Un pas hâtif vers la mort. [Sujet de rencontre DANGER]

Anonymous
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Lun 31 Déc - 14:03
Certes la tempête ne l'a pas arrangé à son gout physiquement, mais moralement, elle lui foutue un coup. Un sentiment de vide, une envie de tout arrêté, ne plus vouloir exister, arrêter de rêver. Après tout, ce monde n'est qu'un rêve, un foutu rêve transformé en cauchemar, car dans la réalité seule quelques heures ce sont passer, et bientôt tu te réveilleras, pas d'alien autour de toi, tu souriras, et reprendras ta vie. Ta vie, la tienne, pas celle d'Erreur, non, celle de Carly. Celle d’Erreur est une erreur, elle n’est pas réelle, elle n’a jamais existé. Tu te prends pour quelqu’un que tu n’es pas et c’est beaucoup moins amusant que ce que tu avais prévu. Jamais tu n’as été si malade. Carly n’est pas aussi forte qu’Erreur, Carly aurait déjà abandonné, car Carly est gentille, et elle ne veut pas que les autres souffrent, car contrairement à Erreur, Carly a un cœur.

Dans des moments comme ça, où l’erreur ne veut plus en être une, qu’il est temps d’arrêter de jouer, de reposer les masques de nos personnages, d’arrêter de s’inventer une vie, des amis et des rêves, c’est dans des moments comme ça, que Carly ne pense plus qu’à disparaitre officiellement de ce monde et pour abréger sa souffrance, son pied se dirige vers le vide, il n’y a plus rien à faire, mourir.
Anonymous
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Lun 14 Jan - 9:57
Samuel compta à six le nombre de lieux étranges qu'il avait rencontré depuis sa turbulente chute dans la contrée aussi féérique qu'infernale qu'était l'Esquisse. Aujourd'hui, il en avait eu assez du quotidien. Lui qui pourtant, se plaisait à s'endormir dans le rythme doux et agréable de la confortable routine, commençait à ne plus supporter ces sensations qui étaient à mi-chemin entre l'émotion et l'instinct, à savoir l'ennui et la monotonie. Il était humain après tout, alors forcément, avec le confort que lui offrait la technologie actuelle, il avait bien le droit de s'accorder ce luxe futile qu'était celui de s'occuper à ne rien faire, bien que rien faire ne rimant pas habituellement avec risquer sa vie, surtout dans ce lieu anarchique où la Folie semblait avoir mit un point d'honneur à rendre l'environnement complètement fou et délirant. Cependant, comme chacun sait désormais une fois qu'il a franchit le pas, l'Esquisse n'est jamais sûr. L'on peut très bien voir son lit se changer en pieu au moment où l'on s'allonge ou bien se voir transformer ses vêtements en une épaisse cotte de mailles qui vous empêchait de bouger jusqu'à ce que la suffocation ait eu raison de vous. Tout changeait constamment dans l'Esquisse, à un rythme des plus aléatoire. Le fleuriste, avec le temps et les déconvenues qu'il avait rencontré, avait finit par s'y faire. C'était très dur à accepter, le fait que tous les biens matériels d'ici ne soient que terriblement précaires, mais une fois que l'on s'était résigné à l'impossibilité de faire autrement, on se sentait aussi sage que ces moines bouddhistes à la spiritualité sans borne. L'Esquisse avait, dans son carnage mental, poussée à générer différents courants de pensées dans l'esprit de ses habitants, seule chose véritable que SamSock pouvait qualifier de "bénéfique" depuis son arrivée.
La vie, la mort, les amis, les biens, la réflexion, tout cela si crucial pour l'Homme devenait si absurde ici, tant leur sens était tordu, mâché par l'incohérence folklorique de cet univers. Aussi c'était la raison qui poussait le jeune homme à vagabonder dans cet escalier où la mort lui tendait les bras à chaque corniche. D'ailleurs, quel était vraiment cet endroit ? Était-ce réellement des marches ? Et si c'était plutôt une montagne biscornue ? Le relief était si étrange ici, que SamSock manqua plusieurs fois de tomber. Souvent, le sol se dérobait par endroit, et ce juste devant ses pieds, aussi, il faisait attention. En revanche, ailleurs, où l'on n'aurait jamais cru pouvoir passer, des chemins surgissaient des entrailles de la terre comme poussés par une volonté étrange, ce qui donnait à cette espèce de falaise une allure de labyrinthe. Samuel pensait être seul ici, il ne saurait dire pourquoi, mais il se disait que c'était comme ça. Il fut alors bien surprit de constater qu'une silhouette humaine se profilait devant lui, un peu plus en hauteur. C'était une femme. Ou une réplique de femme ? Peut-être même était-ce une marche, dont le bout était une statue colorée... Le fleuriste s'appuya contre la paroi de l'escalier, sa main couvrait son visage. Elle cachait un terrible rictus. Un brouillard obscurcit ses pensées. Ce comportement, sa venue ici, ce qu'il faisait, non non non, c'était complètement fou ! Dénué de sens ! Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi ? Pourquoi ?! Il se laissa tomber au sol, et expira profondément. Il suffoquait. Ça y est, c'était finit. Il commençait à céder, à offrir sa pauvre âme toute nue au sadisme pervers de la Folie. Non. Il ne devait pas. Il devait s'en sortir. Il était le plus fort, il pensait lui, il réfléchissait. C'était un talent à double-tranchant ici, certes, mais c'était sa seule arme. Il soupira longuement, et se releva. Il était tremblant de sueur.
Aller, il fallait rentrer. Il se retourna et commença à établir l'itinéraire de son chemin pour revenir sur ses pas, quand quelque chose le retint. La femme. Il voulait savoir. Mais à peine eut-il fait volte-face qu'il la vit se jeter dans le vide. Il écarquilla les yeux. "NON !" Hurla son esprit. Et là, animé par une énergie qu'il n'aurait jamais eu d'habitude, il se mit à courir. Il devait essayer de lui sauver la vie. De là où elle avait sauté, il n'y avait aucune objection sur le fait que son atterrissage serait mortel, ce qui hâta encore plus que de raison le fleuriste. Il ne s'était pas rendu compte, mais sa tête venait de se vider, comme nettoyée. Joliment propre. Aussi, alors qu'il continuait de courir, alors qu'il n'osait s'imaginer le résultat s'il manquait de la rattraper, il ne pensa plus à l'Esquisse, ni à la Folie. Ses problèmes s'étaient envolés, il ne resta plus que lui et l'inconnue. Il avait trouvé le point de chute, et se jeta d'un bond sur le petit corps qui s'apprêtait à le rencontrer, aussi durement soit-il. Il parvint in extremis à le prendre dans ses bras. Le choc fut rude avec ce qui s'ensuivit. Comme une maigre plate-forme lui avait servit de point d'arrivée, il ne put s'empêcher de perdre l'équilibre. Il dévala une bonne partie de la pente lisse qui se trouvait en plein milieu de ce paysage irrégulier, et étouffa un cri quand une petite aspérité qui formait une bosse pointue sur le sol lui déchira le bras. Il serra alors encore plus fort la femme, de peur qu'il ne lui arrive quelque chose, et eut le souffle coupé lorsqu'il tomba enfin sur une marche assez grande pour les arrêter.

Il s'en suivit un long silence, entrecoupé par la respiration bruyante et saccadée de SamSock qui était à bout. Il tourna lentement la tête pour examiner sa blessure: ça allait, il s'était juste écorché. Cependant, cela saignait abondamment. Il se reconcentra sur la vie qu'il espérait avoir sauvé, il la regarda droit les yeux, la détailla quelque peu, puis il lui dit, à mi-voix, tant il était éreinté par ce qu'il venait de se passer:

-Dire que je te prenais pour une statue.

Elle était très jolie.
Anonymous
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Jeu 17 Jan - 22:47
« SamSock non ! »
Telles avaient étés ses paroles lorsque le fou s’était précipité afin de sauver la demoiselle.
Comment pouvait-on être aussi dédaigneux de sa propre existence alors qu’il-y-avait non-loin de là une personne possédant des ailes ? Franchement, à quoi lui servait-il de supporter ces changements physiques si ils ne lui étaient même pas utiles ?! Merci de la considération ! Il avait peut-être l’apparence d’une gamine mais ça n’était pas une raison !
Il s’était donc précipité dans le vide afin de les sauver et les avait rattrapés à temps afin de les faire atterrir plus en douceur qu’il ne leur aurait été possible seuls.
Ca faisait mal… Quels malades mentaux ! Non décidemment l’Esquisse était remplie de gens totalement anormaux à n’en-pas-douter !
En tout cas SamSock ne semblait même pas s’être aperçu de sa présence et venait d’engager la discussion avec la femme, sans même s’occuper de lui. Trop obnubilé par les charmes de la créature… D’accord elle était belle, mais ce n’était pas une raison !
« Hey merci de t’occuper de moi Dom Juan ! Je te signale que si je ne vous avais pas rattrapés la chute aurait été beaucoup moins agréable alors ce serait peut-être sympa de penser à me remercier non ? »
D’accord, techniquement en tant que soldat il rendait des services juste par altruisme compatriote, mais la gratitude c’était bien aussi… Et ceux-là ne semblaient pas en déborder, ou bien ils cachaient très bien leur jeu.
« Hum hum… Puisque vous semblez dans un état plutôt convenable, sans avoir perdu l’usage d’un membre, subi de traumatisme crânien… Enfin même si pour toi je n’en suis pas sûr SamSock vu ton regard totalement perdu dans le vide et la bave au coin de tes lèvres… Hum hum… Vous pourriez peut-être vous relever pour qu’on puisse savoir où nous sommes… Ah et aussi ce serait bien de vous présenter mademoiselle, enfin du moins je vais le faire en premier par galanterie… Friedrich pour vous servir, et ce grand nigaud s’appelle SamSock. Ne l’appelez pas Sammy ça l’embarrasse… Bien, nous avons accompli notre devoir de gentlemen’s, à vous lady. »
En attendant, Friedrich eut le réflexe d’observer les lieux afin d’évaluer leur situation.
Il s’agissait d’un grand escalier, aux marches colorées et de formes diverses et variées. On pouvait y apercevoir le ciel rose de ce monde dégénéré. Y régnait une atmosphère paisible… Les marches du paradis ? Non, comme toujours ici le piège attendait un mouvement de leur part pour se mettre en route. Sûrement les marches allaient se mettre à clignoter puis disparaître et apparaître à volonté, changer de formes toutes les secondes… Bref, l’ordinaire dans l’Esquisse.
Bien, la situation était évaluée : catastrophique comme toujours. Et si cette femme en savait plus ?
Anonymous
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Sam 19 Jan - 12:10
C'était donc à ça que ressemblait la mort ? ne pas pouvoir l’exécuter alors que nous-mêmes nous le voulons. Les humains ou extraterrestre étaient très cruels, mais comme tu ne l'avais jamais imaginé. D’ailleurs, maintenant tu ne sais plus comment appeler la population qui réside en ce monde, toute cette histoire d'alien ne fut que sorti de ta propre tête, n'est-ce pas ? Alors dans ce cas, que faire, vraiment .
Dans tous les cas, l'autre fille t'INSA ta à parler, ce présentant elle et le charmant Samsock, ton héros, celui qui t'avait sauvé, celui à qui tu ne veux pas dire merci mais qui, au fond de toi, tu es quand même reconnaissante de son acte.
"Assise" sur une marche de béton, tu observais les deux inconnus à tour de rôle, ne comprenant pas vraiment ce que tu devais faire. Pas assez triste pour pleurer, pas assez heureuse pour sourire. Tu inspiras longuement.
"Vous êtes une fille, les filles ne sont pas des gentlemans."
Etonemment, c'était la seule chose qui t'avait vraiment marqué dans le flot de paroles de l'autre cruche. Tu n'avais même pas songé aux tempêtes qui aurait pu le transformer, toi tu n'avais rien eu, même pas une égratignure, les autres faisaient sûrement semblant.
"Je ... Je n'ai pas de nom, je n'ai pas de vie, pas de sentiment, pas d'émotion, j'ai un coeur de pierre, je dois mourir. Ce monde est bien trop cruel pour moi, moi la grande erreur toute puissante qui ne se fait que piétiner par elle-même. En gros, je sers à rien. Vous auriez dû me laisser crever, ça aurait été le premier acte intelligent que j'aurais pu faire depuis mon arrivée ici. Yoooouh"
et un nouveau flot de larmes in contrôler, il y avait tellement de vérité dans ta propre vision de toi-même.
Anonymous
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Dim 20 Jan - 1:55
Le fleuriste resta un instant interdit, tant les évènements lui paraissaient confus. Que faisait Friedrich ici ? Depuis quand était-elle ici, à ses côtés ? Pourquoi l'avait-elle suivit ? Et alors que cette dernière l'apostrophait avec un ton aussi furieux qu'inquiet, il se rappela que c'était avec elle qu'il avait essuyé une bonne partie de son périple depuis la catastrophe survenue en ville. Il continua cependant de rester figé, le regard hésitant entre le vide à observer et la moue toute excitée de la petite fille. Elle les avait sauvé juste à temps. Bon, très bien. Il fallait continuer maintenant. Cela dit, maintenant SamSock avait mal à la tête. Ce trou de mémoire qu'il avait eu à l'égard de sa comparse n'avait pas finit de le traumatiser. Il se demandait encore comment il avait pu ainsi écarter son existence, et pourtant, il était également tout étonné du fait de se retrouver ici, avec elle et cette inconnue. Il prononça le nom de sa coéquipière à mi-voix alors que celle-ci n'en avait toujours pas terminé avec ses remontrances. C'est alors que, bizarrement, une envie soudaine de se laisser basculer dans le vide pour ne plus jamais avoir a penser survint dans l'esprit de Samuel. Elle s'évapora aussi sec, alors que la rescapée prenait la parole. La bise fatale de la mort ne semblait pas rebuter celle-ci, bien au contraire. Avec son ton monocorde et ses yeux à l'expression éteinte, elle annonçait sans plus de façons à ses sauveurs qu'ils auraient mieux fait de ne jamais lui venir en aide afin que son existence qu'elle qualifiait d'aberration ne soit plus. Les idées du fleuriste se réorganisèrent en même temps que ses sourcils se plissaient face à une telle réplique. Comment pouvait-on réagir face à une tirade pareille, alors que l'on était encore tout haletant de son exploit que l'on avait cru salvateur ? Pour une fois ce ne fut pas l'Esquisse qui surprit le jeune homme, mais cette belle inconnue qui, en dépit de son air froid et de son attitude sordide, attirait décidément bel et bien SamSock. Néanmoins la dureté de ses paroles était trop forte. Il soupira: encore une timbrée. Lentement, il se leva, s'épousseta sommairement -et eut une grimace en réalisant qu'il était toujours blessé-, avant de mettre ses mains dans ses poches tout en s'adressant à la plainiante:

-Désolé du dérangement.

D'un geste, il fit volte-face pour observer le paysage afin de trouver un possible chemin pour continuer. Ne voyant rien à part de grandes marches qui se trouvaient hors d'atteinte, il retint une mine dégoûtée et envoya à l'inconnue:

-Je suppose que vous n'êtes pas d'ici et que vous ne savez pas comment s'en aller... Vous n'avez pas une tête à être du coin.

Un silence s'ensuivit. Peut-être s'était-elle mordue la langue alors qu'il avait le dos tourné afin de vraiment en terminer, peut-être pas. Oh, elle pouvait retenter de sauter si elle le voulait, il ne la retiendrait plus. Marre d'assumer les erreurs des autres sans jamais obtenir la moindre reconaissance ni aide en retour. Elle était lâche, s'était son problème. Ils ne se devaient plus rien maintenant. Samuel eut quand même des scrupules en pensant à tout cela. N'était-ce pas cruel de ne rien tenter de plus pour aider cette pauvre jeune femme en détresse ? D'un autre côté, si lui laisser la vie équivalait à lui imposer un fardeau qu'elle ne pouvait plus endurer, ce n'était pas la peine. Mais il n'y pouvait rien, c'était humain chez lui. S'il la laissait dépérir ainsi, il s'en voudrait, quoiqu'on en dise. A ce niveau-là, il était buté. Ses intentions profondément bienveillantes étaient ancrées en lui depuis trop longtemps pour qu'il espère faire une croix dessus, mais il ne le montra pas dans un premier temps et se contenta d'abord de balayer les alentours, toujours en quête d'une échapatoire.

-Dis-moi, Friedrich, tu ne vois aucun passage possible à l'horizon ?
Anonymous
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Dim 20 Jan - 11:28
SamSock n’avait pas relevé son erreur de langage et c’était tant mieux. Il n’allait donc pas s’évertuer à raconter à la femme son histoire, il ne valait pas la peine de mettre en péril son amitié avec son camarade depuis tant d’aventures.
Waowh ! Quel radical changement dans son attitude d’un coup ! Vraiment réactif hein ! Et puis cette volonté de toujours avancer, ne jamais se laisser aller nulle-part forçait le respect. Friedrich avait déjà eu des envies de séjourner dans certains lieux… Comme le royaume des Nours par-exemple, qu’il lui manquait des fois… Mais il trouverait la petite-fille et y retournerait un jour ! Qui savait si les dieux des créatures ne pourraient-pas lui rendre son apparence en gage de gratitude ?...
Pour l’instant néanmoins il était dans cette dimension, aucune petite-fille à l’horizon et surtout, il avait un vrai ami ! Oui, après tant d’aventures impossible qu’il en soit autrement. Enfin ! Enfin quelqu’un qui le prenait comme il était ! Bon d’accord il ne savait pas tout, mais quel besoin de gâter leur relation avec ça ? Autant continuer leur route et advienne que pourra !
Un passage possible donc ?... Eh-bien en fait il y en avait des tas ! Malheureusement sûrement qu’un seul devait leur permettre de sortir d’ici. Hum…
« Ca-y-est j’ai trouvé ! Regardez les changements des marches ! Quasiment tous sont aléatoires, certes. Mais une petite partie est régulière ! Et sont tous semblables ! Ce sont sûrement ceux-ci qui nous indiquent la sortie ! Regardez par-exemple la marche rouge et ronde, elle devient un poisson jaune, puis un R vert pour revenir à son premier aspect et ainsi-de-suite ! En nous concentrant bien sur les autres, nous pourrions en déduire un rythme à suivre et avancer sans risques ! Ah et… Faites attention aux marches qui semblent ne jamais changer. Tout-à-l’heure l’une d’elles s’est transformée après dix minutes sans rien faire… »
Il se mit donc en marche et sauta d’une case rouge, à une autre dont il avait anticipé la transformation en petit poisson jaune, puis sur une autre jaune car ce changement durait un-peu-plus longtemps et ainsi de suite… Il arriva enfin à une partie en pierre de l’escalier dont l’apparence semblait immuable.
« Allez venez faites comme moi ! C’est facile vous allez voir ! »
Un petit détail le tracassait néanmoins… Alors qu’il avait monté, il semblait s’éloigner un peu plus du ciel… Non, ce devait être son imagination !
Plus qu’à attendre les deux lambins…
Anonymous
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Sam 2 Fév - 22:04
- J’ai toujours eu très peur du ciel et de tous ses composants. Les nuages me regardent, me tourne autour, m’attendrissent et m’intrigue et pourtant, je sais qu’un jour, ce sont eux qui me tomberont sur la tête. Ils sont bien plus effrayants que les grêlons qui prennent plaisir à nous attaquer dès qu’ont au dos tourné ou alors cette pluie qui essaye de nous assommer. Le vent, quant à lui, veux nous faire envoler, disparaitre ou alors rejoindre les ténèbres. En fait, tout dépend des jours et de l’humeur car le ciel, c’est comme une personne : il est dangereux quoiqu’il fasse qu’il soit heureux ou pas et à chaque nouveau jour, il change d’envie et d’état d’esprit.

Jeracontemalife.com
Un flot inutile de paroles aurait put être éviter et pourtant tu décidas, le ton monotone, le regard pleins d'amour, tu poursuivis ton long discours ennuyant.

- Alors devrais-je me sentir rassurer qu’il n’y en a pas ici ? Du moins qu’il n’y a pas de nuages ou autres. Et bien non car tout peut changer de la minute à l’autre et je ne peux pas plus le prévoir que toi ou un autre. Je ne peux pas prévoir que quelqu’un court à mon secoure car j’avais eu l’idée pas rigolote de me suicider. Je suis complètement folle, mais sans ça, je ne serais pas là.

Ok, et ? Tu ne savais même pas ce que tu racontais comme bêtise, pas vrai.

- J’ai le besoin de faire souffrir, de ramener à ma hauteur les autres car je ne suis qu’incapable de viser aussi haut qu’eux. Si je me suis jeté de ces escaliers c’est sûr que ce n’était pas pour que quelqu’un m’aide à me sortir de là mais plutôt pour en finir et aussi faire souffrir le peu de gens qui tenaient à moi. Tu m’as sauvé et crois moi, ici les gens veulent plutôt sauver leur peau au lieu de celle des autres, moi-même je n’aurai pas fait une telle chose.

C'était de mieux en mieux.

- Je ne suis pas folle, j’ai seulement besoin d’affection et pourtant les personnes qui m’apprécient ne tombent pas du ciel.
En gros, tu n’as pas à t’excuser de m’avoir sauvé, tu devrais plutôt être heureux d’avoir en cœur, contrairement à d’autres.


Une déclaration d'amour, que c'est mignon. Tu deviens complètement folle, quoique, tu l'étais déjà, avant.
Il était maintenant tant de reprendre tes esprits.

- Sinon je m'appelle Erreur et vous avez qu'à y aller sans moi, j'ai pas assez de force dans mes jambes pour m'en allez, j'ai pas manger beaucoup.
Anonymous
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Jeu 7 Fév - 18:51
SamSock resta un moment ébahis face à la jeune femme. D'abord, parce qu'elle s'était embarquée dans un discours aussi fourni que confus, ensuite, parce que le sérieux et l'aplomb quelle mettait dans ses paroles avait de quoi désorienter n'importe qu'elle personne qui daigner prêter attention à ce qu'elle racontait. Or, pour le fleuriste, c'était le cas. Il écoutait, les sourcils froncés d'incompréhension. A en croire son allure et son attitude, elle devait être une habitante d'Esquisse, ou bien une arrivante qui avait débarqué ici bien avant lui. Son mental ravagé par les folies alentours avait du être responsable de sa tentative pour mettre fin à ses jours. A moins que ce ne soit autre chose. Cette interrogation pour savoir qui elle était vraiment éveilla un point de vue que Samuel n'aurait jamais cru avoir un jour en tête.
C'était peut-être une simple résidente de ce dangereux pays, une femme dont la logique absente l'avait conduit à vouloir mourir. Peut-être était-ce commun, dans la routine chaotique et désastreuse de l'Esquisse. C'est là où SamSock s'interrogea à nouveau: En fin de compte, n'était-ce pas lui le problème ? Avec son comportement rationaliste et cartésien ? N'était-il pas en fait seul coupable de son mal-être, à toujours vouloir que les choses soient ainsi et pas autrement ? Le fait de se retrouver coincer dans cet univers délirant où rien ne vous obéit avait de quoi déboussoler le fleuriste, qui cherchait vainement la solution au problème. Encore une fois, il ne trouva pas la réponse. Et de toutes façons, il n'en eut pas le temps, car la jeune femme reprit la parole.
SamSock ne répondit pas sur le coup, tant il avait du mal à réaliser ce qu'il venait d'entendre. C'était terrible, cette manière qu'avait la rescapée de dépeindre sans la moindre pointe d'émotion, l'individualisme dont elle était victime. Samuel fut atterré par ce récit infiniment cruel. Cela lui perfora le cœur. "Il pouvait se féliciter d'avoir été altruiste." Cela renversa encore une fois les réflexions du jeune homme: Était-elle vraiment folle ou seulement désorientée, comme lui ? Quoiqu'il en soit, il en vint à regretter les sentences acerbes qu'il avait prononcé à l'inconnue. Devant sa faiblesse, il décida finalement de lui venir en aide. Il s'approcha alors d'elle, et la souleva pour la mettre sur son dos. Le fleuriste nota qu'elle était étonnement légère. Elle devait être affamée.

-Aller, on va bien finir par trouver un endroit sauf.

Prenant son courage (et la fille) à deux mains, il reprit alors sa route, en sautant du mieux qu'il put sur les plate-formes volantes, guidé par les instructions que lui criait Friedrich.
Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Lun 24 Juin - 18:36


De la romance, berk! De l'amour peut naître la folie, mais celui-là était bien trop pur à Son goût.
Ils se croyaient où? Dans la série télévisée l'amour est dans l'Esquisse?
Non, vraiment c'était plus qu'inconvenant, il fallait mettre un terme à ce sentiment polluant l'Esquisse.

L'escalier se mit à swinguer, son nom prenait tout son sens dans une danse infernale.
Les petits humains furent ballottés en tous sens, et en rythme s'il-vous-plaît!

Quoi? Ils n'aimaient pas un peu de danse pour les rapprocher? Bien, alors il était temps de se dire au-revoir!
Les trois malheureux, dans un ultime sursaut de l'escalier, furent expulsés les uns loin des autres.


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