[Jour 10 - Cuisine][Artémis] • Survivront-ils jusqu'à la fin de l'ellipse ?

Anonymous
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Dim 21 Déc - 22:22
« Non, pas celui-là !! »

Une expression paniquée vint accompagner la chute du bocal rempli de farine sur le sol. Une belle chute qui eut tôt fait de répandre des morceaux de verre et des dunes blanches, au beau milieu de cette cuisine si colorée et précieuse. Le fautif jeta un regard chargé de reproches à TB, qui lui se dandinait en réponse à son méfait. Le bras indépendant ne voulait se montrer coopératif que lorsqu'il y avait un risque vital pour sa personne ; le reste du temps, il accomplissait l'exploit d'être encore plus nocif à la Base militaire que son propriétaire. Comme si Ambros avait besoin d'aide pour tout casser et provoquer l'exaspération générale.

Légèrement triste - c'était le bocal de la farine qu'utilisait Striky pour faire ses brioches, et Striky faisait de bonnes brioches -, il interrompit ses activités de préparation de petit-déjeuner abject pour sa gelée préférée et se pencha sur la scène du crime. Cela allait être difficile, de ramasser et de faire comme si ça avait toujours été comme ça, non ? Ou alors il trouverait un autre bocal et une autre farine quelque part.

Si absorbé par la réflexion qui cheminait tranquillement dans son esprit, il ne vit pas l'ombre qui était entrée. Encore une fois, la situation étincelait de chance. Il eut la présence d'esprit de déglutir, mais pas celle de se jeter sur le bocal brisé qui gisait au sol pour ne pas ressembler à un glandu en pleine contemplation d'un chef d'oeuvre d'art contemporain. Ou du moins, pas immédiatement, puisqu'il finit quand même par reconnaître le visage de la terrible femme qui sévissait depuis quelques jours. Aussitôt, il tremblota des doigts et se retourna pour chercher un sac. Ou quelque chose. Il ne voulait pas mourir avant d'avoir préparé clandestinement (qui le laisserait dans la cuisine ?) quelque chose pour Max.




Résumé : Un beau jour comme un autre dans la Base, alors qu'il s'était levé tôt pour préparer un petit-déjeuner succulent à Max, Ambros fait tomber - à cause de TB - un bocal rempli de farine par terre. Après une profonde réflexion, il voit qu'Arté est entré et décide par instinct de survie de chercher de quoi ramasser tout ça.
Anonymous
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Lun 22 Déc - 1:29
J'allais juste à la cuisine. Je marchais, tranquille, hein, bien tranquille, j'avais pas en tête d'engueuler qui que ce soit, j'comptais juste prendre un truc à la cuisine, hein, c'est tout. Mais au moment de traverser la porte, BAM. Un truc qui se fracasse. Pis une voix de gars qui geint. Voyez? On cherche à me donner la hargne. Même quand j'ai encore rien trouvé à reprocher à personne, on trouve pour moi! Faut croire qu'y a que pour la merde qu'y faut compter pour les autres, hein.
Donc, j'suis entrée quand même dans la cuisine, même si j'savais bien que j'allais pas apprécier, et même si j'avais déjà une idée des profils à l'origine du fracassement. Et, ouais, c'était pas joli à voir. Un tas d'farine par terre, et des débris de verre, putain de bordel de merde. Et qui s'tenait comme un glandu devant le désastre? Ambros! Il est même pas censé être en cuisine, celui-là, tellement c'pas un spécimen à qui on pouvait faire confiance. Ce bougre, dès que j'l'ai vu, j'l'ai pas senti, avec son air con et ovin. Soit il était défoncé au Xanax, soit il explorait les profondeurs de la connerie, et j'le connaissais pas d'puis bin plus d'cinq jours, mais m'en avait pas fallu plus pour croire la deuxième proposition. Du coup, j'me méfie, la crétinerie rend les gens nuisibles, et j'ai toutes mes arrestations avant d'arriver ici, et au moins les trois quarts des savons qu'j'ai passés depuis qu'je suis là, pour le prouver.
Enfin bref. C't'imbécile avait renversé un putain de bocal de farine par terre. Et il a regardé loonguement son œuvre avant de s'rendre compte que j'étais là, et pourtant j'tapais d'la botte sur le carrelage comme pour bien marquer les secondes qu'y lui restait avant que j'l'étripe à coups de dents. Finalement y m'a remarquée, et il a eu l'air d'avoir la frousse de sa vie, et c'était tant mieux, parce que les débiles, s'il vous craignent pas, bonne chance pour qu'ils vous écoutent. Alors, j'ai grondé:
« Bougre de couillon, primo, t'es pas censé jouer avec la farine, secundo, t'es pas non plus censé squatter la cuisine, et terzio, TU RAMASSES. TOUT DE SUITE. »

Résumé:
Anonymous
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Lun 22 Déc - 16:44

«Bougre de couillon, primo, t'es pas censé jouer avec la farine, secundo, t'es pas non plus censé squatter la cuisine, et terzio, TU RAMASSES. TOUT DE SUITE. »

Il se raidit quelques secondes. Ok, il avait vu des créatures bien plus effrayantes lors de son voyage dans l'Esquisse, mais ça c'était avant de devoir courir toute une nuit dans une plaine sombre en pleurant pour ne pas perdre plus qu'une oreille. Maintenant, il avait peur de beaucoup de choses, parce qu'il n'arrivait plus à se dire que les pouvoirs du dieu truite allaient le sauver. C'était tout faux ça. C'était lui qui devait sauver le dieu truite. Alors, là, en l'occurrence, il avait bel et bien peur d'Artémis comme d'un monstre caché sous un lit. Mais un monstre qui serait sorti, et en train de rugir à plein poumons.

« Oui ! » répondit-il avant de. Heu. S'activer. Attraper définitivement un foutu sac sans se demander si c'était une bonne chose de le prendre de cette couleur et de cette taille, saisir un bol à manche (ou cuillère-bol, comme on voulait) se baisser à hauteur du massacre et, enfin, écarter à toute allure les morceaux de verre. TB, absolument pas concerné ni inquiété par les évènements, tandis sa main vers la jeune femme en guise de salutations amicales. Ou de tentative d'approche envers les deux bras féminins musclés qui semblaient être à son goût ? En tout cas, il avait envie de faire plus ample connaissance avec les deux plantureuses jumelles. Savoir si elles seraient intéressées par un déménagement, une accolade, des petits, entre autres choses comme ça. Et que le larbin se grouille se faire ses petites affaires, il était lourd à prendre trois plombes sur sa fichue farine - il avait en plus la subtilité d'éclabousser de blanc son fier appendice dorsal en plein flirt.

« C'est presque.. fini... » marmonna-t-il entre deux plissements d'yeux pour ne finir aveugle. À vue de nez, il n'y avait presque plus de verre, alors il commençait à utiliser le bol à manche et à remplir le sac. Un rangement des plus classiques, en somme, il pouvait se vanter d'avoir des mains rodées aux coupures. Avec sa vitesse habituellement et une absence totale de regard envers Artémis, il s'exécutait. Bah, si ça avait été Kim, il y aurait perdu quelques dents.

C'est qu'il avait presque oublié, ne pensant qu'une chose à la fois, qu'il avait plus ou moins laissé un prototype de pancakes sur le feu. Ce genre de choses arrive...





Résumé : Toujours en grand flip, Ambros s'active, range et tout pendant que TB tente une approche sur les bras d'Arté.
Anonymous
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Mar 23 Déc - 2:02
C'qu'y a de bien avec les crétins, c'est qu'une fois qu'on les flippe un peu, on les a dans not' poche. Et Ambros a pas dérogé à la règle. Non, il a sortit un: « oui! » qu'on aurait pu accompagner d'un « mon général! » et d'un garde-à-vous qu'ça aurait pas fait tâche. Pis il s'est précipité sur son merdier pour le ranger. Franchement, si y a bien un truc que j'adore, c'est qu'on m'écoute. Ça fait du bien même si c'est diablement rare, par ici - faut croire que le quota d'imbéciles est très élevés, hein, et que j'ai pas encore latté assez de couilles pour m'imposer pour tout le monde. M'enfin, quand ça arrive, ça fait toujours plaisir. Pognes sur les hanches, j'ai soupiré d'soulagement, non sans un regard suspicieux vers l'espèce de bras qui poussait dans le dos du bougre et qui s'agitait vers moi. Pis j'ai tiré c'qui s'apparentait l'plus à un balai dans le coin (une flûte avec une perruque rose, en fait) d'une étagère de fortune - et vous noterez qu'c'est moi qui l'ai planqué là, et qu'c'est tout de suite plus simple de trouver les trucs quand y sont bien rangés quelque part - et j'me suis penchée pour l'aider avant qu'y s'couvre totalement de farine, le bordel du plan de travail attendrait plus tard, pour l'instant s'agissait de sauver les pièces de la Base où il oserait foutre son nez une fois que j'l'aurai lâché. Sauf que d'un coup ça a senti le cramé. Dans la cuisine. C'qui m'a arraché un tout naturel:
« PUTAIN DE MERDE. AMBROS, TU VEUX NOT' MORT?! »
Et j'me suis jetée d'un bond sur ce qui servait de plaques de cuisson pour agresser les boutons zarbs et éteindre le début d'feu qui engloutissait une poêle. Dieu savait c'qu'il avait foutu dedans, mais ça ressemblait à rien d'mangeable. J'me suis retournée le dadais brun et j'ai dit, lentement, pour bieen qu'il comprenne:
« Ambros, écoute. Mais genre, écoute bien, que j'aie pas à me répéter. Quand on cuisine, on fait une chose à la fois. Et on laisse que dalle sur le feu sans surveillance. »
J'ai failli préciser qu'on était tous dans la même galère et qu'y fallait pas foutre quoi que ce soit qui compromettait la vie des autres, etc, mais j'ai eu peur que ça devienne trop dur à comprendre. Savait pas trop comment ça marchait dans sa caboche. Du coup j'me suis contentée d'un:
« C'est clair? »
Et j'ai attendu l'temps qu'le message atteigne les tréfonds de son cerveau, puis, en empilant les assiettes et les bols inutiles qu'il avait déployés et souillés sur le plan de travail pour les laver dans l'évier, j'ai repris:
« Quand tu termines avec la farine, tu m'aides à nettoyer le reste. »

Résumé:
Anonymous
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Mar 23 Déc - 3:21
«TU VEUX NOT' MORT?! »

Il tourna la tête vers ce qui visiblement avait fait monter la mayonnaise (la question n'était pas de savoir avec quoi serait assortie la mayonnaise) et eut un léger soupir de dépit. Ah, bien sûr, il faisait une chose à la fois, toujours, mais c'était pas de sa faute si tout était tombé et qu'après… Pourquoi rien ne tournait rond, quand c'était lui qui essayait ? La réponse était un grand silence. Comme quand il se demandait ce qui était censé faire de sa vie. Il éluda rapidement ces bribes de réflexion qui n'étaient là que pour lui piétiner le moral. Il savait qu'il n'avait pas voulu leur mort même s'il y avait contribué, il en était sûr comme de son plat préféré.

« C'est clair?
- 'Sûr. » répondit-il toujours sans la regarder avec le délai le plus rapide qu'il lui était possible d'avoir. (et qui, pour les médisants, était un délai ordinaire)

Tandis qu'il s'activait, il se promit qu'il ferait quand même un déjeuner à Max avec ce qu'il pourrait, plus tard, malgré tout - il était pire que bouché dans son genre. Il n'y aurait plus de bocal de farine à faire tomber. Eh oui. Mais c'était un peu idiot, de dire qu'il n'y aurait pas quelque chose d'autre pour le remplacer. TB pourrait trouver, il était doué. Bien.. plus.. doué. Tant qu'à choisir, pourtant, il valait mieux ne pas avoir de talent du tout que de posséder celui-là. Tant pis si des gens savaient cuisiner ou utiliser des armes. Cela ne l'empêcherait pas d'utiliser ses propres mains, il y avait plus d'espoir que pour la tête, hinhin.

« Quand tu termines avec la farine, replaça Artémis, tu m'aides à nettoyer le reste. »

Après avoir foutu un coup de coude à TB qui avait décidé de faussement mettre la main à la pâte, il continua donc d'emplir le sac. Tâche qui fut en réalité terminée à peine plus tard. Aussitôt, et après un rapide examen de ses doigts écorchés, Ambros se releva et posa le sac refermé dans un coin. Il faudrait penser à le dire à Striky s'il voulait faire une brioche, oui, ça semblait important. Mais avant ça, il convenait de préciser quelque chose. Ou plutôt de prévenir.

« J'men resservirai après, de ça. Alors, je vais le faire. »
Puis il lui pointa du doigt ce qu'elle était en train de sauver d'un décès atroce. S'il fallait juste faire la plonge, il pouvait quand même s'en occuper tout seul, c'était moins sûr pour la seconde tentative de cuisine - mieux valait gâcher ses propres efforts que ceux des autres. Il faillit marmonner quelques excuses pour le dérangement, tout ça, la pièce en bordel, mais l'expérience lui soufflait que cela ne servirait à rien. Il avait pas une tronche à être excusé.

Fermement, il attrapa la poêle-chat qu'il aimait bien et l'inspecta. Il attrapa l'une des éponges vertes à motif de flamand rose - qui avaient été récupérées dans un certain colis de médicaments mais ne servaient manifestement pas à soigner dans l'utilisation qu'Ambros prévoyait d'en faire - et s'activa mécaniquement. C'était un peu nostalgique. Alors il voulait vraiment qu'Artémis le laisse faire, même si c'était une mauvaise idée.




Résumé : Ambros fait ce que dit Artémis, sauf que quand il a fini de son côté il lui dit de le laisser finir parce qu'il a prévu de recommencer. Et lui coupe un peu l'herbe sous le pied, en fait.
Anonymous
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Ven 26 Déc - 0:12
J'l'ai surveillé du coin de l'œil pendant qu'y terminait, foutait le sac dans un coin et se relevait pour me r'joindre. J'ai acquiescé à c'qu'il m'a dit et posé avec un très profond soupir la bouse trop cuite sur le plan de travail dégagé, avec l'intention d'balancer ça discrétos dès qu'il aurait l'dos tourné. Il a pris une poêle et une éponge. J'ai crissé des dents. Ces saloperies d'éponges, elles étaient pas là pour la vaisselle, elles étaient censés être contre la migraine. Du coup, j'ai dit, ou plutôt articulé, super lentement:
« Ambros. »
J'voulais pas encore gueuler, y f'sait tout de même un effort, c'aurait été bête de le gâcher. J'étais p't'être d'un bois à persévérer encore et encore, mais c'était pas nécessairement le cas d'tout l'monde, et j'souhaitais pas qu'ce type laisse tomber c'début d'effort, et surtout pas qu'y s'décourage de m'écouter. J'allais pas forcément lui fiche les jetons indéfiniment. Alors, ouais. J'gueulais pas, même si ma voix tremblait un peu, parce que merde.
« L'éponge. Pour la vaisselle. Elle est juste sur le bord c'te saleté d'évier. Juste là. Devant toi, là. »
Sait-on jamais, j'me suis même approchée pour la lui pointer du doigt. Pouvait pas la rater, à moins d'être plus con encore qu'on le croit, et myope avec ça. Et j'ai repris:
« Les éponges vertes avec les flamands roses, c'est des médocs. Et tout c'qui est dans la boîte de médocs où tu les a trouvées... C'est des médocs. »
Anonymous
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Ven 26 Déc - 2:32
« L'éponge. Pour la vaisselle. Elle est juste sur le bord c'te saleté d'évier. Juste là. Devant toi, là. »

… Ah ? Il regarda un instant sa main, qui contenait assurément une éponge, parce qu'il savait ce qu'était une éponge, et ce que lui montrait son interlocutrice. Qui était aussi une éponge. Un peu différente. Et à vrai dire, il était sûr que si il commençait à réfléchir sur le pourquoi de cette différence, il allait se prendre la tête pendant des heures. (et finir par prendre la plus jolie pour trancher ce débat cornélien). Mais apparemment, Artémis ne voulait pas son avis sur la question.

« Les éponges vertes avec les flamands roses, c'est des médocs. Et tout c'qui est dans la boîte de médocs où tu les a trouvées... C'est des médocs. »

Des médocs. Une boîte de médoc. Sa main stoppée dans son mouvement, Ambros marqua un temps d'arrêt histoire de trouver là où il y avait eu un raté. Il ne se souvenait à vrai dire plus du tout comment tout ça s'était retrouvé là. Par hasard, peut-être... ? C'était trop de choses qu'il ignorait totalement, et peut-être que maintenant ce n'était plus si important. Avant qu'un certain bras ne vienne suggérer de casser la vaisselle sur la tronche d'une certaine dame ou d'utiliser les éponges pour voir s'il était possible de laver le cerveau de son propriétaire, le cuisinier et plongeur du 30 Février reposa brusquement ce qu'il n'aurait pas dû prendre. À sa place. Et reprit son chemin avec ce qu'Artémis avait montré après un « Euh, oui.. » des plus pertinents. S'il voulait rester là, il ne devait pas causer d'ennui, ni aux gens ni à Max, hein ? Ça, il avait pas zappé, même s'il crevait d'envie de se rouler dans un coin ou d'aller pleurer dans les bras de son amie gelée. (qui n'en aurait rien à foutre, vive la mégalomanie, mais quelqu'un qui ne vous écoute pas ne vous engueule pas)

Après cependant un courte laps de temps à trembloter dans sa besogne sans oser défier le regard d'Artémis (qui lui faisait peur, sûrement encore plus que sa prof d'école primaire), il osa jeter un rocher dans le lac et poser une toute petite question. À laquelle il voulait bien avoir une réponse, parce que c'était rare qu'il se pose une question, excluant les "qu'est-ce que je vais manger ce soir?" et autres dans le même esprit.

« Les éponges, elles soignent quoi ? » jeta-t-il avant d'accélérer le mouvement, comme s'il avait peur d'avoir perdu du temps. Si ça se trouve, c'était un truc qu'il devait savoir, ou qu'on lui avait déjà dit. Ou peut-être que non. Ce qu'il craignait dans le fait de demander, c'était que ça sortait de son habitude si typique de ne rien chercher à savoir qui soit au-delà de l'immédiat, c'est-à-dire ce qu'on lui avait dit de faire depuis bien avant qu'il connaisse cet endroit. Mais il croyait ce que disait Artémis, d'autant plus qu'elle savait sûrement, c'était pas elle qui allait lui raconter des âneries pour qu'il aille se mettre encore plus dans le pétrin avec de fausses informations qu'il pouvait pas vérifier.

Si, tout du moins, elle voulait bien lui dire, et ne tiltait pas trop sur ce cher TB qui profitait de la conversation pour aller faire un peu trop connaissance avec la demoiselle de droite, qui avait attiré son attention. Qui du bras ou du propriétaire du bras était comparable à l'adulte qui se mordait les doigts d'avoir emmené son gosse perturbateur à une réunion importante ?






Résumé : Dans ce post totalement inutile, Ambros fait encore ce que dit Artémis et lui demande à quoi servent les éponges, tant qu'à faire (sans doute avec la même angoisse que s'il la demandait en mariage /crève)
Anonymous
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Sam 27 Déc - 2:36
Et il a été reposer bien sagement l'éponge à flamands-merde à sa place, dans la boîte de médocs, et il a pris l'éponge à vaisselle, toujours bien sagement, pour reprendre son poste et faire la plonge. Moi j'ai senti un début d'sourire sur ma trogne, enfin, rien d'bien visible non plus, mais tout d'même. Y a pas à dire, c'est bon d'se faire obéir. Y avait bin eu l'temps d'analyser la situation et mes paroles mais au final on y était arrivés, et p't'être même un peu plus vite que prévu. L'opération rangement du jour promettait de pas s'finir aussi mal que prévu, vu comme elle avait commencé. Du coup j'ai hoché la tête d'un air approbateur et j'ai plutôt commencé à essuyer les bocaux couverts de traces de doigts en pâte dégueulasse, parce que ça me putain de stressait d'avoir que dalle à foutre quand de pauv' récipients couinaient limite pour être nettoyés de c't'horreur graisseuse et grumeleuse. Et là, Ambros l'a ouvert pour me demander un truc:
« Les éponges, elles soignent quoi? »
J'l'ai regardé un moment, en essayant de pas trop avoir l'air d'être tombée le cul par terre - c'tait qu'il était généralement pas du genre bavard, Ambros, enfin surtout pas du genre interrogateur, et encore moins avec moi. Parce que j'lui fiche sans doute la trouille avec mes airs de méchant flic, et qu'y faut pas s'leurrer, y m'a pas l'air d'un mauvais bougre, mais surtout d'un type très con. Du coup, ouais, il fout pas mal la merde et il est sacrément nuisible, et sans le vouloir. Mais y pouvait bien faire un effort, et ça m'a fait profondément plaisir, même si ma tronche a pas dit à quel point. Faut croire que quand on s'arrange pour que les autres attendent que dalle de nous on les épate avec pas grand chose. Et le bougre vérifiait parfaitement la théorie. Enfin bon. Au bout d'un moment - pas trop longtemps, du moins pas plus longtemps qu'il me faisait attendre - j'me suis tout d'même dit qu'y faudrait p't'être lui répondre au lieu d's'étonner mentalement que, ô miracle, y m'pose une question.
« Les éponges, j'ai dit, du coup, elles soignent la migraine. Dans la boîte, c'était écrit que... »
Pis j'me suis brusquement détournée d'mes bocaux parce qu'on m'avait attrapé le bras droit: et c'était c'foutu troisième bras qui sortait sans trop d'explication du dos du gars. Réflexe: j'ai balancé mes phalanges dans la main trop baladeuse à mon goût. Bah quoi? J'vous dit que c'est un réflexe. Pour accompagner l'geste, j'ai dit d'mon fameux ton hargneux:
« Eh, bas les pattes, couillon. »
Et j'suis retournée à mes bocaux. Et j'ai repris mon explication, parce que j'aime pas laisser les choses en plan:
« Les éponges, on doit les mâcher et se les appliquer sur le crâne, max' deux fois par jour, pour soigner la migraine... Mais j'te dis ça, mais en cas d'migraine, va pas piocher dans la boîte, hein? Limite, demande-moi, si vraiment y a un souci, mais te sers pas tout seul, sinon avec tout l'respect que j'te dois j'me garderai pas d'te foutre une torgnole, c'est bien clair? »

Résumé:
Anonymous
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Jeu 1 Jan - 3:46
« Les éponges, elles soignent la migraine. Dans la boîte, c'était écrit que... »

S'il cherchait la logique, il était perdu dès la première phrase d'Artémis. Heureusement, donc, que son "expérience" de vétéran (ne riez pas trop au fond de la salle, c'est vrai) avait depuis longtemps permis au jeune homme d'accepter à peu près n'importe quelle explication absurde. C'était cool, des éponges pour soigner les maux de tête, même s'il n'avait pas grand chose à craindre de ce côté-là.

Alors qu'Artémis allait expliquer ce qui était écrit (et qui l'intéressait un peu, vu qu'il lui faudrait probablement plusieurs journées pour déchiffrer ces hiéroglyphes tout seul), celle-ci marqua un temps d'arrêt pour donner un coup à TB. Pour qui son propriétaire n'eut pas spécialement de pitié. C'était bien fait pour tout à l'heure. Et pour toute les autres fois où il lui avait pourri la vie. Il jeta un regard noir à ce camarade dont il n'avait jamais réellement apprécié la présence et le vit partir bouder dans un angle mort. TB n'était pour autant pas désespéré au point de se rabattre sur les deux difformes colocataires qu'étaient le bras gauche et le bras droit. Plutôt rester un Dom Juan célibataire.

« Les éponges, reprit la femme autoritaire,  on doit les mâcher et se les appliquer sur le crâne, max' deux fois par jour, pour soigner la migraine...  Mais j'te dis ça, mais en cas d'migraine, va pas piocher deux dans la boîte, hein? Limite, demande-moi, si vraiment y a un souci, mais te sers pas tout seul, sinon avec tout l'respect que j'te dois j'me garderai pas d'te foutre une torgnole, c'est bien clair? »

Il avait immédiatement tiqué sur la possibilité de manger les éponges, et cherché l'intérêt de les mettre sur la tête au lieu de les avaler. Pour le reste du message, il se contenta de hocher la tête (avec un « Ok » qui devait sortir du fond de ses tripes et une assurance qui relevait désormais de l'habitude) après la période réglementaire d'enregistrement. Pour ce qu'il savait des torgnoles, il ne désirait pas en recevoir. Et puis, il se disait que pour une fois, tout ne finissait pas si mal. Ou du moins, pas tant qu'Artémis ne tomberait pas à nouveau des nues (les nues étant probablement à ras du sol dans l'Esquisse) en se rendant compte qu'elle avait affaire à quelqu'un qui, malgré son accord immédiat, allait sûrement revenir quelques jours plus tard pour piller allègrement  le pauvre carton. Le tout était de savoir comment cette situation d'urgence allait arriver.

En attendant, il jetait un regard satisfait à cette scène de massacre qui s'était transformée en plan de travail presque normal. La poêle-chat et ses amis avaient été sauvés. La farine avait trouvé un nouveau récipient et les morceaux de bocal brisés devaient certainement agoniser dans un coin de la pièce, à l'abri (ou pas) des petons baladeurs. Il en avait une main sur chaque hanche, la troisième hanche étant bien évidemment le mixeur qui avait jusque là échappé aux hostilités, et un petit regard plein d'étoiles de mer. Il était parfois si impressionnable qu'il s'étonnait lui-même, ce qui pour une fois n'était pas tant un défaut, quand bien même toutes ces petites étoiles étaient bien vite englouties par la réalité et ses évidences. Une réalité où le pauvre gars avait totalement oublié de s'excuser ou même de remercier pour l'explication, alors que cela devait faire cinq bonnes minutes. Il n'en raterait pas une. Alors que la scène aurait pu être finie, il rompit le silence :

« Hmmm… commença-t-il à marmonner comme s'il allait faire une déclaration d'amour spontanée (il était aussi adroit physiquement que socialement, c'était le grand chelem de la réussite), Merci. J'men souviendrai pas mais je vais essayer… »

S'il ne brillait pas par son éloquence et la profondeur de ses discours, c'était déjà plutôt chouette qu'il y ait pensé cette fois. Sur ces sages paroles, donc, il reprit ce qu'il avait aidé à nettoyer…

Et recommença le déjeuner de Max. Avec exactement le même entrain. La même décontraction. Avant que Ji-sung ne lui tombe dessus avec ses gros sabots ; s'il en avait quelques sueurs dans le dos, l'intervention d'Artémis l'avait vacciné. Et motivé à jouer les bourrins jusqu'au bout, fallut-il rajouter.

« Non, pas celui-là ! » cria-t-il à l'intention de son maléfique acolyte qui avait eu la bonne idée de sacrifier l'un des ingrédients au pauvre mixeur. Si on lui avait dit qu'il donnait l'impression de se battre avec un chaton hyperactif, sans doute n'aurait-il pas établi l'évidente comparaison.




Résumé : Après avoir écouté religieusement Artémis, il finit son boulot (on imagine une petite ellipse tout ça, une question/réflexion par jour ou on s'en sort plus) et se souvient qu'il faudrait têtre remercier Artémis. Puis il refait son petit déjeuner, bien décidé à faire quelque chose de mangeable, la scène ayant un petit air de déjà-vu...
Donc on peut très bien conclure après ta réponse ou continuer si Arté s'énerve, à voiiir.
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