Titus, fêlure.

Anonymous
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Dim 19 Oct - 17:41


Titus

Tokyo Ghoul:re – Haise Sasaki.

20 ans – gentil, de bonne humeur, perdu – corps fissuré, craquelé, mémoire et vision altérées par l'Esquisse.




Appellation • Ayant oublié son nom, il se nomme Titus.
Anniversaire - Âge • Né un vingt-et-un mai, il a actuellement vingt ans.
Occupation • Il explore l'Esquisse.
Arrivée dans l'Esquisse • Il est arrivé dans ce monde au douzième jour.
Goûts • Titus aime lire. La lecture lui permet de rêver, de voyager. Il aime aussi marcher, voyager. Il adore voir les paysages, chercher des trésors, des nouveaux lieux. Malgré tout, il n'aime pas vraiment se battre et est plutôt pacifique.

Description


Et il ouvrit les yeux.

Il voyait un ciel rose, jaune, noir puis rouge. Pas de nuages mais des choses dans l'air qui changeait constamment de forme, de couleur. Il n'y avait rien. Il n'y avait plus rien. Tout changeait, tout bougeait, tout se perdait. Sa vision était imprécise, comme s'il était encore à moitié endormi. Sa vision ne lui permettait pas de voir comme il le fallait toutes les choses qu'il devrait voir.

Des ruines, de chaque côté. Tantôt les ruines étaient vertes, tantôt elles se fissuraient et devenaient bleues, rouges ou grises. Tantôt le monde avait l'air normal, tantôt il devenait incompréhensible.

Dans ce monde qui ne cessait de se transformer, il se tenait debout, au milieu de tout, au milieu de rien. Rien n'avait l'air réel, rien n'avait l'air irréel.

Et ce silence, si frappant, si dérangeant, si mystérieux.

❝ Ce monde est très étrange.

Il venait d'entendre ta propre voix. Quel effet grandiose elle avait ! Vraiment, il ne savait plus où donner de la tête. Ce monde était psychédélique.

Plic, ploc. Plic, ploc. Rapidement, il s'est mis en chemin. Réfléchissant à sa mémoire, ou du moins ce qu'il en restait. Il ne se souvenait en fait de rien. Non, vraiment rien. Alors, il se rappelait les pièces de Shakespeare. Quel drôle de moment pour y penser, non ? Il y avait cette pièce qu'il aimait tant : Titus Andronicus. Et vu que le garçon perdu, hésitant, avait tout perdu, il se dit que c'était une bonne chose que de se nommer Titus également.

Cric, crac. Cric, crac. Il marchait, voyant et sentant son corps se craqueler davantage.

Clic, clac. Clic, clac. Le temps passait, venait, repartait, se figeait. La route continuait, s'arrêtait, reprenait, avait l'air d'être infinie. Le ciel s'éloignait, s'approchait, disparraissait, brillait, sombrait. Tout se bousculait, se transformait, se figeait, mais rien ne restait tel quel bien longtemps.

A, B, C, D, E. L'Esquisse, toujours en mouvement.

J, K, Y, G, T. Titus se trouvait maintenant dans cette ville depuis un petit moment. Accompagné par une fille tout aussi étrange que lui. Il souhaitait voyager dans ce monde à tout prix, car il sentait que la mort venait. Toujours calme, de bonne humeur.

Le voyage commençait bien, mais combien de temps allait-il durer ? Titus préférait profiter de cette exploration gargantuesque plutôt que de se morfondre dans son coin. Même s'il était perdu, même s'il changeait, se modifiait comme l'était continuellement l'Esquisse, il voulait avancer.

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Tu la suivait depuis un moment, déjà. Vous aviez tous les deux eu cette vision et vous vous étiez mit en route. Tu sautillais, tu tentais de vivre parmi ces ruines. Pourtant, tu te fondais assez bien dans le paysage. Après tout, tu étais une ruine, toi aussi. Cric, crac.

❝ Ce genre de cuisine doit avoir ses qualités, je pense. Mais elle ne me dit rien, cette recette.

❝ La musique française, je ne l’aime pas trop, moi. Je préfère de loin les musiques anglaises. Après, j’en écoutais pas trop de musique, donc bon.

❝ Je suis sûr que j’avais beaucoup de figurines, à l’époque où on était encore sur Terre !


Tu écoutais Trenca lire le ciel et tu essayais de lui répondre. Elle avait la tête levée vers le plafond de la scène. Le vide, partout, sur les côtés, en haut, en bas. Cette femme, elle avait les cheveux blancs, rouges, roses ou jaunes. Tu t’y étais habitué, à tous ces changements. Le ciel restait dans des couleurs ternes et le monde, lui, était coloré. Toujours, toujours, une impression d’apocalypse. On aurait dit que toutes ces lumières allaient cesser de briller avant de reprendre, toujours différentes. Tu avais l’impression que les dieux souhaitaient se venger de toi : ils faisaient bouger ce monde fou comme ils te permettaient te vivre, toujours quelques instants de plus. Ton épaule affichait déjà quelques lignes, tracés maladroitement, qui oscillaient entre la gauche et la droite, et de ces lignes sortaient des petits points gris. Ton corps avait l’air normal, ses couleurs ne changeaient pas.

Comme si la ruine que tu étais n’étais qu’un atome sain parmi un organisme malade.

Et tu te demandais, au fond de toi, si c’était une punition que d’être différent. Les dieux, comme tu te l’étais déjà dit, faisaient bouger le monde et tu pouvais encore vivre. On avait dû t’en donner la permission. Mais bon, tu essayais de t’imaginer pour quelle raison tu étais ainsi. Est-ce que tu avais fait manger les restes de personnes à leurs êtres chers ? Avait-tu tué un être cher, à toi ou à quelqu’un d’autre ?

Mais au fait, qui es-tu ?

Cric, crac, cric, crac. Le monde avançait, tu t’arrêtais. Une main devant l’oeil gauche, tu observais. Trenca était encore assez près de toi, tu la voyais. Elle continuait à parler, tu l’entendais de façon très lointaine. Tout était lointain. La vie, la mort. La mort était peut-être un peu plus proche.

Comme une convulsion, une nouvelle ligne fut tracée. Les petits points continuaient de s’élever. Et toi, tu restais là.

Soudain, une autre convulsion. La ligne s’était divisée en deux et continuait d’avancer. Tu souriait, courant un peu pour rattraper ton amie. Mieux vaut ne pas s’arrêter, continuer de marcher. La vie, ce monde, ils ne s’arrêtent pas, eux. Pourquoi le faire ?

❝ Hé, Trenca, je t’avais dit que je voudrais être aviateur, un jour ? Voyager dans des bananes géantes, ça doit être fun, tu ne trouves pas ?
❝ Pas vraiment mon trip, je préfère les voitures de sport. Ou, peut-être, les vieilles Clio ...

Tu étais à ses côtés, pas loin, tout près. Tu étais toujours souriant. De façade, certes, mais aussi car tu appréciais sa compagnie. Dans le ciel, la recette avait l’air de ne plus être là. Les lettres étaient peut-être dans un ordre que celui qu’à pu voir Trenca. Du sang s‘échappait des doigts de ta main. Oh, génial. La première fois que tu en voyais. Tantôt il coulait à flot, rose, tantôt il disparaissait avant même d’avoir touché le sol, vert. Et puis il s’arrêtait. Tu ne sentais rien, de toute façon.

Tu portais un bâton et le faisait jouer dans ta main droite. Tu rigolais. C’est drôle d’avoir une occupation dans un monde vide, non ? Ce monde, tu as envie de l’explorer.

❝ Il n’y a rien, droit devant, je me demande si on va pouvoir y arriver assez vite.

Cric, crac. Une ligne de plus s’invita sur ton pied, nu.

Qui tient le pinceau ?


blbl. ♥
(oui, j'ai succombé au TC)




Code:
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<div class="pseudoreg">Titus</div>
<div class="featreg">Tokyo Ghoul:re – Haise Sasaki.</div>
<div class="descreg">20 ans – gentil, de bonne humeur, perdu – corps fissuré, craquelé, mémoire et vision altérée par l'Esquisse.</div>
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Anna
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
Anna
Mar 28 Oct - 17:54
Heyy, mes plus sincères excuses pour le retard, tu es officiellement validé ! Allez, va donc RP, et essaie de ne pas trop abimer ton personnage (même si le travail me semble bien entamé, héhé)


#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





Anonymous
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Mar 28 Oct - 20:57
Merci ♥ Allez, on va RP de ce pas ! éè
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