[GARAGE] Sauver le monde en Banane, sérieusement ? [LIBRE]
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Sam 5 Avr - 8:30
Description a écrit:Ils étaient tombés sur un Garage. Immense, louche, et définitivement pas assez normal.
[...] Du tricycle rose de gamine, à la Coccinelle (le modèle de voiture, et, merci Esquisse, aussi ce qui ressemblait foutrement à une véritable coccinelle), à l’engin de chantier... miniature (et parfois grandeur nature). Des caisses diverses et variées jalonnaient aussi les allées, de même que des étagères, aussi tordues que remplies. Des chiffons crasseux et colorés jonchaient pas mal de bolides, ainsi que le sol. Et tout semblait être là pour qu’on puisse entretenir les « véhicules » présents.
[...] des odeurs d’essence, d’huile, et de sodas divers.
D’un geste décidé, Liam acheva de mettre en place son écharpe. Bien. Son reflet semblait enfin acceptable. Pas de vêtements aux couleurs bariolées, et aucune déchirure en vue. C’était en quelque sorte un petit miracle, et il devait s’avouer assez satisfait. Cela lui avait quand même coûté quelques heures dans ce foutu dressing aquatique. Mais maintenant il était sec, il avait de nouveau des chaussures, et comble du bonheur : de nouvelles lunettes. Il ne savait même plus quand il avait paumé celles d’origine, ni comment elles avaient pu tenir aussi longtemps, mais il avait bel et bien fini par les laisser en arrière. Ce qui avec ses nouveaux yeux félins ne semblait pas bien gênant. Sauf que si, à ses yeux, ça l’était.
Alors, certes, ces verres étaient totalement inutiles maintenant, mais il se sentait bien mieux avec. Presque de nouveau entier. Et avec ce long manteau, on ne voyait même pas sa queue. S’il n’avait pas eu ses foutues oreilles sur le sommet du crâne, ça aurait été parfait. Quelque chose pépia soudainement au niveau de son cou, et il appuya sèchement sur la petite boursouflure formée dans l’écharpe. Qui ne tarda pas à disparaître tout simplement. Ce n’était pas le moment pour sortir. N’importe qui pouvait entrer. Il y avait comme qui dirait un énorme trou dans le mur, et les portes ici, ça semblait aussi utile que… eh bien, du vent.
En parlant de vent, une légère brise entrait là. Liam pinça les lèvres et quitta son reflet (qu’il admirait dans la carrosserie d’une –seigneur– nouvelle Banana-mobile d’un fuchsia affreux). Il vint se poster face au trou (dont il avait plus ou moins participé à la création) et le contempla d’un air désapprobateur. C’était en quelque sorte la fin du monde dehors, et eux, ils avaient un foutu énorme trou dans l’un des murs donnant sur l’extérieur. Un tel manque de discernement le blasait. Profondément.
Et cette sortie pour véhicules, qui trônait fièrement, juste à côté.
Dieu que cela pouvait être risible.
- Spoiler:
- Liam termine de se vêtir en regardant son reflet dans la carrosserie d’une autre Banana-mobile (fuchsia), puis se poste devant le trou (qu’il a plus moins aidé à faire) et observe vaguement l’extérieur d’un air désapprobateur.
PS : il est de nouveau habillé normalement, et reporte une paire de lunettes exactement semblable à l’ancienne (même s’il n’en a plus besoin).
La tenue en question.
Note a écrit:Voilà donc le point de départ pour l’expédition ! Comme on risque d'être... plusieurs (hum je oui bon hem), après le premier post, tentez de faire court ? Vu que faire embarquer tout ce beau monde risque d'être délicat. Action plutôt que réflexion. Enfin, faites au mieux, et surtout amusez vous. Et ne frappez pas trop vos petits camarades ! (attendez d'être en l'air pour ça).
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Eelis
Dim 6 Avr - 18:51
italique = passage inutile.
Et ainsi, la guerre avait commencé.
Dès que la lumière revient par une fenêtre du salon, tu clignes plusieurs fois des yeux pour retrouver l'habitude après avoir passé toute une nuit à regarder un mur sombre en écoutant ton camarade chat ronronner. Dormir ? Mission impossible, et pas à cause du bruit. Depuis ta conversation tardive avec les deux autres, Keito et Kahaüz, tu n'as cessé de retourner les mots à la manière d'une centrifugeuse. Ici, les gens sont si jeunes, ils n'ont pas eu le temps de voir les beaux paysages de l'Esquisse, et pourtant leur survie est déjà remise en cause. Tout cela aura-t-il une fin ? La vie a encore tant de choses à leur offrir : la liberté, l'amitié, l'amour, la vie de famille, la vieillesse.
Ce que tu dois faire maintenant, c'est gagner du temps. Tu ignores s'il existes seulement une issue, et tu es bien incapable de trouver les solutions qui rendront ce monde vivable pour tous, mais ces gens-là ont le pinceau entre leurs mains. Ensemble, ils doivent pouvoir faire quelque chose, s'ils s'allient et se rassemblent autour d'un idéal commun ; ils pourraient peut-être même trouver le chemin de la réalité dont ils viennent tous ? Il t'est bien impossible de les suivre là où ils iront ; tu n'en as toi-même plus pour longtemps, si tu n'as pas déjà atteint tes propres limites. Chaque pas devient plus lourd, chaque regard devient de plus en plus flou, chaque son s'éloigne, chaque souvenir se perd. Ta propre peau se fissure ou moisit ; il n'y aura bientôt plus de vêtement pour le cacher. Surtout pas à ce maudit Bisoux, il se colle trop près !
Après avoir vaguement erré sur ces pensées macabres, tu constates que le poids qui encombrait ton épaule depuis la veille a disparu. Tu te redresses en sursaut ; Liam n'est plus là. Depuis combien de temps, déjà ? L'as-tu seulement vu partir ? A-t-il jamais été là ? Tu regardes une dernière fois cette piscine au-dessus de laquelle tout le mobilier flotte. Une bataille de polochon aurait été amusante, en fait, tu images déjà sa face rouge de colère après avoir été jeté dans l'eau.
Il n'y a pas une seconde à perdre.
Tu quittes la pièce en laissant ces délicieuses pensées disparaître.
« C'est mieux qu'un baie vitrée, j'en suis très fier ! » t'exclames-tu tout en entrant dans le garage.
Après avoir passé quelques minutes à vagabonder dans la Base pour manger - pas question de paraître fatigué - et te trouver une nouvelle tenue, tu étais finalement retourné dans la pièce qui avait accueilli ses confessions, parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un garage mal rangé et mal odorant pour parler entre hommes virils. Avec étonnement, tu constates qu'il a décidé d'opter pour un costume plus sobre, presque déprimant de normalité. De ton côté, tu as dégoté le vêtement parfait ; ample, remarquable à trois kilomètres et jaune. Tu es maintenant…
« Liam, tu veux du miel ? » demandes-tu sur un ton… mielleux en agitant une canette de boisson non identifiée trouvée en fouinant un peu.
Le sosie de Winnie l'ourson, on s'y tromperait presque. Cette pièce de collection traînait par terre, c'était vraiment du gâchis de la laisser. Tu as rajouté une paire de gants pour te protéger du froid et masquer un doigt qui commençait à s'écailler.
Non, franchement, il n'y verra que du feu. Tu marches jusqu'à lui, lui foures la cannette dans les mains et regardes vaguement dans la même direction que lui avant de poser ton regard sur une bagnole de compétition. Une version "famille nombreuse" du premier modèle, c'est-à-dire une gigantesque banane mobile ! Au-delà de l'aspect esthétique, les voitures volantes pourraient bel et bien vous être utile. Au sol, tu n'as pas la moindre chance de lutter, mais peut-être qu'avec un canon à bretzels…
« Je parie que tu meurs d'envie de faire un tour ♫ » t'exclames-tu en poussant l'homme chat jusqu'au véhicule. Même s'il grogne, il n'a pas le choix ; il doit le savoir autant que toi.
« Par contre, c'est bibi qui conduis ! J'ai passé le permis, précises-tu en grimpant péniblement à l'avant. Et on me l'a enlevé, mais t'inquiète ! C'était pas pour excès de vitesse. »
Oh. Le tableau de bord est un peu différent, constates-tu en cherchant la tablette de chocolat qui sert accessoirement à diriger l'engin. Bah, allez, ça ne doit pas être si bien caché !
Résumé : Eelis se réveille au jour 2 après une nuit blanche, vagabonde dans la base et débarque dans le garage pour mettre son "plan" à exécution et parce qu'il cherchait Liam, aussi. Déguisé en Winnie l'ourson, il s'approche de lui avec une canette de boisson inconnue, la donne à Liam (en vrai c'est pas du miel mais de l'alcool, hein) et s'intéresse finalement à la banane-mobile géante. Il pousse Liam jusqu'à elle, grimpe dedans et cherche le "volant".
Le temps qu'il trouve, n'hésitez pas à vous incruster !
Bonus : Nouvelle tenue.
Et ainsi, la guerre avait commencé.
Dès que la lumière revient par une fenêtre du salon, tu clignes plusieurs fois des yeux pour retrouver l'habitude après avoir passé toute une nuit à regarder un mur sombre en écoutant ton camarade chat ronronner. Dormir ? Mission impossible, et pas à cause du bruit. Depuis ta conversation tardive avec les deux autres, Keito et Kahaüz, tu n'as cessé de retourner les mots à la manière d'une centrifugeuse. Ici, les gens sont si jeunes, ils n'ont pas eu le temps de voir les beaux paysages de l'Esquisse, et pourtant leur survie est déjà remise en cause. Tout cela aura-t-il une fin ? La vie a encore tant de choses à leur offrir : la liberté, l'amitié, l'amour, la vie de famille, la vieillesse.
Ce que tu dois faire maintenant, c'est gagner du temps. Tu ignores s'il existes seulement une issue, et tu es bien incapable de trouver les solutions qui rendront ce monde vivable pour tous, mais ces gens-là ont le pinceau entre leurs mains. Ensemble, ils doivent pouvoir faire quelque chose, s'ils s'allient et se rassemblent autour d'un idéal commun ; ils pourraient peut-être même trouver le chemin de la réalité dont ils viennent tous ? Il t'est bien impossible de les suivre là où ils iront ; tu n'en as toi-même plus pour longtemps, si tu n'as pas déjà atteint tes propres limites. Chaque pas devient plus lourd, chaque regard devient de plus en plus flou, chaque son s'éloigne, chaque souvenir se perd. Ta propre peau se fissure ou moisit ; il n'y aura bientôt plus de vêtement pour le cacher. Surtout pas à ce maudit Bisoux, il se colle trop près !
Après avoir vaguement erré sur ces pensées macabres, tu constates que le poids qui encombrait ton épaule depuis la veille a disparu. Tu te redresses en sursaut ; Liam n'est plus là. Depuis combien de temps, déjà ? L'as-tu seulement vu partir ? A-t-il jamais été là ? Tu regardes une dernière fois cette piscine au-dessus de laquelle tout le mobilier flotte. Une bataille de polochon aurait été amusante, en fait, tu images déjà sa face rouge de colère après avoir été jeté dans l'eau.
Il n'y a pas une seconde à perdre.
Tu quittes la pièce en laissant ces délicieuses pensées disparaître.
« C'est mieux qu'un baie vitrée, j'en suis très fier ! » t'exclames-tu tout en entrant dans le garage.
Après avoir passé quelques minutes à vagabonder dans la Base pour manger - pas question de paraître fatigué - et te trouver une nouvelle tenue, tu étais finalement retourné dans la pièce qui avait accueilli ses confessions, parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un garage mal rangé et mal odorant pour parler entre hommes virils. Avec étonnement, tu constates qu'il a décidé d'opter pour un costume plus sobre, presque déprimant de normalité. De ton côté, tu as dégoté le vêtement parfait ; ample, remarquable à trois kilomètres et jaune. Tu es maintenant…
« Liam, tu veux du miel ? » demandes-tu sur un ton… mielleux en agitant une canette de boisson non identifiée trouvée en fouinant un peu.
Le sosie de Winnie l'ourson, on s'y tromperait presque. Cette pièce de collection traînait par terre, c'était vraiment du gâchis de la laisser. Tu as rajouté une paire de gants pour te protéger du froid et masquer un doigt qui commençait à s'écailler.
Non, franchement, il n'y verra que du feu. Tu marches jusqu'à lui, lui foures la cannette dans les mains et regardes vaguement dans la même direction que lui avant de poser ton regard sur une bagnole de compétition. Une version "famille nombreuse" du premier modèle, c'est-à-dire une gigantesque banane mobile ! Au-delà de l'aspect esthétique, les voitures volantes pourraient bel et bien vous être utile. Au sol, tu n'as pas la moindre chance de lutter, mais peut-être qu'avec un canon à bretzels…
« Je parie que tu meurs d'envie de faire un tour ♫ » t'exclames-tu en poussant l'homme chat jusqu'au véhicule. Même s'il grogne, il n'a pas le choix ; il doit le savoir autant que toi.
« Par contre, c'est bibi qui conduis ! J'ai passé le permis, précises-tu en grimpant péniblement à l'avant. Et on me l'a enlevé, mais t'inquiète ! C'était pas pour excès de vitesse. »
Oh. Le tableau de bord est un peu différent, constates-tu en cherchant la tablette de chocolat qui sert accessoirement à diriger l'engin. Bah, allez, ça ne doit pas être si bien caché !
Résumé : Eelis se réveille au jour 2 après une nuit blanche, vagabonde dans la base et débarque dans le garage pour mettre son "plan" à exécution et parce qu'il cherchait Liam, aussi. Déguisé en Winnie l'ourson, il s'approche de lui avec une canette de boisson inconnue, la donne à Liam (en vrai c'est pas du miel mais de l'alcool, hein) et s'intéresse finalement à la banane-mobile géante. Il pousse Liam jusqu'à elle, grimpe dedans et cherche le "volant".
Le temps qu'il trouve, n'hésitez pas à vous incruster !
Bonus : Nouvelle tenue.
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Dim 6 Avr - 20:55
Comme mon compère (ou ma consœur, dépendant du point de vue) Eelis, ce qui est en italique peut être passé pour aller directement à ce qui vous intéresse.
Je… je n’avais pas vraiment eu le temps de réagir que le gros homme était parti depuis un moment, malgré ses blessures. Il semblait aller bien, c’était le plus important. Pour ma part, j’étais en train de me remettre encore une fois de tout ce que j’avais pris et mes jambes me faisaient de plus en plus défaut. Sans prêter attention aux autres dans la pièce, je décidai de prendre congé… lentement, il fallait avouer. Mon corps s’endolorissait ostensiblement et j’avais du mal à tenir sur mes pieds. Replié comme une personne âgée –que je respecte, soit dit en passant- je déambulai dans les couloirs à la recherche de… de quoi, en fait ? Je cherchais quelque chose, mais je ne saurai ce que c’est qu’au moment où je le trouverais.
Arrivé près d’un passage qui séparait deux pièces l’une de l’autre, je me laissais tomber sur mes genoux afin de me soulager. Bon, il fallait avouer que l’impact n’avait pas été très jouissif, mais j’eus bien vite le fruit de ma récolte. Cette récolte s’appelait « soulagement » et le fruit « repos. » Enfin, enfin ! J’avais le droit à un véritable repos, même si l’endroit n’était peut-être pas le meilleur qui soit au monde. En parlant de monde, beaucoup de choses s’étaient passées en si peu de temps dans ce monde aux airs oniriques, même si je savais désormais –même si j’en étais pas encore sûr- que ce monde était très loin d’un songe. Ce que je me demandais, c’était… pourquoi cette apparence ? Quel rôle devait-il jouer dans ces péripéties ? J’étais plus grand qu’avant… mais « avant » me semblait désormais si loin.
Je ne sus pas vraiment quand est-ce que je m’endormis, mais je savais quand est-ce que je me réveillai : Bien trop tôt. J’avais l’impression de n’avoir dormi que trois heures, tout au plus… mais comment en être certain, ici ? Aucune horloge ne me le dirait, même en lui demandant poliment. Ce n’était peut-être pas si mal, en y repensant. J’avais le vague souvenir que ces heures étaient devenues reines auparavant et que toute la société allait vite, réglées pour perdre le moins de temps possible. Ici, pensais-je alors, le temps n’avait pas d’emprise, j’en avais autant que je voulais. Quelle naïveté, encore une fois ! Mais il fallait avouer que je n’étais pas encore au courant de ce qu’il s’était passé tôt le matin de ce jour-là. L’exact déroulement m’est encore inconnu, d’ailleurs… Mais peu importe.
Me relevant avec beaucoup de peine comme quelqu’un qui était tombé après avoir eu la circulation du sang coupée pendant quelque temps, je remarquai que ma vision était plus floue. J’avais eu pas mal de plaies qui saignaient, peut-être était-ce ce que les gens dans les films appelaient « perdre beaucoup de sang » mais honnêtement, je ne croyais pas. Debout, je n’eus presque d’autre choix que d’avancer, pour ne pas retomber et embrasser le sol. Je décidai d’explorer un peu les environs.
Bien que la principale odeur que je sentais fût celle du cassis, il y avait, dans l’air, un mélange d’huile de moteur et de gaz d’échappement. Peut-être que. Qu’il y avait quelque chose, dans cet endroit, qui ressemblait de près ou de loin à un système motorisé, me dis-je. Après cette certaine évidence, je me mis à la recherche d’un potentiel émetteur de gaz à effet de serre. Je tombai bien vite sur une première déception. Un véhicule était bien là, enfin, j’étais parvenu à l’identifier comme tel. Ça avait quatre roues et des places assises. Une décapotable en forme de banane d’un rose pétant, mais noble, avais-je pensé sur le coup. Comment nommait-on cette couleur, déjà ? Fushcia, fuchsia… je ne savais plus… d’autant que l’orthographe m’était peu importante à ce moment donné.
Je continuais mon périple à travers cet amoncellement de pièces spacieuses dans lesquelles se trouvaient diverses choses roulantes ou en pièces détachées, jusqu’à ce que je tombe sur quelque chose qui fit chavirer mon cœur tout violet… enfin, violet… sans doute, je n’étais pas allé vérifier et je ne souhaitais pas, bizarrement.
Le véhicule était… juste… énorme ! C’était un tombereau, et pas un petit, qui plus est ! Bon, il avait quelques bizarreries, comme six roues en forme de gâteau au chocolat avec des langues de chat dessus, mais bon sang… ça en jetait un max ! Imaginez un peu mon bonheur, moi qui avais souvent –pas toujours, par contre- rêvé d’en conduire un quand j’étais gosse ! Je pouvais enfin réaliser ce rêve de gamin puéril et asseoir toute ma puissance motorisée. Il fallait me comprendre, je complexais un peu dans mon autre vie par ma petite taille et mon manque de force physique et mentale. Conduire ce genre de truc posait assurément tes testicules sur la table, à la vue de tout le monde. En fait, j’aimais bien être remarqué, parfois… parfois, ce mot était de top, peut-être.
Sans plus de fioriture et de manière pire que si je l’avais vu étant gamin, je me précipitais le plus rapidement possible au niveau de l’échelle pour grimper sur la grille d’aération du moteur de l’énorme machine. Déception intense : J’étais incapable de grimper à l’heure actuelle. J’avais beaucoup trop mal et n’avais pas assez de force dans les bras pour me hisser sur la petite plateforme accueillant l’accès à la cabine de pilotage. Pleurant presque futilement, je me laissai tomber sur les fesses –aïe- et essayai de trouver un moyen de monter.
Au lieu de cela, je trouvais non loin deux clés anglaises d’une taille respectable et, ne pouvant de toute façon pas bouger de là où j’étais, je décidai de les prendre. C’est rigolo comme ces clés feraient de bonnes armes, un peu comme les quilles jonglage… Fixant les clés d’un air dubitatif, je me demandais bien pourquoi j’avais comparé ça à des quilles de jonglage… Bref, peu importait. Seulement, j’eus une idée. Il fallait que quelqu’un vienne et, au lieu de prier pour que ce soit effectif, j’allais provoquer cette rencontre. Assis par terre, je tapai sur le plus bas échelon de la première échelle, celle qui était la plus basse et à ma portée. Je rayai la peinture rouge sauvagement en faisant de la percussion avec les clés.
Cependant, j’espérais quand même de tout mon cœur que quelqu’un vienne. Il fallait que je partage cette découverte avec n’importe qui ! Vraiment !
- Résumé (on en a bien besoin):
- William quitte l’Opéra et arrive dans le garage avant de dormir un petit peu. Le lendemain, il découvre un magnifique tombereau tout rouge aux roues en forme de gâteau au chocolat (ce n’est pas du vrai gâteau au chocolat, ça en a juste la forme et la couleur) puis se met à faire énormément de bruit pour attirer quelqu’un
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Dim 6 Avr - 21:30
Ouais ! j'ai trouvé une porte ! Une vraie porte ! Avec une poignée et tout ! Et...nan j'l'ai d'jà faite, celle-là. J'vais la jouer civilisée c'te fois-ci. J'utilise la poignée. Et...ouvert ! C'fou comme c'pratique, ces machins, quand même. Même pas b'soin d'utiliser ses pieds. Je suis où ? ...Oh, génial, un... garage. C'un garage, pas vrai ? L'odeur pourrie, les... voitures ? Mouais. C'un garage. On va pas aller chercher plus loin. C'un. Garage. Avec. Des...euh. Voitures. Mouais.
"Hep, y a quelqu'un là d'dans ?"
Comme ça, au moins, si y a un genre d'monstre bouffeur de femmes, 'saura où j'chuis. Amé, t'es. Géniale. Ooooh...à boire. C'quoi ? ...Ah, nan, c'est d'huile de vidan- de la mayo de vidange. Ouiiii... Ah ! Ca, par contre, c'à boire ! Voyons... d'la bière ? Ca a l'goût en tout cas. J'vais garder une canette en plus, histoire de. On sait jamais... 'Sont quand même vach'ment zarb', ces voitures. C'est quoi, ça... un fauteuil roulant. Oh, y a même du rembourrage ! C'la classe ! Mais j'aime pas les couleurs. Y a quoi d'autre...
Mais ! C'le snob ! Et...un truc jaune ? Ah, nan, c'l'barbu qu'était avec lui. Où l'a trouvé c'vêt'ments, lui...l'a l'air con, mais à un point...Oulah. L'snob fait élégant, là d'dans. Waw. Même si c'un peu sombre. Et trop sobre. Beh. C't'jours mieux qu'la t'nue rose zarb ! Et ils sont en train de... essayer d'faire rouler une... banane. Une banane. Qui roule. Ahahah ! C'complèt'ment débile, 'j'mais vu une conn'rie pareille ! Une banane qui roule !
...minute. C'quoi c'bruit d'dingue ? Beh, on s'en fout. J'vais pas laisser partir l'snob ! J'veux mes réponses ! Univers, me voilà ! ...ouais en fait on va laisser tomber la phrase épique, 'sert à rien et j'ai l'air conne.
"Hep ! C'va ?
Et c'te fois, j'les lâch'rai pas.
Par contre, l'truc qui fait du bruit à l'aut' bout d'la pièce, ça va êt' chiant à force, hein. Meh, au pire j'forc'rai l'vieux à aller voir. J'tout mon temps.
"Hep, y a quelqu'un là d'dans ?"
Comme ça, au moins, si y a un genre d'monstre bouffeur de femmes, 'saura où j'chuis. Amé, t'es. Géniale. Ooooh...à boire. C'quoi ? ...Ah, nan, c'est d'huile de vidan- de la mayo de vidange. Ouiiii... Ah ! Ca, par contre, c'à boire ! Voyons... d'la bière ? Ca a l'goût en tout cas. J'vais garder une canette en plus, histoire de. On sait jamais... 'Sont quand même vach'ment zarb', ces voitures. C'est quoi, ça... un fauteuil roulant. Oh, y a même du rembourrage ! C'la classe ! Mais j'aime pas les couleurs. Y a quoi d'autre...
Mais ! C'le snob ! Et...un truc jaune ? Ah, nan, c'l'barbu qu'était avec lui. Où l'a trouvé c'vêt'ments, lui...l'a l'air con, mais à un point...Oulah. L'snob fait élégant, là d'dans. Waw. Même si c'un peu sombre. Et trop sobre. Beh. C't'jours mieux qu'la t'nue rose zarb ! Et ils sont en train de... essayer d'faire rouler une... banane. Une banane. Qui roule. Ahahah ! C'complèt'ment débile, 'j'mais vu une conn'rie pareille ! Une banane qui roule !
...minute. C'quoi c'bruit d'dingue ? Beh, on s'en fout. J'vais pas laisser partir l'snob ! J'veux mes réponses ! Univers, me voilà ! ...ouais en fait on va laisser tomber la phrase épique, 'sert à rien et j'ai l'air conne.
"Hep ! C'va ?
Et c'te fois, j'les lâch'rai pas.
Par contre, l'truc qui fait du bruit à l'aut' bout d'la pièce, ça va êt' chiant à force, hein. Meh, au pire j'forc'rai l'vieux à aller voir. J'tout mon temps.
- Résumé:
- Amélia se rend dans le garage, trouve une canette de pseudo bière sur une caisse et la garde. Puis elle aperçoit Eelis et Liam près de la voiture et va les saluer. Le bruit que fait William l'énerve, mais elle n'a pas envie d'aller voir.
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Mar 8 Avr - 14:59
Liam eut comme un profond moment de réflexion sur la profonde et visiblement incurable stupidité de son compagnon. Et il songea vaguement qu’il devait être désespéré pour s’accrocher à un tel énergumène. Et, vraiment, parfois, il se demandait pourquoi. Puis Eelis se mettait dans la merde et il soupirait et ne pouvait juste que le sortir de là. Pas pour ça qu’il appréciait sa nouvelle tenue ou de se faire soudainement pousser ou mettre une canette douteuse dans les mains. Parce que tout ce qui se trouvait dans ce monde tordu était forcément douteux. Bref, Liam coucha brièvement ses oreilles et afficha sa tête des mauvais jours. Quoiqu’il ne semblait pas spécialement en avoir des bons.
▬ Où es-tu encore allé dégoter une chose pareille ? (doigt qui désigne brièvement l’horreur jaune). Non. Ne dis rien, j’ai comme un début de migraine.
Plus adroitement que son collègue, Liam grimpa à l’avant de l’espèce de véhicule. Seigneur. Il n’aurait jamais cru se retrouver à nouveau là-dedans… Ne pouvaient-ils pas prendre une chose ressemblant un peu plus à une voiture normale ? Non ? Bien évidemment. Et voilà qu’une autre personne se ramène. Le chat posa un regard ennuyé sur la nouvelle venue. Ha. Cette tignasse criarde lui disait quelque chose. Vaguement. Il plissa légèrement les yeux. Ils s’étaient déjà rencontrés et… mon dieu, oui, c’était la fille qui ne pouvait s’empêcher de lui parler. Alors qu’il renvoyait tous les signaux possibles et inimaginables pour lui signifier qu’il ne voulait aucunement converser avec elle. Quelqu’un, quelque part, devait vraiment bien se marrer.
▬ Goinfre, et alcoolique ? Quelle pitié… se contenta de répondre Liam au salut, en désignant vaguement les canettes qu’elle tenait.
Il lui lança d’ailleurs la sienne. Il n’avait aucune intention de la boire, qu’elle se fasse plaisir et… quel était le sinistre abruti qui faisait un tel vacarme ? Liam coucha de nouveau ses oreilles et fronça encore plus ses sourcils. Il renversa sa tête sur son siège et avachi, lança bien fort :
▬ CESSEZ IMMÉDIATEMENT CET IGNOBLE BOUCAN ET SORTEZ DE LÀ.
Et non, il n’avait pas l’intention d’aller voir. Ni même de se lever. Si c’était un ennemi, ils se recevraient probablement un projectile incessamment, et si c’était… l’un des squatteurs de cette Base, s’il ne les rejoignait pas, ce n’était pas son problème.
▬ Où es-tu encore allé dégoter une chose pareille ? (doigt qui désigne brièvement l’horreur jaune). Non. Ne dis rien, j’ai comme un début de migraine.
Plus adroitement que son collègue, Liam grimpa à l’avant de l’espèce de véhicule. Seigneur. Il n’aurait jamais cru se retrouver à nouveau là-dedans… Ne pouvaient-ils pas prendre une chose ressemblant un peu plus à une voiture normale ? Non ? Bien évidemment. Et voilà qu’une autre personne se ramène. Le chat posa un regard ennuyé sur la nouvelle venue. Ha. Cette tignasse criarde lui disait quelque chose. Vaguement. Il plissa légèrement les yeux. Ils s’étaient déjà rencontrés et… mon dieu, oui, c’était la fille qui ne pouvait s’empêcher de lui parler. Alors qu’il renvoyait tous les signaux possibles et inimaginables pour lui signifier qu’il ne voulait aucunement converser avec elle. Quelqu’un, quelque part, devait vraiment bien se marrer.
▬ Goinfre, et alcoolique ? Quelle pitié… se contenta de répondre Liam au salut, en désignant vaguement les canettes qu’elle tenait.
Il lui lança d’ailleurs la sienne. Il n’avait aucune intention de la boire, qu’elle se fasse plaisir et… quel était le sinistre abruti qui faisait un tel vacarme ? Liam coucha de nouveau ses oreilles et fronça encore plus ses sourcils. Il renversa sa tête sur son siège et avachi, lança bien fort :
▬ CESSEZ IMMÉDIATEMENT CET IGNOBLE BOUCAN ET SORTEZ DE LÀ.
Et non, il n’avait pas l’intention d’aller voir. Ni même de se lever. Si c’était un ennemi, ils se recevraient probablement un projectile incessamment, et si c’était… l’un des squatteurs de cette Base, s’il ne les rejoignait pas, ce n’était pas son problème.
- Spoiler:
- Liam fait un commentaire sur la tenue d’Eelis puis le rejoint dans la Banane. Il accueille ensuite Amélia à sa manière et s’affale sur son siège, avant de crier (très fort) à William pour qu’il cesse son ignoble boucan et sorte de sa « cachette ».
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Mar 8 Avr - 23:15
Au vu de la réaction grincheuse de ce cher Bisoux, tu peux en conclure que tout va bien. Il a même l'air dans une forme optimale !
« Tiens, on a plus mal au coeur ? » te contentes-tu de demander à ton acolyte en pleine partie de chat perché sur la banane-mobile, soucieux de savoir si sa récente rupture amoureuse ne l'a pas trop affecté. La réponse est vite apportée ; une femme blonde s'avance près du véhicule, et pas n'importe laquelle ! Ohohoh, il s'est remis plus vite que tu ne le pensais, et a l'air d'être déjà ami avec cette jeune bronzée, au point même d'en user les familiarités. Ont-ils eu l'occasion de boire un verre ensemble ?
En bon coach séduction -autoproclamé-, tu t'apprêtes à inventer une excuse telle que "changer l'huile de la bagnole" ou "faire briller les roues" afin de laisser le petit couple se former au gré des discussions, mais le monde s'obstine toujours à séparer deux êtres qui s'aiment. Un bruit retentit, et tu te demandes si quelqu'un n'est pas en train d'exploiter une mine de charbon juste à côté, ou de faire quelque acte de métallurgie.
Quand Liam commence à brailler, tu penses avoir trouvé l'excuse parfaite pour fuir.
« Vous inquiétez pas les jeunes, papy va aller voir ! On dirait du morse. »
Tu sautes, t'écrases brusquement sur le sol et trottines jusqu'à l'extrémité de la pièce.. s'il y en a une. Cet endroit semble s'étaler à perte de vue, et le nombre impressionnant de machines n'aide pas à se faire une réelle idée du volume disponible. Parfait pour jouer à cache-cache, en somme, qui se donnerait la peine d'envoyer un message dans cette salle huileuse à souhait ? Tandis que tu te fraies un chemin dans cette caverne d'Ali-baba motorisée, tu finis par tomber sur une grue de compétition… ou un tracteur… tu n'es pas vraiment mécano de profession, tous les engins de chantier se ressemblant plus ou moins dans ton opinion.
Déduisant par l'étude non approfondie des signaux auditifs que la source du boucan se tient dans la zone, tu avances avec prudence. Winnie est repérable à des kilomètres et n'aura certainement pas la force de se défendre pour peu qu'on l'attaque ; ouep, une fois de plus, tu es sûr que tu tomberas sur un type sympa qui envoie des messages codés pour s'amuser. Ou alors sur une prétendante en train d'envoyer une lettre d'amour à son prince félin.
Et finalement, c'est juste des cornes.
Des cornes sur une tête que tu connais déjà pour l'avoir croisée à l'opéra hier. De mémoire, ce jeune homme s'est fait plus ou moins violenter parce qu'il est sorti du sol -ce sont pourtant des choses communes, mais il y a des susceptibles, que voulez-vous.
« Hello ! t'exclames-tu sur un accent bien américain. Ça te dirait une petite promenade en banane volante ? »
En fait, tu ne sais pas comment lui expliquer qu'une horde de créatures sanguinolantes est à quelques coups de détruire cet endroit. Comment lui dire, aussi, que deux bras -et deux cornes !- supplémentaires ne seraient pas de refus pour tenter une percée dans le front ennemi ? C'est comme l'envoyer en guerre sans arme et tu préfères les jeux, car personne n'y meurt jamais. Tout le monde préférerait que tout ne soit qu'une mauvaise blague ou qu'un dessin animé.
« Tu verras, on est plusieurs, on s'amuse comme des petits fous ! »
Un mensonge pour la bonne cause, en somme.
« Tiens, on a plus mal au coeur ? » te contentes-tu de demander à ton acolyte en pleine partie de chat perché sur la banane-mobile, soucieux de savoir si sa récente rupture amoureuse ne l'a pas trop affecté. La réponse est vite apportée ; une femme blonde s'avance près du véhicule, et pas n'importe laquelle ! Ohohoh, il s'est remis plus vite que tu ne le pensais, et a l'air d'être déjà ami avec cette jeune bronzée, au point même d'en user les familiarités. Ont-ils eu l'occasion de boire un verre ensemble ?
En bon coach séduction -autoproclamé-, tu t'apprêtes à inventer une excuse telle que "changer l'huile de la bagnole" ou "faire briller les roues" afin de laisser le petit couple se former au gré des discussions, mais le monde s'obstine toujours à séparer deux êtres qui s'aiment. Un bruit retentit, et tu te demandes si quelqu'un n'est pas en train d'exploiter une mine de charbon juste à côté, ou de faire quelque acte de métallurgie.
Quand Liam commence à brailler, tu penses avoir trouvé l'excuse parfaite pour fuir.
« Vous inquiétez pas les jeunes, papy va aller voir ! On dirait du morse. »
Tu sautes, t'écrases brusquement sur le sol et trottines jusqu'à l'extrémité de la pièce.. s'il y en a une. Cet endroit semble s'étaler à perte de vue, et le nombre impressionnant de machines n'aide pas à se faire une réelle idée du volume disponible. Parfait pour jouer à cache-cache, en somme, qui se donnerait la peine d'envoyer un message dans cette salle huileuse à souhait ? Tandis que tu te fraies un chemin dans cette caverne d'Ali-baba motorisée, tu finis par tomber sur une grue de compétition… ou un tracteur… tu n'es pas vraiment mécano de profession, tous les engins de chantier se ressemblant plus ou moins dans ton opinion.
Déduisant par l'étude non approfondie des signaux auditifs que la source du boucan se tient dans la zone, tu avances avec prudence. Winnie est repérable à des kilomètres et n'aura certainement pas la force de se défendre pour peu qu'on l'attaque ; ouep, une fois de plus, tu es sûr que tu tomberas sur un type sympa qui envoie des messages codés pour s'amuser. Ou alors sur une prétendante en train d'envoyer une lettre d'amour à son prince félin.
Et finalement, c'est juste des cornes.
Des cornes sur une tête que tu connais déjà pour l'avoir croisée à l'opéra hier. De mémoire, ce jeune homme s'est fait plus ou moins violenter parce qu'il est sorti du sol -ce sont pourtant des choses communes, mais il y a des susceptibles, que voulez-vous.
« Hello ! t'exclames-tu sur un accent bien américain. Ça te dirait une petite promenade en banane volante ? »
En fait, tu ne sais pas comment lui expliquer qu'une horde de créatures sanguinolantes est à quelques coups de détruire cet endroit. Comment lui dire, aussi, que deux bras -et deux cornes !- supplémentaires ne seraient pas de refus pour tenter une percée dans le front ennemi ? C'est comme l'envoyer en guerre sans arme et tu préfères les jeux, car personne n'y meurt jamais. Tout le monde préférerait que tout ne soit qu'une mauvaise blague ou qu'un dessin animé.
« Tu verras, on est plusieurs, on s'amuse comme des petits fous ! »
Un mensonge pour la bonne cause, en somme.
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Dim 27 Avr - 16:24
J’entendais des voix. De l’autre côté. Ou bien peut-être au plafond aussi. Je ne sais pas, j’étais trop fatiguée pour bien le comprendre… En fin de compte. J’avais les neurones en vrac - je pense - et une faim tordante. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Vraiment rien. Je me souvenais vaguement que… Nous étions dans une piscine avec un psychopathe, un vieux mais pas trop et un chat. Un chat comme moi. Je n’avais même pas changé d’habit. Toujours ce vilain costume d’Alice au pays des merveilles qui me fait des fesses trop grosses. Argh. Je marchais donc en vacillant, à moitié assoupi, et ouvrit une porte. Tout d’un coup l’air se fit plus froid. Il y avait des objets dans tous les sens. Ca me disait quelque chose… Mais quoi ? On n’en sait rien du tout. JE n’en sais rien du tout. Un garage ? Oui peut-être. Il fait froid, il y a des fondants au chocolat et une coccinelle en taille x100, un Eelis déguisé en Winnie l’Ourson avec Liam dans une sorte de montgolfière banane fuchsia. Ah. D’accord, si vous voulez. Je m’approchai-en me bouchant les oreilles à cause de tout ce raffut - et me frotta les yeux. Oui ça fait du bien de frotter les yeux, comme ça t’essaye de bien voir pour essayer de te rendre compte vraiment si tout ce que tu vois est vrai. M’enfin bon…
« - Euh… Bonjour ? » Silence. Je voyais en face deux autres personnes que je ne connaissais pas. Tant pis. « Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Je te pensais fatiguer, Liam… Enfin tu veux que je te vouvoie ? Je ne vous… Enfin… te connais pas encore vraiment. »
Je regardais la banane fuchsia. Surprise, on dirait qu’il y avait des places à l’intérieur. Dans une banane. Logique. Mes idées n’étaient pas encore clair, mais c’est alors que je me rendis compte de la… Hum, comment dire… La folie de la situation ? Oui, c’est un bon terme… Enfin bref, ici cela sentait l’alcool à plein nez, et cela semblait venir d’Eelis. J’espère qu’il n’est pas habillé comme ça car il a trop bu, mais il semblait que ce n’était pas la préoccupation première : Liam geulait, moi je ne comprenais pas et il y avait ENCORE un gâteau au chocolat. Bien que l’envie très prenante d’aller manger un petit peu de cette chose normalement si succulente, je me rendis compte que c’était surement encore un de ces attrapes-couillon dégelasse que j’avais eu à mon arriver. Je me détourna donc et relança la discussion.
« - Euh…. C’est quoi tout ça ? Il se passe quelque chose de grave ? Vous avez l’air sur les nerfs...
Je me rendis compte que je lui coupa la parole. Il semblait parlé avec quelqu'un... Mais qui ? Je n'avais tout de même nulle part ou aller alors je leur demanda quelque chose même si je me rendis compte que c'était vraiment déplacé. Mais tant pis.
« Je pourrais vous accompagner ? Pardon de vous demander cela après ce que je viens de faire Eelis mais je ne comprends rien et je n’ai clairement nulle part où aller. Si vous pensez des choses sur moi comme cruche ou autre chose, je le comprendrais totalement. »
« - Euh… Bonjour ? » Silence. Je voyais en face deux autres personnes que je ne connaissais pas. Tant pis. « Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Je te pensais fatiguer, Liam… Enfin tu veux que je te vouvoie ? Je ne vous… Enfin… te connais pas encore vraiment. »
Je regardais la banane fuchsia. Surprise, on dirait qu’il y avait des places à l’intérieur. Dans une banane. Logique. Mes idées n’étaient pas encore clair, mais c’est alors que je me rendis compte de la… Hum, comment dire… La folie de la situation ? Oui, c’est un bon terme… Enfin bref, ici cela sentait l’alcool à plein nez, et cela semblait venir d’Eelis. J’espère qu’il n’est pas habillé comme ça car il a trop bu, mais il semblait que ce n’était pas la préoccupation première : Liam geulait, moi je ne comprenais pas et il y avait ENCORE un gâteau au chocolat. Bien que l’envie très prenante d’aller manger un petit peu de cette chose normalement si succulente, je me rendis compte que c’était surement encore un de ces attrapes-couillon dégelasse que j’avais eu à mon arriver. Je me détourna donc et relança la discussion.
« - Euh…. C’est quoi tout ça ? Il se passe quelque chose de grave ? Vous avez l’air sur les nerfs...
Je me rendis compte que je lui coupa la parole. Il semblait parlé avec quelqu'un... Mais qui ? Je n'avais tout de même nulle part ou aller alors je leur demanda quelque chose même si je me rendis compte que c'était vraiment déplacé. Mais tant pis.
« Je pourrais vous accompagner ? Pardon de vous demander cela après ce que je viens de faire Eelis mais je ne comprends rien et je n’ai clairement nulle part où aller. Si vous pensez des choses sur moi comme cruche ou autre chose, je le comprendrais totalement. »
- Résumé:
- Keito s'incrusta dans le groupe totalement fatigué et demanda si elle pouvait accompagné le groupe car elle n'avait nulle part ou aller.
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Folie d'Esquisse
Lun 28 Avr - 21:20
Soudainement, et sans raison particulière, le sol se mit à trembler. Les véhicules s'entrechoquèrent et le mur précédemment amoché par les dessinateurs se fissura un peu plus. Fort heureusement, les choses étaient déjà rentrées dans l'ordre moins d'une minute après.
Voir l'event 4.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Ven 2 Mai - 11:54
▬ Tiens, on a plus mal au coeur ?
▬ Non, plus pour le moment, laissa tomber le concerné d’un ton laconique.
Ce n’était probablement même pas la peine de poursuivre, ou d’expliquer le pourquoi de son enthousiasme inexistant. Eelis en conclurait ce qu’il voulait, de toute façon. Comme d’habitude. Liam se sentait de nouveau fatigué. Et au lieu de répliquer moult choses probablement pertinentes, il ne put penser que « Tu n’es pas si vieux que ça » lorsque son comparse se traita de papy avant de sauter du véhicule. Mais l’homme à moitié chat se contenta de coucher à moitié les oreilles, persuadé en son for intérieur qu’encore une fois, ce n’était même pas la peine de lui dire. Il était vraiment devenu blasé.
Si blasé qu’il réagit à peine envoyant – encore – une personne se rajouter à leur petit groupe. Qui à l’origine ne devait pas être un groupe du tout. Les squatteurs de cette base étaient vraiment des sans-gênes. Et, ô joie, c’était encore une créature femelle. Qui lui disait vaguement quelque chose. Décidément, cela devenait un brin répétitif, tout ça. Liam lui coula un regard légèrement ennuyé, ne se donnant même pas la peine de réellement chercher dans ses souvenirs embrouillés le « quand et pourquoi ». Jusqu’à tomber sur deux oreilles de chat. Les siennes frémirent. Oh. Nom. De.
Absorbé par la découverte, Liam fit à peine attention aux paroles maladroites qui suivirent (ce qu’il n’aurait pas vraiment fait en temps normal, de toute). S’en suivit ensuite un événement relativement extraordinaire, si on connaissait le bestiau. Liam fit quelque chose de tout à fait saugrenu : il se pencha en avant, et profitant de ses longs bras, attrapa entre ses doigts les deux oreilles félines de l’inconnue (même s’il l’avait déjà vu, en réalité). Il tira légèrement. Cela ne bougea pas. Pas un accessoire, donc. Cette fois, Liam laissa le rictus prendre place sur ses traits, et il relâcha instantanément les deux choses poilues pour regagner sa place. Les bras croisés, on aurait presque pu dire qu’il boudait. Il balaya les précédentes répliques de la jeune fille d’une petite moue.
▬ Faites donc Mademoiselle, faites donc. Ce n’est pas comme si…
Le reste de la phrase se fit avalé net par une secousse plutôt brutale. Qui se chargea d’achever le mur un peu plus. Et d’abîmer le siège de notre ami chat. Qui par réflexe avait planté ses griffes bien profondément dedans. Liam grogna quelque chose d’indistinct et bondit sur ses pieds (pour se retrouver debout sur le siège, oui, aucun respect pour le matériel). Il mit ses mains en porte-voix, histoire d’être sûr que le destinataire de ses mots l’entende, où qu’il se trouve dans tout ce foutoir.
▬ Eelis, ramène-toi, et ce que tu as trouvé – quoi que ça puisse être – par ici immédiatement. J’aimerais autant éviter que cette ruine ne me tombe sur le crâne.
Traduction : et donc, ce serait mieux de partir avant que cela n’arrive. Et, oui, définitivement, le fait que cet endroit soit plus ou moins dans cet état par sa faute (cf. joli trou), lui passait clairement au-dessus de la tête. Les lèvres pincées, Liam commença à trifouiller le tableau de bord. Quelque chose lui disait réellement qu’il ne valait mieux pas trainer ici. Et il comptait bien l’écouter.
▬ Non, plus pour le moment, laissa tomber le concerné d’un ton laconique.
Ce n’était probablement même pas la peine de poursuivre, ou d’expliquer le pourquoi de son enthousiasme inexistant. Eelis en conclurait ce qu’il voulait, de toute façon. Comme d’habitude. Liam se sentait de nouveau fatigué. Et au lieu de répliquer moult choses probablement pertinentes, il ne put penser que « Tu n’es pas si vieux que ça » lorsque son comparse se traita de papy avant de sauter du véhicule. Mais l’homme à moitié chat se contenta de coucher à moitié les oreilles, persuadé en son for intérieur qu’encore une fois, ce n’était même pas la peine de lui dire. Il était vraiment devenu blasé.
Si blasé qu’il réagit à peine envoyant – encore – une personne se rajouter à leur petit groupe. Qui à l’origine ne devait pas être un groupe du tout. Les squatteurs de cette base étaient vraiment des sans-gênes. Et, ô joie, c’était encore une créature femelle. Qui lui disait vaguement quelque chose. Décidément, cela devenait un brin répétitif, tout ça. Liam lui coula un regard légèrement ennuyé, ne se donnant même pas la peine de réellement chercher dans ses souvenirs embrouillés le « quand et pourquoi ». Jusqu’à tomber sur deux oreilles de chat. Les siennes frémirent. Oh. Nom. De.
Absorbé par la découverte, Liam fit à peine attention aux paroles maladroites qui suivirent (ce qu’il n’aurait pas vraiment fait en temps normal, de toute). S’en suivit ensuite un événement relativement extraordinaire, si on connaissait le bestiau. Liam fit quelque chose de tout à fait saugrenu : il se pencha en avant, et profitant de ses longs bras, attrapa entre ses doigts les deux oreilles félines de l’inconnue (même s’il l’avait déjà vu, en réalité). Il tira légèrement. Cela ne bougea pas. Pas un accessoire, donc. Cette fois, Liam laissa le rictus prendre place sur ses traits, et il relâcha instantanément les deux choses poilues pour regagner sa place. Les bras croisés, on aurait presque pu dire qu’il boudait. Il balaya les précédentes répliques de la jeune fille d’une petite moue.
▬ Faites donc Mademoiselle, faites donc. Ce n’est pas comme si…
Le reste de la phrase se fit avalé net par une secousse plutôt brutale. Qui se chargea d’achever le mur un peu plus. Et d’abîmer le siège de notre ami chat. Qui par réflexe avait planté ses griffes bien profondément dedans. Liam grogna quelque chose d’indistinct et bondit sur ses pieds (pour se retrouver debout sur le siège, oui, aucun respect pour le matériel). Il mit ses mains en porte-voix, histoire d’être sûr que le destinataire de ses mots l’entende, où qu’il se trouve dans tout ce foutoir.
▬ Eelis, ramène-toi, et ce que tu as trouvé – quoi que ça puisse être – par ici immédiatement. J’aimerais autant éviter que cette ruine ne me tombe sur le crâne.
Traduction : et donc, ce serait mieux de partir avant que cela n’arrive. Et, oui, définitivement, le fait que cet endroit soit plus ou moins dans cet état par sa faute (cf. joli trou), lui passait clairement au-dessus de la tête. Les lèvres pincées, Liam commença à trifouiller le tableau de bord. Quelque chose lui disait réellement qu’il ne valait mieux pas trainer ici. Et il comptait bien l’écouter.
- Spoiler:
- Liam répond vaguement à Eelis avant que ce dernier n’aille voir du côté de William. Il fixe ensuite Keito d’un air un brin ennuyé avant d’attraper brusquement ses oreilles de chat et de tirer un peu dessus (pour vérifier que ce n’était pas qu’un accessoire). Il lui répond ensuite avant d’être interrompu par la secousse et de planter ses griffes dans son siège. Liam bondit après sur ses pieds et appelle Eelis pour lui demander de revenir avec sa « découverte ». Puis il trifouille le tableau de bord de la Banane-Mobile avec l’intention de ne pas trainer dans le coin.
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Ven 2 Mai - 16:57
Je continuais à faire du bruit avec mes clés anglaise pour attirer quelqu’un. Je variais les rythmes et me surpris même à faire un peu de musique. Des percussions, c’était cela ; un peu comme un batteur, mais en moins bon. La raison était double. Premièrement, le plus important, était que j’avais envie de faire du bruit au point de me faire mal aux muscles. Deuxièmement, je pensais qu’en variant les rythmes, on ne penserait pas que la source du bruit serait une menace. J’y avais pensé rapidement, mais c’était surtout l’envie de me défouler un peu qui prédominait ; J’en avais bien besoin.
Comme j’étais vraiment parti dans mon délire de caisse claire et de cymbale avec mes deux clés en ma possession, je n’entendis un homme s’approcher tout de suite. C’est lorsqu’il prit la parole que je me rendis compte qu’il était là. Je cessai immédiatement mon tintamarre pour observer celui qui venait de parler. Mon temps de réaction avait fait que je n’avais absolument pas compris ce qu’il racontait. Sur le coup, je m’étais dit que cela importait peu, vu que je m’étais souvenu du pourquoi quant à cette émission de série de sons infernaux. Très content, je lui expliquai par des gestes assez gauches qu’il fallait monter au sommet de cette super machine qu’était le tombereau rouge aux roues en gâteau en chocolat. Vraiment, avec ça, on n’aurait aucun souci pour… euh… rouler ? Ecraser des trucs ? Non ! Se la péter grave !
J’entrepris donc de pointer la cabine vivement avec mes deux mains en ayant au préalable suivi le cheminement qu’il fallait faire depuis ma position pour grimper à bord. J’étais tout excité au point d’émettre des petits couinements à chaque à-coup fait lors d’un pointage de la cabine.
Mais cet homme blond, dont j’étais sûr d’avoir déjà vu le visage sans me rappeler où exactement, n’avait pas l’air réceptif à mes simagrées. Il dit plutôt qu’ils étaient plusieurs et qu’ils s’amusaient comme des petits fours. Des petits fours ? J’avais sûrement dû mal comprendre. J’insistais un peu en prenant un air attristé en regardant la cabine qui ne m’avait jamais semblé aussi éloignée, du coup… Mais peut-être n’était-ce pas très grave. Enfin si, mais je n’en mourrais pas, c’était le principal, non ?
Une secousse me remua les boyaux, sans vergogne. Cette secousse fit comme danser le gros véhicule sur ses suspensions et me donna autant envie de monter que de me recroqueviller. Toute la bâtisse avait été secouée par ça et des morceaux de plafond pas très gros étaient tombés partout autour de moi ainsi que sur le tombereau. Je n’eus comme réaction, finalement, que de serrer mes clés anglaises dans mes mains… comme on s’accrochait à un objet salvateur du genre fusil à pompe face à une horde de zombies. Si quelque chose de pas net viendrait, il pourrait se prendre des coups, attention.
Un autre homme, je supposais à la voix, cria à un certain « Eelis » de revenir, avec ce qu’il avait trouvé, parce que la secousse avait été tout de même violente, alors il avait eu aussi peur que moi. Prenant mon courage à deux mains, je tentai une nouvelle élévation sur mes deux jambes. D’abord avec un genou à terre, essayant d’appliquer le moins de stress possible sur mes muscles. Si on avait passé une musique épique derrière ma relève effective, ça aurait eu encore plus d’impact, pensais-je alors ; Comme dans ces histoires où le héros se relève après une branlée monumentale pour en coller une au méchant.
« Je suis prêt ! » Aurais-je dit à l’homme blond d’âge mûr à côté de moi si j’en avais eu le potentiel. Si j’avais été un héros d’histoire épique, j’aurais même rajouté « allons lui botter le derrière » mais rien ne sortit de ma bouche, comme d’habitude. Enfin, c’était une habitude dérangeante tout de même. Je n’étais pas muet, alors ne pas parler n’était pas normal. Seulement, c’était comme si j’avais oublié comment faire.
Mon premier pas en direction du blond, alors que je le voulais classe et assuré, était complètement bancal et faillit même me faire retomber par terre aussi rapidement que l’on respirait. Je serais bien incapable de le suivre même si j’y mettais plus que ma volonté. Alors j’émis un râle, tout ce que j’étais capable de faire à ce moment-là, pour lui signifier que j’étais incapable de faire un pas de plus. Non mais vraiment, quel bras cassé !
- Résumé:
- William continue de faire du bruit si bien qu’il n’entend pas Eelis arriver immédiatement. Il essaie de lui signifier qu’il veut monter dans le véhicule rouge juste à côté de lui. La secousse fait peur à William qui décide finalement d’essayer de se relever pour suivre Eelis, renonçant à l’un de ses rêves inaccessibles.
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Folie d'Esquisse
Sam 3 Mai - 22:02
Une massue à petites ailettes rosâtres, accompagnée d'un caddie juché sur un haut parleur tente d'entrer dans la base. Des flèches en néon s'allument à l'entrée, pour désigner un bouton "ACTIVER LE PILOTE AUTOMATIQUE".
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Sam 3 Mai - 22:41
Je… quoi ? Des… objets mouvants ? Que faisaient-ils là, dans cet endroit ? C’était la première fois que j’en voyais ici. Mais, eh, ce n’était sans doute pas si… Si, en fait, c’était grave. Ces objets sont une menace pour tous, tout mon subconscient me le disait. Et pour une fois, j’avais envie de l’écouter.
Derrière ces deux objets très différents, des néons venaient de s’allumer, indiquant un bouton dont l’utilité était questionnable, sans doute vital ou mortel, en y réfléchissant un tout petit peu. Il fallait que j’appuie dessus, je me le devais. Hélas, ces objets, dans mon état, allaient vraiment me mettre des bâtons dans les roues, sans mauvais jeu de mot…
Prenant mon courage, ou mon insanité, à deux mains, je resserrai ma poigne autour des clés anglaises et voulut prononcer mes premiers mots depuis mon arrivée ici : « Vous allez déguster, saletés ! » Mais seul un râle étrange sortit de ma bouche, rendant mon visage sans doute semblable à celui d’un monstre du genre loup-garou, ou quelque chose de similaire.
Tenant à peine sur mes jambes, je me mis à montrer les crocs. Crocs dont je n’avais jusqu’alors pas remarqué la présence. Si on me voyait, pensais-je sans me rappeler qu’il y avait un homme blond juste un peu sur le côté, on pourrait croire que j’étais vraiment le monstre que je pensais être.
Seulement voilà… vraiment, je ne tenais qu’à peine debout, comment aller combattre ces choses ?
- Résumé:
- William remarque les objets et le bouton, souhaitant combattre les premiers en tenant à peine debout. Il « prend » ses clés et fait le monstre.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Lun 5 Mai - 22:28
Premier défi duck relevé !
Vous êtes le clown pittoresque d'un cirque dégénéré, Eelis. Vos paroles sont vaines, et chaque tigre que vous lâchez dans l'arène se dérobe à vos cerceaux de feu. Vous lancez de belles tirades, ou vous essayez du moins, mais vous ne sauvez personne, vous n'agissez pas, vous n'êtes qu'un pitre sans intérêt dont les blagues sont des cailloux qui ne créent aucun remous.
Soudainement les choses s'embrasent, tandis vous vous apprêtez à convier le jeune homme aux cheveux noirs jusqu'à la banane-mobile pour échapper à un premier tremblement de terre, deux envahisseurs pénètrent l'enceinte de votre piètre chapiteau. Vous réalisez que la situation est grave, beaucoup trop grave pour que votre être en lambeaux puisse faire face ; Keito est là aussi, mais votre groupe n'est ni armé ni assez courageux pour engager le combat. Après quelques instants d'hésitation, vous interrompez l'adolescent dans sa bizarrerie et l'attrapez par le bras - à croire que cela est pour vous une méthode commode d'aborder les individus.
« Suis-moi, faut pas rester là ! » beuglez-vous sans la moindre grâce, en poussant votre camarade dans l'allée qui le conduira jusqu'à Liam. Liam qui, vous l'espérez, doit déjà avoir démarré la banane-mobile. Vous tentez maladroitement un repli tout en fermant derrière vous le passage par quelques véhicules inutiles et légers tels une poussette ou un gigantesque avion en papier. Pas de quoi les éliminer, mais vous n'espérez que leur ralentissement.
Après avoir accompagné - de force, fallait-il le préciser ? - le jeune à corne, vous saluez brièvement Keito par un « Hello ! Bien dormi ? » et jetez un dernier coup d'oeil à ce qui semble vous poursuivre depuis l'entrée. La sortie n'est pas meilleure, puisqu'un brouhaha s'agite dehors, et vous ne préférez pas tenter la fuite à pied. Il ne vous reste qu'une seule possibilité pour éviter tout risque.
« Montez tous dans la banane, on peut tenter une sortie ! » ordonnez-vous presque à cette assemblée composée de deux jeunes femmes et d'un adolescent muet. « On va faire une petite visite touristique du coin. Bien entendu, c'est sans danger ! »
Une nouvelle pitrerie bien risible. Ne vous avais-je pas dit que tout cela est futile, Eelis ? Votre problème est bien votre perpétuelle remise à zéro qui vous empêche de changer et d'entrer dans la ronde de ce monde qui, lui, ne cesse de se transformer. En rejetant la métamorphose, c'est vous-même que vous reniez, et vous commencez tout juste à le réaliser..
Afin de montrer la marche à suivre, vous sautez dans le véhicule à côté de votre ami l'homme-chat, toujours en train de maltraiter les boutons pour espérer faire démarrer la chose. Pour une fois, vous regardez silencieusement son oeuvre - et surtout les éventuelles conséquences, telles que l'émission de musique classique (il devrait apprécier, tiens), ou enfin le détachement de la fameuse manette-volant, cette fois à la texture de steak.
« Tu crois qu'on pourrait le manger ? » demandez-vous à Liam avant de vous souvenir que le temps presse. Aussitôt, vous attrapez - conformément à votre suggestion impérative de tout à l'heure - la nourri… enfin, la télécommande et faites un dernier signe aux autres.
Dès qu'ils auront tous embarqué, vous serez prêt.
Vous êtes le clown pittoresque d'un cirque dégénéré, Eelis. Vos paroles sont vaines, et chaque tigre que vous lâchez dans l'arène se dérobe à vos cerceaux de feu. Vous lancez de belles tirades, ou vous essayez du moins, mais vous ne sauvez personne, vous n'agissez pas, vous n'êtes qu'un pitre sans intérêt dont les blagues sont des cailloux qui ne créent aucun remous.
Soudainement les choses s'embrasent, tandis vous vous apprêtez à convier le jeune homme aux cheveux noirs jusqu'à la banane-mobile pour échapper à un premier tremblement de terre, deux envahisseurs pénètrent l'enceinte de votre piètre chapiteau. Vous réalisez que la situation est grave, beaucoup trop grave pour que votre être en lambeaux puisse faire face ; Keito est là aussi, mais votre groupe n'est ni armé ni assez courageux pour engager le combat. Après quelques instants d'hésitation, vous interrompez l'adolescent dans sa bizarrerie et l'attrapez par le bras - à croire que cela est pour vous une méthode commode d'aborder les individus.
« Suis-moi, faut pas rester là ! » beuglez-vous sans la moindre grâce, en poussant votre camarade dans l'allée qui le conduira jusqu'à Liam. Liam qui, vous l'espérez, doit déjà avoir démarré la banane-mobile. Vous tentez maladroitement un repli tout en fermant derrière vous le passage par quelques véhicules inutiles et légers tels une poussette ou un gigantesque avion en papier. Pas de quoi les éliminer, mais vous n'espérez que leur ralentissement.
Après avoir accompagné - de force, fallait-il le préciser ? - le jeune à corne, vous saluez brièvement Keito par un « Hello ! Bien dormi ? » et jetez un dernier coup d'oeil à ce qui semble vous poursuivre depuis l'entrée. La sortie n'est pas meilleure, puisqu'un brouhaha s'agite dehors, et vous ne préférez pas tenter la fuite à pied. Il ne vous reste qu'une seule possibilité pour éviter tout risque.
« Montez tous dans la banane, on peut tenter une sortie ! » ordonnez-vous presque à cette assemblée composée de deux jeunes femmes et d'un adolescent muet. « On va faire une petite visite touristique du coin. Bien entendu, c'est sans danger ! »
Une nouvelle pitrerie bien risible. Ne vous avais-je pas dit que tout cela est futile, Eelis ? Votre problème est bien votre perpétuelle remise à zéro qui vous empêche de changer et d'entrer dans la ronde de ce monde qui, lui, ne cesse de se transformer. En rejetant la métamorphose, c'est vous-même que vous reniez, et vous commencez tout juste à le réaliser..
Afin de montrer la marche à suivre, vous sautez dans le véhicule à côté de votre ami l'homme-chat, toujours en train de maltraiter les boutons pour espérer faire démarrer la chose. Pour une fois, vous regardez silencieusement son oeuvre - et surtout les éventuelles conséquences, telles que l'émission de musique classique (il devrait apprécier, tiens), ou enfin le détachement de la fameuse manette-volant, cette fois à la texture de steak.
« Tu crois qu'on pourrait le manger ? » demandez-vous à Liam avant de vous souvenir que le temps presse. Aussitôt, vous attrapez - conformément à votre suggestion impérative de tout à l'heure - la nourri… enfin, la télécommande et faites un dernier signe aux autres.
Dès qu'ils auront tous embarqué, vous serez prêt.
Je voudrais pas jouer vos persos ou quoi mais ce serait bien qu'on embarque enfin dans cette banane, ça fait un mois qu'ils attendent devant les pauvres.. (si vous voulez bien on pourrait décoller dans les prochains posts)Résumé a écrit:
Eelis met un petit temps à réagir, mais quand les objets débarquent et compagnie il décide d'agir et tire puis pousse devant lui Willy jusqu'à la banane sans lui demander son avis. Sur son chemin, il essaie de mettre un peu de bordel pour distancer les objets, puis lorsqu'ils sont arrivés à la banane il salue Keito. Enfin, il ordonne à tout le monde de monter dans la banane, regarde Liam continuer à trifouiller et voit qu'il a réussi (la joueuse est d'accord) puis attend.
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Sam 17 Mai - 12:16
WAAAH pardon pour ce retard. Vu que je n'ai pas l'inspi' du tout, ben ca va être tout court...
Ce mec... Liam... Il m'avait aboyé dessus presque - Exit la blague pourrie - et ensuite c'était interressé à mes oreilles de chat. Sérieux ? Il avait pas d'autre chose à faire ? Contrainte de le laisser faire, vu que de toute façon je ne savais pas où me placer, j'ai attendu patiement qu'il me lâche enfin les basque - même s'il est plutôt beau et que ce n'était pas non plus de la torture - je marchait tranquillement vers cette... Chose ? Oui, cette chose une banane, fuschia en plus, en guise de ballon. en tout cas, je ne serais plus jamais étonné, moi, ensuite.
Malheureusement, je en pus faire un pas de plus. Des sacs tombèrent des étagères, des outils rampaient presque vers moi. Problème : Ce n'était que le prélude d'autre chose encore plus impressionnant si je puis dire. Enfin, ce n'était pas trop impressionnant non plus de voir des sacs tomber mais je me comprends. Bref. Un terrible tremblement secoua la pièce, si bien que je tomba à la renverse. Et là, vu que ce n'était pas assez, bien entendu hein, des clés de bricolage -je suis une bouse en brico', je peux pas vous dire ce que c'est- approchèrent doucement de moi. Et vu que, je suis un peu bête des fois, voir tout le temps, je resta tétaniser là, jusqu'à ce que le bonjour un peu bruyant d'Eelis permis de me secouer un peu (ahah secouer pendant un tremblement /crève) et de reprendre mes esprits. Ainsi, il monta dans cette banane, encourager par les hurlements de Liam pour nous faire signe de venir. Je n'eus donc pas le temps de rêvasser, et je me mit en tête de sauver ma peau, vu que ces trucs de fer là n'avait pas l'air de me vouloir du bien. Et vu que je ne comprenais pas tout, je demanda, idiote :
"-P... Pourquoi y a des trucs qui m'attaque là ?! Depuis quand les objets sont VIVAAAAANTS ?!!"
Eh oui je cria, même si le bruit des choses qui dégringolent c'étaient terminer depuis un bon bout de temps. Et en plus, il serait peut-être temps que je dise bonjour au gars que je ne connaissais pas. Mais non. Ça aurait fait bizarre après mon cri strident.
Ce mec... Liam... Il m'avait aboyé dessus presque - Exit la blague pourrie - et ensuite c'était interressé à mes oreilles de chat. Sérieux ? Il avait pas d'autre chose à faire ? Contrainte de le laisser faire, vu que de toute façon je ne savais pas où me placer, j'ai attendu patiement qu'il me lâche enfin les basque - même s'il est plutôt beau et que ce n'était pas non plus de la torture - je marchait tranquillement vers cette... Chose ? Oui, cette chose une banane, fuschia en plus, en guise de ballon. en tout cas, je ne serais plus jamais étonné, moi, ensuite.
Malheureusement, je en pus faire un pas de plus. Des sacs tombèrent des étagères, des outils rampaient presque vers moi. Problème : Ce n'était que le prélude d'autre chose encore plus impressionnant si je puis dire. Enfin, ce n'était pas trop impressionnant non plus de voir des sacs tomber mais je me comprends. Bref. Un terrible tremblement secoua la pièce, si bien que je tomba à la renverse. Et là, vu que ce n'était pas assez, bien entendu hein, des clés de bricolage -je suis une bouse en brico', je peux pas vous dire ce que c'est- approchèrent doucement de moi. Et vu que, je suis un peu bête des fois, voir tout le temps, je resta tétaniser là, jusqu'à ce que le bonjour un peu bruyant d'Eelis permis de me secouer un peu (ahah secouer pendant un tremblement /crève) et de reprendre mes esprits. Ainsi, il monta dans cette banane, encourager par les hurlements de Liam pour nous faire signe de venir. Je n'eus donc pas le temps de rêvasser, et je me mit en tête de sauver ma peau, vu que ces trucs de fer là n'avait pas l'air de me vouloir du bien. Et vu que je ne comprenais pas tout, je demanda, idiote :
"-P... Pourquoi y a des trucs qui m'attaque là ?! Depuis quand les objets sont VIVAAAAANTS ?!!"
Eh oui je cria, même si le bruit des choses qui dégringolent c'étaient terminer depuis un bon bout de temps. Et en plus, il serait peut-être temps que je dise bonjour au gars que je ne connaissais pas. Mais non. Ça aurait fait bizarre après mon cri strident.
- Résumé:
- Keito, avec son caractère lunatique qui reprenait le dessus, monta dans la Banana-Mobile et cria de peur
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Mer 21 Mai - 15:45
Goinfre... Alcoolique... Y m'cherche, le snob ?! 'Veut s'prendre... Une seconde. Calme. Caaalme. C'pas l'moment d'frapper tout l'monde. C'la merde dehors, faut que j'prévi- oh. Joli trou. Bon, beeeh... j'magine qu'y a plus b'soin que j'prévienne qui qu'ce soit... J'colle une baffe au snob, alors ? Mh... nan. L'en vaut pas la peine. Beau gosse mais chieur, comme d'hab... C'pas gagné, Amé, c'pas gagné... Et l'autre qui s'habille en... waaaah... un... ours ? C'est. J'vais éviter d'me marrer. Pour l'instant. Hop, un p'tit coup d'bibine, c'bon pour le transit !
Ouais, en fait nan... j'peux pas laisser passer l'costume de l'aut' vieux... Oh, y s'éloigne. Bon, j'en profite pour m'marrer ? J'en profite pour m'marrer.
"Ahahahahahahahahah ! C'trop con c'costume ! J'y crois pas ! Ahahahahahah !"
Aaah... c'fait du bien. Y m'a pas entendu, quand même ? Sans doute que non... Oh, quelqu'un est arrivé p'dant que j'me roulais par terre. Mais. C'la foire aux chats ici ou quoi ? Waaah, elle m'ignore. C'sans doute la même espèce que l'snob. Ouais. En plus elle va direct lui parler. C'la même espèce. Sauf qu'elle a l'air moins chieuse que lui. Bon à prendre. Oh, 'paremment l'snob veut qu'on s'barre vite de là. J'vois pas pourquoi j'les suivrais.
...Ah. Ouais. Ouais. On va s'barrer. Et vite. J'monte dans la... voiture ! Hop ! A côté d'la fille-snob-chat !
"Depuis quand les objets sont VIVAAAAANTS ?!!"
"D'puis qu'c't'endroit est complèt'ment barge, p'tite ! Bon, on y va ou quoi ?!"
A question idiote, réponse idiote.
Ouais, en fait nan... j'peux pas laisser passer l'costume de l'aut' vieux... Oh, y s'éloigne. Bon, j'en profite pour m'marrer ? J'en profite pour m'marrer.
"Ahahahahahahahahah ! C'trop con c'costume ! J'y crois pas ! Ahahahahahah !"
Aaah... c'fait du bien. Y m'a pas entendu, quand même ? Sans doute que non... Oh, quelqu'un est arrivé p'dant que j'me roulais par terre. Mais. C'la foire aux chats ici ou quoi ? Waaah, elle m'ignore. C'sans doute la même espèce que l'snob. Ouais. En plus elle va direct lui parler. C'la même espèce. Sauf qu'elle a l'air moins chieuse que lui. Bon à prendre. Oh, 'paremment l'snob veut qu'on s'barre vite de là. J'vois pas pourquoi j'les suivrais.
...Ah. Ouais. Ouais. On va s'barrer. Et vite. J'monte dans la... voiture ! Hop ! A côté d'la fille-snob-chat !
"Depuis quand les objets sont VIVAAAAANTS ?!!"
"D'puis qu'c't'endroit est complèt'ment barge, p'tite ! Bon, on y va ou quoi ?!"
A question idiote, réponse idiote.
- Résumé:
- Amélia se moque d'Eelis quand celui-ci s'éloigne puis elle monte dans la... voiture à côté de Keito.
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Mer 21 Mai - 18:31
Il n’était pas aidé. Clairement.
Entre Eelis qui était… eh bien, Eelis. Ce seul nom était une définition à lui tout seul. Liam n’avait même pas besoin d’aller plus loin. Ni de fournir plus qu’un énième regard blasé ou un soupir à l’une de ses nouvelles remarques hautement. Lui-même. Et il y avait les autres. Les autres qu’il aurait bien laissé sur place, mais qui, circonstances malheureuses, il fallait également embarquer. Merci à un certain blond. Encore. Quoi qu’il en soit, non seulement, il fallait les attendre, mais en plus, ils étaient d’une lenteur tout bonnement exécrable. Une vraie bande de bras cassés suicidaires.
Aussi, quand le dernier para—joyeux camarade grimpa ENFIN dans cette foutue banane, Liam ne perdit pas une seconde plus. Il bouscula son comparse blond et s’empara des commandes. Qu’il écrasa avec fougue, faisant décoller en trombe leur noble et ridicule véhicule. Qui percuta quelques objets passant par-là. Et manqua de se prendre violemment le mur. Mais qui, finalement, passa sans encombre (et surtout en trombe) à travers le trou précédemment creusé. Qui a dit que l’expérience ça servait, déjà ?
La Banane venait quand même de faire un tonneau monstrueux, traversant la brèche en une vrille aussi totale que dérangeante pour les estomacs délicats. Enfin, au moins, ils n’avaient perdu personne en route… pas encore.
Le Garage est maintenant vide.
Entre Eelis qui était… eh bien, Eelis. Ce seul nom était une définition à lui tout seul. Liam n’avait même pas besoin d’aller plus loin. Ni de fournir plus qu’un énième regard blasé ou un soupir à l’une de ses nouvelles remarques hautement. Lui-même. Et il y avait les autres. Les autres qu’il aurait bien laissé sur place, mais qui, circonstances malheureuses, il fallait également embarquer. Merci à un certain blond. Encore. Quoi qu’il en soit, non seulement, il fallait les attendre, mais en plus, ils étaient d’une lenteur tout bonnement exécrable. Une vraie bande de bras cassés suicidaires.
Aussi, quand le dernier para—joyeux camarade grimpa ENFIN dans cette foutue banane, Liam ne perdit pas une seconde plus. Il bouscula son comparse blond et s’empara des commandes. Qu’il écrasa avec fougue, faisant décoller en trombe leur noble et ridicule véhicule. Qui percuta quelques objets passant par-là. Et manqua de se prendre violemment le mur. Mais qui, finalement, passa sans encombre (et surtout en trombe) à travers le trou précédemment creusé. Qui a dit que l’expérience ça servait, déjà ?
La Banane venait quand même de faire un tonneau monstrueux, traversant la brèche en une vrille aussi totale que dérangeante pour les estomacs délicats. Enfin, au moins, ils n’avaient perdu personne en route… pas encore.
- Spoiler:
- Liam, à bout, s’empare de la manette de commande en bousculant Eelis et fait décoller la banane une fois tout le monde dedans. La Banane s’engouffre dans le trou après quelques acrobaties et le garage se retrouve vide de toute présence… pour le moment.
Le Garage est maintenant vide.
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Dim 17 Aoû - 22:09
« Ouais. Barrons-nous. »
Une phrase sèche, crachée entre deux tremblements. Mais s’il remarquait cela, l’homme n’en comprenait que vaguement les raisons. Il ne s’en inquiéta pas plus, finalement. Il avait juste décidé de ne plus s’inquiéter pour quelqu’un. Parce qu’il estimait qu’il n’en avait pas le droit, car le plus grand danger de ses proches, c’est lui-même et il le sait. Il l’avait naïvement oublié pendant un temps. Peine perdue.
Diablo tira sa manche et embrassa l’écran qui montrait une sorte de garage. L’homme vit le garçon être aspiré avant que lui-même ne disparaisse. Il aurait voulu planquer le corps, que ses comparses ne remarquent que tardivement sa disparition. Tout ce qu’il a pu faire c’est voler les derniers rouges-à-lèvres pour les retarder. Il savait que cela allait aggraver leur cas de fugitifs mais cela les retarderait légèrement. La seule sortie qu’ils pourront prendre c’est celle dans la pièce où il y avait la blonde et le rouquin. Sauf s’ils peuvent voler et sortir par la salle de bain…
Toujours est-il qu’ils arrivèrent dans le garage. Devant eux un gros trou d’où on pouvait voir le chaos de l’homme n’avait vu que sur des écrans jusque là. La base se défendant seule, canardant tout ce qui se trouvait dans la cour. Les objets étaient terrés derrière la barrière de barbe à papa, guettant la moindre personne assez suicidaire pour sortir.
Dans leurs cas, il était tout aussi suicidaire de rester que de partir. Alors l’homme décida d’attendre mais pas là, au milieu de la pièce où on pouvait les voir. Il repéra le tombereau rouge aux six roues de gâteaux au chocolat situé juste en face du trou et une moto formée avec des objets électroniques différents (comme des consoles, micro-ondes, télés…) foncés donnant une forme spécifique mais classe, avec deux semblants de places non loin du premier véhicule cité. Les seuls bémols sont ses roues en coussins roses. Mais du moment que ça roulait à la rigueur…
Sans perdre de temps à réfléchir d’avantage, l’homme prit le bras de Diablo et l’entraîna avec lui sous le tombereau. Même si le véhicule était assez gros, il fit en sorte que le garçon soit près de lui, pour qu’il l’entende chuchoter. Il ne lui semblait pas qu’on pouvait avoir du son dans les écrans et avec le bruit des objets et de la base, on ne devrait pas les entendre mais il se disait qu’il valait mieux être trop prudent.
« Je te promets une chose, commença-t-il à chuchoter, je te sortirais de là. Libre à toi, par la suite, de choisir ce que tu feras après. »
Il voulait lui trouver un endroit calme où il serait plus ou moins en sécurité pour le déposer et ensuite continuer sa fuite seul. L’homme estimait que c’était bien plus sur pour le garçon que de rester avec lui. Mais… Il ne l’empêchera pas de continuer à le suivre. Il commençait à s’habituer à sa présence et cela ne le dérangeait pas d’avoir quelqu’un qui aime bien les hiboux à ses côtés.
Même s’il sait que Diablo risquerait sa vie s’il faisait ça, mais se sera son choix. Une façon de se protéger, de dire que ce n’est pas entièrement de sa faute si un jour le garçon est tué de ses mains. Une échappatoire. Une fausse échappatoire. Mais il n’avait pas envie de demander à quelqu’un de rester auprès de lui. La dernière fois… La dernière fois a été fatale.
« Attendons et observons. »
Et le silence reprit le dessus. Planqués comme ils pouvaient dans cette grande salle, il scrutait par le trou pour voir l’avancée des choses. Il y avait une porte aussi – comme tout garage – mais celle-ci n’était pas ouverte et dans ce monde, il ne sait pas comment il faut faire. Enfin la manière brute doit toujours fonctionner.
L’homme ne sait pas combien de temps il s’est écoulé. Il ne sait pas non plus si ces types qu’ils fuient sont partis à leur recherche ou non. Trop peu d’informations mais il fallait agir dès qu’ils le pourront. A la bourrine comme il sait bien faire, ou cet endroit sera leur tombeau. Les objets partirent, mais l’homme préféra attendre encore un peu, afin d’avoir la certitude qu’il n’en reste plus beaucoup et que la base soit effectivement calme. Il tapota l’épaule de Diablo.
« Tu es prêts ? On ne va pas tarder à bouger. Quand je te le dirais, tu iras vers cette moto noire là-bas. Dehors, pourrais-tu ouvrir le portail puis le fermer derrière nous ? »
Après quelques minutes, il lui chuchota « on y va » avant de se précipiter vers la moto. Il attendit que Diablo se démène pour s’installer derrière sous la demande de l’homme, attachant comme ils pouvaient la radio à l’arrière du véhicule. Il ne comprenait pas pourquoi il insistait pour garder cette chose mais ne l’en empêcha pas pour autant. Il força ensuite le garçon à passer ses bras autour de sa taille pour qu’il puisse bien se tenir. Comme il avait l’intention d’enfoncer la porte de sortie du garage, il fallait qu’il s’accroche.
L’homme chercha quelques secondes le bouton de démarrage et après avoir vu une fraise, il appuya dessus et la moto se mit à rugir comme un vieux lion. Trouvant l’accélérateur, il mit les gazes pour fuir le plus vite possible d’ici. Une fois dehors, Diablo fit ce que le plus vieux avait demandé avant de remonter sur la moto.
Le garçon lui avait parlé juste avant de la ville que l’homme jugea comme une bonne destination pour l’y déposer et s’y reposer. Entre les deux, ils s’arrêtaient à des tas de ruines juste le temps de reprendre des forces pour pouvoir conduire à nouveau… Il ne savait pas combien de temps allait durer ce voyage, mais il ne fallait pas s’arrêter longtemps au même endroit, ça, il le savait.
Une phrase sèche, crachée entre deux tremblements. Mais s’il remarquait cela, l’homme n’en comprenait que vaguement les raisons. Il ne s’en inquiéta pas plus, finalement. Il avait juste décidé de ne plus s’inquiéter pour quelqu’un. Parce qu’il estimait qu’il n’en avait pas le droit, car le plus grand danger de ses proches, c’est lui-même et il le sait. Il l’avait naïvement oublié pendant un temps. Peine perdue.
Diablo tira sa manche et embrassa l’écran qui montrait une sorte de garage. L’homme vit le garçon être aspiré avant que lui-même ne disparaisse. Il aurait voulu planquer le corps, que ses comparses ne remarquent que tardivement sa disparition. Tout ce qu’il a pu faire c’est voler les derniers rouges-à-lèvres pour les retarder. Il savait que cela allait aggraver leur cas de fugitifs mais cela les retarderait légèrement. La seule sortie qu’ils pourront prendre c’est celle dans la pièce où il y avait la blonde et le rouquin. Sauf s’ils peuvent voler et sortir par la salle de bain…
Toujours est-il qu’ils arrivèrent dans le garage. Devant eux un gros trou d’où on pouvait voir le chaos de l’homme n’avait vu que sur des écrans jusque là. La base se défendant seule, canardant tout ce qui se trouvait dans la cour. Les objets étaient terrés derrière la barrière de barbe à papa, guettant la moindre personne assez suicidaire pour sortir.
Dans leurs cas, il était tout aussi suicidaire de rester que de partir. Alors l’homme décida d’attendre mais pas là, au milieu de la pièce où on pouvait les voir. Il repéra le tombereau rouge aux six roues de gâteaux au chocolat situé juste en face du trou et une moto formée avec des objets électroniques différents (comme des consoles, micro-ondes, télés…) foncés donnant une forme spécifique mais classe, avec deux semblants de places non loin du premier véhicule cité. Les seuls bémols sont ses roues en coussins roses. Mais du moment que ça roulait à la rigueur…
Sans perdre de temps à réfléchir d’avantage, l’homme prit le bras de Diablo et l’entraîna avec lui sous le tombereau. Même si le véhicule était assez gros, il fit en sorte que le garçon soit près de lui, pour qu’il l’entende chuchoter. Il ne lui semblait pas qu’on pouvait avoir du son dans les écrans et avec le bruit des objets et de la base, on ne devrait pas les entendre mais il se disait qu’il valait mieux être trop prudent.
« Je te promets une chose, commença-t-il à chuchoter, je te sortirais de là. Libre à toi, par la suite, de choisir ce que tu feras après. »
Il voulait lui trouver un endroit calme où il serait plus ou moins en sécurité pour le déposer et ensuite continuer sa fuite seul. L’homme estimait que c’était bien plus sur pour le garçon que de rester avec lui. Mais… Il ne l’empêchera pas de continuer à le suivre. Il commençait à s’habituer à sa présence et cela ne le dérangeait pas d’avoir quelqu’un qui aime bien les hiboux à ses côtés.
Même s’il sait que Diablo risquerait sa vie s’il faisait ça, mais se sera son choix. Une façon de se protéger, de dire que ce n’est pas entièrement de sa faute si un jour le garçon est tué de ses mains. Une échappatoire. Une fausse échappatoire. Mais il n’avait pas envie de demander à quelqu’un de rester auprès de lui. La dernière fois… La dernière fois a été fatale.
« Attendons et observons. »
Et le silence reprit le dessus. Planqués comme ils pouvaient dans cette grande salle, il scrutait par le trou pour voir l’avancée des choses. Il y avait une porte aussi – comme tout garage – mais celle-ci n’était pas ouverte et dans ce monde, il ne sait pas comment il faut faire. Enfin la manière brute doit toujours fonctionner.
L’homme ne sait pas combien de temps il s’est écoulé. Il ne sait pas non plus si ces types qu’ils fuient sont partis à leur recherche ou non. Trop peu d’informations mais il fallait agir dès qu’ils le pourront. A la bourrine comme il sait bien faire, ou cet endroit sera leur tombeau. Les objets partirent, mais l’homme préféra attendre encore un peu, afin d’avoir la certitude qu’il n’en reste plus beaucoup et que la base soit effectivement calme. Il tapota l’épaule de Diablo.
« Tu es prêts ? On ne va pas tarder à bouger. Quand je te le dirais, tu iras vers cette moto noire là-bas. Dehors, pourrais-tu ouvrir le portail puis le fermer derrière nous ? »
Après quelques minutes, il lui chuchota « on y va » avant de se précipiter vers la moto. Il attendit que Diablo se démène pour s’installer derrière sous la demande de l’homme, attachant comme ils pouvaient la radio à l’arrière du véhicule. Il ne comprenait pas pourquoi il insistait pour garder cette chose mais ne l’en empêcha pas pour autant. Il força ensuite le garçon à passer ses bras autour de sa taille pour qu’il puisse bien se tenir. Comme il avait l’intention d’enfoncer la porte de sortie du garage, il fallait qu’il s’accroche.
L’homme chercha quelques secondes le bouton de démarrage et après avoir vu une fraise, il appuya dessus et la moto se mit à rugir comme un vieux lion. Trouvant l’accélérateur, il mit les gazes pour fuir le plus vite possible d’ici. Une fois dehors, Diablo fit ce que le plus vieux avait demandé avant de remonter sur la moto.
Le garçon lui avait parlé juste avant de la ville que l’homme jugea comme une bonne destination pour l’y déposer et s’y reposer. Entre les deux, ils s’arrêtaient à des tas de ruines juste le temps de reprendre des forces pour pouvoir conduire à nouveau… Il ne savait pas combien de temps allait durer ce voyage, mais il ne fallait pas s’arrêter longtemps au même endroit, ça, il le savait.
- Résumé:
- Kahaüz vola au passage les rouges à lèvres pour retarder les Cyantifiques. Dans le garage, il entraîna Diablo sous le tombereau pour se cacher de la vue des caméras tout en pouvant garder un œil à l’extérieur par le trou formé par Liam et Eelis. Lorsque les objets se sont retirés et que la base semble s’être calmée, ils enfourchèrent une moto et s’enfuirent loin de la base. Direction : la ville.
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