Votes en cours ▬ Concours n°5 ▬ Joyaux d'anniversaire
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Lun 11 Aoû - 1:43
Place aux votes
Après de nombreux jets de dés sur la table et dix jours d'intense écriture - on n'en doute pas - il est temps pour vous de découvrir toutes les participations ainsi que, plus bas, les critères de vote.
Nicolas Flamel
Vieux. Quand vous regardiez Nicolas, seul ce mot vous venait à l'esprit. (Mais si l'on voulait aller plus loin, on pouvait aussi dire vieux fou.) Il vous était impossible de lui donner un âge, même si une chose était sûre : aujourd'hui, comme tous les ans, Nicolas avait un an de plus qu'hier. Car aujourd'hui, Nicolas fêtait son anniversaire. Le combientième ? On n'aurait su le dire. Il était juste un peu plus vieux qu'avant.
« Bon, eh bien, herm herm, puisque vous êtes tous là, herm, levons-nous et, herm, (pardon, j'ai un chat dans la gorge, c'est l'âge) trinquons à ma nouvelle année ! »
… Bon, "tous" se résumait à quelques bouteilles d'Oasis remplies de liquides non identifiés (nécessaires aux transmutations), qui formaient plus ou moins son unique public. Son petit-fils était venu aussi – il avait sûrement craint que le vieillard sénile ne se retrouve seul pour son anniversaire.
« Et dooonc », continua Nicolas, « Je tenais tout particulièrement à remercier les convives d'être venus, car sans vous il n'y aurait pas cette animation de folie ! ♥ (c'était lui qui était fou, se dit le petit-fils) Alors trinquons. Tchin ! Ce champagne est très bon, vous ne trouvez pas ? J'en reprendrais bien un verre ! Heu, Monique, oui, vous, la bouteille n°452, pourriez-vous me resservir ? (décidément, pensa le petit-fils, la cervelle de Nicolas était bel et bien gelée) Ooh, bouteille n°312 ! Quelle bonne surprise, moi qui pensais que vous ne viendriez pas ! Nous n'avions pas fini notre discussion de la dernière fois, donc : alors que je pêchais tranquillement dans le Doubs, un hélicoptère est passé au-dessus de moi, et c'est alors qu'un poisson a mordu mon hameçon, et blablabla, blabla, blabla... (le petit-fils commença à désespérer) Et patati, et patata, et patati, et... »
Le petit-fils n'y tenait plus. C'était un complot ou quoi ?
« Purée, papy, tu pourrais pas faire court, pour une fois ? »
Mais, sans faire attention à lui, Nicolas poursuivit sa passionnante discussion avec les bouteilles d'Oasis. Pour se changer les idées, le petit-fils observa un peu le reste de la pièce. Posters de Edward Elric. Figurine d'Envy. Housse de couette imprimée Roy Mustang. Et puis il fit le lien avec le contenu des bouteilles on ne peut plus douteux...
« Oh, purée... grand-père, faut que t'arrêtes de regarder Fullmetal Alchemist. Tu sais, les alchimistes, ça existe pas pour de vrai. »
Il soupira, puis déposa un petit paquet sur le rebord d'une table.
« Bon, moi j'y vais. Je laisse ton cadeau ici. C'est un tournevis, parce que je sais bien que tu en as toujours besoin, mais que tu n'as jamais le courage de t'en acheter un. Salut ! »
Joyeux anniversaire, Nicolas.
Diablo
C’était une grande salle. C’était un grand bazar. La petite forme recroquevillée n’était pas rassurée. Trop de gens. Trop d’inconnus. Trop de mouvements. On était le 17 février, et c’était son anniversaire. Mais si, à la base, les adultes avaient prévu de fêter ça en petit comité... la pluie, trois jours plus tôt, avait tout chamboulé. Saint-Valentin annulée. Alors les grands se rattrapaient. Et on fêtait aussi l’anniversaire d’un grand cousin qui ne lui disait rien. « Ils passent dans le coin, avaient dit ses parents. C’est l’occasion ou jamais de fêter ça tous ensemble ! ». C’était ses quatre ans et le petit garçon sanglotait. Le chat de famille, Charbon, n’aimait pas trop l’agitation non plus. Ou alors il aimait trop leur poisson. Il avait voulu lui faire un câlin à Joséphine, faisant trembler le petit bocal. L’enfant avait voulu le rattraper. Et Charbon l’avait griffé. C’était trois fois rien, mais le sang avait abondamment coulé, le faisant éclater en sanglot. On lui avait mis un pansement et courageusement, il avait pu arrêter ses larmes.
Mais tout seul, caché dans un coin, sous une table, entre le trop-plein de gens et de bruits, les genoux écorchés (son cousin l’avait poussé, et il était tombé... encore), il avait du mal à ne pas recommencer. Ses yeux étaient tout humides et les larmes débordaient. Ses petites mains entourant ses genoux, il tentait de combattre sa tristesse, observant timidement les plus grands, se demandant quand il pourrait enfin retourner dans sa chambre, s’enrouler dans ses draps et serrer sa peluche préférée contre lui. Soudain, on souleva la nappe, et l’un des enfants le fit sursauter en poussant un grand « Bouh ! ». Cette fois, il pleura. L’autre garçon ricana, puis partit. Le petit enfouit sa tête entre ses genoux, malheureux comme une pierre.
Il sursauta quand on se glissa à ses côtés, et n’osa pas relever la tête. Une petite main tira son t-shirt. Petite, comme lui. Toute douce. Il la regarda. Une petite fille aux couettes dorées l’observait. Elle portait une robe aussi bleue que le ciel l’été, et avait des grands yeux gris comme les nuages les jours d’orage. De façon solennelle, elle lui tapota l’épaule. Et glissa dans ses cheveux une barrette en forme de papillon. Rose, avec des strass.
« Tu dois fourire, fé ton anniferfaire ! »
C’était pas très compréhensible, mais le petit saisit l’essentiel. Il essuya maladroitement ses larmes et lui fit un petit un sourire timide. La petite fille lui renvoya un grand sourire édenté. Aussi rayonnant que le soleil.
Diablo avait quatre ans, c’était son anniversaire, et c’était la première fois qu’il tombait amoureux.
Tee
~Buffet sucré / Fête salée~
Quelle douce journée!
Enveloppée de multiples saveurs, ravivant mes papilles de ses goûts si fins et riches, la journée de mon anniversaire était celle où je me permettais tout les écarts, à même financier, et ce pour m'offrir le meilleur des repas, le plus somptueux des dîner suivit du plus pétillant des goûters! Comme à chaque fois, je me retrouvais seul, mais tout ces arômes étaient ici pour me remonter le moral et me faire revivre, ainsi était cette divine journée.
Cornichon en bouche, j'étalais le pâté consistant sur du pain frais. Le repas d'anniversaire était terminé depuis bien longtemps et avait été un véritable délice, il était l'heure de passer au goûter et je m'essayais donc à manger une bonne tranche de pâté et un cornichon avant d'attaquer tout cet univers sucré qui m'ouvrait ses bras.
Bonbons acides recouverts de cristal, douceurs sucrées aux couleurs de l'arc-en-ciel, pâtisseries aux motifs dessinés de miel, cookies aux pépites aussi appétissantes que belles, tout un buffet de sucre aux sensations différentes, une palette de couleurs vives brillantes qui ravivaient ma bonne humeur, une senteur sucrée violente et douce qui emplissait mes narines... Face à ce spectacle, le goût de ce pâté salé accompagné de ce cucurbitacé remonté disparu, laissant place à la douceur envoûtante de son ennemi de toujours, le sucre...
De mes deux mains, j'allais attraper du bout des doigts un de ces bonbons acides aux deux couleurs, ici bleu et jaune, le ramenant devant mes yeux et souriant doucement face à ce délice pétillant dont je connaissais le goût sans même l'avoir goûté.
Un tel petit monde composé de moi seul et de ces sucreries me remontait au plus haut le moral et faisait passer de manière indéniable cette journée pour la meilleure de l'année, et cela même mon gargantuesque déjeuner du midi ne pouvait le battre. Les sucreries étaient mon bonheur, ce qui me faisait tenir avec les nourritures que j'adorais et ma petite boutique chérie... Mon petit monde empêchait la folie de me prendre.
Ne lâchant pas les deux bouts de mon bonbon puissant, je baladais mon regard dans la salle pour ne remarquer comme seul être vivant qu'une simple plante, organisme qui vivait ici depuis quelques années avec moi... Mon regard se ramenait vers la douceur piquante, mon sourire se perdit et je soupirais, fermant à moitié mes vieux yeux cernés...
J'étais seul, seul au monde, le jour de mon anniversaire... La solitude était mon alliée, ces sucreries mon échappatoire, je ne pouvais que vivre dans ces conditions si je voulais être heureux...
Reprenant un sourire triste, je fermais les yeux en amenant la sucrerie entre mes lèvres, la déposant sur ma langue pour ouvrir le buffet dans un éclat pétillant...
Il s'agissait de mon anniversaire tout de même, la pire journée de l'année...
Oh oui...
Quelle acide journée...
Cydna du Lac
Enfermée dans ta chambre, tu rêvassais dans ton lit complètement amorphe. Je vous parle d’une époque où le ciel était encore bleu, les objets ne bougeaient pas et où je n’étais pas encore à la place de sa main manquante. Tu pouvais entendre les fortes voix de tes parents rire comme si tu étais à côté d’eux. Pourtant, un étage vous séparait. Aujourd’hui était un jour spécial, mais tous s’en fichaient. Même toi. Parce qu’à quoi sert de fêter la naissance d’une chose telle que toi ? A ne jamais te rebeller. Ce jour-là aussi, tu n’avais rien dit. Ils t’avaient puni pour une raison très floue mais que tu ne remettras jamais en question. Telle tu as été et telle tu seras toujours.
Pourtant, à ta fenêtre, des cailloux faisaient retentir un son strident du verre malmené. Dérangée, tu te levas pour regarder ce qu’il se passait. Un garçon et une fille, de ton âge, jetaient les projectiles pour attirer ton attention. A ta vue, ils ont fait de grands signes. Alors tu ouvras machinalement ta fenêtre pour entendre ce qu’ils avaient à dire.
« On a entendu dire que c’était ton anniversaire ! Cria la fille.
- On a du thé et des gâteaux, tu viens ? »
Tu étais émue de voir que tes camarades de classe avaient pensé à toi. Toi qui un être si insignifiant, jamais tu avais pu imaginer que quelqu’un fasse tout ça. Presque en larmes, tu leurs cria pas trop fort que tu ne peux les rejoindre, parce que tes parents étaient en bas, à faire la fête. Sans toi. Et qu’ils n’accepteraient jamais que tu sortes. Mais les deux jeunes ne se laissèrent pas découragés pour autant.
« On a quand même un cadeau pour toi !
- On te l’envoi ! Prête ? »
Dans leurs petites mains, un paquet cadeau qu’ils attachèrent sur un caillou avec un élastique avant de le lancer dans ta chambre. Merveilleux moyen pour que le colis arrive à bon port. Espérant que tes bourreaux n’aient pas entendu ce bruit suspect, tu t’empressas de le prendre et de remercier tes camarades avant de l’ouvrir avec hâte. C’était un petit porteclé mignon en forme de banane que tu avais repéré quelques jours plus tôt lorsque tu faisais les courses pour la semaine. Encore plus émue, tu les remercias encore et encore et encore…
Et puis, une voix hurla en entrant dans ta chambre.
« CE N’EST PAS BIENTOT FINIS DE DORMIR ?! VIENS FAIRE LA VAISELLE ! »
Tes yeux s’ouvrirent en un sursaut, tu te levas, époussetas ta jupe pour enlever quelques froissures et suivis ta mère qui te hurlait encore dessus pour des raisons que tu ignorais.
Mais, aujourd’hui était un jour très spécial.
Tu t’es accordé le droit de rêver.
John Smith
Cette année-là, nous étions en 2008. Ce jour-là, plus précisément, c'était le huitième 29 février depuis 1976. Par conséquent, c'était la huitième fois que John Smith fêtait son anniversaire en ce monde – bien que, ayant vécu très exactement 11 689 jours, il se rapprochait plus des 32 ans que des huit.
À l'occasion de ce jour si spécial qui n'arrivait qu'une fois tous les quatre ans, John avait tout prévu : la pizza d'anniversaire (exclusivement de Chez Jerry), les 32 bougies, les ballons... Tout, oui, sauf l'absence programmée de chacun des convives : Mark était invité à un mariage, Dave partait au ski, et ne parlons même pas de Jerry qui s'entraînait en vue du concours « La meilleure pizza ». John était déprimé. Il y aurait pourtant eu de l'animation ! De plus, le reste de sa vie était bien trop ordinaire pour qu'il se contente d'un banal repas avec son épouse...
Ceci dit, il lui était hors de question de ne pas profiter de ce jour quadriennal ; aussitôt réveillé, il se rendit en ville afin d'acheter de quoi cuisiner un bon dîner d'anniversaire. Après avoir longuement traîné dans les rayons du supermarché (et louché dédaigneusement sur les pizzas surgelées, car rien ne valait celles de Chez Jerry), il se décida pour des bananes plantain, du magret de canard, une bouteille de champagne, et ainsi de suite. Ce jour n'avait lieu qu'une fois tous les quatre ans, il pouvait bien se faire plaisir.
Ses sacs en main, John rentra chez lui.
« Mary ! » fit-il en ouvrant la porte. « Tu es réveillée, ma chérie ? Regarde, j'ai ramené des bananes. »
Mais la maison semblait déserte, même les volets étaient fermés. Et si Mary avait, elle aussi, oublié l'anniversaire de John ? Cette idée était si déprimante que...
« SURPRIIIISE ! »
Toutes les lumières s'étaient soudainement allumées. Le sang de John ne fit qu'un tour. Devant lui se tenaient ses amis Dave, Mark et Jerry, ainsi que sa femme Mary. Ça alors ! En prétextant être occupés ailleurs, ils lui avaient préparé un anniversaire surprise ! Quel complot ! Des étoiles dans les yeux, John alla étreindre tous les convives et déposa un baiser sur les lèvres de sa femme. La fête se déroula mieux qu'on pouvait l'espérer ; quand l'heure vint pour John d'ouvrir ses cadeaux, il ne tenait plus en place. Montre, parfum, costume... Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi gâté – quatre ans, au moins.
Quand enfin la soirée s'acheva, John se retrouva seul avec Mary.
« Aaah... les étoiles sont si belles, ce soir ! »
Le couple s'enlaça et, main dans la main, admira la nuit du 29 février.
À la base, toute la vie de John se résumait à un mot : simplicité.
Et cet anniversaire avait été simple, comme il les aimait.
Kahaüz
L’homme rentrait calmement chez eux, après une journée très sereine sans effusions de sang. Une simple journée comme celles qui avaient précédées depuis qu’il l’avait rencontrée. Cette femme, si enjouée, si mignonne, si compréhensive, si précieuse. C’était comme une étoile qui permettait à l’homme de retrouver le droit chemin. C’était grâce à elle s’il a découvert les vertus apaisantes des chants de hiboux. Il lui doit beaucoup. Enormément même. Tellement qu’il n’arrive plus à se souvenir de comment il faisait avant, ou d’imaginer ce qu’il ferait si un jour elle disparaissait de sa vie.
Même si continuellement, il se disait qu’il ne la méritait pas, il sait pertinemment que maintenant, il ne pourrait plus être sans elle. Il ne supporterait pas de la voir avec d’autres alors qu’elle a quitté sa vie. Autant la tuer.
Mais là n’était pas la question. Pas maintenant en tout cas. L’homme monta les étroits escaliers menant vers leur coin douillet en chantonnant des imitations de hiboux. Il était de très bonne humeur. Parce qu’il allait la revoir. Il ne fallait pas grand-chose. A peine avait-il ouvert la porte qu’il se fait agresser par des confettis et autres projectiles de fête.
« Joyeux anniversaire Kahaüz ! »
Elle était là, avec son magnifique sourire, ses cheveux châtain en bataille et ses frêles bras qui jetaient sans cesse les serpentins sur l’homme. Passé l’expression de surprise – et lâché la poignée de la porte qu’il avait faillit arracher par reflexe – il se mit à sourire avant de finalement rentrer dans leur cocon. A l’intérieur, il y avait une petite décoration improvisée de fête d’anniversaire avec guirlandes et confettis partout. Ainsi que quelques papillons en papier sur la table. Sans doute la touche personnelle de son amie. Et parce qu’elle ne savait pas faire de tête de hibou en papier, quand bien même l’homme lui avait mille fois expliqué. Mais c’est ce qui faisait partis de son charme, après tout.
Une fois débarrassé de son manteau, il passa ses bras autour de la taille de son amie pour la remercier. Il n’avait pas l’habitude de faire ça, il était même mal à l’aise mais il sait qu’elle adore quand il le fait. L’homme n’a pas d’anniversaire à proprement dit, puisqu’il ne connaît même pas ses parents, alors elle avait décrété arbitrairement que ça serait le jour où ils se sont rencontrés, et chaque année, elle lui souhaitait un bon anniversaire.
Sans bouger de position, ils continuèrent la conversation…
« Ça s’est bien passé aujourd’hui ?
- Hmm, comme d’habitude.
- J’ai préparé à manger, au menu du poisson – ton préféré – avec du riz !
- Quel festin royal…
- Héhé, on n’a pas assez d’argent pour avoir plus.
- Désolé. »
Et ils s’installèrent pour manger ce bien faible festin, dans la bonne humeur. Aussi bonne que l’homme puisse avoir tout du moins. Une année de plus au compteur de leur vie commune. Leurs dernière, mais c’est une autre histoire…
Al
Tandis qu’il était sur le point de finir sa quête journalière, Al entendit quelqu’un tambouriner la porte de sa chambre. À six reprises. Il connaissait parfaitement ce viking du 21ème siècle, davantage en train de massacrer le bois que d’inciter le jeune homme à ouvrir la porte, et savait que lui échapper serait chose impossible. Il prit soin de combler le moindre tiroir de son bureau avec tout ce qui avait de l’importance : compas, crayons, Nintendo DS, recueil de théorèmes pour s’endormir le soir, lunettes de rechange et chiffres en plastique. Quant à Roxie, son précieux, elle avait bien entendu son propre étui et son propre espace de vie derrière l’ordinateur. Emplacement qui, au vu de l’attitude bordélique du propriétaire des lieux, représentait une véritable oasis.
Trois coups et demi supplémentaires contre la pauvre porte. Cette fois, la puissance du coup avait augmenté de 25% ; le visiteur impromptu était pressé. Al se leva nonchalamment et avança avec tout autant d’acharnement vers la porte pour l’ouvrir. Sentant la présence de quelqu’un derrière, Amy facilita les choses à son cher cousin en s’incrustant à l’ancienne. Après un sourire colgate, elle attrapa la chaise de bureau et s’assit sans la moindre gêne.
- Joyeux anniversaire ! C’est toujours aussi crade ici ?
- C’est pour faciliter l’ergonomie, donc cesse de…
Elle huma le paquet qu’elle transportait, histoire de bien signifier qu’un aliment primordial était en jeu dans cette conversation.
- Fais comme chez toi, déclara finalement Al après avoir reconnu la pizza aux anchois.
Al dégaina le mètre ruban qui gisait toujours dans sa poche et fit une plus ample inspection de ce qui lui servirait de gâteau. 32.2cm de large, cela ne trompait pas sur l’origine de la nourriture. Cette hauteur témoignait d’un important confort pour la nourriture transportée ou d’un éventuel rajout. Il en avait l’eau à la bouche. Sous la vigilance espiègle de la jeune femme - qui donnait des coups de pied dans un pauvre cahier de cours - il ouvrit la boîte de Pandore.
- Délicieux, hein ? commenta-t-elle.
Et tomba nez à nez avec une magnifique pizza… en gelée. La reproduction fidèle et minutieuse – en termes de relief, du moins, pour la couleur on repasserait – de son plat préféré. Qui possédait pourtant l’odeur originale, c’était certain. Al pointa du doigt l’ignoble chose à sa cousine et reçut en retour un gloussement.
- Qu’est-ce que c’est que ÇA ?
- Mon projet d’arts plastiques, j’en suis fière.
- Et l’odeur ? Elle est...
- Ah, ça, c’est normal. J’en avais mis une vraie et puis j’ai pensé que quelque chose de sucré serait meilleur pour fêter tes dix-neuf ans. Alors je l’ai jetée dans la poubelle devant la boulangerie.
- …
Amy regarda le matheux se précipiter en trombe vers l’extérieur. Si seulement il était passé par la cuisine, il aurait constaté la présence du fameux plat chaud sur table. Barf, il pourrait toujours la passer au micro-onde à son retour, la journée commençait tout juste.
Robyn
Aujourd'hui était un grand jour. Enfin, un jour, on ne sait pas lequel, vu qu'il n'y a pas de calendrier ou d'heures dans l'Esquisse. C'est peut-être un mardi, un jeudi, un dimanche, on sait pas. A moins d'être masochiste et de compter chaque minute avec précision. Mais ça, il n'y a que les fous qui le font.
Hum hum. C'était donc un grand jour pour le petit Robyn. Petit Robyn qui avait décidé, la veille, que son anniversaire, ce serait ce jour-ci, soit aujourd'hui. Parce que, certes, il a oublié tous ses anciens souvenirs, mais la perspective de fêter son anniversaire, inconsciemment, lui manquait terriblement. Et donc, sur un coup de tête, c'était son anniversaire.
Nous étions dans la ville, un jour inconnu. Robyn avait dormi toute la matinée - enfin, si c'était bien la matinée, parce qu'il n'y a pas d'heures - - mystère et boules de gelées -. Il sortit de la grande salle du manoir où il avait élu domicile. Et là ...
"Surprise !"
Il sautillait de joie qu'on ait pensé à fêter son anniversaire improvisé - enfin, pour lui, ce n'était pas si improvisé que ça parce qu'il avait le droit de dire que son anniversaire, c'était quand il voulait, et la possibilité de le faire deux fois à quelques jours d'intervalle lui avait titillé l'esprit -. Une gaufre géante était disposée sur une grande table ronde au centre de la salle à manger du manoir peu accueillant du Dieu Truite. Il y avait pleins de chose dessus : du sucre, du nutella et des bonbons, pleins de bonbons. Un vrai gâteau de roi.
Alors il s'approcha. Il avait très envie de se jeter sur cette gaufre géante. Il serra d'abord dans ses bras Iris, la seule présente. Il prit IA et tapota l'écran, tout sourire. Il était tout fou, tout content, il allait exploser de joie.
Et à ce moment-là, un couple de bananes fuschia entra dans la pièce. Elles avancèrent, alors Iris et Robyn reculèrent, fou de peur. Il y avait même un peu de sang sur le sol. Beurk.
Robyn décida alors de se jeter dans la gaufre dans un élan héroïque afin de pouvoir goûter à cette envoûtante merveille. Et c'était bon. Très Bon. Merveilleusement bon. Les deux bananes bleus qui avaient l'air menaçantes s'approchèrent un peu plus de la gaufre.
Et là, surprise. Derpina et Ervin sortirent de la banane - et pas Anya à cause de ses blessures, malheureusement - dans un grand élan de papillons de toutes les couleurs - même si Robyn les voyait en gris - qui s'échappèrent du Manoir à toute vitesse parce qu'ils en avaient assez de rester dans ces costumes étouffantes.
On installa des bougies sur la gaufre et Robyn les souffla. Il y en avait quarante parce qu'on ne savait pas exactement quel âge le super-héros avait - IA y était bien sûr opposé en disant qu'il fallait en mettre quinze mais Iris décida le contraire -.
Ce fut un jour merveilleux.
Maximilian
En ce jour fort glorieux du 20 octobre 2010, Maximilian Krueger, éminent peintre que vous connaissez forcément, fêtait son vingt-quatrième anniversaire. Or il n'y eut pas de fête à proprement parler, car Maximilian estimait que le bas-peuple ne méritait pas de souffrir sa présence – ou plutôt, que le monde était empli de sous-fifres indignes de lui. De plus, il ne voulait pas d'effusions de sang ; car il était évident que, en cas de fête/boum/bal masqué, tout le monde allait se disputer sa compagnie. Il n'était vraiment pas fait pour la vie de couple (c'est-à-dire : personne n'était digne de s'accoupler avec lui, de peur d'engendrer un descendant moins grandiose. Mais un harem, pourquoi pas. Ou un fan-club.) Aussi décida-t-il, dans son infinie sagesse, de passer cette journée avec lui-même, car il était le meilleur compagnon (et maître) qu'on pût jamais avoir.
Mais Maximilian ne voulait pas pour autant se passer des cadeaux/divines offrandes faits en son honneur. Car, dans un anniversaire, c'était tout de même la base. Il fit donc venir son coursier personnel et le somma de parcourir les sept mers à la recherche de nobles présents lui étant destinés... Bon, cela revenait plus ou moins à se déplacer jusqu'à la boîte aux lettres, car si, de base, présent il y avait, ce ne pouvait être que là.
Le coursier revint donc, quelques instants plus tard, des colis plein les bras. Maximilian se retint de lui reprocher son retard – mais se dit que c'était peut-être trop en faire. Il avait une réputation à tenir ; il ne manquait plus qu'on le croie capricieux. Il reporta donc son attention sur le courrier des fans. (En effet, les peintres avaient des fans au même titre que les mangaka.)
Il y avait beaucoup de colis, mais celui qui retint son attention, c'était le jaune. Le plus grand. Maximilian l'observa sous tous les angles. Papier cadeau motifs étoile. Un peu mal emballé – mais ça pouvait passer. En provenance d'Italie, d'après l'étiquette collée dessus (ainsi que le nom de l'expéditeur, Omar Zuccarelli) – il y avait aussi une bonne odeur de mer et de poisson frais. Certainement l'un de ses nombreux admirateurs ! Décidément, sa popularité dépassait même les frontières de l'Allemagne.
Cependant, il n'allait pas l'ouvrir tout de suite. Il avait déjà une montagne de lettres à lire, et il fallait y répondre (que c'était dur d'être célèbre !). De plus, même si, de manière générale, Maximilian était le meilleur dans tous les domaines, l'écriture, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Et il n'avait à disposition aucun larbin assez intelligent pour le faire à sa place. Le pauvre, sa popularité le perdrait, un jour...
Comment voter ?
Tout d'abord, voici la liste des mots casés par les participants (ça vous servira peut-être, notamment pour les mentions) :- Nicolas : Purée – Purée – Folie – Animation – Chat – Complot – Gelée
- Diablo : chat - sang - base - papillon - poisson
- Tee : plante - cornichon - folie
- Cydna : thé - voix - banane
- John : Banane – Banane – Étoile – Étoile – Base – Sang – Couple – Animation – Ville – Complot
- Kahaüz : étoile - poisson - papillon
- Al : boulangerie - précieux - gelée
- Robyn : ville - couple - banane - gaufre - sang - papillon
- Maximilian : Base – Base – Poisson – Couple – Étoile – Sang – Thé
À la suite de ce sujet, vous allez devoir voter pour le texte d'anniversaire le plus immersif ! En gros, celui qui ne vous raconte pas seulement une histoire mais qui vous la fait vivre, que ce soit par l'ambiance qui se dégage des descriptions, les personnages, le scénario (ce qui arrive et la façon dont c'est amené), la fin.. bref, comme si vous y étiez et qui vous donnerait envie d'y retourner pour poursuivre le plaisir ou faire une accolade compatissante au héros.
N'oubliez pas de justifier votre vote quoi qu'il en soit, vous pouvez parler de tous les textes comme il n'y a pas d'anonymat mais il faut faire apparaître clairement qui vous avez choisi. Impossible de voter pour soi-même car après tout il est évident que vous êtes plus immergé dans votre écrit, avec votre personnage !
Pour conserver un peu de mystère, tous les votes se feront entre balises hide comme ceci :
- Code:
[hide] Vote... [/hide]
Bon vote à tous et bon courage ! N'ayez pas peur de vous décider, aucun choix ne pourra être parfait au vu des textes qui nous sont présentés ici, on vous demande juste de faire de votre mieux (un conseil : voter avant pour les mentions aide en général) ♥
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Lun 11 Aoû - 14:20
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Mar 12 Aoû - 10:16
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Mar 12 Aoû - 13:34
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Mer 13 Aoû - 22:35
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Sam 16 Aoû - 16:30
Invité
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Lun 18 Aoû - 21:46
Invité
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Mar 19 Aoû - 17:04
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Mar 19 Aoû - 18:54
N'oubliez pas que les votes se terminent jeudi soir !!
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Mar 19 Aoû - 19:49
Bon. Quand il faut, il faut...
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Mar 19 Aoû - 21:45
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Jeu 21 Aoû - 15:18
Niaaah
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Eelis
Ven 22 Aoû - 14:46
Et voici enfin les résultats de ce concours d'anniversaire ! Avec 9 participations, nous sommes contents que certains d'entre vous aient été pleinement inspirés, il n'y a certes qu'un gagnant cette fois mais vous gagnez d'ors et déjà tous votre petite tartyflette de participant ♥
En prime, pour ceux qui avaient tiré plus de trois mots au dé, la fameuse tartyflette du masochiste !
(si j'ai oublié quelqu'un prévenez-moi, ce n'était pas volontaire)
Et maintenant, qui a gagné ? (et qu'est-ce qu'il a gagné, c'est ce qui vous intéresse avouez-le)
Il a su vous charmer, vous transporter, vous faire plonger dans ses aventures douloureuses, comme si vous y étiez ; Diablo arbore une nouvelle fois la casquette du vainqueur ! Parce qu'on s'apprête à vous annoncer quelque chose de terriblement vache et méchant, mais qu'on sait qu'il y a beaucoup trop de fans de Diablo dans l'assemblée, autant commencer pour ça : la récompense exceptionnelle qui va être touchée le sera par Liam et cela n'affectera en rien sa popularité auprès de la gent féminine ! (normalement)
Et donc. Comme il s'agit de la quatrième victoire de ce vil membre et que le quatre est un chiffre maudit, nous avons décidé d'offrir le plus beau des présents que puisse faire la Voix d'Esquisse : une Tempête ni plus ni moins ! (pas celle de l'event 3 rassurez-vous) Liam aura la chance exceptionnelle de pouvoir rencontrer le cataclysme le plus redouté du monde, on dit merci qui ? Il pourra donc jeter un dé aléatoire de treize faces pour savoir en quoi se transformera ce qu'il va jeter dedans, en espérant ne pas être touché dans la transaction..
Ceux qui sont arrivés en seconde position derrière lui, avec une triple-égalité (Nicolas, Kahaüz, Cydna avec deux votes chacun) pourront également se jeter dedans s'ils le désirent... (le pire c'est que Nicolas en crève probablement, pour Kah c'est moins sûr mais il pourrait jeter des gens dedans)
Et là, je vais espérer pouvoir filer en pensant que vous n'avez pas vu l'absence de tartyflette ! /fuit/ (elle arrivera plus tard en fait)
(PS : je précise quand même que c'est la joueuse qui a choisi ça après maintes concertations)
Invité
Invité
Ven 22 Aoû - 15:00
Pouah. De nouveau, les tarty envoient du rêve. VRAIMENT.
(et cette typo tellement virile, je ne m'en remet pas).
Et je.
GRUH.
Je persiste à dire que les votants ont dû boire un truc des cyantifiques blbl. Mais. Merci. Encore. Vous êtes des chous et je je bouh je le mérite pas mais merci merci meric ;___; ♥♥♥
/les noie dans une vague d'amour niais/.
ET TOUS VOS TEXTES ÉTAIENT GÉNIAUX.
(et cette récompense haha).
(et cette typo tellement virile, je ne m'en remet pas).
Et je.
GRUH.
Je persiste à dire que les votants ont dû boire un truc des cyantifiques blbl. Mais. Merci. Encore. Vous êtes des chous et je je bouh je le mérite pas mais merci merci meric ;___; ♥♥♥
/les noie dans une vague d'amour niais/.
ET TOUS VOS TEXTES ÉTAIENT GÉNIAUX.
(et cette récompense haha).
Invité
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Ven 22 Aoû - 16:16
Sur ce, voici venir l'heure de la, ahem, récompense... enfin du tirage. Pour moi. Irk.
/lance le premier dé/.
/lance le premier dé/.
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Invité
Ven 22 Aoû - 16:21
Et le deuxième. L'effet principal. La Tempête. Le sort de la victime dans les mains du destin... Adieu, Eelis ! (oui Liam balance Eelis dans une tempête, c'est tout à fait romantique).
Invité
Invité
Ven 22 Aoû - 16:27
Mais j'avais un Joker (au cas où haha) et je l'utilise... cette fois c'est la bonne. /ferme les yeux/.
Invité
Invité
Ven 22 Aoû - 16:29
Je te hais, foutu dé.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3231
Date d'inscription : 10/06/2012
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Eelis
Ven 22 Aoû - 16:31
Pour préciser la récompense de Liam, et parce que ça paraît obscur, voilà ce qu'on a fait :
- D'abord, un dé LIAM pour savoir si Liam serait affecté par la tempête sachant qu'il ne s'y jettera pas directement. S'il obtenait entre 1 et 5, il se prenait une transformation, sinon il n'avait rien.
Et voici la liste :
.. Eelis approuve donc le choix du dé, mais..
- Liam a jeté Eelis dans la tempête (avec le dé TEMPETE et un joker s'il tombait sur la face que Liam aime pas du tout parce que c'est son lot quand même) et est tombé sur le 8. Après usage du joker, le dé est tombé sur... le 5, qui n'est pas mieux en fait xD Je vous mets la liste qu'on a vraiment pas modifié après coup :
...Et donc, Eelis passe du stade gelée au stade écharpe, félicitations à lui /crève.
- D'abord, un dé LIAM pour savoir si Liam serait affecté par la tempête sachant qu'il ne s'y jettera pas directement. S'il obtenait entre 1 et 5, il se prenait une transformation, sinon il n'avait rien.
Et voici la liste :
- Spoiler:
- 1. Pelage Rose.
2. Nouvelle tenue de magical-girl !
3. Cracher des paillettes.
4. Maladie Carambar, plié à chaque blague, bonne ou pas…
5. Costume de mascotte (au choix de la communauté).
.. Eelis approuve donc le choix du dé, mais..
- Liam a jeté Eelis dans la tempête (avec le dé TEMPETE et un joker s'il tombait sur la face que Liam aime pas du tout parce que c'est son lot quand même) et est tombé sur le 8. Après usage du joker, le dé est tombé sur... le 5, qui n'est pas mieux en fait xD Je vous mets la liste qu'on a vraiment pas modifié après coup :
- Spoiler:
- 1. « Pote de conservatoire » (donc, France d’Hetalia).
2. Prussia (Hetalia).
3. Enfant de 4/5 ans.
4. Adolescent.
5. Echarpe.
6. Chat.
7. Noble Destrier (licorne, cheval blanc).
8. « Fée Clochette ». Petite taille, petites ailes, trainée lumineuse, apparence au choix.
9. Gelée à forme (et taille) humaine.
10. Eelis Poulpe.
11. Jumeau Maleyfique. Deux Liam pour le prix d’un. Sans le côté chat, ceci dit.
12. Eelis Perroquet.
13. Transformation objet « influencé » par l’Esquisse.
...Et donc, Eelis passe du stade gelée au stade écharpe, félicitations à lui /crève.
Invité
Invité
Ven 22 Aoû - 18:05
Après concertation avec le staff, voici cette fois, vraiment, l'ultime lancer, avec une bonne couche de malus pour compenser cette fois rajoutée. Double dé. Et plus de chance d'avoir un truc vraiment saaad (le 13). Et parce qu'aussi c'était pas très crédible que Liam accepte juste un eelis-écharpe comme ça puis reparte yolo soyons joie et love main dans la laine mon amour.
D'abord, pour Liam.
D'abord, pour Liam.
Invité
Invité
Ven 22 Aoû - 18:07
Non. Liam. Tu n'échapperas pas au malus (sérieux c'est pas le moment d'avoir du bol).
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