In this Craziness, you gave me life ... (feat. Alice)

Anonymous
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Lun 1 Oct - 21:03
IN THIS CRAZINESS, YOU GAVE ME LIFE

Une nouvelle journée qui commençait en ce monde maudit qu'est Esquisse - cette information qui avait échappé à la parole de quelqu'un sur le nom de cet endroit me laissait perplexe - tandis que je daignai à enfin ouvrir un œil. J'étais allongée nonchalamment sur une branche rose bonbon d'un arbre au feuillage argenté et aux fleurs délicatement peintes d'une teinte prune tirant quelque peu, en son centre, sur l'ocre. J'ouvris mon deuxième œil et décochai un bâillement peu contenu, un peu familier car je n'avais pas cherché à le cacher derrière ma main. Je m'étirai longuement, tirant d'abord mes bras vers la haut jusqu'à sentir des chatouilles dans le creux de mes épaules puis je fis craquer un à un mes doigts avant de terminer en complétant avec quelques étirements pour mes jambes. C'était devenu un rituel à chaque fois que je me réveillai sans me souvenir de ce que j'avais pu faire la veille et de comment j'étais atterrie ici. Certainement pour me préparer à courir tout de suite en cas de problème sans risquer un claquage du tendon dans la partie C du pied juste derrière la cheville aussi plus connu sous le nom de « c'est juste ici ».

Après m'être longuement échauffer, j'observai plus en détail l'endroit où je me trouvai : un arbre aux couleurs tout à fait extravagantes - mais bon, à force, on s'y habitue dans ce monde de fous - et bizarrement fleuri. Je me mis debout sur ma branche avec une agilité féline - je me soupçonnai de plus en plus d'avoir eu quelques affinités avec la gymnastique avant d'arriver ici - et avançai avec prudence sur celle-ci pour appuyer mes mains sur le tronc. Dans cette position, je distinguai mieux les fleurs qui frémissaient entre les feuilles grises. En plissant légèrement les yeux, j'essayai de découvrir qu'elles étaient ces plantes. Cela ne t'évoque-t-il rien, petit chat ? Un faible sourire se dessina sur mes lèvres. Si. C'étaient des fleurs de cerisiers qui, bien que n'étant de la bonne couleur, restaient magnifiques à la vue de quiconque dans ce monde, aussi taré qu'il peut être. Une vague de nostalgie inconnue me submergea soudainement et je dus saisir une prise dans l'arbre pour ne pas tomber de mon perchoir sous le choc de cette nouvelle sensation. C'était la première fois que cela m'arrivait et pour une raison qui m'était impossible à déterminer, j'essayai de la chasser au plus vite de mon esprit. Comme un mécanisme d'auto-défense.

Je fermai et rouvris mes yeux rapidement avant de lâcher doucement le tronc sur lequel je m'agrippai de telle sorte à ce qu'on aurait pu penser que je cherchai à y coincer mes ongles. J'inspirai, chassant toute trace de cette intrusion soudaine et je jetai un coup d’œil vers le bas. Je n'étais pas perchée bien haute, certainement à cause de la fatigue qui avait dut me prendre brutalement. J'expirai, je me concentrai. J'évaluai la distance qui me séparer du sol. Plus haut, en sautant, je me serais très certainement casser la jambe. Plus bas, j'aurai tout juste risquer une petite douleur au talon. Qu'est-ce qu'il me restait comme option ? La cheville foulée. Bah, au pire, ce sera que ça. J'inspirai et puis je sautai. Je me réceptionnai plus ou moins bien au mal, balayai l'horizon d'un regard vif, pour voir si quelque chose avait bougé à mon action. Non, rien, le calme plat. Je baissai mes yeux vers mes pieds. Visiblement, je ne m'étais rien cassée. Cette chance ... Autant la saisir et la garder. Je vérifiai que mon sac en bandoulière était toujours bien installé sur mon épaule. Parfait.

Je me mis en marche, décrétant intérieurement que j'étais déjà restée suffisamment longtemps dans cet endroit pour que je le déclare « zone à éviter pendant un petit bout de temps ». Je marchai à une allure modérée, profitant de l'horizon qui était ma foi, tout à fait magnifique. Des couleurs vives, prêtes à vous arracher les yeux si jamais vous y prêtiez une attention particulière plus de deux secondes. Tout à fait charmant. Ce monde était vraiment bizarre. Aujourd'hui n'échappant pas à la règle de la découverte, j'appris à mes dépends qu'il est, ma foi, taquin. Comme si j'avais passé une barrière invisible, un frontière imperceptible, le paysage changea aussi soudainement qu'on tournait une page. Un courant d'air glacial m'accueillit à bras ouverts et des flocons se mirent à tomber avec douceur. C'était peut-être la première fois que je voyais de la neige dans Esquisse. J'écarquillai les yeux, comme si on venait de m'annoncer que Noël, mon anniversaire et le Nouvel An arrivait le même jour. Doucement ma main se leva et cueillit un flocon au vol. Mes yeux se baissèrent vers celui-ci. Sais-tu pour la neige est blanche ? C'est parce qu'elle a oublié de quelle couleur elle était. Cette voix familière qui me revenait parfois. Je détaillai la neige qui virevoltait à son gré. Cela me rappelait tellement de sensation. Et pourtant ...

Cette neige n'était pas de la vraie neige. Elle n'était pas blanche. Mais violette. D'un viole pâle et doux. Et mesquin aussi ... Mélancolique. Comme si je l'avais personnellement insultée, la douce neige se transforma en tempête. Je fermai les yeux. Bon sang, j'avais pas envie de mourir sous de la neige ! Ça reviendrait à dire que je me suis noyée debout ! Ben oui, la neige, c'est de l'eau à la base ... Sans regarder où je m'étais les pieds, je me mis à courir pour échapper à cette tempête. Je me mis à braver le vent glacial qui venait tendrement fouetter mes joues et jouait avec mes mèches de cheveux qui obstruaient ma vue. Finalement, je sautai en avant. Je ne sais pas pourquoi. Par réflexe sans doute. Je tombai sur de l'herbe. Verte. Enfin une couleur normale ici ! Je me retournai. Aucune trace de la tempête. Elle avait disparut aussi vite qu'elle était apparue. Je m'ébrouai, faisant tomber quelques gouttelettes d'eau de mes cheveux. Génial. Je regardai mes vêtements. Trempés.

Tant pis, ça sèchera en marchant. Je n'avais aucunement l'envie de me changer après ce que je venais de découvrir. Ce monde était joueur, autant ne pas lui laisser l'avantage trop souvent. J'analysai l'endroit dans lequel je venais d’atterrir. Une plaine. Verte. On aurait de l'eau verte. Mais c'était de l'herbe. J'inspirai et baissai mes yeux vers mon sac. Je l'ouvris et sortis mon livre. Un territoire inconnu. Avant que le stress ne monte, je devais absolument me détendre. Quoi de mieux que de lire. J'ouvris le livre. Des pages blanches. Comme d'habitude, seule moi pouvait découvrir la subtilité de ces mots invisibles aux yeux de tous. Beaucoup me prenait pour une folle quand ils ne voyaient rien sur ces pages. Oui mais les autres, c'est les autres. Et moi, c'est moi. Moi avec mon mur mental. Je me mis en marche en me plongeant dans le merveilleux roman que m'offrait ces lignes finement tracées à l'encre émeraude. Peut-être que si j'avais fait plus attention, comme toutes les autres fois où je me plongeai dans ce livre, je ne me serais pas prise quelqu'un de plein fouet après plusieurs minutes de marche. J'aurais peut-être évité de me casser la cheville à cet instant, en retombant très mal. Et peut-être que je ne l'aurais pas rencontré ...



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Mar 9 Oct - 22:18
Ça fait un moment que tu es arrivée ici, mais tu n'as encore rien vu de vivant. Mis à part cette jolie tasse qui dansait la zumba, et qui avait fini par tomber de sa branche et se briser sur l'herbe bleue. Mais ça ne te dérange pas d'être seule, au contraire, tu aimes bien. Les gens t'agacent, à toujours essayer de te parler alors que tu ne veux rien leur dire. Pourquoi ont-ils besoin de connaître ta vie dans les moindres détails ? Tu trouves ça complètement inutiles, donc tu ne dis rien. Les autres finissent bien par se lasser de ne jamais obtenir de réponse ! Tu es de bonne humeur, ce rêve est particulièrement magnifique. Tout y est fantastique et tu espères encore que tu ne te réveilleras jamais. Mais toutes les bonne choses ont une fin, et ce songe n'échappera pas à la règle. D'un côté ça te rend triste, mais tu essayes de profiter de ce moment. Courir dans une jolie plaine, quelle belle activité ! Sentir l'herbe caresser tes jambes lors de ta course, sauter en riant au-dessus des rochers ou des racines qui apparaissent comme si de rien n'était pour te barrer la route ... Tu es comme dans un conte de fée !

Mais lors que tu coures en fermant les yeux, pour faire comme si tu volais, tu percutes quelqu'un. Tout à coup, ton humeur change. Ton visage devient froid et ta joie s'envole. Rencontrer quelqu'un, c'est bien la dernière chose que tu souhaitais ! La personne que tu as percutée tombe dans l'herbe, mais pas toi. Tu restes debout sans t'ébranler. Un livre tombe des mains de la jeune fille, elle était certainement en train de le lire. Les livres, tu adores ça ! Ils te permettent de t'évader du monde monotone dans lequel tu vis. Donc une personne qui lit, c'est peut-être quelqu'un de bien ? Non, tu dois te méfier de tout et de tout le monde. Mais la jeune fille, on dirait qu'elle a mal. Tu n'as pas envie d'aider une inconnue. Mais si tu la laisses comme ça, tu as le sentiment que tu vas t'en vouloir. Sentiment étrange, car tu n'es pas très sociable en tant normal. Autant dire que tu ne l'es pas du tout ! Pourtant tu as l'impression que cette jeune fille est un peu comme toi, et qu'elle ne doit pas beaucoup aimer la compagnie. C'est comme une intuition qui te dit ça. Peut-être que tu te trompes complètement, mais pourquoi ne pas essayer ? Après tout ce n'est qu'un rêve, cette personne disparaitra et tout sera comme si rien ne s'était passé. Tu te t'agenouilles auprès d'elle, et tu lâches d'une voix faible et peu assurée :

" Je ... Ça va ? "

Tu n'as pas l'habitude de t'occuper des gens, donc les mots ont du mal à sortir de ta bouche. En plus ils n'ont pas vraiment l'air naturels. Mais pour une fois que tu t'intéresses à quelqu'un, tu passes ce détail sous silence. La jeune fille est trempée, et le sac qu'elle porte aussi. Tu te demandes pourquoi elle est comme ça, car il n'a pas plu dans ce rêve. Ou alors, tu ne t'en souviens plus ! Le livre quant à lui, est sec. Il est retourné sur l'herbe, tu n'en vois pas les pages. Qu'est-ce que tu aimerais pouvoir en lire le résumé, ou même l'histoire ! Mais il ne t'appartient pas, donc tu ne le toucheras. Par respect, parce que même si tu n'aimes pas les gens, leurs affaires sont sacrées. Surtout les livres ! Tu te contentes de regarder la jeune fille sans nom dans les yeux, attendant une réaction de sa part.

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Mer 10 Oct - 16:26
IN THIS CRAZINESS, YOU GAVE ME LIFE

Une douleur intense se diffusa instantanément dans tout mon mollet durant ma chute. De l'herbe. Encore heureux. Je n'ose imaginer ce qu'elle aurait été la souffrance si j'étais tombée sur des cailloux ou même du béton. Je serrai les dents et jetai un coup d’œil vers ma cheville droite. Je ne savais pas qu'on pouvait se faire mal aussi facilement dans ce maudit monde. M'étais-je cassée quelque chose ? C'était fort probable. Soudainement, je me rappelai que si j'avais percuté quelque chose ou quelqu'un. Si c'est un objet ou une sale bestiole, soit je suis dans le pétrin, soit je suis chanceuse. Si c'est une personne, soit je suis chanceuse, soit ... je suis dans le pétrin. Quel magnifique esprit de déduction Neoko. Prétends aussi que le feu, ça brûle et que l'eau, ça mouille. On aura la totale dans ce cas-là ... Une voix me tira alors de mes stupides pensées sans aucun intérêt.

    « Je ... Ça va ? » demanda timidement et avec peu d'assurance une voix féminine à mon attention.

J'eus un mouvement de sursaut et de recul, tellement j'étais surprise. Je grimaçai à cause de la douleur dont ma cheville était la proie. Puis, faisant abstraction de la souffrance, je relevai la tête vers celle qui venait de m'interroger. C'était une jeune fille qui était agenouillée, à peine plus âgée que moi. Le teint blanc, les yeux noisettes et les cheveux longs, noirs comme l'ébène. Et quelque chose me disait que ce n'était pas Blanche-Neige que j'avais face à moi. Oh, le doux conte des Frères Grimm ... Je retins un faible sourire de satisfaction. Le mur mental se mit lentement en place, très lentement. Comment répondre sans pour autant prouver ma méfiance ? Ou même comment répondre sans commencer une discussion idiote sensée créer des liens tous aussi stupides ? ... Cela me paraissait imp ... OÙ ÉTAIT MON LIVRE ? Oubliant complètement la jeune fille, je cherchai mon livre des yeux qui était ouvert quelques mètres plus loin. Je voulais me mettre debout pour aller le récupérer. JE tentai de me relever. Cela ne m'arracha qu'un faible de cri. Un sorte de couinement. Pitoyable. Je soupirai. Et me décidai à répondre à mon interlocutrice qui me fixait depuis tout à l'heure. L'hésitation me prit de plein fouet.

    « Je ... Je pense que ... Jepensequeouimaisjedoismettrecasséelacheville ... » débitai-je aussi vite que quelqu'un pressé de prendre son train et visiblement en retard.

Je m’empourprai de mon imbécilité. J'inspirai et regardai ailleurs, cherchant à détourner la conversation sur autre chose mais aucun sujet ne me vint à l'esprit. J'expirai et toujours en regardant ailleurs, je repris, toujours aussi confuse et hésitante :

    « Je pense que oui ... Mais ... Je dois mettre cassée la cheville ... » répétai-je de manière plus compréhensible.


Sans même adresser un regard à la jeune fille, je me mis à ramper lentement - et de manière certainement pitoyable - vers mon livre que j'observai avant de serrer précieusement contre moi. C'était tout ce qu'il me restait de mon lien avec le monde d'où je venais. Je n'étais pas prête à l’abandonner si facilement, encore moins à le perdre. Je caressai délicatement la couverture comme on le fait avec un chaton pour le rassurer. Bien que je puisse passer pour une folle, je ne murmurai pas encore des mots doux à mon bibelot. Je le fixai puis je lançai un regard vers ma compagne. Je la rejoins tout en rampant et attendis. Un long moment ... Et finalement, je me décidai à lui céder un peu de mon mur mental.

    « Je ... Tu n'as rien ... Toi .. ? » murmurai-je.



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Dim 11 Nov - 12:34
La jeune fille qui te faisait face restait silencieuse, comme si elle ne t'avait pas entendue. Puis elle finit par lever la tête vers toi, et t'observa. Tu étais déstabilisée que quelqu'un te regarde comme ça, tu n'avais pas l'habitude d'être le centre d'attention. Tu détournais furtivement le regard pour observer la paysage autour de toi. Lorsque ton regard se posa à nouveau sur la personne qui te faisait face, elle ne t'observais plus. On aurait dit qu'elle recherchait quelque chose de très important à ses yeux, puisqu'elle t'avait complètement oubliée. Or, si l'objet de ses recherches n'avait pas tant de valeur, elle se serait certainement souvenue qu'il y avait quelqu'un à côté d'elle qui, de plus, attendait une réponse de sa part. Tu restais donc silencieuse pour ne pas la perturber. Mais lorsqu'elle tenta de se relever, elle laissa échapper un petit couinement. Sa chute n'était donc certainement pas sans conséquence.

« Je ... Je pense que ... Jepensequeouimaisjedoismettrecasséelacheville ... » lança ton interlocutrice tellement vite que tu eus du mal à comprendre sa phrase.

Tu ne répondis donc pas, attendant qu'elle ne répète de manière plus compréhensible. La pause dura quelques instants, alors que la jeune fille rougissait. Mais elle finit par reprendre après avoir pris une grande inspiration :

« Je pense que oui ... Mais ... Je dois m'être cassée la cheville ... »

Maintenant, tu avais compris. Mais tu n'avais aucune idée pour l'aider. Et puis ce n'était qu'un rêve après tout, cette fille était issue de ton imagination et dans quelques temps elle n'existerait plus. Quand tu serais réveillée. Tu t'apprêtais à bredouiller quelque chose à son encontre lorsqu'elle se mit à ramper sur le sol. Original. Manifestement, elle recherchait encore quelque chose. Elle mit alors la main sur le fameux livre et le prit dans ses bras pour le chérir. Encore plus original. Se rappelant alors de toi, elle rampa dans ta direction et te fixa pendant un long moment pour te demander comment tu allais. Tu t'examinas rapidement, pour constater que tu étais en un seul morceau et que tout allait merveilleusement bien. Mise à part ce petit bleu sur ton bras, sans grande importance.

" Je vais bien, oui. "

C'était court et bref, de toutes façons tu n'avais pas envie d'en dire plus. Cette fille était une inconnue, alors pourquoi lui parler ? Elle était peut-être une psychopathe qui te voulait du mal, et toi tu lui parlais avec une grande insouciance. Du moins, tu trouvais que ton comportement était insouciant, même si pour certaines il aurait paru renfermé. Tu observais alors son livre, dont tu ne connaissais pas encore le titre. Pourtant tu rêvais de savoir de quel ouvrage il s'agissait. Tu fixas ton interlocutrice, avant de lancer :

" Que lis-tu ? "

Spoiler:
Folie d'Esquisse
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Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Ven 1 Fév - 17:59
Elles discutent paisiblement. Insouciantes.

Le sol gronde sous leurs pieds, mais elles ne peuvent pas l’entendre. Pourtant, il y a un sacré vacarme, là-dessous. La terre nourricière roule, ses enfants se tordent, se déplient, glissent les uns sur les autres, communiquent, à leur manière. Puis se décident. Et passent à l’attaque.

Crac. La paisible plaine se fend en deux, et un mur de lianes en jaillit. Vertes, oh, quelle couleur rassurante n’est-ce pas ? Normale, comme le sol. Si seulement les lianes n’étaient pas vivantes et ne vous fonçaient pas dessus. Un lasso verdâtre attrape par la taille l’une des dessinatrices. Celle dont la cheville hurle de douleur. Comme si elle ne voulait pas trop l’abîmer tout de suite. Un fouet végétal fauche sans pitié l’autre fille, la balance dans les airs, capricieuse, avant de la lancer à son voisin. Liane voisine qui réceptionne, et relance. Oh, visiblement, vous êtes leur nouvelle balle de jeu, et elles s’amusent beaucoup avec toi, petite Alice. Mais un peu trop d’enthousiasme et pouf, elles te lancent trop loin, droit dans une bulle, qui t’emporte, inconsciente des jurons silencieux des végétaux. Heureusement pour celle qui reste, les lianes semblent être de jeunes créatures, car cinq minutes plus tard, elles commettent la même faute, et ne peuvent que rentrer sous terre, dépitées, tandis que Neoko s’éloigne elle aussi dans une bulle.

Baarf. D’autres dessinateurs passeraient probablement très bientôt par ici, et elles pourraient reprendre leur jeu.
Encore, et encore. ~♫




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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