[Passage J25] Point stratégie entre deux tartines
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
Messages : 1101
Date d'inscription : 07/01/2019
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Stilgar
Mar 3 Mai - 17:23
Se déroule juste avant le premier post de ce sujet, à la table du réfectoire au tout début du jour 25.
Flavius :
Il fait un salut militaire à la française.
– Mes respects frère d'arme, nous sommes loin du Canada. Je suis sergent, du moins si je me souviens bien. Je crois que je servais dans la légion étrangère. Dans quelle branche de l'armée étiez vous ?
Il hoche la tête vers Crevette.
– Guerrière.
Stilgar :
__–Langouste, en voyant un grand bonhomme baraqué lui parler, a un petit « Hii ! » de surprise craintive qui ne fonctionne pas très bien vu le timbre grave de sa voix. Crevette se retourne.
__–« Okay alors, elle c’est ma fille, je suis son père, nos corps ont été inversés, bla bla bla l’Esquisse, pas besoin de t’expliquer. Tu veux quoi ? »
Flavius :
Le légionnaire se tourna alors vers Crevette. Tout était...normal
– Nous sommes en terrain hostile et nous sommes les seuls à avoir l'expérience d'une telle situation. Nous devons nous préparer pour la protection du groupe.
Stilgar :
__–Crevette a une expression presque satisfaite.
__–« Enfin quelqu’un qui a l’air de savoir de quoi il cause. Allez pose ta graisse, tu vas pas rester là comme un piquet. Sympa l’armure. Pas trop lourd ? »
Flavius :
Il s'assit lourdement sur une chaise qui grinça. Il ne portait que sa cotte de maille, mais c'était tout de même assez pour s'ajouter à son poids.
– Elle est bien répartie, pas comme un sac à dos. Si je pouvais courir je pourrais sans soucis faire un marathon avec. Votre avis sur les survivants...
Il laissa la question en suspens pour laisser à Crevette le temps de lui dire son grade
Stilgar :
__–« Un marathon avec c’te jambe ? Puis tutoie-moi, fais pas ton peigne-cul.
__–– Papaaa…
__–– Oh ben si ça t’emmerdes tu peux aller manger avec Lucas ou Effie.
__–– Naan, je veux rester avec toiiii…
__–– Pff, comme tu veux. Bref j’disais quoi. Y’a quelques bons éléments. J’suis pas convaincue de l’élection d’Isolde, mais écoute, pourquoi pas. Je me méfierais de la Noire, elle parle trop bien pour être honnête. Et la blonde est dangereuse. Cannibale. Sûrement meurtrière. On a des gamins ici. Au moindre pet de travers je la refroidis. »
__–Elle ignore la question du grade, ne s’en souvenant plus.
Flavius :
– Je n'ai plus la capacité d'être familier.
Son ton monocorde et froid en attestait
– Je pense que Isolde fera ce qu'il faut. Elle ne se laisse pas paralyser par le danger. La noire...Je ne sais pas. Je m'en fiche. Elle a faillit me tuer parce qu'elle était trop pressé pour voir. Elle apprendra qu'ici nous ne sommes pas sur terre.
Il se tut ensuite un instant, celui de la réflexion sur cette Vesa.
– Hmm...Je ne crois pas qu'elle soit dangereuse. A sa place j'aurais fait pareil, peut être pas avant d'arriver ici cela dit. Je la vois comme une victime, elle en a trop subit. C'est ce qui me gêne le plus. On a besoin d'une médecin, mais ses crises de stress...je trouve que c'est pire que de se faire attaquer par un objet. Il faut qu'on trouve un moyen de la gérer.
Stilgar :
__–« Ah ben merde alors, j’espère que l’Esquisse a pas fait de toi un con, ce serait dommage, on en a déjà en surplus là. »
__–Crevette haussa les épaules après ses réflexions sur Isolde et Vesa.
__–« T’as mon avis les concernant. Pour ce qui est de leur protection, j’ai repéré un Objet potentiellement hostile hier. Je pense aller avec le chien lui péter la gueule. Ça m’emmerde de m’éloigner des gens à défendre, ceci dit. Tu vois qui capable de se protéger tout seul et de protéger d’autres, à part nous deux ? »
Flavius :
– J'aurais préféré. Elle m'a enlevé tout ce que j'étais et tout ce qui faisait de moi un homme. Rien, aucun souvenir. Aucune émotion.
Même la frustration qui aurait du se faire entendre dans sa voix était absente
– La petite vampire me semble bien débrouillarde et le gamin ne manque pas de ressource. Sinon...Je ne parierais pas un bani sur quiconque. Tu ne préférerais pas que j'y aille ?
Stilgar :
__–Vu comme ça. Le fort de Crevette n’était pas vraiment de faire preuve d’empathie, mais elle autant que quiconque pouvait comprendre ce par quoi le Triaire devait passer. À défaut d’avoir une parole réconfortante, elle eut une sorte de moue compréhensive. Langouste se montra plus expressive :
__–« Ohh, c’est trop triste… tu coup tu te souviens de qui tu étais avant ? C’est quoi le Canada ?
__–– Ta grammaire, Lang’.
__–– Rooh… Du coup est-ce que tu te souviens de qui tu étais avant ? »
__–Crevette attendit que le Triaire répondit à sa fille puis continua.
__–« Un bani ? C’est pas possible pourquoi tous ceux qui ont quelque chose dans le crâne ici utilisent des mots que personne ne bite, toi et Effie vous allez vous entendre tiens. Et t’es sympa mais nan, en plus tu sauras pas quoi chercher ni où. »
Flavius :
– Non. Je crois que j'étais d'un pays francophone. Mais mon nom...mon identité. Je me souviens de certaines choses de ma vie, mais ce ne sont pas des souvenirs. C'est comme si...comme si ton père t'avait raconté une histoire. Ce ne sont pas tes souvenirs.
Il eut une petite réaction en levant un sourcil.
– Un bani ? Je n'ai pas réfléchit à ce que je disais. Peut être une expression particulière de mon unité.
Il se servit un grand verre de lait
– J'étais tankiste, chercher des cible je sais faire. En cas de doute vient me chercher, pas la peine de prendre des risques.
Stilgar :
__–« Francophone ? T’en as pas marre des mots inventés des fois ?
__–– Francophone ça veut dire qui parle franco. Franco et phonê, ça veut dire parler.
__–– D’où tu sais ça, toi ? Enfin bref. Tankiste. Ça, je connais. Je pense que j’étais dans l’armée aussi… difficile d’expliquer autrement cet uniforme, sinon. Impossible de te dire mon unité. Probablement pas un truc de bureau. »
Flavius :
Le triaire observa la petite fille qui lui disait cela...visiblement elle avait aussi perdue des choses. Et regardant le grand gaillard, il se dit qu'il n'avait peut être pas une si bonne école.
– Tant mieux. Ce monde est fait pour les soldats, pas les grattes papiers. Je crois que l'esquisse a effacé une partie de tes connaissances par contre. Francophone, c'est qui parle la langue française.
Stilgar :
__–« Ah putain merci ça m’aide, heureusement que t’es là, c’est clair que si j’ai aucune foutre idée de ce qu’est un francophone, je vais être plus avancé sur ce qu’est la langue française. Enfin. Ouais. Ça me fait penser ton histoire de s’appeler, là. Les cyantifiques utilisent des cannettes pour se parler à distance. Comme des sortes de téléphones. Effie en a une et peut leur parler, mais de ce que j’ai compris, ils peuvent tous accéder à la fréquence et chaque cyanti ou presque en a une. On ne peut donc pas leur en piquer pour notre usage personnel. Il faut qu’on trouve un moyen de communiquer à distance en secret. Je vais voir si je trouve pas un truc du genre. Tu veux bien t’y coller aussi ? »
Flavius :
– Pourquoi en secret ? Demandons aux cyan, nous sommes ensemble dans ce monde en ruine.
Stilgar :
__–« C’est une vraie question ? Tu les vois où les cyantis là ? Tu as vu où leurs votes sur l’élection ? Ils font pas partie de notre groupe. Ils ont leurs objectifs, on a les nôtres, on peut être alliés mais bordel de merde, fais pas comme si tu savais pas qu’il faut se méfier de ses alliés autant voire plus que de ses ennemis. »
Flavius :
– Nos ennemis sont les objets. Les cyans veulent survivre, comme nous. Aidons les avec leur monde et ils nous permettront de revenir chez nous.
Stilgar :
__–« Y’a pas que tes émotions que t’as perdu mon petit pote, y’a aussi ta jugeote. Je veux bien les aider – t’façons c’est ce que la chef a prévu apparemment – mais eux ne veulent pas rentrer. ’faut te demander, ils gagnent quoi du marché ? On débarque chez eux, on se sert dans leur bouffe, on pique leurs affaires, à part des emmerdes, on est quoi pour eux exactement, en fait ? À quel moment des tarés pareils pourraient avoir la moindre empathie pour une tripotée de couillons débaroulés d’on ne sait où qui veulent rentrer sur une Terre qui selon eux n’existe peut-être même pas ? »
Flavius :
– Parce que nous pouvons leur être utile tout simplement. Ils ont leurs objectifs, maitriser ce qui se passe. Nous les aidons, ils ont ce qu'ils veulent et ensuite ils nous renvoient chez nous pour être tranquille. Pas besoin de chercher loin.
Stilgar :
__–« Mouais. Ça n’empêche pas d’être prudent. Ce serait bien que t’aies raison mais vaut mieux se préparer au cas où t’aurais tort. »
Flavius :
Il tapota sa cotte de maille
– En cas de soucis, nous nous en occuperons. Ils ne sont pas des soldats.
Stilgar :
__–« Non, mais j’ai vu le Noir, Averroès avec un pistolet et le roux là, Watt machin avec un taser. Ils sont bien mieux équipés, bien plus soudés, connaissent parfaitement ce monde. »
Flavius :
– Nous nous adapterons le cas échéant alors. De toute façon il n'auront aucune raison de nous attaquer.
Stilgar :
__–« Ouais, j’ai pas envie de me faire surprendre et finir avec des branquignols sous-équipés, pas formé même un minimum le jour où ces connards se découvriront une raison de nous pourrir. Rassemble tout ce que tu peux trouver comme armes et moyens de communication. C’est tout ce que je te demande.
__–– Moi aussi ?
__–– Tant que tu les utilises pas, toi aussi. »
Flavius :
– Je pourrais essayer d'en fabriquer, pour peu qu'on trouve du matériel adéquat. J'irais faire un tour au garage.
Puis levant un doigt :
– Écoute ton papa. Une arme c'est dangereux. Si tu en vois une, tu vas voir un adulte et tu n'y touche pas.
Stilgar :
__–« … D’accord…
__–– Bon sur ce, autre chose à m’dire ? J’vais décarrer là, ma tartine est finie et j’ai pas que ça à foutre. »
Flavius :
– Non. Je crois qu'on est au point.
Stilgar :
__–« M’okay. Allez je m’arrache. Lang’, tu vas voir Effie comme on a dit, d’accord ? Fais attention à toi.
__–– D’accord.
__–– Et toi le grand machin, fais attention aux autres. »
__–Et elle se lève et va voir Médor.
Flavius :
Il termine son petit déjeuner et va voir Isolde pour voir si il y a des choses à faire.
Flavius :
Il fait un salut militaire à la française.
– Mes respects frère d'arme, nous sommes loin du Canada. Je suis sergent, du moins si je me souviens bien. Je crois que je servais dans la légion étrangère. Dans quelle branche de l'armée étiez vous ?
Il hoche la tête vers Crevette.
– Guerrière.
Stilgar :
__–Langouste, en voyant un grand bonhomme baraqué lui parler, a un petit « Hii ! » de surprise craintive qui ne fonctionne pas très bien vu le timbre grave de sa voix. Crevette se retourne.
__–« Okay alors, elle c’est ma fille, je suis son père, nos corps ont été inversés, bla bla bla l’Esquisse, pas besoin de t’expliquer. Tu veux quoi ? »
Flavius :
Le légionnaire se tourna alors vers Crevette. Tout était...normal
– Nous sommes en terrain hostile et nous sommes les seuls à avoir l'expérience d'une telle situation. Nous devons nous préparer pour la protection du groupe.
Stilgar :
__–Crevette a une expression presque satisfaite.
__–« Enfin quelqu’un qui a l’air de savoir de quoi il cause. Allez pose ta graisse, tu vas pas rester là comme un piquet. Sympa l’armure. Pas trop lourd ? »
Flavius :
Il s'assit lourdement sur une chaise qui grinça. Il ne portait que sa cotte de maille, mais c'était tout de même assez pour s'ajouter à son poids.
– Elle est bien répartie, pas comme un sac à dos. Si je pouvais courir je pourrais sans soucis faire un marathon avec. Votre avis sur les survivants...
Il laissa la question en suspens pour laisser à Crevette le temps de lui dire son grade
Stilgar :
__–« Un marathon avec c’te jambe ? Puis tutoie-moi, fais pas ton peigne-cul.
__–– Papaaa…
__–– Oh ben si ça t’emmerdes tu peux aller manger avec Lucas ou Effie.
__–– Naan, je veux rester avec toiiii…
__–– Pff, comme tu veux. Bref j’disais quoi. Y’a quelques bons éléments. J’suis pas convaincue de l’élection d’Isolde, mais écoute, pourquoi pas. Je me méfierais de la Noire, elle parle trop bien pour être honnête. Et la blonde est dangereuse. Cannibale. Sûrement meurtrière. On a des gamins ici. Au moindre pet de travers je la refroidis. »
__–Elle ignore la question du grade, ne s’en souvenant plus.
Flavius :
– Je n'ai plus la capacité d'être familier.
Son ton monocorde et froid en attestait
– Je pense que Isolde fera ce qu'il faut. Elle ne se laisse pas paralyser par le danger. La noire...Je ne sais pas. Je m'en fiche. Elle a faillit me tuer parce qu'elle était trop pressé pour voir. Elle apprendra qu'ici nous ne sommes pas sur terre.
Il se tut ensuite un instant, celui de la réflexion sur cette Vesa.
– Hmm...Je ne crois pas qu'elle soit dangereuse. A sa place j'aurais fait pareil, peut être pas avant d'arriver ici cela dit. Je la vois comme une victime, elle en a trop subit. C'est ce qui me gêne le plus. On a besoin d'une médecin, mais ses crises de stress...je trouve que c'est pire que de se faire attaquer par un objet. Il faut qu'on trouve un moyen de la gérer.
Stilgar :
__–« Ah ben merde alors, j’espère que l’Esquisse a pas fait de toi un con, ce serait dommage, on en a déjà en surplus là. »
__–Crevette haussa les épaules après ses réflexions sur Isolde et Vesa.
__–« T’as mon avis les concernant. Pour ce qui est de leur protection, j’ai repéré un Objet potentiellement hostile hier. Je pense aller avec le chien lui péter la gueule. Ça m’emmerde de m’éloigner des gens à défendre, ceci dit. Tu vois qui capable de se protéger tout seul et de protéger d’autres, à part nous deux ? »
Flavius :
– J'aurais préféré. Elle m'a enlevé tout ce que j'étais et tout ce qui faisait de moi un homme. Rien, aucun souvenir. Aucune émotion.
Même la frustration qui aurait du se faire entendre dans sa voix était absente
– La petite vampire me semble bien débrouillarde et le gamin ne manque pas de ressource. Sinon...Je ne parierais pas un bani sur quiconque. Tu ne préférerais pas que j'y aille ?
Stilgar :
__–Vu comme ça. Le fort de Crevette n’était pas vraiment de faire preuve d’empathie, mais elle autant que quiconque pouvait comprendre ce par quoi le Triaire devait passer. À défaut d’avoir une parole réconfortante, elle eut une sorte de moue compréhensive. Langouste se montra plus expressive :
__–« Ohh, c’est trop triste… tu coup tu te souviens de qui tu étais avant ? C’est quoi le Canada ?
__–– Ta grammaire, Lang’.
__–– Rooh… Du coup est-ce que tu te souviens de qui tu étais avant ? »
__–Crevette attendit que le Triaire répondit à sa fille puis continua.
__–« Un bani ? C’est pas possible pourquoi tous ceux qui ont quelque chose dans le crâne ici utilisent des mots que personne ne bite, toi et Effie vous allez vous entendre tiens. Et t’es sympa mais nan, en plus tu sauras pas quoi chercher ni où. »
Flavius :
– Non. Je crois que j'étais d'un pays francophone. Mais mon nom...mon identité. Je me souviens de certaines choses de ma vie, mais ce ne sont pas des souvenirs. C'est comme si...comme si ton père t'avait raconté une histoire. Ce ne sont pas tes souvenirs.
Il eut une petite réaction en levant un sourcil.
– Un bani ? Je n'ai pas réfléchit à ce que je disais. Peut être une expression particulière de mon unité.
Il se servit un grand verre de lait
– J'étais tankiste, chercher des cible je sais faire. En cas de doute vient me chercher, pas la peine de prendre des risques.
Stilgar :
__–« Francophone ? T’en as pas marre des mots inventés des fois ?
__–– Francophone ça veut dire qui parle franco. Franco et phonê, ça veut dire parler.
__–– D’où tu sais ça, toi ? Enfin bref. Tankiste. Ça, je connais. Je pense que j’étais dans l’armée aussi… difficile d’expliquer autrement cet uniforme, sinon. Impossible de te dire mon unité. Probablement pas un truc de bureau. »
Flavius :
Le triaire observa la petite fille qui lui disait cela...visiblement elle avait aussi perdue des choses. Et regardant le grand gaillard, il se dit qu'il n'avait peut être pas une si bonne école.
– Tant mieux. Ce monde est fait pour les soldats, pas les grattes papiers. Je crois que l'esquisse a effacé une partie de tes connaissances par contre. Francophone, c'est qui parle la langue française.
Stilgar :
__–« Ah putain merci ça m’aide, heureusement que t’es là, c’est clair que si j’ai aucune foutre idée de ce qu’est un francophone, je vais être plus avancé sur ce qu’est la langue française. Enfin. Ouais. Ça me fait penser ton histoire de s’appeler, là. Les cyantifiques utilisent des cannettes pour se parler à distance. Comme des sortes de téléphones. Effie en a une et peut leur parler, mais de ce que j’ai compris, ils peuvent tous accéder à la fréquence et chaque cyanti ou presque en a une. On ne peut donc pas leur en piquer pour notre usage personnel. Il faut qu’on trouve un moyen de communiquer à distance en secret. Je vais voir si je trouve pas un truc du genre. Tu veux bien t’y coller aussi ? »
Flavius :
– Pourquoi en secret ? Demandons aux cyan, nous sommes ensemble dans ce monde en ruine.
Stilgar :
__–« C’est une vraie question ? Tu les vois où les cyantis là ? Tu as vu où leurs votes sur l’élection ? Ils font pas partie de notre groupe. Ils ont leurs objectifs, on a les nôtres, on peut être alliés mais bordel de merde, fais pas comme si tu savais pas qu’il faut se méfier de ses alliés autant voire plus que de ses ennemis. »
Flavius :
– Nos ennemis sont les objets. Les cyans veulent survivre, comme nous. Aidons les avec leur monde et ils nous permettront de revenir chez nous.
Stilgar :
__–« Y’a pas que tes émotions que t’as perdu mon petit pote, y’a aussi ta jugeote. Je veux bien les aider – t’façons c’est ce que la chef a prévu apparemment – mais eux ne veulent pas rentrer. ’faut te demander, ils gagnent quoi du marché ? On débarque chez eux, on se sert dans leur bouffe, on pique leurs affaires, à part des emmerdes, on est quoi pour eux exactement, en fait ? À quel moment des tarés pareils pourraient avoir la moindre empathie pour une tripotée de couillons débaroulés d’on ne sait où qui veulent rentrer sur une Terre qui selon eux n’existe peut-être même pas ? »
Flavius :
– Parce que nous pouvons leur être utile tout simplement. Ils ont leurs objectifs, maitriser ce qui se passe. Nous les aidons, ils ont ce qu'ils veulent et ensuite ils nous renvoient chez nous pour être tranquille. Pas besoin de chercher loin.
Stilgar :
__–« Mouais. Ça n’empêche pas d’être prudent. Ce serait bien que t’aies raison mais vaut mieux se préparer au cas où t’aurais tort. »
Flavius :
Il tapota sa cotte de maille
– En cas de soucis, nous nous en occuperons. Ils ne sont pas des soldats.
Stilgar :
__–« Non, mais j’ai vu le Noir, Averroès avec un pistolet et le roux là, Watt machin avec un taser. Ils sont bien mieux équipés, bien plus soudés, connaissent parfaitement ce monde. »
Flavius :
– Nous nous adapterons le cas échéant alors. De toute façon il n'auront aucune raison de nous attaquer.
Stilgar :
__–« Ouais, j’ai pas envie de me faire surprendre et finir avec des branquignols sous-équipés, pas formé même un minimum le jour où ces connards se découvriront une raison de nous pourrir. Rassemble tout ce que tu peux trouver comme armes et moyens de communication. C’est tout ce que je te demande.
__–– Moi aussi ?
__–– Tant que tu les utilises pas, toi aussi. »
Flavius :
– Je pourrais essayer d'en fabriquer, pour peu qu'on trouve du matériel adéquat. J'irais faire un tour au garage.
Puis levant un doigt :
– Écoute ton papa. Une arme c'est dangereux. Si tu en vois une, tu vas voir un adulte et tu n'y touche pas.
Stilgar :
__–« … D’accord…
__–– Bon sur ce, autre chose à m’dire ? J’vais décarrer là, ma tartine est finie et j’ai pas que ça à foutre. »
Flavius :
– Non. Je crois qu'on est au point.
Stilgar :
__–« M’okay. Allez je m’arrache. Lang’, tu vas voir Effie comme on a dit, d’accord ? Fais attention à toi.
__–– D’accord.
__–– Et toi le grand machin, fais attention aux autres. »
__–Et elle se lève et va voir Médor.
Flavius :
Il termine son petit déjeuner et va voir Isolde pour voir si il y a des choses à faire.
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