’à ce qu’elle puisse parler à cet homme. D’ailleurs, c’était lui qui commença à prendre la parole.

- Bonjour, monsieur…

- Bonjour, monsieur. Vous savez où est la confrérie de Thorium ? »


En un coup d’œil à côté d’elle, la licornienne vit l’air embarrassé de son compagnon, sans bien comprendre pourquoi. (Perso, je le comprends.)



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Lou
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Lou
Jeu 10 Aoû - 21:27



Monts Vêtus, il y avait de nombreux dessinateurs à leurs pieds, des maisons mais aussi tout un petit village constituaient le foyer de ses habitants appelés les Traqueurs de fringues, marchands pour la plupart ayant décidé d'exploiter le potentiel des Monts. Des mômes de dessinateurs installés depuis bien longtemps aux pieds des monts s'approchèrent d'Anthony en riant.

« Des zouets des zouets Tony ! »
s'écria un petit bout de chou en fonçant sur l'adulte. Anthony rit face au petit groupe d’enfants. Il fabriquait des jouets pour les mômes d'esquisse avec joie et les gosses le savaient ! Il sortit un petit lapin taillé dans le bois de sa poche et le posa dans les mains du bambin dont les yeux brillèrent de joie. Il rit.

« Moi aussi ! »
s'exclama un petit garçon un peu plus âgé. Anthony sortit un sac de billes en cailloux peints de sa poche.

« C'est quoi ? »
s'exclama une fillette qui venait d'approcher.

« Des billes ! »
sourit l'adulte. Devant le regard dubitatif des mômes, Anthony sourit et s'accroupit en disant : «  Attendez je vous montre cela se joue à plusieurs, on lance le gros caillou rouge, il faut le faire rouler  comme ça, puis les petits cailloux peints sont des billes , il faut les lancer le plus proche possible du caillou rouge et celui qui a le caillou bille le plus près a gagné. »

« Ze veux essayer ! »
s'exclama un des plus jeunes. «  Attends je te montre ! » dit un plus grand enfant.

L'homme se releva et sourit, c'est alors qu'une petite main tira le bas de son haut. Il regarda les deux mômes et sourit : «  Alice et John j'ai presque fini vos ours en peluche ! J'ai encore besoin de soie pour leur coudre une écharpe puis je vous les amènerai à ma prochaine visite aux Monts ! »

Les deux enfants acclamèrent la nouvelle.

« Alice, John ! Les enfants laissez travailler Tony ! Il a sûrement à faire ! »
dit un gros monsieur en arrivant près d’Anthony. Les mômes obéirent non sans râler.

« Ça ne me gêne pas Fat Lee! »
lui sourit Anthony. « Et dire que tu les aides sans rien leur demander en échange comme objet ! » soupira le gros homme nommé pour cette raison Fat Lee. Anthony secoua la tête avec clémence lui de son coté ne se voyait pas demander d'objet ou tout autre troque à des mômes. Il préférait partager ce qu'il obtenait. « Enfin on le changera pas le Tony ! » s'exclama  Fat Lee en donnant une grande claque dans le dos à Anthony. « Alors ton logement te plaît ? Tu te fais à la vie ici ? » dit Fat Lee dans un clin d’œil. Anthony sentit son ventre se serrer, un foyer... Il ne voulait pas abandonner les gens d'esquisse mais là bas sur terre l'attendaient sa femme et sa fille de dix ans.

Une nouvelle claque dans le dos le fit sursauter. «  Alors perdu dans ses pensées ? » rit  Fat Lee avant de dire : «  Bon je dois reprendre mon footing bonne journée Tony ! »  Et il repartit. C'est alors qu'un des marchands appela Anthony.

L'homme approcha et vit son fusil de compagnie aux cotés du marchand. « Ah dis donc toi je t'avais dit de rester à la maison ! » dit Anthony mains sur les cotés. Le fusil sauta sur sa crosse en couinant avec une légère fumée s'échappant de son canon. Anthony rit : «  Tu t'inquiétais c'est ça ? »

Il caressa le canon et le fusil cessa de fumer et émit un petit ronron. « Allons chercher de quoi finir ces peluches ! » lança Anthony avant de remercier le marchand de lui avoir dit que son fusil le suivait.

Anthony commença, en compagnie de son fusil de compagnie, à grimper sur les montagnes recouvertes d'étoffes comparable à de gigantesques toiles d’araignée en trois dimensions, plus ou moins connectés entre elles, répartis sur des étages de roches.

Il arrivait près d'un Col écharpés c'est à dire un tissu entre deux montagnes quand il croisa Marie-Suzanne et Julien. Il regarda l'adolescente aux cheveux multicolores, yeux rosés brillant d'espoir et corne au front légèrement luisante sous la lumière arriver près de lui , le fusil alerte se tourna vers son maître et Anthony lui dit : «  Calme tout va bien. » Le fusil se détendit.

Un jeune homme commença à parler jetant un coup d’œil inquiet au fusil : «  Bonjour, monsieur... »

Anthony lui sourit : «  Ne vous en faites pas mon fusil est nerveux parfois mais il a bon fond ! » Le fusil se jeta sur Julien pour le frotter de sa crosse avec douceur comme un chat se frottant sur les jambes de quelqu'un.

« Bonjour, monsieur. Vous savez où est la confrérie de Thorium ? »
demanda l'adolescente à la corne, Anthony commençait un peu à connaître l'esquisse et ne fit pas cas de cette particularité.

Le fusil avait laissé le jeune homme Julien après cet élan d'affection et sautillait à présent près de son maître.

Anthony aperçut l'air embêté du jeune homme et croyant que c'était en raison de la démonstration de  bonheur de son fusil lui sourit pour le rassurer puis il se tourna vers l'adolescente, réfléchissant.

«  Je ne sais pas où est cette  confrérie mais je viens de quitter un groupe de marchands habitant aux pieds des monts peut-être ont ils des cartes ou entendu des informations dessus ! »
dit Anthony. «  Je veux bien vous aider à trouver, je dois juste récolter de la soie de certaines couleurs pour des  peluches à finir pour les enfants et des coussins à rembourrer pour une vieille dame qui a mal au dos ! Si vous m'accompagnez je veux bien aller ,après, demander aux marchands et chercher avec vous, ça vous va tous les deux ? »

Il sourit à Julien et Marie-Suzanne avant  de tendre la main vers eux : «  Je m'appelle Anthony, mais on m'appelle souvent Tony, et vous ? »
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Mer 16 Aoû - 11:16
Julien fut vite rassuré par les démonstrations de bonheur du fusil-chien. Il caressait cet Objet pendant qu’Anthony répondait à Marie-Suzanne.

« Vous êtes très gentil ! Je veux vous aider pour les peluches et les coussins ! Et après, on cherchera cette confrérie ensemble !

Julien se leva avec un léger sourire. (Je suppose qu’aider ce type l’aide à se sentir moins mal à l’idée de l’embarquer dans une quête absurde.) Hé, cette quête n’est pas absurde ! (Julien a déjà interrogé des marchants et voyageurs, aucun n’a vu cette confrérie. Tu trouves pas ça bizarre ?) Mais ils sont bien cachés, et Sydonia connaît plein de choses ! (Oui, bien sûr…)

- Je suis partant aussi.

Il prit la main tendue par Anthony.

- Enchanté, Tony. Je suis Julien.

Ah oui, il fallait lui serrer la main. Marie-Suzanne n’avait jamais compris cette règle de salut, qui lui semblait être inconsistante. Tantôt les gens acceptaient de le faire ou le proposaient ; tantôt ils refusaient de le faire et exigeait une autre manière. (Ca dépend des cultures, je comprends qu’elle galère.) Elle lui serra la main à son tour.

- Et moi, Marie-Suzanne. Tony, c’est mignon, je trouve.

Puis une question lui vint à l’esprit.

- Je viens d’y penser, je pourrais prendre un peu de cette soie pour les vêtements ?

(Sérieusement ?...) Julien prit de nouveau un air embarrassé.

- Je ne crois pas que ce soit le plus important, Marie.

- Je sais, les peluches et coussins sont plus importants, la confrérie aussi. Juste, si on récolte une bonne quantité de soie, je demande si je pourrai me faire plaisir avec. »


(Mais t’as déjà beaucoup de vêtements, tu ferais quoi de cette soie ?)



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Lou
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Lou
Jeu 17 Aoû - 0:01


La confrérie de Thorium [Marie-Suzanne / Anthony] Su1y
We keep this love in a photograph
We made these memories for ourselves
Where our eyes are never closing
Hearts are never broken



Anthony éclata d'un rire franc et hocha la tête : «  Si vous m'aidez en plus de votre soie et de votre recherche, je pourrais même vous donner deux trois conseils en couture mais dis mois Marie-Suzanne si tu veux cette soie c'est que tu dois savoir coudre ? Si tu as des idées de vêtement(s) je prends ! »

Anthony rougit sous sa barbiche embarrassé : «Les gens aiment les nouvelles idées de tenues ça les aide à se sentir bien. » Anthony caressa la crosse de son fusil avec douceur qui ronronna : «  J'aime quand les gens se sentent bien. »

Il sourit aux jeunes gens dans un : « Bon c'est pas tout mais on y va ! »

Ils arrivaient à un ourlet ou un début de côtes quand Anthony commença à ramasser l'étoffe dans son grand sac en peau de  Gancert, un cerf dont les bois ont été remplacés par des gants. Il prit de laine brune pour les nounours puis leva la tête.

« Une Capuche se prépare regardez le ciel ! » dit l'homme.

Un Eaurage s'approchait menaçant il criait en échos les mots qui le composaient. Un  Eaurage était pour le plus souvent une agglomération de mots qui formaient des nuages de mots dans le ciel de l'esquisse, on trouve beaucoup de choses dans le ciel de l'esquisse, et jamais les même selon les personnes, pour Anthony du moins un orage ressemblait à ces masses de mots rouges et furieuses qui ne réclamaient que le déluge pour s'apaiser un peu. La plupart des Eaurages étaient potables bien que laissant un trait et une odeur marécageuse derrière eux. Une aubaine selon Anthony qui ne laissa pas l’occasion passer, beaucoup de dessinateurs en précarité ne refusent jamais un peu d'eau !

Il tendit un sac en tissu à Julien et dit à Marie-Suzanne en lui en tendant aussi un : « Préparez vous à recueillir l'eau ! »

Et le déluge arriva trempant de la tête aux pieds notre pauvre  Marie-Suzanne et Julien, avec un Anthony tout content de toute cette eau, tout détrempé aussi.

Après ce déluge,  Anthony sourit à Julien et  Marie-Suzanne récupérant les sacs : « Bravo les jeunes vous avez assuré ! »

« Dans l'esquisse certains manquent de tout nous nous devons de les aider ! » expliqua Anthony refermant ses sacs avec un gros fil et les accrochant sur son dos. Il ramassa encore des étoffes un long moment avant de s'apercevoir que tout le monde était trempé et de rire aux éclats. Tout cela avant de dire avec bienveillance : « Ça devrait aller pour aujourd’hui ! Rentrons auprès des marchands pour échanger un  peu de la récolte contre une bonne boisson chaude et on leur demandera pour la confrérie ! »  

Il se retourna vers  Marie-Suzanne et lui sourit : «  Grâce à vous j'ai bien assez pour prendre les boissons chaudes, donner les peluches et les coussins et même pour que tu en aies un peu pour toi , Tiens !  Et peut-être que nous pourrons trouver une carte contre un peu d'eau, d'habitude je l'offre sans rien en retour mais si ça peut vous aider ! »

Il mit un beau morceau d'étoffe violet dans les mains de  Marie-Suzanne et commença à redescendre en sifflotant probablement suivi de Marie-Suzanne et du pauvre Julien qui en plus de la quête de Marie-Suzanne  se retrouvait embarqué dans une journée ordinaire sous ce ciel rose de l'esquisse de notre cher Anthony.
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Jeu 24 Aoû - 15:27
A l’invitation d’Anthony, Marie-Suzanne lui parla avec enthousiasme de ses diverses idées de vêtements. On aurait pu s’étonner qu’une princesse sache coudre. Il se trouvait qu’avant la venue d’Arkatas, elle voulait pouvoir confectionner de beaux vêtements, donc elle avait appris à le faire auprès d’une bonne et gentille couturière. Par la suite, cette compétence l’aidait à se dissimuler des sbires du seigneur des Ténèbres. (Je vois que tu préfères digresser sur les capacités de Marie-Suzanne en couture que réellement parler de ses idées.)

Puis le nouveau trio alla ramasser de la soie et des coussins qu’ils mettaient dans des sacs. Tout à coup, un Eaurage s’approchait. Ce phénomène assez courant dans l’Esquisse se manifestait sous la forme d’un nuage de mots, qui criait les mots le composant tout en faisant de la pluie. Malgré l’odeur et l’air marécageux de l’eau qui en sortait, la plupart du temps il était potable. D’ailleurs, Anthony leur passa d’autres sacs vides, et à sa demande, ils recueillaient cette eau. Pour une raison inconnue, les mots lus et entendus dépendaient totalement de la personne observant un Eaurage. Par exemple, Marie-Suzanne lisait des mots relatifs à son passé et sa volonté de retourner à Licornia, comme « magie », « vaincre Arkatas », « Licornia » et « confrérie de Thorium ». Je trouve marrant de voir un décalage entre sa vision et la mienne, pour une fois. Moi, je lis des mots comme « paradis », « paix », « refuge », « écriture » et « rêve ». (De mon côté, c’est plutôt « pas original », « pas logique », « idiot », « incohérent »…) Hé, c’est pas drôle ! (Je blague pas, c’est ce que je lis. Il y a aussi « éolienne »…) Bien fait pour toi !

Dès que l’Eaurage fut fini, Anthony sourit à ses compagnons en récupérant les sacs.

« Bravo les jeunes vous avez assuré !

- Vous aussi, Tony !

- Je confirme, dit Julien avec un sourire léger.

A cause de l’Eaurage, la princesse était trempée d’une eau marécageuse et malodorante, ce que sa coquetterie n’appréciait guère. (D’habitude j’aurais été critique là-dessus, mais là je la comprends.) Elle pensait qu’elle aurait dû amener un parapluie. (Là ça n’aurait pas changé grand-chose, je pense.) Mais se disant que l’apparence n’était pas importante en ce moment, elle essayait d’y passer outre.

- Je me demandais, pourquoi avoir pris cette eau avec nos sacs ? demanda-t-elle.

- Dans l'esquisse certains manquent de tout nous nous devons de les aider !

Ah oui, cette eau était potable ! (Tu l’as dit tout à l’heure.) Oui mais elle l’a oublié.

- Vous êtes trop bon, Tony ! » s’exclama-t-elle avec admiration.

Pour la pluie sortant de l’Eaurage, la licornienne n’y avait jamais goûté, son aspect la révulsait. Mais elle commença à se demander si cette eau avait meilleur goût qu’elle ne le pensait.

Anthony ramassait de l’étoffe pendant un bon moment, mais ses compagnons hésitaient à le joindre. Aussi mouillés qu’ils étaient, ils n’étaient pas certains que ce soit une bonne idée de continuer. Après un moment d’hésitation, ils allaient lui poser la question lorsqu’Anthony remarqua qu’ils étaient tous trempés, ce qui le fit rire. Puis il leur parla avec bienveillance et donna un peu de soie à Marie-Suzanne en lui souriant :

« Grâce à vous j'ai bien assez pour prendre les boissons chaudes, donner les peluches et les coussins et même pour que tu en aies un peu pour toi , Tiens !  Et peut-être que nous pourrons trouver une carte contre un peu d'eau, d'habitude je l'offre sans rien en retour mais si ça peut vous aider !

- C’est une bonne idée, Tony.

- Je trouve aussi. Allons-y !!!

Puis ils marchèrent ensemble vers les marchands.

- Je me demandais, quel est le goût de cette eau ? » interrogea la licornienne.



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Lou
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Lou
Jeu 19 Oct - 22:51


La confrérie de Thorium [Marie-Suzanne / Anthony] 9r2u


Anthony n'eut pas le temps de répondre à la question de Marie-Suzane que déjà une bande de mômes l'entouraient, les gamins des marchands.

« Tony ! Tony! Fais le trucs des papillons ! »
dit le plus grand môme du groupe presque un adolescent.

« Pillon Tony Pillon ! »
frappa des mains un petit enfant.

« Les enfants je dois rendre service à Marie-Suzanne et Julien ! Mais vous avez longtemps joué vous devez être épuisés ! »
Mais le ton paternel d'Anthony n'avait rien d’effrayant  même en disant ces mots, il était empli de douceur. Les enfants ne dormaient pas forcement de nuit la nuit était aléatoire et de temps très divers comme le jour sur l'esquisse mais Anthony les sentait fatigués. Les plus jeunes se frottaient les yeux et baillaient de temps à autres, les plus grands étaient surexcités tout en tentant en vain de cacher leurs traits tirés de fatigue.

« Mali Sua et Juju veut bubules Pillon aussi ! »
dit le plus petit enfant du groupe entre deux et trois ans avec un air décidé.

« Allez Tonyyyyyy après on ira se coucher ! »
plaida une fillette d'environ huit ans. Anthony rit cédant : «  Bon je suppose que l'on a bien quelques instants ! Julien tu veux bien tenir le bol ? »

Il sortit un  bol en bois d’un de ses sacs, y versa juste un petit peu d'eau, ils avaient besoin du reste pour la carte. Il en profita pour donner un petit peu de l'eau du premier bol dans une autre coupelle plus petite  à Marie-Suzanne dans un clin d’œil : « Tu voulais savoir son goût non ? Il est lié aux rêves de chacun , beaux tant qu'elle est potable et celle ci l'est, du coup tente je suis sûr que tu vas aimer ! »

Il sortit une plante de sa poche et après avoir fait tenir le bol à Julien il la frotta vigoureusement dans ses mains avant de la mettre dans l'eau qui prit une teinte savonneuse. Puis il sortit une tige en bois en forme de papillon au bout pour faire des bulles de savon et souffla dessus. Des dizaines de papillons bientôt entourèrent les enfants riant et courant après les papillons en bulles de savon.

Anthony sourit et se retourna vers Marie-Suzanne et Julien : « Vous aimez le thé ? Les marchands en font d'excellents ! Et on leur demandera une carte ! » Il leur sourit en remettant coupelle et tige à bulles dans son sac.
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Lun 30 Oct - 23:56
Face à la demande des enfants de faire des bulles, Anthony demanda à Julien de tenir un bol, dans lequel il verse un peu d’eau. (Décidément, il est un faire-valoir.) Il en versa encore un peu dans une petite coupelle, qu’il tendit à Marie-Suzanne pour qu’elle puisse goûter. Elle le but alors. Le goût de cette eau l’enchanta de plus belle. La princesse avait l’impression de boire une des meilleures boissons de Licornia. Alors elle s’émerveillait d’autant plus des bulles papillons qu’Anthony faisait à partir de cette eau. Ces merveilleuses créatures en savon volaient autour des enfants, qui riaient et couraient après eux.

« C’est magnifique !!! »

Puis Anthony sourit et se retourna vers eux deux. Il leur proposa du thé fait par des marchands, en plus d’une carte. Julien répondit en premier :

« Merci, Anthony, mais ça…

- Oui, Tony, j’aime bien le thé ! »
dit Marie-Suzanne à son tour. (Décidément…)



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Lou
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Jeu 16 Nov - 0:15


La confrérie de Thorium [Marie-Suzanne / Anthony] Z6l5

Anthony rit et tapota l'épaule de Julien : «  Ne t'en fais pas on va tout tenter pour la trouver cette confrérie ! »

Il amena tout ce petit monde sous une tente de marchands. Le marchand le salua : «  Oh  Tony tu peux recoudre mon tablier de travail ? Je ne sais pas bien coudre et tu sais le vêtement fait le marchand ! »

« Aurais tu du thé pour nos jeunes amis s'il te plaît ? J'en prendrai aussi en recousant. »
demanda Anthony avec un doux sourire. Il était trempé mais il était évident dans le ton de sa voix que cette demande était une question et non un échange, si le marchand refusait il l'aiderait quand même.

« Bien sûr ! Oh vous êtes trempés mes pauvres ! Asseyez vous près du feu de camps près de l'entrée là sur les coussins, je vous amène le thé ! Il est fait avec les feuilles d'une plante multicolore sucrée des Monts vêtus qu'on appelle « Rigolarde » car elle explose de rire quand on la cueille. Ce thé est délicieux et met du baume au cœur à tous ceux qui le boivent ! »
dit le marchand.

Anthony prit le tablier, s'installa sur un coussin et commença à recoudre après avoir posé ses sacs. 

Le marchand amena le thé et Anthony en but un peu, cela le réchauffa et une sensation de bien être lui parcourut tout le corps. « Merci Herbert ! » dit il au marchand avec un sourire reconnaissant.

Le marchand parlait de ses dernières transactions à toute vitesse et avec passion, Anthony l'écoutait attentivement.

« Mes jeunes amis sont à la recherche d'une carte pour trouver une confrérie, la confrérie de Thorium ! »
expliqua Anthony quand le marchand eut fini de parler quelques minutes. Le marchand posa sa tasse de thé et réfléchit : «  Je n'en ai jamais entendu parler et nos cartes sont approximatives ! Mais il y a peu l'annonce de la venue d'un vieil explorateur a été fait il vient régulièrement nous vendre des feuilles de Rigolardes notamment et tout un tas d'objets qu'il a découvert dans ses voyages, il en a vu du pays ! Et ce depuis le temps qu'il voyage ! Un sacré bout de temps ! Il aura sûrement plus d'informations que moi !  Il est arrivé tiens !»

En effet un marchand clamait la venu de l'explorateur-colporteur.

Anthony remercia Herbert à nouveau, lui rendit son tablier réparé, insista pour lui laisser un des sacs d'eau et alla vers le bruit de foule. Un vieil homme était là parmi la foule, il avait une barbe et des longs cheveux noués tous deux par une élastique chacun, il avait près de lui un  Gancert, un cerf dont les bois ont été remplacés par des gants, apprivoisé qui portait tous les objets qu'il vendait.

Anthony sourit à Marie-Suzanne et dit avec douceur : «  Attendons que cette foule se disperse puis demandons lui ! » Il laisserait d'abord Marie-Suzanne parler, il ne voulait pas lui voler sa quête, son voyage ! A leurs cotés, le fusil de compagnie sautillait tranquille et doucement sur sa crosse.
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Dim 3 Déc - 21:38
Anthony mena Marie-Suzanne et Julien dans une tente de marchands. Un marchand salua Anthony comme s’il le connaissait. Anthony accepta sa demande de recoudre son tablier de travail, et lui demanda à son tour s’il a du thé pour la princesse et son compagnon. Le marchand dit en avoir et leur conseilla de se mettre près du feu de camp.

De ce que Marie-Suzanne avait compris, le thé avait été fait avec des feuilles de Rigolardes, une plante multicolore sucrée qui rit quand on la cueille. Il dit aussi que ce thé était délicieux et mettait du baume au cœur de tout ceux qui le buvaient. En testant la boisson, elle réalisa qu’il avait raison. Julien semblait aussi le penser :

« Il est très bon, votre thé, monsieur !

- Oui ! Un vrai délice !
renchérit Marie-Suzanne.

- Merci Herbert ! » dit à son tour Anthony.

Anthony lui ajouta ensuite que la licornienne et son compagnon cherchaient la confrérie de Thorium. (C’est surtout vrai pour Marie. Et j’ai pitié pour Anthony et Julien, tous deux embarqués dans une de ses quêtes sans sens…) Le marchand dit n’en avoir jamais entendu parler et que les cartes sont approximatives, mais qu’un vieil explorateur va venir. En parlant du loup, un autre marchand dit que cet explorateur est arrivé. (Bon timing.)

Anthony remercia à nouveau Herbert, lui donna un sac d’eau et ils se dirigèrent vers la foule. Au milieu se trouvait un vieil homme avec une barbe et une longue chevelure, chacune nouée par une élastique. Un Grancert apprivoisé l’accompagnait, il portait les objets que son propriétaire vendait. Anthony sourit et s’adressa à Marie-Suzanne avec douceur :

« Attendons que cette foule se disperse puis demandons lui !

- D’accord, Tony. J’ai hâte !!!
s’exclama Marie-Suzanne avec excitation.

- Au fait… commença Julien avec réserve. Il y a plusieurs jours, j’ai demandé à des marchands ce qu’ils savent sur cette confrérie, aucun n’a pu me répondre.

- Mais Sydonia m’en a parlé, pourquoi tu ne l’as pas interrogée ?
l’interrogea la princesse.

- Justement, Sydonia t’en a parlé…

- Oui, et ?…

- Elle tend à dire n’importe quoi.

- C’est faux et tu le sais !


Julien soupira.

- Peut-être que cette confrérie existe et qu’il sait quelque chose dessus. Si oui, au temps pour moi… »

Il se tut. Il semblait réfléchir à que dire par la suite, mais sans arriver à trouver les bons mots. (Tu m’étonnes…) Entre-temps, la foule s’était un peu dissipée. Alors l’adolescente s’approcha du vieux avec un sourire :

« Bonjour, monsieur. J’ai appris que vous avez beaucoup voyagé. Savez-vous où se trouve la confrérie de Thorium ? »



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