Pluie de topiques - effet garanti ! [PV: Eelis, Arvalis]

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Ven 21 Sep - 21:18
Que fais-tu ? Ah. Souris-tu ? Oh. Pas encore. Soit. Tu as enfin réussi à échapper à ce fou-furieux, ce malade mentale accro aux explosions et qui, justement, en a profité pour faire de toi l'une de ses innombrables victimes. De par ta fine silhouette, tu t'es sans mal glissée hors de cette sombre ruelle pentue. Voilà au moins une bonne chose de faite. Mais, tu n'es toujours pas sortie de ce véritable dédale. Au fond de toi, tu as peur, mais, ce que tu ressens dès lors, c'est plus une sorte d'excitation au fond de ton coeur. De l'avidité naît en toi ; l'envie de retrouver Zefa, celle d'embrasser ta mère, de retourner dans ta ville natale. Mais tu n'oses pas, par timidité et prudence à la fois. Bien. Te voilà maintenant non loin du clocher, au centre de ce qui se trouve être une place. Tu t'y ballades gaiement, quelques larmes - de joie cette fois - perlant au coin de tes yeux. Peut-être entends-tu des pas au loin, mais, ravagée par l'hystérie même, tu n'y prêtes aucune attention. Des heures passent ; la nuit commence à tomber. Le ciel d'un noir absolu attire ton attention ; et, pendant que, calmement (bouche ouverte, yeux exorbités), tu l'observes avec étonnement, seule une chose, au bout te plusieurs minutes, réussis à te ramener à la réalité. Tu reçois un coup sur l'épaule, puis un autre, au sommet du crâne cette fois. Qu'est-ce donc ? Ces objets à formes diverses et à poids variable tombent un à un du ciel, tels la grêle par une journée d'hiver. A force, ça te fait mal, tes blessures dues à l'explosion n'étant pas tout à fait guéries. Un de ces objets est tombé dans tes mains, mais tu es trop préoccupée par la douleur pour te soucier du reste. Quand soudain...


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Ven 21 Sep - 22:28
Arvalis dormais a poings fermé sur le haut du tas de maisons empilées quand un cri attira son attention. Un objet en danger ! Non de non, les gents de cet endroit ce croyaient vraiment tous permis. De la à brutaliser les objets, bon sang, il y en avaient des vivants quand même ! Pourquoi fallait t' il toujours recourir à la violence ?Arvalis descendit les maisons quatre à quatre, prête à parler calmement aux deux partis. Elle ne voulait pas trop se mêler d' affaires qui ne la regardait pas mais bon … si elle ne défendait pas un peu les objets, qui le ferait ? Parce que certaines personnes de cet endroit étaient vraiment cruelles. Et Arvalis ne supportait pas ça. Son cœur bon et juste lui disait qu'elle ne pouvait pas rester a l’écart. Elle ne se le serait jamais pardonnée. Voyez vous, Arvalis a une fâcheuse tendance à se sentir responsable de tous. Ce dirigeant vers l’endroit d’où provenait le cris, qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'en fait, c'était un objet qui brutalisait un humain. Des mouvements brusques, ils étaient clairement en train de se battre. Arvalis tenta gentiment de les séparer, mais tous ce qu'elle réussie, ce fut de ce prendre une belle ruade de la part de la chaise. Celle ci partie juste après, certainement satisfaite d'avoir mit KO un si gros monstre. Pliée en deux, Arvalis regarda autour d'elle, l' humain avait aussi disparus. C'était sa faute, elle leurs avaient fait peurs. Elle avait encore réussie a se faire haïr. C'était vraiment un monstre, un monstre sans cœur ! Pourquoi n'avait t' elle pas compris ça depuis le temps ? Pourquoi ne pouvait t' elle pas s' empêcher de montrer cette face hideuse aux autres, alors que, visiblement, ils ne voulaient pas la voir. Elle commença à pleurer, ce sentant pathétique. Mais elle devait marcher, marcher pour voir si d'autres gents avaient besoin d'elle. Même si on la détestait, même si elle fessait peur, il fallait qu'elle continue. Quand bien même elle était pitoyable. Peut être que les prochaines personnes n'auraient pas peur. Peut être, hein. Traînant un peu les pattes, elle arriva a la place centrale. Comment elle était arrivée la ? Depuis combien de temps ne regardait t' elle plus la route ? Quelque chose tomba sur sa tête et se glissa dans un pan de sa fourrure. Avant qu'elle n'ait eu le temps de le réaliser, d'autres tombèrent. Qu’es que c'était ? En s'approchant, Arvalis remarqua qu'ils ressemblaient a des médicaments. Elle ne devait pas rester ici, par ce qu'en tombant, ils fessaient mal quand même. Tournant les talons, elle remarqua sur sa droite une petite fille, seule. Celle ci ne savait pas se qu se passait et se fessait blesser inutilement. Que faire ? Que faire … La ! Un parapluie rose à points noirs dépliée inutilement. Arvalis s'en saisi de ses grosses pattes de devant et s'approcha de l'enfant. Recouvrant sa tête, elle lui adressa un sourire qui se voulait rayonnant. Mais en fait, il était effrayant. Le pire, c'est qu'elle n'en avait même pas conscience... normal qu'elle effraye les gents moi je vous dit.
Eelis
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Eelis
Ven 21 Sep - 22:57
Dans l'immensité voilée du ciel aux teintes obscures, tu poursuis ton chemin. Une voie à sens unique qui te mène la place, un peu par hasard. Bien que, selon toute probabilité, tu ne sois toi-même pas conscient de la situation. On préfère oublier qu'on est fou en étant idiot.

Qu'est-ce qu'on fait, la nuit ? Oui, au fond, à part la micro-nuit de tout à l'heure, tu n'avais expérimenté cette sensation qui tout s'échappe et s'arrête. Paradoxe ? Ou complémentarité ? Songes. Nostalgie. Et tu penses au passé. Et tu coules. Et tu t'enfonces. Et on ne retrouve de toi qu'une coquille désenchantée qui s'amuse. S'amuser, encore, quand on ne peut que rire pour se sauver.

La mélodie du silence est brisée. Élan. Quelle est cette pluie qui te percute la tête ? En temps normal, tu aurais trouvé cela chouette. Pourtant, cette « eau » qui doit tomber te fait mal. Et elle a des coins. Et, délivrance, ça pourrait bien t’assommer. On lève les yeux, s'étonne. Une goutte d'eau n'est pas carrée et ne fait pas cette taille !

Et dans ta main ; boîte. Atarax = Médicament (inutile) censé « appaiser ». Sceptique ? Non ! Un médicament qui tombe du ciel, quel qu'il soit, c'est génial ! L'affaire de siècle. On entend un idiot crier « Youpiiiii ! » un peu partout. Puis deux ombres. Silhouettes imperceptibles dans cette nuée sombre. Curiosité ; et tu t'approches en tout indiscrétion.

Description rapide. Première, grande, familière. Clocher ? Possible. Ou pas impossible, du moins. Seconde, petite, frêle. Explosion, cupcakes. Oh, on se souvient. L'autre ? Dragon noir du clocher. Sûrement, après réflexion. Eelis, tu raisonnes à l'envers, et pourtant ta mémoire reconnait ces deux individus. Qui te prennent pour un fou, certes, mais ne sont-ils pas tes nouveaux proches ?

Gaï, tu t'approches.
« Salut ! Il fait beau n'est-ce pas ? »
Et tu penses aux médicaments. Affaires obligent. Saisir l'affaire. Grande firme multinationale de médicaments. Dollars.
« Bon c'est un peu foncé là... Je vais avoir besoin d'une remorque pour embarquer tout cela !! »

Deux propos incohérents ; ils ont l'habitude. Probablement. Tu t'empresses de cueillir ta futur source de richesse, sans trop aviser les deux êtres, l'un couvrant l'autre d'un parapluie.

« Sérieusement. Ça ne vous dirait pas de m'aider ? On pourrait revendre ces choses-là à prix d'or, et devenir riches ! Je vous laisse réfléchir à mon offre, mais ça vaudrait vraiment le coup ! »
Et à l'intention de la grosse peluche.
« Tu pourrais même aller chez le coiffeur !!! »

Grand sourire du type qui veut convaincre. Mais qu'en penseront-ils ?
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Sam 22 Sep - 17:53
Là, tu vois la chose se jeter sur toi. Cette étrange boule de poils qui t'a déjà sauvée d'une mort certaine. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle fait là, pas plus que tu ne sais quel sentiment tu devrais ressentir en cet instant critique : peur, ou soulagement ? Or, le fait est que, saisissant au passage une ombrelle rose bonbon tachetée de noir, l'animal doté de parole - dont le nom, s'il te l'avait donné, t'a sûrement échappé - se jette sur toi, servant de barrière aux médicaments tombant du ciel. Toujours avec la boîte de Forlax entre les mains - car c'était tel qu'était le nom du topique -, tu t'accrochas tant bien que mal à la fourrure de la chauve-souris, essayant de trouver une once de réconfort maternelle, qui t'avait tant manqué. Tiens, en parlant de manque, voilà que le malade mental te retrouvait, et tu fus prise d'un tel effroi que ton étreint se resserra autour de la chauve-souris. Tu voulais en finir au plus vite, retrouver le calme de ton enfance, sortir de cet interminable cauchemar. Puis, voilà qu'il se met à déblatérer ses idées folles, ses rêves les plus fous - mais, après tout, ne s'agissait-il pas là d'un rêve en lui-même ? Tu ne dis rien, te contentant de gémir, d'attendre que la tempête passe. La fourrure de l'animal te réchauffe, tu te sens en sécurité auprès de lui. Et tu espères vivement d'être débarrassée de ce vieux fou...


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Sam 22 Sep - 20:15
Cette enfant n'avait pas peur d'elle. Une grande première pour Arvalis. La petite s'accrochait a sa fourrure, comme si elle allait disparaître d'un instant a l'autre. Elle tourna un peu la tête vers la gauche. Son étreinte se serra quelque peu. Arvalis vit ses yeux humides et pouvait sentir que son cœur s’emballait. Que faire, elle n'était pas habituée a ce qu'on la prenne une peluche. D' habitude c'était plutôt l' inverse. Arva tourna la tête et vit pourquoi l'enfant avait peur. C'était le fou du clocher ! Celui qui était imprévisible qui lui flanquait des cauchemars en pleins milieu de la journée. - oui oui c'est possible.

Une esquisse de sourire passa sur son visage, cette enfant semblait si vulnérable. Arvalis pourrait lui faire du mal si facilement. Elle, avec ses crocs longs de dix bon centimètres et ses griffes si aiguisées qu'elles pouvaient entailler la roche. Il était si facile de tuer, vivre ici et dans ce corps était un combat de tous les jours. Et pourtant elle était venue dans ses bras. Pour une fois que quelqu'un ne la considérait pas comme un monstre. Elle se sentait heureuse. Malgré le fait qu'elle était effrayante, une enfant l'aimait bien. Arvalis lâcha le parapluie etl'enserra de ses grandes pattes velues. Combien de temps cette étreinte allait t' elle durer ? Elle voulait qu'elle ne s’arrête jamais.

Maintenant, elle savait exactement ce qu'elle allait faire. Arvalis arrêta immédiatement de câliner cette petite d'on elle ne connaissait pas encore le nom et s'éloigna un peu. Si elle avait peur, elle se ferait un plaisir de combattre ces démons. Pourquoi. Peut être parce qu'elle ne voulait plus la voir dans cet état. C'était une enfant. Les enfants devaient sourires. Et non pas être apeuré par des hommes au comportements étranges. Dommage, elle l'aimait bien.

Elle courue a toute vitesse vers lui, a quatre pattes bien sur. Sur deux, elle tenait a peine debout. Cela lui donnait des airs de maman ourse en colère. Arrivant comme une furie près de ce type, elle tenta de lui donner un coup de patte. Qu'il évita de justesse, puis avec sa tête dure, elle le poussa. Il tomba a terre. Arvalis se pencha sur lui et rugie de colère. Un rugissement tellement fort, qu' il se fit entendre a l'autre bout de la ville. Elle semblait vraiment en colère, ses sourcils froncés ne présageaient rien de bon. La bave s'échappant de ses lèvres lui donnait un petit air sauvage. Secouant la tête, elle ajouta, d'une voix douce qui contrastait vachement avec son comportement.

- Désolée,mais vous faites peur a la petite.
Eelis
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Eelis
Sam 22 Sep - 21:11


Ahahah. Dit le patron.
Ahahah. Disent les employés.
Hihi. Dit l'envie.

Alors que tu proposes gentiment de monter un commerce aux profits gigantesques, la grosse silhouette du clocher se jette sur la seconde avec une arme ! Tout te suite, tu penses qu'elle a besoin d'une collation.
« Je ne veux pas voir ça.... » réagis-tu simplement, en détournant les yeux. Pourtant tu n'entends pas la chair humaine rebondir sur le sol, au milieu des médicaments. Tu n'entends pas les cris de la malheureuse petite silhouette sensée être, pourtant, happée par la seconde !

Et rien.
« Tu pourrais m'en laisser un morceau !! » balances-tu à l'ensemble compact qui se dresse non loin de coin. Mine de rien, tu crèves de faim ! (ou du moins viens-tu de t'en rendre compte) Un peu faiblard sur tes jambes, tu te sens valser. Alors un petit en-cas ne te ferait pas de mal. Dévorer un rêve ne te dérange pas plus que ça, et au pire l'énorme animal l'aura déjà réduite à l'état de simple steak haché.

Et tout.
L'on se jette sur toi, comme ça. Une vraie sauvage, cette bête noire et ailée qui plonge son regard rouge sang dans le tiens. Coup de patte griffue. On évite, enfin on aimerait. Mais on perd un cheveu au passage. Heureusement qu'il ne s'agit que d'une illusion, sinon il faudrait repasser chez le coiffeur ! Et l'esquisse sait que Marco prend toujours trois plombes à te raconter sa vie au lieu de faire son boulot. Il est gentil. Mais parfois, le travail appelle, la vie de famille aussi.

Coup de tête. Cette fois tu valses réellement, t'écroules. C'est qu'ils font mal, ces pavés ! Ohlala. Mais même pas mal, parce que tu l'as toujours dit et tu seras prêt à le clamer haut et fort : une homme, un vrai, il ne se met pas à chialer pour sauver sa vie. Sauf que le dragon laisse un filet de bave s'écouler, lentement, de sa bouche... et s'il avait encore faim ? La petite ne suffisait donc pas...

Parti dans un de tes délires, la parole de l'animal n'a même pas ricoché dans ton cerveau, et tu l'as oublié à la seconde.
« Je t'assure que je ne suis pas comestible ! Si tu veux, on peut aller chercher d'autres petites filles et les manger ensemble, elles sont plus croustillantes que les vieux croutons comme moi ! »
Encore une parole en l'air. Mais tu espère que ça calmera la bête.

Cependant, tu n'attends pas de connaître la réponse, tu te saisis des médicaments gisant non loin de là et les balances sur la créature. Probablement éblouie par la rafale d'antidépresseurs, elle t'aura laissé le temps de reculer, de ramasser une pipe géante violacée aux tentacules vermeilles, et de la présenter à ton ennemi de façon menaçante.

Enfin.
« Regarde ! Avec ça, on pourra les chasser plus facilement »

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Dim 23 Sep - 11:44
Lorsque la créature de te délaissa pour partir à l'attaque du vieil homme, tu te sentis démunie sous cette tempête ravageuse, mettant plusieurs instant à te rendre compte qu'elle avait prit fin. Soudain, tu remarquas un objet insolite s'échapper de la fourrure de ta nouvelle amie, tombant lourdement au sol, parmi les autres médicaments éparpillés un peu partout. Ignorant la bataille verbale entre les deux autres, tu te dirigeas calmement vers l'objet de ta concentration

« Erylik... » lis-tu sur la face principale, sans prêter grande attention aux éclats de parole alentours. Commençant - sans raison ni utilité - à lire les composant chimiques du médicament sur le dos de la boîte - boîte qui, soit dit en passant, était incroyablement lourde malgré sa petite contenance, ton attention fut, une nouvelle fois, détournée par le vieux chnoque. Effectivement, n'ayant pas écouté le début de la conversation, il aurait été difficile pour toute personne lente d'esprit de comprendre où il voulait en venir. Or, ton coeur fit des bonds dans ta poitrine lorsque tes oreilles captèrent les mots "petite fille" et "manger". Prise de panique, tu avises un large mur devant toi. Cela pourrait très certainement te servir de cachète en cas critique.

Seulement voilà. Dardant Erylik d'un regard désespéré, tu ne trouves pour seule issue de de fuir. Courant à en perdre haleine en direction de ce mur, tu ne remarques pas ce médicament isolé des autres sur le sol pavé. Médicament qui entre en contact avec ton pied chaussée de pantoufles lacées. Pantoufles lacées qui s’emmêlent et te font trébucher sur la chaussée, ton corps s'étalant de tout son long sur les dures pierres mauves. Corps qui... Hum. Effectivement, tu n'avais pas tout à fait guéri de tes blessures. D'abord ta jambe, dans cette espèce de labyrinthe, puis l'explosion de cupcakes, la pluie de médicaments, et enfin ceci. Il est clair que ce n'est pas normal que tu aies survécu à tant d'épreuves, toi au corps si frêle...


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Dim 23 Sep - 12:47
Arvalis essayait d' en placer une avec ce vieil homme mais c'était quasiment impossible. Il parlait beaucoup, et trop vite. Il se tut enfin, et elle espéra enfin lui dire qu'elle était végétarienne quand soudain, il lui jeta des médicaments à la figure. Trop vif, trop soudain. Son instinct reprit le dessus et elle hurla a mort. Reculant en titubant, elle tomba sur le ventre, se cachant la tête avec ses pattes de devants. Tremblant de tous ses membres. Ce type était dingue, pourquoi l'avait t' elle contrariée ? Maintenant, elle était à terre, à sa merci. Il avait dit qu'il mangeait des petites filles non ? Il était fort probable qu'il la prenne pour un bout de viande maintenant non ? Qu'allait t'elle devenir...

je vous en prie … ne, ne me faites pas de mal ! Et ne faites pas de mal à cette petite fille. Je vous en prie.

Ou était t' elle d’ailleurs, cette enfant ? Oubliant momentanément sa terreur, Arvalis se releva et regarda aux alentours. Elle courrait vers un mur étrange. Un mur vivant ! Ce mur était t' il végétarien lui aussi ? Peut être pourraient t' ils être amis. Arvalis la suivait du regard, un peu anxieuse. Elle épiait aussi l'autre gars, elle n'avait pas confiance en lui. Au moindre mouvement brusque, elle se préparait a détaler comme un lapin. L'enfant chuta soudainement. Avait t' elle mal ? Arva était anxieuse, elle voulait bouger, mais ce type représentait toujours une menace.

Un grondement sourd déchira la nuit, un bruit de taule cassé retentit tous près d'elle. Arvalis hurla. Il pleuvait des casseroles ! L'une d'entre elle venait de les frôler. Et le pire, c'était que les bestioles, une fois a terre, prenaient vies et tentaient de les attaquer. Tentaient, hein, parce qu'elle n'étaient pas douées. Des casseroles avec des dents, sautillant joyeusement et essayant de les croquer. Il y en avait de toutes les tailles. Marrant. Et la petite ? Arvalis écarta gentiment les casseroles avec sa grosse tête, celles ci en profitaient pour lui mordre les poignets et les chevilles. Certaines restaient accrochées a sa fourrure. C'était plus du tous marrant la, pour le coup. Arvalis commença vraiment a avoir peur quand elle vit la poêle à frire XXL s'approcher d'eux. Prenant le vieux fou par le col, elle le jeta sur sur dos sans ménagement. Temps pis si il était dangereux, elle ne pouvait pas le laisser la. Une fois qu'ils auraient récupérés la petite fille, Arvalis tenterait un décollage. Elle arriva enfin à la rejoindre, et lui intima, d'une voix qui se voulait gentille mais autoritaire.

- grimpe sur mon dos.

Puis elle avisa qu'elle la prenait peut être pour un monstre maintenant.

- Je suis végétarienne.
Eelis
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Eelis
Dim 23 Sep - 13:15


Un coup de fil.
Hallo ?
Il n'y a personne de l'autre côté.

Possibilité de monter une alliance avec le dragon noir ? Zéro. Possibilité qu'il sorte ses crocs et te dévore tout entier ? Cent. Enfin tu pensais. Maintenant, tu ne penses plus. Car c'est l'incompréhension qui te ronge. Mais un fou qui ne comprends pas, n'est-ce pas contradictoire ?

« Je vous en prie … ne, ne me faites pas de mal ! Et ne faites pas de mal à cette petite fille. Je vous en prie. »

Dire que l'on s'est trompé ? Jamais. Croire à un plan machiavélique ? Toujours. L'animal se joue de toi, parce qu'il a dévoré son gibier, n'est-ce pas ? Et il veut faire ami-ami pour te croquer tout entier ! On ne se laisse pas avoir. Te faisant menaçant, tu réponds.

« Je ne te croirai pas! Enfin, ce n'est pas de ta faute si tu ne sais pas à qui tu t'adresses, hein ? Je vais t'expliquer. Je ne me laisserai pas avoir par ton baratin, comme elle l'a fait. Non, mais, c'est mal de manger les gens comme ça sans leur demander la permission ! Sois honnête, au moins. »

C'est que tu es tordu. Tes paroles n'ont aucun sens, et elles ricochent dans le vide. Pas le temps de parler davantage à cette bête, tu as une entreprise à monter et tu comptes bien te faire beaucoup d'argent.

« Sur ce, je dois te laisser. Puisque vous ne voulez pas devenir riches, c'est votre problème, pas le mien ! Un jour vous viendrez ramper à mes pieds, me supplier à genoux pour avoir quelques futiles dollars. Et je vous répondrai qu'il fallait saisir votre chance quand elle se présentait à vous ! »

Et le monde te répond par une chute. Des silhouettes indistinctes tombent du ciel, fracassant tes pauvres tympans. Enfin, Eelis, ce n'est pas pour tes oreilles que tu dois t'inquiéter, mais ta propre vie. Le dragon hurle, et des petits grincements inquiétants se font entendre. L'ennemi attaque, tu en es sûr. "Ils" reviennent à la charge, furibonds. Brandissant ta fidèle pipe, tu es prêt à te battre.

« Prenez garde ! Quand je suis sérieux, je peux en affronter deux cent en même temps ! Enfin encore, une fois que je me serai échauffé, il me suffira d'une pichenette pour vous réduire à l'état de vulgai- »

Quoi de mieux qu'une déclaration de guerre qui s'arrête en plein milieu ? On te tire brutalement par le col, et on t'emporte ! Ah, les fourbes. Ils t'ont kidnappé, et vont t'emmener dans leur repère pour te faire avouer. Stratégie. Il faut penser à une stratégie pour leur échapper. Faute d'inventer quelque chose d'intelligent, tu "leur" fais comprendre que tu n'es pas prêt de céder.

« Vous perdez votre temps. Je ne dirai rien ! »

C'est comme parler dans l'oreille d'un sourd. Les probabilités pour que les paroles d'Eelis soient utiles sont infiniment minces, et celles pour qu'il vous écoute le sont davantage.

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Mar 25 Sep - 9:12
Derrière ton mur mouvant, tu observes avec effroi la terrible scène qui se déroule devant tes yeux. Toujours avec les deux boîtes de médicament dans les mains, tu essayes de déchiffrer l'inscription sur celle que tient le vieil homme : Atarax. Bien. Soudain, le ciel se fend en deux entités distinctes ; et, cette fois, ce ne sont plus des médicaments qui tomber, mais bien d'énormes casseroles et poêles à frire ! Dans un geste de bravoure, Erylik se jette brusquement sur Atarax, l'empêchant ainsi de se faire ébouillanter, ou encore écrasé par ces nouveaux ennemis. Puis elle se dirige vers toi ; t'incite à monter sur son dos, en compagnie d'Atarax. Tu hésites. Tout au fond, tu sais qu'il en est hors de question. Jamais tu ne touchera ce vieux fou qui a manqué de te tuer !

Mais, apercevant le regard insistant de la chauve-souris, tu te résignes. Après tout, peu sont tes possibilités. Quoi qu'il en soit, plus vite le blond vous aurait quittées mieux ce serait. Espérant en ton for intérieur que tout ceci s'arrête sous peu, tu enfourche ta nouvelle amie, te sauvant ainsi d'une mort certaine. Maintenant, là est la question : où va-t-elle donc vous emmener ? Sera-t-elle assez robuste pour supporter vos deux poids cumulés ?


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Ven 28 Sep - 22:26
Maintenant qu'elle avait deux passagers sur le dos, Arvalis se demanda brièvement ce qu'elle devait faire. S' envoler ? Impossible. Pas avec ces casseroles qui tombaient du ciel. Et quand bien même, l'aurait t' elle pu, avec deux personnes sur son dos ?Il fallait trouver un endroit ou se cacher de cette gigantesque poêle. Elle n'avait pas trop comprit de quoi le type avait parlé. Avait t' il dit qu' elle avait mangée cette enfant ? Mais pourtant elle était aussi sur son dos. Elle n'avait pas écoutée la suite. Ce type était certainement fou. Dans cet endroit, qui ne l'était pas ? Elle même commençait à doutait de sa santé mentale.

La pluie s’arrêta. Elle se mit en route, évitant du mieux qu'elle pouvait les dernières casseroles qui tombaient du ciel. Puis soudain, Arvalis se figea. La poêle XXL avançait vers eux, fendant les eaux – - ou du moins les casseroles - comme un véritable navire de guerre. Elle était tétanisée. La bestiole les avaient pris pour cible. Ou pouvaient t' ils se cacher ? Le mur ! Ils était encore la. Ah non, en fait il était vraiment vivant. Et vraiment méchant. Il avait décidé d'engloutir tous ce qui passait à sa portée. Mauvaise cachette. Malheureusement, la grande place n'en était pas riche. Et encore moins de celles pouvant habiter une chauve souris géante...

Les casseroles lui mordaient les pattes. Que faire ? Parce qu'après les casseroles, il y avait la poêle. À ce rythme, ils allaient certainement mourir. Maintenant, ils étaient encerclés par les casseroles. Au pied du mur pourrait t' on dire. Arvalis poussa un rugissement assourdissant – - et s'excusa juste après - qui les fit reculer un peu. C'était la seule chose à faire. Même si c'était une chose répugnante, quelque chose dont elle ne se pardonnait jamais l'idée. Ils allaient être obligés de combattre. Mais avant, elle devait demander aux autres. Savoir s'ils pensaient la même chose qu'elle.

- alors … on … on les combats … ou bien ?
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Eelis
Dim 30 Sep - 14:10


À ton avis, le repère de silhouettes biscornues, à quoi ça ressemble ? Les bruits se succèdent dans un noir qui emporte tout, même la raison, et tu ne peux rien y faire. Quand le futur parait incertain, dans un monde qui n’a jamais été très sûr lui non plus, ou ne peut que se battre. Mais dans quel but ? Pour défendre quel objectif ? Tu sens que la petite – ou ce qu’il en reste – est non loin. L’ont-ils emportée, elle aussi ?

Non ! Ce n’est pas ça, et tu viens de comprendre. Un bienfaiteur inconnu vous a sauvé de cette chauve-souris violente, sanguinaire et impitoyable, en vous emportant plus loin. Enfin, il pourrait éviter de te traîner comme un sac de patates avariées, mais peut-être n’a-t-il plus le choix… Une autre victime de la Bête ? En espérant qu’il puisse supporter ton poids – au pire il larguerait l’autre, la pauvre ne doit être qu’un tas de viande à présent – jusqu’à ce que vous soyez en sécurité. Une casserole heurte ta tête, et la « pluie » semble s’arrêter. D’après le coup, cela devait être de première qualité, de l’inox, même ! Tiraillé entre le sens des affaires et celui de la survie, tu pourrais débattre à ce sujet pendant des millénaires.

Mais, soudainement, la créature sombre grogne. Son cri assourdissant te glace les veines. Avant que tu puisses te plaindre, une voix douce et craintive demande :
« Alors…on… on les combat… ou bien ? »

Les combattre ? Qui ça ? Les amis de la bête ? Tu es prêt. Après tout, ton bienfaiteur en a déjà assez fait, n’est-ce pas. Tu sautes violemment de son dos, sans le regarder ; il doit lui manquer une jambe, aussi ne préfères-tu pas vomir tout de suite.

« Ne laissons pas cette immonde créature nous dévorer !! » lances-tu à la volée. Tes points sont prêts, même si tu ne vois pas trop ce qu’il faut faire. Les casseroles gisent çà et là, nous regardant vicieusement. Mais, dans ta folie qui détruit tout, tu ne les vois pas. Toute ton attention est focalisée sur cet ennemi invisible, qui se tient en réalité derrière toi. Alors tu l’attends, en vain, faisant fi des bestioles en inox insignifiantes.



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Mar 9 Oct - 13:00
Atarax s'avança. Il cherchait Erylik du regard. Il la considérait comme une ennemie. Il avait tort. Il avait tort, car elle était non seulement derrière elle, mais il s'agissait également d'une alliée.

Toi, tu sais tout ça. Tu le déduit du fait qu'elle vous ait sauvés, tout les deux. Mais aussi parce que vous êtes attaqués par des objets encore bien plus répugnants que cette chauve-souris velue. Adorable, n'est-ce pas ?

Toi, en revanche, tu ne sais que faire. Certainement pas agir, du moins. Pourquoi se battre inutilement ? Pourquoi cette futile guerre alors que nous pourrions tous vivre en paix ? En paix, loin de tous, exilés au monde des rêves. Car, ce que tu vois là, ce n'est certainement pas un songe. Oh, non. Un cauchemar, plutôt. Certes, ça conviendrait beaucoup mieux.

Descendant du dos d'Erylik, tu t'approches lentement d'Atarax, prêt à l'attaque. Toute peur s'est maintenant dissout de ton visage. Il t'a fait mal. Soit. C'est un monstre, indéniablement. Mais rien ne t'oblige à le laisser se jeter dans la gueule du loup. Cela prouverait que tu ne vaux pas bien mieux. Même si ce n'est pas là une question de fierté. Alors, tu l'attrapes par le bas du T-shirt, et le tire de toutes tes forces en arrière.

« S'il-vous-plaît, Mr. Atarax... Erylik n'est pas méchante ! Me semble-t-il... Ce n'est pas elle qu'il faut combattre ! Non, non, il ne faut combattre personne ! Vous... dites-moi, ça ne vous intéresse pas de vivre en paix ? Sans explosion, sans affreuse grêle ? Je vous en prie... »

Et, sur ces mots, tu t'écartes vivement, une casserole manquant de t'écraser. Cependant, une petite main restait accrochée au haut d'Atarax...


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Sam 13 Oct - 10:39
Arvalis eu un hoquet de stupeur, la petite fille s 'était soudainement écartée d'elle pour venir voir le fou. La chauve souris avait peur pour elle. Qu'allait t' il faire ? Arva se tenait prête pour toute éventualité. Prète a lui sauter dessus pour lui faire de nouveau peur. Elle comprenait qu'on puisse avoir peur de son apparence, mais s'il attaquait la petite fille... elle ne jurerait plus de rien. D'ailleurs, celle ci avait dans sa main une boite de médicament. Forlax. Avait t' elle des problèmes gastrique ? Oui, sinon elle ne l'aurait pas récupéré. Marrant.

« S'il-vous-plaît, Mr. Atarax... Erylik n'est pas méchante ! Me semble-t-il... Ce n'est pas elle qu'il faut combattre ! Non, non, il ne faut combattre personne ! Vous... dites-moi, ça ne vous intéresse pas de vivre en paix ? Sans explosion, sans affreuse grêle ? Je vous en prie... »

Tient donc, un monde en paix ? Elles partageaient à peu près les même idées. Arvalis vit la casserole comme au ralentit. Le bout de chou aussi, apparemment. Elle fit un pas de coté pour l'éviter, tous en tenant fermement le tee shirt du fou du clocher. Arvalis secoua la tête, sans voir la poêle s'approcher d'elle par derrière. S'en sentir sa présence. Elle avait momentanément oubliée qu'ils étaient attaqués. Mauvais. Très très mauvais. La poêle en question l'envoya valdinguer d'un puissant revers. Depuis quand les poêles se prenaient t' elles pour des raquettes de ping pong ? Elle sentit le vent siffler à ses oreilles, juste avant qu'elle ne parte s' écraser contre un mur, une centaine de mètre plus loin. Arvalis se releva douloureusement, bah oui quoi, si cette attaque aurait pu tuer un humain. Elle, elle était un chouïa plus résistante. Elle avait quand même bien mal, hein. Mais on ne lui laissa pas plus le temps de s’inquiéter, déjà, les casseroles étaient sur elle. La mordant, la griffant, l’ensevelissant pour mieux l 'étouffer. Elle hurla, sans que cela est un quelconque effet. C'était un rêve, un stupide cauchemars dont elle allait se réveiller tantôt. Il fallait juste qu'elle meure, non ? Si elle mourait, elle se réveillerait, non ? Dans chacun de ses cauchemars, c'était la solution pour en sortir. Celui était juste un peu plus complexe et plus aboutit. Ce n'était pas la réalité. Arvalis se fessait attaquer par des casseroles non, comme si c'était possible dans la vrai vie.

Puis soudain, elle eu un éclair de clairvoyance. Sa vie. Non, son ancienne vie. Voulait t' elle y retourner ? La réponse à trois milles francs. Sa mémoire était une passoire mais … elle se souvenait un peu. Un tous petit peu. Arva était alors seule, voulait t' elle retourner à cette solitude ? Alors même que maintenant, elle avait des choses à protéger. La petite flamme de vie qui s'était éteinte quelques minutes auparavant se ralluma alors. Ceci était un rêve ? Très bien. Elle n'allait pas se réveiller, pas maintenant. Quitte à s'amuser, autant le faire comme il faut. Hurlant comme une désespérée, elle émergea de cette masse informe. Donnant des coups à droite et à gauche pour qu'elles s'écartent. Arvalis avait encore mal, mais tant pis. Elle n'allait pas mourir, pas maintenant.
Eelis
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Eelis
Sam 13 Oct - 11:55


Rien n'arrive sans rien.
Et parfois, on voudrait juste que rien n'arrive !
C'est un jeu absurde.



« S'il-vous-plaît, Mr. Atarax... Erylik n'est pas méchante ! Me semble-t-il... Ce n'est pas elle qu'il faut combattre ! Non, non, il ne faut combattre personne ! Vous... dites-moi, ça ne vous intéresse pas de vivre en paix ? Sans explosion, sans affreuse grêle ? Je vous en prie... »

Tu ris. Tu oublies tout. Parce que c'est terriblement navrant. Terriblement frustrant, aussi, de voir qu'elle ne comprend rien ! Tu regardes cette petite, te demandant si tu elle n'est pas en train de plaisanter. Ah. Ces jeunes. Décidément, il fallait tout leur apprendre ! Être assaillie par des objets de maison ne suffit donc pas. Soupirant, levant les yeux, tu te décides à emprunter un ton calme ;
« Ridicule ! Parce que tu crois vraiment que c'est possible ? Parce que tu penses qu'on a le choix ? »

Calmé mais incisif. Peut-être à la limite du fou-rire. Toi, toi, celui qu'on prend pour un fou, tu sortirais presque quelque chose de sensé ! Une casserole s'approche, elle l'évite, te tirant par la même occasion. Vivre en paix, ahah ! La chauve-souris se fait propulser contre un mur à une telle vitesse que tu ne sais pas si elle s'en relèvera. Vivre en paix, mon œil ! Le monstre noir se relève, hurle sous la pression des assaillants. Un bon exemple.

« La paix n'a pas de sens ici. » rajoutes-tu sans plus de façon, avant de saisir une tablette graphique poilue de la taille d'une armoire. Ce n'est pas le bouclier du siècle, mais ça suffit bien. "Arvalis", ou celle qu'on appelle "Erylik", se relève, et se fond dans la masse. Tu ne sais pas quelle mouche l'a piquée, et tu t'en fiches. L'important, c'est de sortir sans trop de bobos de cette cohue.


« Si tu ne veux pas que ton dragon clamse, ouvre les yeux ! Le monde est fou. Et nous aussi, par la même occasion. C'en est si amusant ! »
Et sur ces mots tu t'élances, soulevant la tablette qui semble aussi légère qu'une plume. Est-ce qu'elle résistera ? Probablement pas des masses... enfin bon.

HRP:



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Ven 2 Nov - 14:45
« Ridicule ! Parce que tu crois vraiment que c'est possible ? Parce que tu penses qu'on a le choix ? La paix n'a pas de sens ici. Si tu ne veux pas que ton dragon clamse, ouvre les yeux ! Le monde est fou. Et nous aussi, par la même occasion. C'en est si amusant !»

A ces mots, le vieillard se jette dans le vide, accroché à un objet de forme rectangulaire. Désormais, seule sur ton promontoire qu'est le toit de ce bâtiment, tu ne sais que faire : pourquoi donc vouloir se battre ? Partant du principe que ces gens devenus fous avaient besoin de réconfort, tu essayes, dans une tentative désespérée, de descendre toi-même de cet endroit instable, quand soudain, un fauteuil-piscine arrive à ta hauteur, t'incitant à grimper à l'intérieur. Sur le coup de la peur, tu eus un vif mouvement de recul, mais te résignas sans remord lorsque tu posa un pied dans le confortable objet - remplit d'eau cela dit. Une bonne baignade par une soirée mouvementé, quoi de plus merveilleux ?

Or, l'objet n'en fit bien vite qu'à sa tête. Virevoltant en tous sens, tu dus t'y accrocher tant bien que mal, tes mains tremblante, avant qu'il ne te jette, tel un simple paquet, au milieu des casseroles. Courant te réfugier à l'abri, tu ne remarquas pas que l'une d'entre elles t'avait suivie, et te surplombait maintenant, t'enferment dans son bocal. Tout y est noir, noir et absolu. Les parois de fers sont bien trop solides pour tes frêles bras ; il ne te reste plus qu'à attendre de l'aide...


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Dim 4 Nov - 18:43
Vivre, elle allait vivre. Tant pis pour les casseroles. Elle s'en repentirait plus tard. Rugissant comme un démente elle tenta de s'enfuir. D'échapper à cette réalité d'on elle ne voulait pas. De ce rêve, que l'on pouvait à peine qualifier ainsi. Elle ne voulait pas non plus retourner à son ancienne vie. Que faire dans ce cas, à part combattre, hein ? Combattre, oui … mais combattre quoi ? Ce monde, les gents qui le peuplait ? Non, pas pour le moment. Elle n'était pas prête. Arvalis n'aspirait qu'a vivre en paix. Mais la paix pouvait t' elle exister en ce bas monde ? Pouvait t' elle vivre sans se blesser ? Oui, tant qu'il ne lui cherchait pas querelle. Ce monde. Arva l’appréciait, et comprenait qu'il pouvait la taquiner. C' était dans l'ordre des choses. Mais si il ce passait quelque chose. Si ce monde franchissait une limite, qui, bien qu'invisible, existait tant bien que mal. Elle le combattrait. Lui chercherait aussi querelle. Elle n'hésiterait pas. Mais que prendre comme point d'ancrage ? Quelque chose qu'elle aimerait. Qu'elle voudrait protéger à tous prix. Bref, elle verrait bien en temps voulu. Pour le moment, les casseroles l'attaquaient. Et, bien que hargneuses, Arvalis avait la convictions qu'elle n' en mourrait pas. Elle en sortirait bien amochée, certes, mais vivante. Pourquoi faire simple quand on pouvait se compliquer la vie ? Avant qu'elle n'ait eu le temps de goutter de la f éraille. Le fou s'approcha. Tenant entre ses mains une grande tablette tactile poilue. Débarassant les casseroles autours d'eux.

« howo ? »

Qu'elle mouche l'avait donc piquée ? Il fessait pourtant bande à part. Pourquoi ce poser des questions, il était fou, tous simplement.
Eelis
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Eelis
Lun 5 Nov - 1:31



Le combat fait rage. Tu luttes, tu luttes inexorablement contre cet amalgame de casseroles qui ne semblent vouloir offrir aucun répit. Tu cours, tu cours inlassablement sur ces pavés anarchiques, brandissant fièrement ton arme désuète. Plus tu les repousses, plus elles reviennent à la charge, plus tu te sens en forme, étrangement. Te battre te donne une nouvelle jeunesse. Cette flamme, tu la sens, au creux de ton cœur, imbibant chaque mouvement que tu fais pour te sauver la vie.

Tu en renverses un régiment, qui te regarde désormais sauvagement. Ignorant cet assaut qui vient de gauche, tu retournes alors la tête, et tu vois cette pauvre petite emprisonnée par l'eau. Combattre les casseroles ou lui venir en aide ? Tu aimes les enfants, ils te font penser à ton fils, celui-là même que tu attends impatiemment de saluer demain matin. Mais y arriveras-tu seul ?

D'un ton ferme, et pourtant relaxé, tu t'adresses à la bestiole noire, sans te tourner vers elle.
« Je te les laisse.. »

Puis tu saisis encore plus fort ta tablette graphique, que tu projettes afin de te frayer un passage dans ce noir déroutant. Tes adversaires s’agrippent et t'entravent, tu avances péniblement. Tu tends la main. Presque. Encore un petit peu. Juste un centimètre. Tu lâches la tablette. Le tout pour le tout.

Un saut. Un saut inespéré et improbable. Et pourtant plus ou moins réussit. Ta main gauche s'accroche péniblement à ce... fauteuil acqueu. Tu glisses, tu glisses, tu la vois à peine. Tu espères pourtant. Payant le prix d'un effort surhumain - enfin n'exagérons pas.. - tu enfonces ton poing dans le cuir. Le meuble tangue, sa passagère aussi. Il perd de l'altitude, tu touches presque le sol.
« HEY ! FOUS-MOI LA PAIX MÉCRÉANT » rugit violemment le fauteuil avant de se tortiller n'importe comment. Tu n'as qu'une chose à faire ; extraire la gamine le plus vite possible ! Tu t'accroches, et tu tends à blesser le meuble, encore et encore.

Ta main glisse, tu te rattrapes et réussis à te hisse sur le fauteuil, provoquant votre chute lente. Puis les casseroles, désireuses de vous abattre, se jettent vers vous....

Défaite inexorable ?





Pas top, désolée x_x
En gros Eelis s'accroche comme il peu au fauteuil pour sauver Mo !
Mo tu as le droit de dire qu'il tombe ou qu'il y arrive, like you want !



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Dim 11 Nov - 18:32
De ta cachette d'infortune - d'ailleurs, où tu ne comptais pas vraiment te cacher, à la base - tu entendais le vacarme, les objets difformes t'assourdir de l'extérieur. Te bouchant les oreilles tant bien que mal, te crispant tout entière, tu sentais la peur te gagner peu à peu, lorsque la lumière, apparaissant soudainement, t'éblouit au plus haut point. Cillant pour t'habituer à la lumière, tu constatas la colère de la casserole lorsque, à toutes jambes, tu t'enfuis en lieu sûr.

Or.

Tu aperçus, dans le carnage, le corps quasi-inanimé d'Atarax. Il semblait allongé sur le manche de la casserole ; sans doute avait-il fait le balancier, te libérant ainsi de la terrible emprise de l'objet géant. Désespérée, tu le rejoignis en courant à perdre haleine. Ton sauveur ne méritait pas de périr ainsi ! Même s'il avait voulu te laisser mourir dans la ruelle, il s'était désormais racheté, et...

« Vous savez, monsieur Atarax, je savais que vous étiez un homme bon... Vous êtes blessé, maintenant... Mais c'est pas grave, hein ? Parce que vous êtes gentil ! Et que les gentils, ils ne meurent pas comme ça. Je suis sûre que vous n'allez pas partir, parce que... parce que les esprits, ils savent que 'y a des gens qui tiennent à vous, et donc ils vont empêcher vos blessures de vous tuer. »

Tu le regardas pendants de longues secondes, espérant que, soudainement, son état s'améliore, qu'il reprenne connaissance ; ignorant que les gens ne guérissaient pas comme ça, que même les esprits, que même Zefa ne pouvaient rien y faire.

Alors t'apparut Erylik : elle aussi piégée parmi les ennemis. Désespérée, tu l'imploras du regard...


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Mar 13 Nov - 19:37
Arvalis courue jusqu'à l'endroit ou elle pensait que le fou et la petite fille était. Mais c' était pas bon. Pas du tous bon. La preuve. Elle s'était gourée et était encore plus loin d'eux maintenant. Que faire ? Puis elle se rappela qu'elle avait des ailes, bah oui, elle n'était pas forcement habituée à cette condition. Enfin bref, s'envoler semblait une bonne solution. Arvalis croisa le regard de cette enfant. Malgré la distance, elle ressentit sa détresse. C'était un regard d' espérance, de désespoir. Ce qui n'était pas bon. Pas bon du tous. Que ce passait t' il la bas ? Était t' elle blessée ? Ou alors c'était l'autre, le fou du clocher… Non. Ils ne pouvaient pas mourir ainsi. Ils étaient plus forts que ça, non ? Ce faire mâchouiller par des casseroles ne pouvait pas être une fin en soi, hein ? Tous en s'approchant, l’angoisse grandissait. Et s'ils étaient blessés ? Et si il y avait un mort. Bon sang pria t' elle, faites qu'ils n'y ait rien de grave.

Le fou était allongé sur le manche d'une casserole. Inanimé. Non, il était … il était … - ou du moins, il semblait – être mort. Les larmes roulèrent sur ses joues. Arvalis ne l'aimait pas, non, elle avait même peur de lui. Mais ce n'était pas une raison. Une mort était une mort. Merde quoi. Arvalis n'approcha de lui. Rugissant sur les casseroles qui s'approchaient d'un peu trop près. Elles n'emporteraient pas son cadavre, à ça non ! Il aurait le droit à une digne sépulture. Enterré six pieds sous terre pour ne pas que les charognards ne les ressorte de la. Il y aurait une musique tragique et tous, et tous... Sauf qu'il n'y aurait personne pour assister à ça. Elle doutait sérieusement qu'il ait des amis. Après tous, il était fou. Erf, pourquoi elle pensait à son enterrement ? Elle n'avait même pas vérifiée s'il respirait encore. Arva se pencha légèrement sur son corps.
Eelis
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Eelis
Mar 13 Nov - 21:15


Tes yeux se ferment. Se rouvriront-ils sur la réalité que tu espères tant, l'accueil austère du royaume des morts, un monde encore plus étrange ou exactement au même endroit ?


Et je te regarde vaciller. Tantôt ton esprit est plongé dans un doux rêve, tantôt tu t'en extirpes lorsque celui-ci vire au cauchemar. Tantôt tu t'abandonnes au passé, tantôt tu songes à l'avenir. Je ricane à t'enfermer, je m’extasie à te voir souffrir. Pour une fois, tu n'es rien qu'à moi. Pas aux autres, pas à ce monde absurde. Tu ne peux voir que ce que je te montre, tu ne peux penser qu'à travers moi. Je suis l'unique personne à apprécier ta présence ; l'unique qui pourra, si elle le souhaite, te réduire à néant rien qu'en claquant des doigts. Ne le puis-je pas dès le début, finalement ?

Je décide de m'aventurer dans ton passé, celui que tu regrettes tellement. Je pense y trouver un monde heureux, où tu iras bien, où la plénitude règne. Une existence banale qu'on veut forcément trouver, un temps qui passe sans être perturbé, un paysage toujours joyeux et des moments authentiques....
Et pourtant, Eelis, je ne vois en toi que du mensonge. Tout ce que tu dis me semble si superficiel, si simple. Aucune des images qui se superposent sous mes yeux n'appartiennent à cette vision que tu sembles avoir de l'Avant. Tout est trafiqué ; ou plutôt as-tu tenu à te débarrasser des passages "encombrants" pour ne garder que le meilleur, pour inventer une suite plus plaisante. Tu veux recréer le passé en pensant qu'il était réel, et vivre dans le présent en pensant qu'il n'est qu'un rêve. Tu souhaites retrouver un avenir que tu n'as jamais eu la possibilité d'obtenir, c'est ridicule. C'est pour ça que tu es et resteras fou.

Pour ça aussi que je te suivrai, encore et encore, jusqu'à ce que tu tombes. Jusqu'à ce que tu viennes vers moi, jusqu'à ce que tu me supplies à genoux de tout effacer. Et quand je verrai tes yeux larmoyants, quand j'admirerai ton visage blême et lassé, selon toi, je tendrai à exaucer tes prières... Peut-être, peut-être pas. Pour l'instant tu te réveilles, tu hésites, tu balbuties à moitié, oses entrouvrir les paupières, et tu reprends tes droits.

Enfin, en partie.
Inévitablement, les secondes passent, et chacune où tu daignes m'ignorer, je monte en puissance, je dévore et je sais encore plus comment je vais en finir.


« ....vous tuer. »
Chaleureux accueil dans le monde des vivants. Tu n'étais pas assez réveillé pour entendre le début de la phrase, mais tu doutes que ce soit un "j'ai pour seul désir de vous tuer" venant de cette frêle petite. Sa voix est trop douce ; elle s'évapore comme de l'eau. Jamais en colère, jamais joyeuse, toujours triste et morne.

Cette fois, tu tentes carrément d’apercevoir ce qui se trouve autour de toi. Le dragon semble être penché au-dessus de toi... connaissant la farouche tendance de ces bestioles à dévorer tout ce qui bouge - et ne bouge pas, en l’occurrence - tu imagines que la jeune fille voulait te dire « Réveillez-vous, cette grosse bête méchante et poilue veut vous tuer ». Dans la situation actuelle, tu rêverais de te lever, de courir à toutes jambes pour échapper à cette créature sanguinaire et à ces casseroles, mais trois problèmes semblent empêcher toute résistance : il fait nuit, elles sont déjà en train de te bouffer, tu peux à peine bouger. Attendre paisiblement de crever, peut-être... Attendre passivement de tout oublier, sûrement...

Parce que si tout n'est qu'un rêve, comme tu sembles le penser avec conviction mensongère, il suffit de se réveiller.

« Si vous me mangez, faites vite, je préférerai autant ne pas voir le moment où vous arracherez mes tripes les unes après les autres. »
Sans aucun stress, aucune angoisse à l'idée de perdre la vie. Qu'ils fassent, c'est la chaîne alimentaire. Tu toises Arvalis, les autres ennemis qui s'agglutinent et te frappent de toute part. Peut-être que la magie viendra, qu'elle enchantera la place. Peut-être que rien ; juste la mort, lente et prospère. Juste des mots, des larmes, rien qui ne ressemble à ce que tu voudrais avoir déjà vécu.

Tout qui se rapproche de ce qui a réellement été.




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Mer 14 Nov - 9:44
Sans même la voir, tu sentis le corps duveteux d'Erylik se rapprocher à pas rapides et pressés. Et le temps s'arrêta. Tu n'entendais plus que les battements stressés de ton coeur. Boum boum. Là, elle t'effleura le bras. Se pencha sur Atarax. Malgré toi, tu lui jetas un regard méfiant. Et le vieil homme battit des paupières. Lentement. Une nouvelle fois, boum. Faiblement. Boum boum. Le rythme s'accélérait. Boum boum boum. Il t'étouffait. Te narguait, t'asphyxiait ! Si bien que les paroles de tes compagnons te reste complètement floues...

...

Puis soudain, le trou noir. Est-ce la peur ; est-ce le désespoir ? Hallucinant, tu vis, à moitié concentrée, Zefa t'apparaître. Tel que tu l'avais vu pour la dernière fois : cheveux délavés, yeux couleur framboise. Mais tu n'y crois pas. C'est trop beau pour être vrai. Encore. Un coup d’œil à Atarax. Son corps n'a pas bougé. Au dessus, Erylik a gardé sa position.

Boum boum.

Et là, la réalité te vient. Réellement. Et définitivement. Qui l'eut cru ? Tes souvenirs te reviennent. La même scène ; un endroit proche. Il y a ce boum incessant. Mais là, ce n'est pas le cri te ton coeur en détresse. Une explosion. Le temps remonte, encore et encore. Tu revois la jeune femme aux cheveux verts ; Atarax est là, lui aussi. Mais non, non ! Ce n'est pas ça, tout s'embrouille...

Une nouvelle fois, ce bruit. Tu te bouches les oreilles, mais il continue à résonner dans ta tête. Continuel, douloureux. Un soupir ; une quinte de toux. Et tu reviens avant. Encore plus avant...

C'est une rue, ou une place. Il fait nuit. Pas d'étoile, pas d'astre lunaire. Juste la nuit. Péniblement, tu marches. La maison n'est pas loin, il faut y arriver. Mais la cadence est dure à suivre. Pourtant, une main te retient. Moite, elle te serre avec douceur. D'une voix tout aussi douce, son propriétaire te lance, se faisant aussi calme que possible : « Tu reconnais la route ? Pars devant. Je te rejoindrai après... ». Désespérée, tu cours. A t'en faire saigner les pieds. Lui, jamais tu ne l'as revu. Mais au moins, tu as atteint ta destination...

Sortant de cette quasi-transe, ton regard passe d'Atarax à Erylik, sans savoir sur lequel des deux se poser. Malgré toi, tes larmes coulent. Et puis, ce...

« Tu reconnais la route ? »

Cette route, il faut la suivre. Ne pas s'arrêter. Ne pas se plaindre. Juste avancer ; juste lutter contre les autres, contre soi-même. Jamais ne stopper sa course. Car à partir du moment où elle s'achève, il est impossible de la reprendre...

« On doit tracer notre propre route. », s'exclame ta voix tremblotante, à travers le chaos de la bataille. « Relevons-nous. »

Sur ce, tu prends fébrilement appuis sur tes genoux pour te mettre debout. Tu dois lutter. Pour eux ; pour toi, mais aussi pour lui.


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Mer 14 Nov - 19:46
« Si vous me mangez, faites vite, je préférerai autant ne pas voir le moment où vous arracherez mes tripes les unes après les autres. »

Arvalis ne l'écoutait pas. Elle en avait marre de répéter des choses qui au final, ne servaient à rien. Un monstre, oui. Le dévorer, non. Elle s'éloigna, décidant plutôt de voir comment allait la petite fille

« On doit tracer notre propre route. Relevons-nous. »

Arvalis leva les yeux, vers cette petite fille qu'elle croyais fragile. Il semblait qu'elle ce soit encore gourée. Et qu'en fait, cette gosse était beaucoup plus forte qu'elle ne le semblait. Maintenant, la dragonne avait les yeux au niveau de ses mains. La petite tenait une boite qu'elle ne semblait pas prête à lâcher. Du forlax, hein ? Arvalis se releva, prête elle aussi, à faire face à son avenir.

- Hé Forlax, tu va tracer ta route toute seule, ou bien je peux en faire un bout en ta compagnie ?

Faire face à son avenir, mais pas à son passé. Le casseroles s'écartèrent soudainement. Allant fureter on ne sait ou. Lassant place à un jour éblouissant. Arva cligna des yeux, ce serait une journée magnifique. Enfin, tous dépendrait de combien de temps elle durerait quoi. Parce que s'il fallait se la taper trois jours d'affiler. Enfin, trois jours. On se comprend. Elle leva les yeux au ciel, ce ciel rose qu'elle aimait tous particulièrement. Sauf que la, un carré noir ce découpait sur un coin de ciel. On pouvait y voir … elle. Enfin elle. Ce à quoi elle ressemblait avant. C'était quoi ce délire ? Pourquoi le ciel ressassait ses souvenirs ? Des souvenirs qu'elle avait oubliée, et qui lui revenait maintenant en pleine face. Mais de quoi parlait ce passage ? Elle décida d'observer.

C'était une jeune femme d'une vingtaine d'année. Pas bien grande, et maigre comme un clou. Elle se disputait avec un homme d'une cinquantaine d'année. Grisonnant, plutôt bedonnant. Il avait l'air en colère. Très en colère. Il la pointa du doigt, puis lui mit une gifle monumentale. Erf, ça avait l'air de faire mal. Le passage durait un peu moins d'une minute, et passait en boucle. Apparemment, il n'y avait pas de son. De toute façon, Arvalis n'était pas sure de vouloir écouter.

Elle frissonna. Qui était t' elle dans l'histoire ? L' hargneux ? Ou la gringalette ? L'u dans l'autre, ce n'était guère réjouissant.

Spoiler:
Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Sam 1 Déc - 19:34
Le calme ? Oh, quelle joyeuse illusion !
L’Esquisse n’est jamais calme, jamais. Parce que le calme, cela ennuie la Folie.

Soudainement, un nouvel objet tombe du ciel. Un coffre au trésor, énorme, qui brise les dalles violettes en atterrissant. Et sans crier gare, il s’ouvre, et un capitaine pirate en jaillit, sabre rose brandi vers le ciel, longue barbe noire à rayures orange pendouillant au menton, et tricorne enfoncé sur le crâne. Sur son épaule une… Noix de coco au plumage coloré se dandine. L’homme agite son sabre dans le vide avant de le pointer avec hargne sur les casseroles qui partaient. Un grondement marin se fait alors entendre, et du coffre jaillit une armée de noix de coco -d’un jaune canari assez ignoble, mais sans plumes, heureusement-. L’équipage, ou plutôt l’armée de noix de coco pirates prend place derrière son capitaine.

▬ CHARGEEEEEEEEEEEEEZ ! beugle alors ce dernier, en donnant l’exemple, et en envoyant valser moult casseroles et poêles sur son chemin.

Visiblement, c’est la guerre. Et si les noix de coco ont un général, il en faut aussi un pour les instruments de cuisine. Une casserole avec ce qui semble être un chapeau d’infirmière s’approche en sautillant d’Eelis et lui verse une mixture douteuse dans la gorge. Douteuse, mais efficace, l’homme doit ressentir un sacré coup de peps maintenant. En tout cas, infirmière casserole semble contente. Mais elle ne bouge pas. Comme toute une cohorte de casseroles et de poêles. Un mixeur, le seul présent sur la scène, arrive alors en se dandinant.

▬ Nous attendons vos ordres, Général.

Alors, petit dessinateur, cela te plaît d’avoir une armée ? Oh, tu peux toujours refuser cette charmante promotion, mais pas sûr que tes nouveaux soldats apprécient… Et ils sont nombreux, à attendre, en cercle, tes directives.




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Eelis
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Eelis
Dim 2 Déc - 18:44



Fade. Las. Fatigué. Ennuyé. On peut t'en citer, des adjectifs ; on peut les regarder, tes yeux clairs à demi-ouverts ; on s'approche de la vérité sans jamais faire autre chose que l'effleurer. Même si tu dis tout, te livres, t'abandonnes à l'instant, tout reste bien solidement enfoui. Sans rien laisse paraître, tu es un acteur qui joue son rôle même quand le rideau est retombé et que les spectateurs ont quitté la salle.

On parle de s'en aller, de ne pas se quitter ; de voyager, d'espérer. Plus rien. Tu ne les écoutes pas et te laisses éblouir par la lumière qui revient te réchauffer; juste en surface. Juste en apparence ; car au fond tout reste aussi glacé, n'est-ce pas Eelis ?

Ploc.
Le silence est brisé, la quiétude aussi. Tu ne les vois plus, les entends plus. Du bruit à n'en plus finir, ah, qu'ils se taisent ! Qu'elles aillent au diable.

« CHARGEEEEEEEEEEEEEZ ! » grogne une voix inconnu. Vacarme ; encore et toujours du vacarme anarchique. Tu entrevois les objets gicler, les affrontements. Qu'ils se débrouillent. Et qu'on te laisse une fois pour toutes. Ah. Tu as envie que ce rêve ait une pause, un belle et insignifiante trêve.
Et, penchée sur toi, un objet bizarre te fait boire une mixture tout aussi douteuse. Elle te déchire la gorge, te broie les dents ; mais ce n'est qu'un rêve dont tu n'as pas la force de te défaire. Le liquide entre, se déplace et s'infiltre dans chaque artère de ton corps. Regain d'énergie ; tu as bien fait de boire, maintenant les montagnes, plutôt que de les laisser dominer le monde de leur grandeur, tu les broieras, les saccageras.

Encore un objet qui arrive.
« Nous attendons vos ordres, Général. »
Tu ne vas surtout pas te demander pourquoi tu as soudainement été promu général. Ni pourquoi toi. Ni quelle armée tu diriges. En stratégie, tu t'y connais. Et l'ennemi, quel qu'il soit, il ne passera pas. Sur ton honneur, tu le dis et l'affirmes. Tu te relèves d'un coup ; d'un seul. Tu fixes l'assemblée, les combats qui fait rage ; mais pas les deux autres.

« Sergent Serpent (quelqu'un se reconnaîtra forcément), vous et votre troupe, allez en position 4 ! L'ennemi ne doit pas percer nos lignes de défense. Agent Argent, préparez le plan 18B ; vous avez 5 minutes. ET AU BOULOT ! » cries-tu à plein poumons avant de te jeter dans la foule. (tu ne sais pas vraiment qui tu affrontes, alors le premier qui t'attaque est dans le camp ennemi ?)







Bon j'avais pas grand chose à dire désolée t^t
(et j'avais pas trop le temps)
(mais j'adooore ton intervention liam ♥♥)



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

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