[Réserve d'armes top secrète] Salle des précieuuuuux.
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Folie d'Esquisse
Dim 18 Mai - 13:29
Cette salle n'est accessible qu'après avoir emprunté le trou dans le toit.
Une bijouterie. Voilà la première impression qui se saisit de quiconque est déjà entré dans un tel lieu avant son arrivée par ici. Papier peint parfait, moquette impeccable, parfum agréable. Et surtout, au centre, cinq promontoires - disposés en cercle - entourés de leur vitrine brillante et de leur plaque dorée, des projecteurs à la place de l'habituel globe oculaire lumineux ainsi que, comble du luxe, des oreillers blancs en-dessous des objets exposés. Des oeuvres d'art, peut-être, en tout cas des choses de valeur incommensurable. Et, en apparence, de la plus extrême banalité.
Tout d'abord, une vulgaire trompette jaune comme on en a vu des dizaines. Maniable par n'importe quel individu doté de bon sens, et ayant pour seul attribut particulier un dessin de flammèche sur le manche. La plaque indique "SOUFFLEUR ARDENT".
Ensuite, un tube de colle jaune aux inscriptions évocatrices trois fois plus gros que la moyenne étiqueté "GLUEUR À ROTATION FRÉNÉTIQUE" adjacent au bocal de cornichons le plus luxueux qu'il vous a été donné de voir (le bouchon est incrusté de pierres précieuses), portant lui la marque "DÉLICIEUX CORNICHONS DE COMBAT".
Les deux dernières vitrines appartiennent respectivement au "CONDENSATEUR MÉTÉOROLOGIQUE À AGITATION MÉCANIQUE" - un set de bouteilles diverses et variées portant chacune une inscription telle que "Grêle", "Neige" ou "Soleil" - et à l'"ÉVENTEUR BUVEUR DE SODA", un ventilateur à sextuple hélice agrémenté d'une tasse dans laquelle il semble être possible de verser quelque chose.
Chaque objet n'attend plus que d'être libéré de sa prison de verre.
Tout d'abord, une vulgaire trompette jaune comme on en a vu des dizaines. Maniable par n'importe quel individu doté de bon sens, et ayant pour seul attribut particulier un dessin de flammèche sur le manche. La plaque indique "SOUFFLEUR ARDENT".
Ensuite, un tube de colle jaune aux inscriptions évocatrices trois fois plus gros que la moyenne étiqueté "GLUEUR À ROTATION FRÉNÉTIQUE" adjacent au bocal de cornichons le plus luxueux qu'il vous a été donné de voir (le bouchon est incrusté de pierres précieuses), portant lui la marque "DÉLICIEUX CORNICHONS DE COMBAT".
Les deux dernières vitrines appartiennent respectivement au "CONDENSATEUR MÉTÉOROLOGIQUE À AGITATION MÉCANIQUE" - un set de bouteilles diverses et variées portant chacune une inscription telle que "Grêle", "Neige" ou "Soleil" - et à l'"ÉVENTEUR BUVEUR DE SODA", un ventilateur à sextuple hélice agrémenté d'une tasse dans laquelle il semble être possible de verser quelque chose.
Chaque objet n'attend plus que d'être libéré de sa prison de verre.
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Folie d'Esquisse
Mar 20 Mai - 19:30
Sans que rien ne l’annonce, un haut-parleur sort soudainement du sol et diffuse bien fort le message suivant :
“Les gens d’en-dessous aussi. Même si… la pièce aux écrans… ils doivent tout voir… mais, peut-être que…”
Avant de retourner aussi sec dans le dit sol, comme si rien ne s’était passé.
“Les gens d’en-dessous aussi. Même si… la pièce aux écrans… ils doivent tout voir… mais, peut-être que…”
Avant de retourner aussi sec dans le dit sol, comme si rien ne s’était passé.
Invité
Invité
Mar 20 Mai - 22:23
La chute n'avait rien d'une descente aux abysses, et il ne savait même pas s'il s'agissait - au moins - d'une chute libre. Sa seule certitude était d'avoir atterri comme un chat, ainsi qu'attendu, et d'avoir épargné à son dos ou à sa tête un éventuel choc. Il se releva, tituba un peu parce qu'il avait mal aux jambes - ce n'était pas le genre de personnage à sauter quand il pouvait descendre en rappel ou emprunter les escaliers, avant.
Avant. Qu'est-ce que ce temps lui semblait lointain, alors qu'il n'avait théoriquement vécu qu'une nuit à travers cet étrange bâtiment qu'il identifiait de plus en plus comme étant une base militaire.
Et là, il était dans une salle luxueuse alors que tout devait s'effondrer d'une minute à l'autre. Pas de cadavre, pas de combat à livrer, seulement des oeuvres d'art protégées par leur petite vitrine. S'il esquissa une moue parfaitement dubitative devant chaque objet exposé, il bugua carrément devant le bocal de cornichon "de combat". Bah, voyons, était-ce vraiment bien différent de cet autre récipient qui s'amusait à le suivre - ou plutôt qu'il continuait d'emporter avec lui, Syren le lui avait confié, et il espérait toujours qu'elle revienne l'en débarrasser - ? Toujours était-il qu'il ne pouvait baser son raisonnement que sur l'évidence, et qu'il n'avait même pas tenté la bonne vieille méthode empirique.
Il souleva la vitrine des cornichons de combat et retira ces derniers de leur petit coussin. Lequel des deux bocaux allait-il ouvrir pour son premier test ? Son choix se porta sur le précieux, dont il trouvait les pierres précieuses très jolies mais également irritantes lorsqu'il fallait appuyer dessus sans les briser.
Lorsque vint le moment crucial de plonger la main au milieu de la nourriture pour saisir au hasard un premier cobaye, il fut brusquement interrompu par un haut-parleur qui venait.. eh bien, de parler haut. C'était la voix de ce jeune aux cheveux noirs qui l'avait quitté sur le toit, d'où pouvait-il bien émettre ? Les gens d'en-dessous. Al n'avait encore rien croisé de tel. Pas de salle aux écrans non plus.
Une phrase sorti du sol avait suffi à remettre sa curiosité en route ; il avait oublié la peur qui lui griffait les muscles, ou plutôt l'avait poussé dans un coin plus sombre pour laisser place à cette irrésistible envie de résoudre le nouveau problème mathématique. Dans son ordre de priorité, il avait d'ors et déjà classifié ce message en deuxième position.
Juste derrière les cornichons, dont il reprit la pénible extraction depuis le bocal trouvé par ici (il nommerait désormais cette objet B', à ne pas confondre avec B qui était le présent encombrant de Syren). Tandis qu'il tenait entre le pouce et l'index l'un de ces cucurbitacées, il fut épris d'un nouveau doute quant à la logique de son action. Ne surtout pas voir cela comme du gaspillage de nourriture.
Mais comme une expérience purement scientifique, tenta-t-il de se convaincre tout en lançant la chose verte dans l'espace de la pièce. 80% de chance que cela tombe tout simplement à terre et salisse le plancher, 20 qu'il découvre un quelconque effet sur l'environnement. Le plus dur, c'était de tout oublier à propos du bon sens, car cela donc qui le poussait naturellement à penser qu'un cornichon n'est qu'un cornichon était désormais un obstacle majeur.
Al ne fut pour une fois pas déçu de l'Esquisse. Une raie colorée illumina l'objet qui s'immobilisa en pleine chute, grossit et fonça droit sur le premier mur venu avant de rebondir à une vitesse impressionnante. Il avait l'impression de regarder une balle rebondissante qui laissait une traînée colorée derrière elle et il aurait pu s'émerveiller de son spectacle si un premier pan du mur n'avait pas commencé à se fissurer sous le coup des rebonds - croissants en terme de force.
Il se baissa pour éviter le projectile désormais furieux voire même incontrôlable - avait-il vraiment envie de l'arrêter ? - et profita du geste pour regarder si personne n'était derrière lui. Ce qui aurait été fort embêtant, autant pour l'expérience que pour la personne.
Avant. Qu'est-ce que ce temps lui semblait lointain, alors qu'il n'avait théoriquement vécu qu'une nuit à travers cet étrange bâtiment qu'il identifiait de plus en plus comme étant une base militaire.
Et là, il était dans une salle luxueuse alors que tout devait s'effondrer d'une minute à l'autre. Pas de cadavre, pas de combat à livrer, seulement des oeuvres d'art protégées par leur petite vitrine. S'il esquissa une moue parfaitement dubitative devant chaque objet exposé, il bugua carrément devant le bocal de cornichon "de combat". Bah, voyons, était-ce vraiment bien différent de cet autre récipient qui s'amusait à le suivre - ou plutôt qu'il continuait d'emporter avec lui, Syren le lui avait confié, et il espérait toujours qu'elle revienne l'en débarrasser - ? Toujours était-il qu'il ne pouvait baser son raisonnement que sur l'évidence, et qu'il n'avait même pas tenté la bonne vieille méthode empirique.
Il souleva la vitrine des cornichons de combat et retira ces derniers de leur petit coussin. Lequel des deux bocaux allait-il ouvrir pour son premier test ? Son choix se porta sur le précieux, dont il trouvait les pierres précieuses très jolies mais également irritantes lorsqu'il fallait appuyer dessus sans les briser.
Lorsque vint le moment crucial de plonger la main au milieu de la nourriture pour saisir au hasard un premier cobaye, il fut brusquement interrompu par un haut-parleur qui venait.. eh bien, de parler haut. C'était la voix de ce jeune aux cheveux noirs qui l'avait quitté sur le toit, d'où pouvait-il bien émettre ? Les gens d'en-dessous. Al n'avait encore rien croisé de tel. Pas de salle aux écrans non plus.
Une phrase sorti du sol avait suffi à remettre sa curiosité en route ; il avait oublié la peur qui lui griffait les muscles, ou plutôt l'avait poussé dans un coin plus sombre pour laisser place à cette irrésistible envie de résoudre le nouveau problème mathématique. Dans son ordre de priorité, il avait d'ors et déjà classifié ce message en deuxième position.
Juste derrière les cornichons, dont il reprit la pénible extraction depuis le bocal trouvé par ici (il nommerait désormais cette objet B', à ne pas confondre avec B qui était le présent encombrant de Syren). Tandis qu'il tenait entre le pouce et l'index l'un de ces cucurbitacées, il fut épris d'un nouveau doute quant à la logique de son action. Ne surtout pas voir cela comme du gaspillage de nourriture.
Mais comme une expérience purement scientifique, tenta-t-il de se convaincre tout en lançant la chose verte dans l'espace de la pièce. 80% de chance que cela tombe tout simplement à terre et salisse le plancher, 20 qu'il découvre un quelconque effet sur l'environnement. Le plus dur, c'était de tout oublier à propos du bon sens, car cela donc qui le poussait naturellement à penser qu'un cornichon n'est qu'un cornichon était désormais un obstacle majeur.
Al ne fut pour une fois pas déçu de l'Esquisse. Une raie colorée illumina l'objet qui s'immobilisa en pleine chute, grossit et fonça droit sur le premier mur venu avant de rebondir à une vitesse impressionnante. Il avait l'impression de regarder une balle rebondissante qui laissait une traînée colorée derrière elle et il aurait pu s'émerveiller de son spectacle si un premier pan du mur n'avait pas commencé à se fissurer sous le coup des rebonds - croissants en terme de force.
Il se baissa pour éviter le projectile désormais furieux voire même incontrôlable - avait-il vraiment envie de l'arrêter ? - et profita du geste pour regarder si personne n'était derrière lui. Ce qui aurait été fort embêtant, autant pour l'expérience que pour la personne.
Résumé a écrit:
Al arrive plus ou moins sur ses pieds dans la salle. Il regarde un peu ce qu'il y a et décidé de tester les cornichons de combats qu'il retirent de leur vitrine. Il entend le haut-parleur, réfléchit un peu et décide de prendre un cornichon de combat pour le.... jeter au milieu de la pièce.
Le cornichon ricoche sur les murs avec une traînée colorée (imaginez un bonbon spécial dans candy crush quand vous l'utilisez, c'est ça) et fuse dans tous les sens. Al se baisse et regarde s'il y a quelqu'un d'autre dans la pièce.
Invité
Invité
Mer 21 Mai - 14:48
Je ne sais pas si tu as de la chance ou si c’est juste pour le besoin du scénario, mais même si le sol n’a pas épargné ton bras droit – c’est tellement dommage, le seul que tu puisses à 100% maîtriser – la chose crachant un truc coloré non identifié ne t’a pas touchée une seule fois.
Décidément, c’était ta spécialité de tomber en ayant du bol, ma pauvre. Tu restas sans bouger un petit moment, parcourant la salle des yeux, identifier où tu étais, s’il y avait potentiellement ton précédent compagnon dont va la voix venait d’ici.
Une bijouterie d’arme. Visiblement. Tu te retournas pour explorer le reste de la pièce, toujours à terre. Un dos. Un visage. Ce type. Tu l’avais déjà vu quelque part. Tu plissas des yeux, essayant de l’identifier. Mais le boucan que le machin faisait était vraiment désagréable. Ça semblait détruire la pièce peu à peu en plus. Si tu restes comme ça sans bouger, le plafond – déjà bien effondré – risquerait de vous tomber dessus.
Alors dans mon extrême bonté, je t’aidai à soulever ton arme pour dévier la trajectoire de la balle – à cette vitesse, qu’est-ce que ça peut être d’autre ? – l’emportant par la même occasion. Et le machin pris le même passage que toi pour venir, mais en sens inverse.
- J’espère que ça va détruire quelques objets, lanças-tu avant de tourner la tête vers la personne présente dans la pièce, c’était quoi ?
Privée à présent de ton arme, tu tentas de te relever en t’appuyant de tout ton poids sur moi. Sympa. C’est bien parce que l’autre bras est inutilisable pour le moment. Enfin relevée, tu parcourus la salle les yeux, cherchant Diablo ou un quelconque haut-parleur mais rien. Il n’était pas là. Finalement, tu n’étais même plus certaine si c’était juste une hallucination ou une réalité.
Tu baissas les yeux vers l’occupant de la pièce. Il te disait vraiment quelque chose. Et tu percutas. Le type qui était dans l’observatoire lors de la dernière vague d’attaque – qui est toujours en cours. Il y avait donc une chance qu’il ait reconnus la voix ? Non ?
- Dis, tu as entendus Diablo, enfin le garçon brun de l’observatoire, il y a quelques minutes ? Parlant de la salle qu’on a visité en bas.
Maintenant, tu sauras si tu es juste folle ou non. En attendant une quelconque réaction, tu parcourus les vitrines des yeux, t’arrêtant sur la trompette, essayant de deviner ce que ça faisait. Passons sur le fait que le nom puisse te donner un indice. On va dire que tu t’es cogné la tête et que ton cerveau fonctionne encore moins bien.
- Résumé:
- Cydna atterri sur son bras droit – là où il n’y a pas la main de chauve-souris – puis dévie la trajectoire du projectile vers le trou pour l’expulser de la pièce. Une fois relevée, elle questionna Al sur le message qu’ils auraient entendus
Invité
Invité
Mer 21 Mai - 18:24
Il reconnut en quelques secondes la jeune femme blonde de l'observatoire.
« J’espère que ça va détruire quelques objets, déclara-t-elle après avoir dévié le projectile rebondissant. c’était quoi ? »
Al montra du doigt B' posé sur le sol à côté de lui.
« Cornichon de combat. J'aurais bien voulu chronométrer le temps qu'il met avant de s'arrêter - c'est quelque chose d'époustouflant, vous ne trouvez pas ? Plus qu'à recommencer en situation réelle. »
Lentement, il se repassait les images de cette sublime performance. Il tenait peut-être une découverte scientifique d'ampleur, une nouvelle méthode de combat qui remplirait bientôt les canons de la terre entière ! Chaque fois qu'il pensait être sur la voie de quelque chose d'important, il se sentait toujours pousser de petites ailes dans le dos ; il devenait à lui tout seul l'orchestre d'un nouveau concerto pour calculatrice.
« Dis, tu as entendu Diablo, enfin le garçon brun de l’observatoire, il y a quelques minutes ? Parlant de la salle qu’on a visité en bas. »
Diablo ? Il mit à jour sa liste avant de réfléchir à la question.
« Affirmatif. », répondit-il sans détour.
Il n'avait pas pensé que quelqu'un pourrait le mettre sur la voie qu'il désirait parcourir aussi vite. Une voie qu'il n'aurait même pas besoin d'interpréter - son interlocutrice paraissait des plus ordinaires, cela lui faisait du bien. Cependant, quelque chose le contraignait à ne pas immédiatement lui sauter au coup pour être conduit jusqu'à cette fameuse salle de tous les mystères.
« Et, d'ailleurs… »
Un pincement lui déchira la lèvre. Il n'était pas le genre à prendre en considération des sentiments autres que les siens, et surtout pas à s'épancher là-dessus alors que le monde était rempli de beaux calculs à faire. Pourtant. Il avait croisé un instant ce regard jaune avant qu'il ne fuie à l'intérieur de la Base et la vision ne voulait pas partir.
Une vision d'horreur, bien plus terrifiante que le cadavre qui se reflétait dedans.
« Sur le toit, un homme s'est fait aplatir par un rocher en polystyrène. Diablo l'a vu. »
Et il s'est barré en courant, mais cela semblait être assez évident. Al se demandait d'ailleurs pourquoi il avait diffusé un tel message au lieu de fuir. S'il avait été à sa place… On ne l'aurait sans doute pas revu avant quelques temps.
Quoi qu'il en soit, il pouvait désormais entrer dans le vif du sujet ; son ton devint plus embrasé.
« J'aimerais en savoir plus sur la salle aux écrans. Y êtes-vous allés ensemble ? Et comment ? Avez-vous vu les gens en dessous ? »
Roxie était en alerte, prête à retranscrire la moindre information en chiffres. C'était maintenant que commençait la conversation.
Al discute avec Cydna.
« J’espère que ça va détruire quelques objets, déclara-t-elle après avoir dévié le projectile rebondissant. c’était quoi ? »
Al montra du doigt B' posé sur le sol à côté de lui.
« Cornichon de combat. J'aurais bien voulu chronométrer le temps qu'il met avant de s'arrêter - c'est quelque chose d'époustouflant, vous ne trouvez pas ? Plus qu'à recommencer en situation réelle. »
Lentement, il se repassait les images de cette sublime performance. Il tenait peut-être une découverte scientifique d'ampleur, une nouvelle méthode de combat qui remplirait bientôt les canons de la terre entière ! Chaque fois qu'il pensait être sur la voie de quelque chose d'important, il se sentait toujours pousser de petites ailes dans le dos ; il devenait à lui tout seul l'orchestre d'un nouveau concerto pour calculatrice.
« Dis, tu as entendu Diablo, enfin le garçon brun de l’observatoire, il y a quelques minutes ? Parlant de la salle qu’on a visité en bas. »
Diablo ? Il mit à jour sa liste avant de réfléchir à la question.
« Affirmatif. », répondit-il sans détour.
Il n'avait pas pensé que quelqu'un pourrait le mettre sur la voie qu'il désirait parcourir aussi vite. Une voie qu'il n'aurait même pas besoin d'interpréter - son interlocutrice paraissait des plus ordinaires, cela lui faisait du bien. Cependant, quelque chose le contraignait à ne pas immédiatement lui sauter au coup pour être conduit jusqu'à cette fameuse salle de tous les mystères.
« Et, d'ailleurs… »
Un pincement lui déchira la lèvre. Il n'était pas le genre à prendre en considération des sentiments autres que les siens, et surtout pas à s'épancher là-dessus alors que le monde était rempli de beaux calculs à faire. Pourtant. Il avait croisé un instant ce regard jaune avant qu'il ne fuie à l'intérieur de la Base et la vision ne voulait pas partir.
Une vision d'horreur, bien plus terrifiante que le cadavre qui se reflétait dedans.
« Sur le toit, un homme s'est fait aplatir par un rocher en polystyrène. Diablo l'a vu. »
Et il s'est barré en courant, mais cela semblait être assez évident. Al se demandait d'ailleurs pourquoi il avait diffusé un tel message au lieu de fuir. S'il avait été à sa place… On ne l'aurait sans doute pas revu avant quelques temps.
Quoi qu'il en soit, il pouvait désormais entrer dans le vif du sujet ; son ton devint plus embrasé.
« J'aimerais en savoir plus sur la salle aux écrans. Y êtes-vous allés ensemble ? Et comment ? Avez-vous vu les gens en dessous ? »
Roxie était en alerte, prête à retranscrire la moindre information en chiffres. C'était maintenant que commençait la conversation.
Al discute avec Cydna.
Invité
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Mer 21 Mai - 20:39
- Affirmatif.
Tu soufflas de soulagement. Tu n’étais donc pas folle. Un léger sourire apparu sur tes lèvres.
- Et, d’ailleurs… Sur le toit, un homme s'est fait aplatir par un rocher en polystyrène. Diablo l'a vu.
Adieu sourire, une expression de tristesse mélangée à de l’horreur apparu. Tu imaginais ce que c’était. L’expression qu’il a du faire. Un nœud se forma dans ton estomac. La mort. Violente qui plus est. Ah. Tu inspiras, expiras, te répétant sans cesse qu’il fallait laisser ça de côté. Loin. Il ne faut pas que ça t’atteignes. Tu as déjà vu quelqu’un mourir. Deux en fait. Juste devant toi. Brûler. C’est violent aussi ça. Mais rien ne t’atteignais, parce que tu t’es débarrassé de ces sensations douloureuses, que tu les as flanqués loin, loin dans ton esprit. Pauvre petite caméra de surveillance.
Une expression neutre arborait à présent ton visage tandis que tu lanças un « Je vois » froid. Ce n’est pas que tu t’en fiches. C’est que tu as déjà relégué ça dans ta boite parfaitement fermée. Il t’avait remplacée, il avait trouvé quelqu’un à qui parler. Il ne fallait plus s’encombrer de ça.
- J'aimerais en savoir plus sur la salle aux écrans. Y êtes-vous allés ensemble ? Et comment ? Avez-vous vu les gens en dessous ?
- Effectivement, j’y suis allée avec Diablo avant qu’on aille à l’observatoire. Il y a un accès dans la salle de bain, expliquas-tu avant de sortir le souffleur ardent de son socle, je n’ai vu personne à part Diablo, nous sommes tombés dans une salle avec plein de papier puis ensuite nous avons trouvé la salle aux écrans.
Une pause, tu regardas l’engin avant d’essayer de sortir une note du côté opposé du jeune homme. Tu ne soufflas pas fort, sait-on jamais. Nos soupçons étaient justes, c’est un lance-flamme.
- Oh, intéressant ! Réagis-tu, avant de continuer ta petite histoire. Diablo y était allé avant moi, tout seul, parce qu’il est tombé du toit, ça doit être à ce moment là qu’il a connu les gens d’en dessous.
Silence.
- La salle aux écrans, comme son nom l’indique, est pleine d’écrans de tous genres, télévisions, téléphone, simple écran d’ordinateur… Expliquas-tu en tournant la trompette dans tes mains, on y voit tout ce qu’il se passe dans la base. Chaque écran montre une pièce et ce qui s’y passe. Nous sommes surveillés. En ce moment même, un écran montre cette pièce, montre que nous discutons.
Tu t’arrêtas de jouer avec la trompette.
- Cette histoire de toit me fait d’ailleurs penser que j’avais ouvert un paquet qui contenait plein de médicaments… Je crois qu’il est dans la salle de bain… Dis-tu perdue dans tes pensées.
- Résumé:
- Cydna répond à Al
Invité
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Mer 21 Mai - 22:19
« La salle de bain, hmmm… »
Tout en buvant les paroles de la jeune blonde en pleine explication, Al fouillait l'intérieur de sa mémoire en quête de toutes les pièces qu'il avait visité. Il n'avait pas croisé la moindre salle de bain sur sa route et avait quelques doutes quant à la fiabilité des escaliers ; c'était on ne peut plus clair, il ne pourrait atteindre son but que si elle acceptait de bien vouloir le guider.
Il s'approcha d'elle lorsque la trompette ardente fut sortie de son socle. Comme tous devaient sans doute s'y attendre, elle pouvait émettre des flammes ; Al avait immédiatement suspecté la présence de pétrole ou de dihydrogène. Quelque chose de particulièrement inflammable suffisait, c'était plus simple à expliquer que les cornichons de lumière.
« Pratique, à ne pas mettre entre de mauvaises mains. »
Il venait d'imaginer l'homme aux cheveux blancs, le sage de la veille, en train de composer quelque musique avec cette instrument. Peu à peu, il disparaissait dans les flammes, emportant toute la décoration avec lui.
Lorsque vint la description de la salle aux écrans, un frisson de malaise parcourut Al. L'idée que l'on puisse le voir quoi qu'il fasse et sans qu'il puisse s'interposer - ou pas immédiatement - le mettait en colère. Qui pouvaient bien être ces habitants du dessous ? Une organisation ou un groupuscule réduit ? Savaient-ils pourquoi, c'était peut-être ça le plus important, il s'était retrouvé dans ce monde du jour au lendemain ?
Toutes les réponses semblaient converger vers un même endroit, et il fut d'autant plus convaincu de reporter à plus tard les expérimentations que la blonde termina par évoquer les médicaments. Elle avait laissé tout seul un paquet d'objets importants, à la portée du premier abruti venu ? Il s'apprêtait à fulminer auprès de Roxie, mais il n'était plus à l'université, ce monde où il était toujours entouré par des dizaines d'individus qui ne l'écoutaient pas.
« On y va ? demanda-t-il. Je ne sais pas où se trouve la salle de bain, j'aurais besoin que vous m'accompagniez. »
De plus, j'ai la trouille d'aller me battre, communiqua-t-il mentalement à Roxie. Elle était sûrement intelligente pour l'entendre, d'une façon ou d'une autre, et elle n'avait pas manqué un détail de sa conversation. Une cascade entière d'informations venait de s'abattre sur lui après une longue traversée du désert.
Et toute information qui s'écrasait sur son visage faisait jaillir un torrent d'espoir. Malgré un air qui se voulait plutôt neutre et ses yeux éternellement cachés derrière de grandes lunettes carrées, il jubilait.
Il ramassa B et B', puis les toisa tous les deux. Chaque bocal lui encombrait un bras pris de la sorte, mais il pouvait se passer d'un bras unique pour trimballer les deux en même temps. La décision était prise, il emportait les cornichons. D'une façon ou d'une autre, plus il en avait, plus elle vivait.
Il n'aurait jamais pensé avoir besoin de rêve.
Résumé : Al répond à Cydna, lui demande de l'accompagner à la salle de bain et emporte les bocaux avec lui
Tout en buvant les paroles de la jeune blonde en pleine explication, Al fouillait l'intérieur de sa mémoire en quête de toutes les pièces qu'il avait visité. Il n'avait pas croisé la moindre salle de bain sur sa route et avait quelques doutes quant à la fiabilité des escaliers ; c'était on ne peut plus clair, il ne pourrait atteindre son but que si elle acceptait de bien vouloir le guider.
Il s'approcha d'elle lorsque la trompette ardente fut sortie de son socle. Comme tous devaient sans doute s'y attendre, elle pouvait émettre des flammes ; Al avait immédiatement suspecté la présence de pétrole ou de dihydrogène. Quelque chose de particulièrement inflammable suffisait, c'était plus simple à expliquer que les cornichons de lumière.
« Pratique, à ne pas mettre entre de mauvaises mains. »
Il venait d'imaginer l'homme aux cheveux blancs, le sage de la veille, en train de composer quelque musique avec cette instrument. Peu à peu, il disparaissait dans les flammes, emportant toute la décoration avec lui.
Lorsque vint la description de la salle aux écrans, un frisson de malaise parcourut Al. L'idée que l'on puisse le voir quoi qu'il fasse et sans qu'il puisse s'interposer - ou pas immédiatement - le mettait en colère. Qui pouvaient bien être ces habitants du dessous ? Une organisation ou un groupuscule réduit ? Savaient-ils pourquoi, c'était peut-être ça le plus important, il s'était retrouvé dans ce monde du jour au lendemain ?
Toutes les réponses semblaient converger vers un même endroit, et il fut d'autant plus convaincu de reporter à plus tard les expérimentations que la blonde termina par évoquer les médicaments. Elle avait laissé tout seul un paquet d'objets importants, à la portée du premier abruti venu ? Il s'apprêtait à fulminer auprès de Roxie, mais il n'était plus à l'université, ce monde où il était toujours entouré par des dizaines d'individus qui ne l'écoutaient pas.
« On y va ? demanda-t-il. Je ne sais pas où se trouve la salle de bain, j'aurais besoin que vous m'accompagniez. »
De plus, j'ai la trouille d'aller me battre, communiqua-t-il mentalement à Roxie. Elle était sûrement intelligente pour l'entendre, d'une façon ou d'une autre, et elle n'avait pas manqué un détail de sa conversation. Une cascade entière d'informations venait de s'abattre sur lui après une longue traversée du désert.
Et toute information qui s'écrasait sur son visage faisait jaillir un torrent d'espoir. Malgré un air qui se voulait plutôt neutre et ses yeux éternellement cachés derrière de grandes lunettes carrées, il jubilait.
Il ramassa B et B', puis les toisa tous les deux. Chaque bocal lui encombrait un bras pris de la sorte, mais il pouvait se passer d'un bras unique pour trimballer les deux en même temps. La décision était prise, il emportait les cornichons. D'une façon ou d'une autre, plus il en avait, plus elle vivait.
Il n'aurait jamais pensé avoir besoin de rêve.
Résumé : Al répond à Cydna, lui demande de l'accompagner à la salle de bain et emporte les bocaux avec lui
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Anna
Mar 1 Juil - 14:56
Ma chute fut de courte durée. Amortie par des débris, mes jambes restèrent néanmoins coincée en dessous. J’avais beau essayer de ramper pour me dégager, impossible de sortir. Ah, j’étais dans de beaux draps ! Poussant un long soupir, je m’arrêtai un instant de tirer, pour entendre deux personnes atterrir dans la salle. Visiblement, ils n’avaient pas été pris dans la chute du gros projectile… ou alors j’avais une sacrée poisse. A la réflexion, les deux n’étaient pas incompatibles. J’essayai de me retourner pour voir ceux qui étaient arrivés après moi, mais c’était impossible à moins de me casser la colonne vertébrale. Mince, c’était pas le moment… D’autant plus qu’ils étaient partis, maintenant. Que je suis bête, j’aurais dû les appeler… Bon. Il fallait que je me débrouille toute seule, du coup. Je regardai autour de moi. Oh… Des armes. Elles semblaient toutes beaucoup plus dangereuses et dévastatrices que celles qu’on avait récupéré dans les couloirs. Du moins, c’était ce que je pensais, sinon elles ne seraient sans doute pas protégées par des vitres. Quoi que, ça restait tout de même assez sommaire comme protection. Je me cambrai pour atteindre une vitre à ma hauteur, la soulever et prendre ce qu’il y avait à l’intérieur. J’observai ma trouvaille, sceptique.
Il s’agissait d’un ensemble de bouteilles, chacune portant une inscription telle que « Neige », « Soleil ardent », « Douce brise » ou encore « Tempête glaciale ». Bizarre, c’était des noms de cocktails ? Je n’y connaissais absolument rien en alcool. J’ouvrai la bouteille « Tornade » et fus soulevée d’un bond. Je criai, surprise. Bon sang, c’était quoi ce truc ? C’était…. Une tornade ! Littéralement. La bouteille toujours fermement en main, je parvins à la reboucher, retombant lourdement sur le sol. J’observai la pièce, remplie de débris du toit éparpillés. Les vitres s’étaient cassées sous le choc. Je me relevai et ramassai le sac contenant toutes les bouteilles, la bandoulière sur une épaule. Je marchai pour sortir de la pièce, contente d’être libérée et d’avoir en possession un tel pouvoir. Contrôler la météo, c’était quand même la super classe. Il fallait que je montre ça à Striky !
Il s’agissait d’un ensemble de bouteilles, chacune portant une inscription telle que « Neige », « Soleil ardent », « Douce brise » ou encore « Tempête glaciale ». Bizarre, c’était des noms de cocktails ? Je n’y connaissais absolument rien en alcool. J’ouvrai la bouteille « Tornade » et fus soulevée d’un bond. Je criai, surprise. Bon sang, c’était quoi ce truc ? C’était…. Une tornade ! Littéralement. La bouteille toujours fermement en main, je parvins à la reboucher, retombant lourdement sur le sol. J’observai la pièce, remplie de débris du toit éparpillés. Les vitres s’étaient cassées sous le choc. Je me relevai et ramassai le sac contenant toutes les bouteilles, la bandoulière sur une épaule. Je marchai pour sortir de la pièce, contente d’être libérée et d’avoir en possession un tel pouvoir. Contrôler la météo, c’était quand même la super classe. Il fallait que je montre ça à Striky !
- Résumé:
Annabelle tombe et reste prisonnière sous des débris du toit, les jambes coincées. Elle entend Al et Cydna mais ne les appelle pas. Puis, elle parvient à s'emparer du condensateur, teste la bouteille "Tornade" et parvient à se libérer. L'état de la pièce est déplorable : les vitres sont cassées et il y a des débris du toit un peu partout. Anna finit par rassembler les éléments du condensateur et sort de la pièce.
Il n'y a plus personne.
#B0CC99 ou #667f53
Fansong Striky x Anna par Striky herself **
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