La contre-attaque des chat-crabes ! [PV Mirage et Miranda] - Fini
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Jeu 25 Oct - 16:41
Surtout ne pas la perdre de vue, surtout pas !
Jowan courait à travers les arbres, focalisé sur son objectif. Il n'avait même pas remarqué qu'il était entré dans une forêt dense et plutôt sombre. Tout ce qui comptait pour lui était sa proie ! Sa proie qui le baladait déjà un peu partout depuis quelques bonnes dizaines de minutes, comme quoi ça a de l'endurance ces petites choses ! Il aurait aussi bien put laisser tomber se rabattre sur autre chose de moins rapide, comme ces genre de truc plus ou moins étrange qui poussent sur les arbres . . . En général ce qui pousse aux arbres reste relativement comestible non ? Mais pourquoi se rabattre sur une nourriture si hypothétique et peu engageante alors que l'on a ENFIN trouvé . . . . du chocolat !?
Car en effet la seule chose qui puisse motiver le jeune homme à courir ainsi avec tant de motivation ne pouvait être qu'une tablette de chocolat particulièrement attachée à la vie . . . Et c'est qu'en plus elle se débrouille vraiment pas mal pour une tablette de chocolat ! Elle avait même failli le semer à quelques reprises ! Mais il tenait bon, réussissant pour le moment plutôt bien à éviter les nombreuses racines qui surgissait un peu partout du sol, comme si les arbres ressentait tous le besoin de se dégourdir les racines dans cet endroit . . .
L’appétissante tablette bifurqua soudainement sur la gauche sortant un instant de son champ de vision, il réagit au quart de tour, suivant sa trajectoire et manqua de se prendre une branche basse dans la figure. Il était tellement focaliser sur le sol qu'il n'avait rien vu venir. Un étonnant réflexe lui permit d'éviter la collision in-extremis mais ne daigna pas lui donner l'occasion d'éviter une énième racine qui avait surgit au niveau de son pied. Emporté par son élan il s’étala de tout son long, le nez au niveau du sol . . . En première loge pour voir une bestiole blanche et poilue surgir d'un creux au pied d'un tronc d'arbre-bibliothèque et engloutir joyeusement l'objet de sa convoitise en deux bouchées gourmandes.
À bien y regarder, la petite créature qui le fixait d'un air interrogateur ressemblait fort à un chat . . . Poils blanc, oreilles triangulaires frétillantes, petit museau, quatre pattes (bien que très courtes) . . . Seulement quelques détailles restaient fort dérangeant dans sa physionomie . . . Notamment son absence de queue, le fait qu'il n'y avait aucune distinction entre un corps et une tête, et que le corps-tête en question semblait étrangement prés du sol sur ses petites pattes et qu'il avait une forme plus large que haute et plutôt arrondie . . . Ce n'est que lorsque la petite chose se sautilla de ses pattes droites à ses pattes gauches que Jowan comprit ce qui l'avait tant intrigué chez elle . . . Elle se déplaçait sur le côté . . . comme un . . . crabe.
Il se redressa, épousseta ses vêtements (qui par ailleurs semblaient avoir été choisit avec soin pour le rendre le plus ridicule possible : Un pull à col roulé gris trop court dont les manches s'arrêtaient à ses coudes et qui ne couvraient au final que la moité de son torse, laissant à apparaître le t-shirt qui semblait être en fait le raccommodages de deux demi-t-shirt de couleurs bien entendu différentes et mal assemblées, et pour finir un bermuda turquoise couvert de petits hippocampes oranges . . . Mais après tout c'était ça ou ses vêtements d'origine couverts d'une averse de peinture colorées . . .) et s’approcha de ce . . . chat-crabe, le dominant de toute sa hauteur. La petite créature se ratatina autant qu'elle put sur ses petites pattes et le fixa en tremblant. Un instant Jowan faillit presque le trouver mignon, avec ses petits yeux et ses petits couinements suppliants . . . Depuis quand trouvait-il les choses mignonnes à la fin ? Ça n'était pas dans ses habitudes pourtant. Il se ressaisit rapidement et fixa l'auteur du délit d'un air accusateur :
« As-tu seulement idée du temps que j'ai passé à courir après cette foutue tablette de chocolat ?! Saleté ! »
Il accompagna ce dernier mot d'un coup de pied rageur que le chat-crabe esquiva de justesse. Seulement au lieu de fuir comme un couard et se réfugier dans son trou au pied de l'arbre-bibliothèque, il se contenta de pousser une série de sons à mi-chemin entre les couinements et les miaulements de détresse.
C'était stupide. Un sourire moqueur s'étira sur les lèvres du jeune homme.
Sourire qui disparu bien rapidement lorsqu'une multitude d'autre bestioles poilues de toutes tailles et au poil de couleurs variées surgit du pieds des arbres environnant et ce pour se précipiter sur lui. En un rien de temps il se retrouva submergé de silhouettes poilues qui s’escrimèrent à escalader ses jambes puis son corps en entier jusqu'à ce qu'il se retrouve entraîné en arrière par leur poids. Les plus petits chat-crabes réussirent à s'introduire sous son pull et dans son bermuda, la chatouillant de leur petites pattes et de leur fourrure, tandis que les plus grands l'attaquait avec véhémence à coup de griffes et de crocs . . . Oui comme les chats bien sûr. Il ne savait même pas s'il aurait préféré qu'ils aient plutôt les pinces du crabe . . .
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé sur le sol à gigoter et à combattre à l'aveugle une colonie de chat-crabes agressifs lorsqu'une jeune fille passa par là, du moins c'est ce qu'il crut voir avant qu'un chat-crabe roux à rayures vertes parvienne jusqu'à son visage et lui remplisse la bouche de poils tout en lui couvrant la vue . . .
Jowan courait à travers les arbres, focalisé sur son objectif. Il n'avait même pas remarqué qu'il était entré dans une forêt dense et plutôt sombre. Tout ce qui comptait pour lui était sa proie ! Sa proie qui le baladait déjà un peu partout depuis quelques bonnes dizaines de minutes, comme quoi ça a de l'endurance ces petites choses ! Il aurait aussi bien put laisser tomber se rabattre sur autre chose de moins rapide, comme ces genre de truc plus ou moins étrange qui poussent sur les arbres . . . En général ce qui pousse aux arbres reste relativement comestible non ? Mais pourquoi se rabattre sur une nourriture si hypothétique et peu engageante alors que l'on a ENFIN trouvé . . . . du chocolat !?
Car en effet la seule chose qui puisse motiver le jeune homme à courir ainsi avec tant de motivation ne pouvait être qu'une tablette de chocolat particulièrement attachée à la vie . . . Et c'est qu'en plus elle se débrouille vraiment pas mal pour une tablette de chocolat ! Elle avait même failli le semer à quelques reprises ! Mais il tenait bon, réussissant pour le moment plutôt bien à éviter les nombreuses racines qui surgissait un peu partout du sol, comme si les arbres ressentait tous le besoin de se dégourdir les racines dans cet endroit . . .
L’appétissante tablette bifurqua soudainement sur la gauche sortant un instant de son champ de vision, il réagit au quart de tour, suivant sa trajectoire et manqua de se prendre une branche basse dans la figure. Il était tellement focaliser sur le sol qu'il n'avait rien vu venir. Un étonnant réflexe lui permit d'éviter la collision in-extremis mais ne daigna pas lui donner l'occasion d'éviter une énième racine qui avait surgit au niveau de son pied. Emporté par son élan il s’étala de tout son long, le nez au niveau du sol . . . En première loge pour voir une bestiole blanche et poilue surgir d'un creux au pied d'un tronc d'arbre-bibliothèque et engloutir joyeusement l'objet de sa convoitise en deux bouchées gourmandes.
À bien y regarder, la petite créature qui le fixait d'un air interrogateur ressemblait fort à un chat . . . Poils blanc, oreilles triangulaires frétillantes, petit museau, quatre pattes (bien que très courtes) . . . Seulement quelques détailles restaient fort dérangeant dans sa physionomie . . . Notamment son absence de queue, le fait qu'il n'y avait aucune distinction entre un corps et une tête, et que le corps-tête en question semblait étrangement prés du sol sur ses petites pattes et qu'il avait une forme plus large que haute et plutôt arrondie . . . Ce n'est que lorsque la petite chose se sautilla de ses pattes droites à ses pattes gauches que Jowan comprit ce qui l'avait tant intrigué chez elle . . . Elle se déplaçait sur le côté . . . comme un . . . crabe.
Il se redressa, épousseta ses vêtements (qui par ailleurs semblaient avoir été choisit avec soin pour le rendre le plus ridicule possible : Un pull à col roulé gris trop court dont les manches s'arrêtaient à ses coudes et qui ne couvraient au final que la moité de son torse, laissant à apparaître le t-shirt qui semblait être en fait le raccommodages de deux demi-t-shirt de couleurs bien entendu différentes et mal assemblées, et pour finir un bermuda turquoise couvert de petits hippocampes oranges . . . Mais après tout c'était ça ou ses vêtements d'origine couverts d'une averse de peinture colorées . . .) et s’approcha de ce . . . chat-crabe, le dominant de toute sa hauteur. La petite créature se ratatina autant qu'elle put sur ses petites pattes et le fixa en tremblant. Un instant Jowan faillit presque le trouver mignon, avec ses petits yeux et ses petits couinements suppliants . . . Depuis quand trouvait-il les choses mignonnes à la fin ? Ça n'était pas dans ses habitudes pourtant. Il se ressaisit rapidement et fixa l'auteur du délit d'un air accusateur :
« As-tu seulement idée du temps que j'ai passé à courir après cette foutue tablette de chocolat ?! Saleté ! »
Il accompagna ce dernier mot d'un coup de pied rageur que le chat-crabe esquiva de justesse. Seulement au lieu de fuir comme un couard et se réfugier dans son trou au pied de l'arbre-bibliothèque, il se contenta de pousser une série de sons à mi-chemin entre les couinements et les miaulements de détresse.
C'était stupide. Un sourire moqueur s'étira sur les lèvres du jeune homme.
Sourire qui disparu bien rapidement lorsqu'une multitude d'autre bestioles poilues de toutes tailles et au poil de couleurs variées surgit du pieds des arbres environnant et ce pour se précipiter sur lui. En un rien de temps il se retrouva submergé de silhouettes poilues qui s’escrimèrent à escalader ses jambes puis son corps en entier jusqu'à ce qu'il se retrouve entraîné en arrière par leur poids. Les plus petits chat-crabes réussirent à s'introduire sous son pull et dans son bermuda, la chatouillant de leur petites pattes et de leur fourrure, tandis que les plus grands l'attaquait avec véhémence à coup de griffes et de crocs . . . Oui comme les chats bien sûr. Il ne savait même pas s'il aurait préféré qu'ils aient plutôt les pinces du crabe . . .
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé sur le sol à gigoter et à combattre à l'aveugle une colonie de chat-crabes agressifs lorsqu'une jeune fille passa par là, du moins c'est ce qu'il crut voir avant qu'un chat-crabe roux à rayures vertes parvienne jusqu'à son visage et lui remplisse la bouche de poils tout en lui couvrant la vue . . .
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Ven 26 Oct - 10:31
J'ai fais une grosse fausse manipulation.. Mon texte a disparu T.T
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Sam 27 Oct - 0:55
Saletés de chat-crabes ! C'est qu'il tentaient vraiment de l'étouffer !
Toutes les gesticulations du monde n'auraient put lui permettre de se sortir seul de cet amas de poils, de pattes et de griffes et l'air commençait déjà à lui manquer. Autant dire que lorsqu'une main secourable a daigné déblayé l'avalanche poils et l'en sortir, il n'avait jamais été aussi reconnaissant de croiser quelqu'un dans ce monde de fou.
Mais pas le temps de reprendre son souffle ou de remercier qui que ce soit, l'inconnue serra brutalement sa main avant de commencer à courir sans même vérifier s'il s'était totalement rétablis sur ses deux jambes. C'est donc après quelques faux-départs et trébuchements que Jowan réussi à courir, entraîné (ou plutôt traîné) entre les arbres par la jeune fille.
Il lui fallut un instant avant de s'adapter au rythme de se guide qui slalomait entre les arbres, changeant de direction sans préavis. Mais après avoir vu quelques arbres d'un peut trop prés, le jeune homme avait tôt fait de se concentrer pour suivre afin de ne pas finir écrasé sur un tronc délirant sorti de Son imagination.
Un bref regard en arrière lui permit d'apercevoir le raz-de-marée poilu qui se deversait entre les arbres à leur suite, semblant grossir au fur et à mesure que de nouvelles boules de poils émergeaient d'entre les racines des arbres. Et c'était sans compter sur le soutien aérien . . . des pizza ailées !? Il dut se reconcentrer sur ce qui se trouvait devant lui pour ne pas s'encastrer dans un pilier de bois coloré, mais après vérification . . . C'étaient bien des pizzas qui les bombardaient d'olives depuis les auteurs . . . Et le moins qu'on puisse dire est qu'elles sont d'habiles pilotes de chasse, esquivant avec adresse branches, feuilles de verre, fruits tarabiscotés et autres obstacles potentiels . . . C'en était presque effrayant . . .
Il n'eut pas le temps de s'attarder plus que ça sur cette vision apocalyptique poilue et recouverte de fromage fondu car sa « sauveuse » ouvrit une porte dans un tronc d'arbre et l'y entraîna prestement avant de la refermer derrière eux.
C'était étroit, sombre, et surtout collant . . . et il ne faisait quasiment aucun doute que c'était bien du miel qui coulait le long de la paroi en guise de sève (inutile de préciser qu'il n'est pas conseiller pour votre survie de goûter la substance liquoreuse qui coule à l’intérieur d'un arbre creux dans cet endroit je suppose . . .), ce qui n'allait d'ailleurs pas arranger son problème de poils . . .
Quoi qu'il en soit la jeune fille, qui s'était effondrée sur le sol, coupa court à son observation du lieu (qui était fort limité) par un éclat de rire peu rassurant. La pression ? L'adrénaline ? Espérons que cela soit nerveux. Quoiqu'il n'était pas tout à fait sûr de savoir si c'était vraiment la meilleure solution à esperer . . . Elle se calma rapidement puis se présenta :
« Mirage.. Mon autre moi m’a baptisée Mirage.. Et toi.. C’est quoi ton nom ? »
Ah oui en effet . . . Voilà une façon bien particulière de se présenter . . . Son autre elle . . . C'est original . . . Remarque vu dans quel endroit il se trouvait il ne devrait pas trop s'étonner de croiser ce genre de personne . . .
Il lui décocha un sourire reconnaissant :
« Jowan. Et merci pour le coup de main, finir étouffer sous un tas de ces sales bêtes était vraiment l'une des morts les plus ridicules qu'Elle aurait put m'infliger . . . »
Il accompagna cette évocation de la Dictatrice d'un froncement de sourcil et d'une expression de dédain et de ressentiment avant de s'approcher de la fente de la porte dans le tronc pour vérifier l'état de la situation à l'extérieur . . .
Pas trop mauvaise en somme : un tapis de chat-crabes excités, les plus proches grattant le bord de l'arbre sans grand succès mais avec une grande détermination, étonnement le jeune homme ne serait pas étonné qu'ils finissent par user le bois à force de grattements incessants . . . Quand à l'escouade de pizza, elles patientaient en sur-place à des positions stratégiques, en arc de cercle, prêtes à faire feu dès la moindre tentative d'évasion et il n'y avait aucun doute que d'autres devaient être embusquées hors de son champ de vision, au cas où . . .
Il se retourna vers Mirage, un air perplexe et frustré peint sur le visage et s'adossa à une paroi :
« C'est qu'Elle fait pas les choses à moitié, pas moyen de sortiiiiiiiiiiiih- »
Il n'avait même pas eut le temps de finir sa phrase qu'il se retrouva par terre, la paroi sur laquelle il s'était appuyé ayant basculé tel un pont levis pour s'ouvrir sur un couloir sombre qui semblait creusé dans le bois et relier divers autres troncs, formant comme des salles circulaires . . .
Cela ressemblait fort à un échappatoire (leur seul échappatoire) . . . Mais cela ressemblait SURTOUT à un piège . . .
Toutes les gesticulations du monde n'auraient put lui permettre de se sortir seul de cet amas de poils, de pattes et de griffes et l'air commençait déjà à lui manquer. Autant dire que lorsqu'une main secourable a daigné déblayé l'avalanche poils et l'en sortir, il n'avait jamais été aussi reconnaissant de croiser quelqu'un dans ce monde de fou.
Mais pas le temps de reprendre son souffle ou de remercier qui que ce soit, l'inconnue serra brutalement sa main avant de commencer à courir sans même vérifier s'il s'était totalement rétablis sur ses deux jambes. C'est donc après quelques faux-départs et trébuchements que Jowan réussi à courir, entraîné (ou plutôt traîné) entre les arbres par la jeune fille.
Il lui fallut un instant avant de s'adapter au rythme de se guide qui slalomait entre les arbres, changeant de direction sans préavis. Mais après avoir vu quelques arbres d'un peut trop prés, le jeune homme avait tôt fait de se concentrer pour suivre afin de ne pas finir écrasé sur un tronc délirant sorti de Son imagination.
Un bref regard en arrière lui permit d'apercevoir le raz-de-marée poilu qui se deversait entre les arbres à leur suite, semblant grossir au fur et à mesure que de nouvelles boules de poils émergeaient d'entre les racines des arbres. Et c'était sans compter sur le soutien aérien . . . des pizza ailées !? Il dut se reconcentrer sur ce qui se trouvait devant lui pour ne pas s'encastrer dans un pilier de bois coloré, mais après vérification . . . C'étaient bien des pizzas qui les bombardaient d'olives depuis les auteurs . . . Et le moins qu'on puisse dire est qu'elles sont d'habiles pilotes de chasse, esquivant avec adresse branches, feuilles de verre, fruits tarabiscotés et autres obstacles potentiels . . . C'en était presque effrayant . . .
Il n'eut pas le temps de s'attarder plus que ça sur cette vision apocalyptique poilue et recouverte de fromage fondu car sa « sauveuse » ouvrit une porte dans un tronc d'arbre et l'y entraîna prestement avant de la refermer derrière eux.
C'était étroit, sombre, et surtout collant . . . et il ne faisait quasiment aucun doute que c'était bien du miel qui coulait le long de la paroi en guise de sève (inutile de préciser qu'il n'est pas conseiller pour votre survie de goûter la substance liquoreuse qui coule à l’intérieur d'un arbre creux dans cet endroit je suppose . . .), ce qui n'allait d'ailleurs pas arranger son problème de poils . . .
Quoi qu'il en soit la jeune fille, qui s'était effondrée sur le sol, coupa court à son observation du lieu (qui était fort limité) par un éclat de rire peu rassurant. La pression ? L'adrénaline ? Espérons que cela soit nerveux. Quoiqu'il n'était pas tout à fait sûr de savoir si c'était vraiment la meilleure solution à esperer . . . Elle se calma rapidement puis se présenta :
« Mirage.. Mon autre moi m’a baptisée Mirage.. Et toi.. C’est quoi ton nom ? »
Ah oui en effet . . . Voilà une façon bien particulière de se présenter . . . Son autre elle . . . C'est original . . . Remarque vu dans quel endroit il se trouvait il ne devrait pas trop s'étonner de croiser ce genre de personne . . .
Il lui décocha un sourire reconnaissant :
« Jowan. Et merci pour le coup de main, finir étouffer sous un tas de ces sales bêtes était vraiment l'une des morts les plus ridicules qu'Elle aurait put m'infliger . . . »
Il accompagna cette évocation de la Dictatrice d'un froncement de sourcil et d'une expression de dédain et de ressentiment avant de s'approcher de la fente de la porte dans le tronc pour vérifier l'état de la situation à l'extérieur . . .
Pas trop mauvaise en somme : un tapis de chat-crabes excités, les plus proches grattant le bord de l'arbre sans grand succès mais avec une grande détermination, étonnement le jeune homme ne serait pas étonné qu'ils finissent par user le bois à force de grattements incessants . . . Quand à l'escouade de pizza, elles patientaient en sur-place à des positions stratégiques, en arc de cercle, prêtes à faire feu dès la moindre tentative d'évasion et il n'y avait aucun doute que d'autres devaient être embusquées hors de son champ de vision, au cas où . . .
Il se retourna vers Mirage, un air perplexe et frustré peint sur le visage et s'adossa à une paroi :
« C'est qu'Elle fait pas les choses à moitié, pas moyen de sortiiiiiiiiiiiih- »
Il n'avait même pas eut le temps de finir sa phrase qu'il se retrouva par terre, la paroi sur laquelle il s'était appuyé ayant basculé tel un pont levis pour s'ouvrir sur un couloir sombre qui semblait creusé dans le bois et relier divers autres troncs, formant comme des salles circulaires . . .
Cela ressemblait fort à un échappatoire (leur seul échappatoire) . . . Mais cela ressemblait SURTOUT à un piège . . .
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Dim 28 Oct - 13:49
Une mort absurde ou un miracle ?
Oui, bon, d’accord. Mirage ne faisait pas dans la dentelle en propulsant littéralement l’inconnu vers une destination totalement étrangère. Non, elle n’allait pas se retourner pour voir s’il courrait avec elle, ou si elle le trainait. Non, elle n’allait pas non plus regarder la masse de chat-crabes qui sortaient de tous les côtés, avec leur renfort aérien. Et zut ! Elle avait juste voulu manger, rien de plus ! Se nourrir, une chose tout à fait normale, fichtre ! Et la voila en train de cavaler, main dans la main avec un type qu’elle ne connaissait pas, à travers une forêt grotesque, dans un monde grotesque qui ne pouvait pas être vraiment réel ! Aider les autres ? Okay, ça ne lui ressemblait pas spécialement. Okay, ça allait à l’encontre de tous ses principes.. Mais enfin, elle n’avait pas pu se résoudre à le laisser mourir. Mais après ça, c’était chacun pour soi ! Elle le sauvait, ils se mettaient à l’abri et point ! Elle n’était pas là pour se faire des amis.. Alors, quand elle trouva ce tronc d’arbre ressemblant fortement à une porte, elle n’avait pas hésité la moindre petite seconde à y enfourner l’inconnu et à s’y enfourner également.. Sans penser une seule seconde qu’ils seraient pris au piège dans un arbre. Oh génial.. Bon, il était peut être temps de faire les présentations, alors.. Mirage se présenta, indiquant par la même occasion qu’elle n’était pas seule dans sa caboche. Quitte à rester bloquée pour une durée indéterminée, autant prévenir, n’est-ce pas ?
« Jowan. Et merci pour le coup de main, finir étouffer sous un tas de ces sales bêtes était vraiment l'une des morts les plus ridicules qu'Elle aurait put m'infliger . . . » Elle hocha simplement la tête. Au moins appréciait-elle qu’il la remercie de l’avoir sauvé.. Elle le fixa quelques secondes.. Jowan.. C’était un joli prénom et le propriétaire de ce prénom n’était pas mal non plus. Mais ce n’était certainement ni l’endroit, ni le moment pour se faire des remarques comme cela. D’un ton froid, presque glacial même, Mirage se contenta de répondre ; « Je pense qu’il y a des morts plus ridicule que celle-ci. Un peu plus et je me faisais lapider par des olives. Mais de rien. » Elle imita Jowan, se risquant à jeter un coup d’œil par un petit trou dans le bois. Bon, ils n’étaient pas dans la meilleure situation du monde. Ces chat-crabes étaient tenaces et il ne faisait pas le moindre doute que les pizzas volantes l’attendait de pied ferme.. Il fallait trouver une solution, elle n’était pas spécialement décidée à moisir dans ce trou ! Elle se releva, défroissant légèrement sa robe avant d’ouvrir la bouche, décidée à demander à l’inconnu s’il avait une quelconque idée pour les sortir de ce mauvais pas.. Mais elle n’eut pas le temps de prononcer la moindre parole qu’il était déjà en train de parler à nouveau.. Et de trouver une potentielle sortie ! Le visage de Mirage s’éclaira, tandis qu’un large sourire se dessinait sur son visage.
« Tu es un génie ! » s’écria la brune, tandis qu’elle s’avançait d’un pas décidé vers cette promesse de sortie. Puis, elle se ravisa. Ça sentait le piège à plein nez et elle n’avait pas spécialement envie de se retrouver dans une situation pire encore que celle dans laquelle elle se trouvait déjà. Hésitante, elle se tourna vers Jowan, le dévisageant avant de reprendre à nouveau la parole, à voix basse cette fois-ci. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre cette sortie.. C’est trop facile.. Mais, en même temps, si nous restons ici, les bestioles dehors vont finir par parvenir à leur fin.. Et j’ai pas trop envie de me faire étouffer par ces machins hideux.. Alors.. » Réfléchis, Mirage, réfléchis. De toute façon, il ne leur restait pas vraiment d’autres solutions.. Soupirant, elle attrapa la main du jeune homme, et s’engouffra avec lui dans la galerie, débouchant pile sur une salle dont les portes se refermèrent si tôt furent-ils rentrés. « OH MAIS NON, C’EST PAS VRAI ! » Et si.. Du miel commençait à couler le long des parois, sans s’arrêter et à une bonne vitesse. En somme, ils allaient finir par se faire étouffer par du miel.. Mirage se mit à rire, d’un rire sans la moindre joie..
« Tu vois, y’a des morts plus stupides que de se faire étouffer par des peluches.. On va finir noyer dans du miel, c’est merveilleux.. T’as un secret à confier avant de mourir ? Un truc que t’as jamais dit à personne ? » Oui, elle était sérieuse. Elle était résignée, même. Après tout, il n’y avait plus vraiment de sortie, pour le coup. Elle essaya de donner un coup de pied à la porte, mais sa tentative fut vaine.. Alors, à moins que Jowan ai une idée lumineuse, ou qu’un miracle se produise.. C’était la fin, pour eux..
(c) Never-Utopia
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Lun 29 Oct - 1:23
La jeune fille sembla d'abord très enthousiasmée par ce passage qui se dévoilait juste au moment opportun, et alla même jusqu'à lui dire qu'il était un génie sous le coup de la joie (car il était bien évident que s'appuyer comme par hasard sur une paroi était bien plus une démonstration de chance que d’intelligence, mais passons . . .). Mais bien sûr son énergie première fut vite calmée alors qu'elle énonçait à voix haute la réflexion que se faisait Jowan intérieurement : ça ressemblait fort à un joli piège . . .
Mais finalement elle en vint à la conclusion qu'ils n'avaient pas vraiment le choix, et c'est bien ce qui était le plus frustrant pour le jeune homme ! Car si c'était bel et bien un piège, on peut dire qu'Elle les a bien eut ! Et il n'acceptera jamais cela. Mais peu importait, car Mirage l'empoignait de nouveau par la main pour le traîner à sa suite, ce qui semblait être une sorte d'habitude chez elle . . . Quoi qu'il en soit ils débouchèrent bien vite dans un autre tronc d'arbre semblable au premier . . . dont la porte se ferma hermétiquement derrière eux . . . bien évidemment . . . comment aurait-il put en être autrement ?!
Et c'était sans compter le miel qui commençait déjà à remplir le tronc à une vitesse peut rassurante . . . Le niveau du liquide visqueux commençait déjà à monter le long de leur jambe et cela n'avait rien d'encourageant.
Quand à la réaction de sa compagne d'infortune elle fut des plus déconcertantes : un coup de pied rageur puis un petit rire sans joie et surtout une résignation qui n'annonçait rien de bon . . .
« Tu vois, y’a des morts plus stupides que de se faire étouffer par des peluches.. On va finir noyer dans du miel, c’est merveilleux.. T’as un secret à confier avant de mourir ? Un truc que t’as jamais dit à personne ? »
Jowan resta d'abord sans voix.
« T'es sérieuse ? Tu vas te laisser faire comme ça ?! »
Il n'attendit même pas de réponse et commença à farfouiller dans son sac à la recherche de quelque chose d'utile . . . mais cette tentative resta infructueuse car tout ce qu'il y avait dedans était sa collection de bombes de peinture . . . Pas le plus utile dans ce genre de situation, cela va sans dire . . . Frustré de ne rien avoir d'utile sous la main, le jeune homme déchargea sa rage contre le parois de bois collante sans le moindre effet.
Il finit par lever le nez en l'air pour sonder les hauteurs du tronc. Du miel lui dégoulina sur le visage mais il put apercevoir une lueur bien plus haut, ce qui ressemblait fort à de la lumière venant de l’extérieur, et qui dit lumière dit ouverture ! Seulement elle semblait se trouver à plusieurs mètres de hauteur et il semblait impossible d'escalader à main nue une paroi de bois . . . Il lui faudrait des prises ou quelque chose du genre, au poins pour pouvoir rejoindre les énormes creux successifs créés par les grosses branches qui parsemaient l'arbre, ils n'étaient pas alignés mais avaient le mérite de pouvoir servir de corniches . . .
Ils pourraient aussi simplement attendre que le niveau de miel monte jusqu'au trou pour sortir mais à ce qu'il pouvait constater, Elle avait réussit le miracle de créer un miel telleemnt visqueux qu'il engluait totalement leurs mouvements au point qu'il serait impossible de nager dedans . . . Et le miel atteignait déjà le milieu de ses cuisses au point qu'il avait un mal fou à bouger ses jambes . . .
Jowan devait se rendre à l'évidence . . .Il ne lui restait qu'une seule solution et cela ne l'enchantait pas du tout . . . il avait remarqué que souhaiter des objets pouvait faire apparaître quelque chose . . . Rarement ce que l'on veut mais quelque chose d'approchant . . . Alors . . . Fermant les yeux il tenta de se concentrer, comme un enfant qui fait un souhait devant une étoile filante . . . Des couteaux des couteaux des couteaux des couteaux. . . Il avait l'impression d'implorer la Dictatrice, ce qui était fort désagréable, c'est pourquoi il tenta de se persuader que c'était le lieu en lui même qui réagissait à ses désirs et non l'Entité invisible qui avait décidé de le tourmenter . . . Quoi qu'il en soit il se retrouva avec une dizaine de requins scie format de poche se tortillant dans ses mains mais qui semblaient plutôt résistants . . .
Inutile de s'attarder plus longtemps sur l'étrangeté de ces couteaux improvisés, l'essentiel était de sortir ! C'est pourquoi Jowan tenta tout d'abord de faire levier sur le bord de la sorte de porte pour tenter de l'ouvrir mais sans le moindre succès. Ne préférant pas perdre son temps à s'acharner sur la porte alors que le miel atteignait presque sa taille, le jeune homme planta un premier requin scie dans le bois, puis un second, commençant ainsi à escalader la paroi, utilisant les requins scie comme prise successivement pour les mains et les pieds. S'extirper de la viscosité du miel ne fut pas de tout repos mais trois requins scie lui suffirent à atteindre la première branche creuse qui lui offrait assez d'espace pour se mouvoir à genou et ainsi se pencher pour tendre la main à Mirage pour l'aider à le rejoindre. Il estimait que les sept requins restants devraient suffire à atteindre la deuxième branche puis l'ouverture qui se découpait plus haut.
Mais finalement elle en vint à la conclusion qu'ils n'avaient pas vraiment le choix, et c'est bien ce qui était le plus frustrant pour le jeune homme ! Car si c'était bel et bien un piège, on peut dire qu'Elle les a bien eut ! Et il n'acceptera jamais cela. Mais peu importait, car Mirage l'empoignait de nouveau par la main pour le traîner à sa suite, ce qui semblait être une sorte d'habitude chez elle . . . Quoi qu'il en soit ils débouchèrent bien vite dans un autre tronc d'arbre semblable au premier . . . dont la porte se ferma hermétiquement derrière eux . . . bien évidemment . . . comment aurait-il put en être autrement ?!
Et c'était sans compter le miel qui commençait déjà à remplir le tronc à une vitesse peut rassurante . . . Le niveau du liquide visqueux commençait déjà à monter le long de leur jambe et cela n'avait rien d'encourageant.
Quand à la réaction de sa compagne d'infortune elle fut des plus déconcertantes : un coup de pied rageur puis un petit rire sans joie et surtout une résignation qui n'annonçait rien de bon . . .
« Tu vois, y’a des morts plus stupides que de se faire étouffer par des peluches.. On va finir noyer dans du miel, c’est merveilleux.. T’as un secret à confier avant de mourir ? Un truc que t’as jamais dit à personne ? »
Jowan resta d'abord sans voix.
« T'es sérieuse ? Tu vas te laisser faire comme ça ?! »
Il n'attendit même pas de réponse et commença à farfouiller dans son sac à la recherche de quelque chose d'utile . . . mais cette tentative resta infructueuse car tout ce qu'il y avait dedans était sa collection de bombes de peinture . . . Pas le plus utile dans ce genre de situation, cela va sans dire . . . Frustré de ne rien avoir d'utile sous la main, le jeune homme déchargea sa rage contre le parois de bois collante sans le moindre effet.
Il finit par lever le nez en l'air pour sonder les hauteurs du tronc. Du miel lui dégoulina sur le visage mais il put apercevoir une lueur bien plus haut, ce qui ressemblait fort à de la lumière venant de l’extérieur, et qui dit lumière dit ouverture ! Seulement elle semblait se trouver à plusieurs mètres de hauteur et il semblait impossible d'escalader à main nue une paroi de bois . . . Il lui faudrait des prises ou quelque chose du genre, au poins pour pouvoir rejoindre les énormes creux successifs créés par les grosses branches qui parsemaient l'arbre, ils n'étaient pas alignés mais avaient le mérite de pouvoir servir de corniches . . .
Ils pourraient aussi simplement attendre que le niveau de miel monte jusqu'au trou pour sortir mais à ce qu'il pouvait constater, Elle avait réussit le miracle de créer un miel telleemnt visqueux qu'il engluait totalement leurs mouvements au point qu'il serait impossible de nager dedans . . . Et le miel atteignait déjà le milieu de ses cuisses au point qu'il avait un mal fou à bouger ses jambes . . .
Jowan devait se rendre à l'évidence . . .Il ne lui restait qu'une seule solution et cela ne l'enchantait pas du tout . . . il avait remarqué que souhaiter des objets pouvait faire apparaître quelque chose . . . Rarement ce que l'on veut mais quelque chose d'approchant . . . Alors . . . Fermant les yeux il tenta de se concentrer, comme un enfant qui fait un souhait devant une étoile filante . . . Des couteaux des couteaux des couteaux des couteaux. . . Il avait l'impression d'implorer la Dictatrice, ce qui était fort désagréable, c'est pourquoi il tenta de se persuader que c'était le lieu en lui même qui réagissait à ses désirs et non l'Entité invisible qui avait décidé de le tourmenter . . . Quoi qu'il en soit il se retrouva avec une dizaine de requins scie format de poche se tortillant dans ses mains mais qui semblaient plutôt résistants . . .
Inutile de s'attarder plus longtemps sur l'étrangeté de ces couteaux improvisés, l'essentiel était de sortir ! C'est pourquoi Jowan tenta tout d'abord de faire levier sur le bord de la sorte de porte pour tenter de l'ouvrir mais sans le moindre succès. Ne préférant pas perdre son temps à s'acharner sur la porte alors que le miel atteignait presque sa taille, le jeune homme planta un premier requin scie dans le bois, puis un second, commençant ainsi à escalader la paroi, utilisant les requins scie comme prise successivement pour les mains et les pieds. S'extirper de la viscosité du miel ne fut pas de tout repos mais trois requins scie lui suffirent à atteindre la première branche creuse qui lui offrait assez d'espace pour se mouvoir à genou et ainsi se pencher pour tendre la main à Mirage pour l'aider à le rejoindre. Il estimait que les sept requins restants devraient suffire à atteindre la deuxième branche puis l'ouverture qui se découpait plus haut.
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Folie d'Esquisse
Lun 29 Oct - 13:40
Alors, Jowan, ils te plaisent, tes requins-scies ?
Elle ricane, elle rit à chaudes larmes de t'avoir fait espérer sortir grâce à l'un de ses présents. Mais les objets appartiennent à l'Esquisse, et à elle seule. Ils n'obéissent à aucune autre loi que celle de leur créatrice ; c'est pourquoi ils se transforment en chiots-lapins, engluant leur maître de léchouilles.
Mais elle n'est pas idiote ; elle sait que c'est plus marrant avec une petite dose de risque. Le tronc et le miel tremblent, les feuilles s'agitent, et un doux murmure transcende l'air pour se frayer un chemin jusqu'à vos oreilles.
« Si vous voulez avoir une chance de survivre, vous devrez résoudre mon énigme. »
Une énigme. La première d'une longue série. Deuxième crissement.
« Un couple est en voiture. Il y a une panne d'essence, l'homme s'arrête et sort. Il bloque la porte pour laisser sa femme en sécurité. Quand l'homme revient, il trouve sa femme morte avec un inconnu dans la voiture. Que s'est-il passé ? »
« Je vous donne un indice ; l'inconnu n'a pas tué la femme. Vous n'avez droit qu'à une proposition par personne... et je vous conseille de faire vite avant de ne plus pouvoir ouvrir la bouche »
Et dans un bruit, un ricanement furtif, elle s'évapore.
Tout du moins ne l'entendez-vous plus, car elle est toujours là, épiant le moindre de vos mouvements.
(oui, normalement c'était avec la folie, mais j'ai pas le MDP)
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Invité
Invité
Lun 29 Oct - 22:37
Jowan enrageait. Littéralement. Comment avait-il put croire ne serait-ce qu'un instant qu'Elle les laisserai faire ?! À peine avait-il rejoint sa corniche improvisée que les requins scies qu'il tenait encore à la main ainsi que les quelques uns qu'il avait plantés dans l'écorces ses transformèrent en sortes d'hybrides entre le lapin et le chiots qui se firent une joie de lécher le miel dont il était en parti enduit. Dans un mouvement de rage il les poussa dans le vide, les laissant tomber dans le miel en un concert de couinements pathétiques.
Il serra les dents, il pouvait presque L'entendre rire. Oh oui combien Elle devait s'amuser, cette lâche ! C'est tellement drôle de jouer avec leur espoir, et lui il avait marché dans son jeu. Pire il avait courut ! Mais ils devaient bien avoir un moyen de s'en sortir n'est-ce pas ? Elle n'allait pas se débarrasser de ses jouets aussi rapidement . . . Si ?
Il allait protester avec véhémence lorsqu'une voix se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles :
« Si vous voulez avoir une chance de survivre, vous devrez résoudre mon énigme. »
Quelle originalité ! Il aurait attendu plus singulier de la part de la Maitresse des lieux . . . Franchement. Oh une petite énigme, ça n'allait pas être la mort non plus, et puis tout à force on les connait toutes : Qu'est-ce qui a 4 pattes le matin, deux le midi . . . et bla et bla et bla . . .
« Un couple est en voiture. Il y a une panne d'essence, l'homme s'arrête et sort. Il bloque la porte pour laisser sa femme en sécurité. Quand l'homme revient, il trouve sa femme morte avec un inconnu dans la voiture. Que s'est-il passé ? Je vous donne un indice ; l'inconnu n'a pas tué la femme. Vous n'avez droit qu'à une proposition par personne... et je vous conseille de faire vite avant de ne plus pouvoir ouvrir la bouche »
Ah finalement . . . C'est qu'Elle innove . . . Il est bien loin le Sphynx des légendes . . .
Seulement le niveau de miel était encore monté un peu et Mirage n'avait à présent plus aucun moyen de le rejoindre par ses propres moyens, il se pencha donc pour l'aider à se hisser à ses côtés aussi bien qu'il le put. Ces quelques mètres gagnés étaient autant de temps en plus pour réfléchir à cette énigme tordu, ce qui n'avait rien de négligeable. Dés qu'elle l'eut rejoint dans l'étroite cavité il commença à réfléchir . . .
Si l'homme a verrouillé le véhicule . . . C'est que « l'inconnu » était déjà à l'intérieur en toute logique . . . Seulement s'il était inconnu il ne pouvait donc pas être un autre passager, d'autant plus qu'il n'a pas tué la femme, l’hypothèse d'un auto-stoppeur prit plutôt tombe à l'eau . . . Et même dans le cas où cet inconnu se serait caché dans le coffre préalablement, il n'y avait aucune raison pour que la femme meurt . . .
La stress commençait à monter et plus il réfléchissait moins ses pensées étaient claires, il dut se raisonner. Pour ce genre d'énigmes il faut réfléchir différemment, ou du moins tenter de trouver le détail implicite qui explique tout et qui présente la situation sous un tout autre angle . . . Pourquoi est-ce important que ce soit l'homme qui sorte et pourquoi voudrait-il protéger sa femme ? Qu'est-ce que le fait que la personne seule dans la voiture soit une femme change ? Il ne voyait vraiment pas, pourtant il devait bien y avoir un truc . . .
Le miel grappillait peu à peu les mètres qu'ils avaient prit d'avance sur lui et il avait le sentiment que la solution était juste là mais qu'elle lui glissait entre les mains. Serrant les poings il ferma les yeux et tenta de faire le vide un instant, oublier le miel, oublier le danger.
Un bébé !? Le couple se rendait à la maternité, mais le manque d'essence les force à s'arrêter. L'homme sort pour téléphoner en urgence et sa femme commence à accoucher durant son absence. Pour X raison il prend plus de temps que prévu et sa femme meurt en couche. Lorsqu'il revient il n'y a dans la voiture que sa femme morte et un nouveau-né qu'il n'avait jamais rencontré en vrai, un inconnu. Il ne savait pas si cela était la bonne réponse mais il ne leur restait plus qu'un peu moins d'un mètre avant que le miel n'atteigne leurs pieds, alors il se lança. Une lueur de défi dans la voix :
« La femme était enceinte et est morte en couche en l'absence de son mari, l'inconnu est le nouveau-né ! »
Il serra les dents, il pouvait presque L'entendre rire. Oh oui combien Elle devait s'amuser, cette lâche ! C'est tellement drôle de jouer avec leur espoir, et lui il avait marché dans son jeu. Pire il avait courut ! Mais ils devaient bien avoir un moyen de s'en sortir n'est-ce pas ? Elle n'allait pas se débarrasser de ses jouets aussi rapidement . . . Si ?
Il allait protester avec véhémence lorsqu'une voix se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles :
« Si vous voulez avoir une chance de survivre, vous devrez résoudre mon énigme. »
Quelle originalité ! Il aurait attendu plus singulier de la part de la Maitresse des lieux . . . Franchement. Oh une petite énigme, ça n'allait pas être la mort non plus, et puis tout à force on les connait toutes : Qu'est-ce qui a 4 pattes le matin, deux le midi . . . et bla et bla et bla . . .
« Un couple est en voiture. Il y a une panne d'essence, l'homme s'arrête et sort. Il bloque la porte pour laisser sa femme en sécurité. Quand l'homme revient, il trouve sa femme morte avec un inconnu dans la voiture. Que s'est-il passé ? Je vous donne un indice ; l'inconnu n'a pas tué la femme. Vous n'avez droit qu'à une proposition par personne... et je vous conseille de faire vite avant de ne plus pouvoir ouvrir la bouche »
Ah finalement . . . C'est qu'Elle innove . . . Il est bien loin le Sphynx des légendes . . .
Seulement le niveau de miel était encore monté un peu et Mirage n'avait à présent plus aucun moyen de le rejoindre par ses propres moyens, il se pencha donc pour l'aider à se hisser à ses côtés aussi bien qu'il le put. Ces quelques mètres gagnés étaient autant de temps en plus pour réfléchir à cette énigme tordu, ce qui n'avait rien de négligeable. Dés qu'elle l'eut rejoint dans l'étroite cavité il commença à réfléchir . . .
Si l'homme a verrouillé le véhicule . . . C'est que « l'inconnu » était déjà à l'intérieur en toute logique . . . Seulement s'il était inconnu il ne pouvait donc pas être un autre passager, d'autant plus qu'il n'a pas tué la femme, l’hypothèse d'un auto-stoppeur prit plutôt tombe à l'eau . . . Et même dans le cas où cet inconnu se serait caché dans le coffre préalablement, il n'y avait aucune raison pour que la femme meurt . . .
La stress commençait à monter et plus il réfléchissait moins ses pensées étaient claires, il dut se raisonner. Pour ce genre d'énigmes il faut réfléchir différemment, ou du moins tenter de trouver le détail implicite qui explique tout et qui présente la situation sous un tout autre angle . . . Pourquoi est-ce important que ce soit l'homme qui sorte et pourquoi voudrait-il protéger sa femme ? Qu'est-ce que le fait que la personne seule dans la voiture soit une femme change ? Il ne voyait vraiment pas, pourtant il devait bien y avoir un truc . . .
Le miel grappillait peu à peu les mètres qu'ils avaient prit d'avance sur lui et il avait le sentiment que la solution était juste là mais qu'elle lui glissait entre les mains. Serrant les poings il ferma les yeux et tenta de faire le vide un instant, oublier le miel, oublier le danger.
Un bébé !? Le couple se rendait à la maternité, mais le manque d'essence les force à s'arrêter. L'homme sort pour téléphoner en urgence et sa femme commence à accoucher durant son absence. Pour X raison il prend plus de temps que prévu et sa femme meurt en couche. Lorsqu'il revient il n'y a dans la voiture que sa femme morte et un nouveau-né qu'il n'avait jamais rencontré en vrai, un inconnu. Il ne savait pas si cela était la bonne réponse mais il ne leur restait plus qu'un peu moins d'un mètre avant que le miel n'atteigne leurs pieds, alors il se lança. Une lueur de défi dans la voix :
« La femme était enceinte et est morte en couche en l'absence de son mari, l'inconnu est le nouveau-né ! »
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Folie d'Esquisse
Mer 12 Déc - 16:13
Oh. Il a trouvé. Trop rapidement. Trop facilement.
Elle est contrariée. Elle est chant du vent, mais aussi écorce de l’arbre, et son épiderme la picote de façon dérangeante : les requins-scies ont été plutôt affutés. Elle n’a plus envie de jouer. Pas avec ceux-là, du moins. Plus pour le moment. Plus tard...
Pour toute réponse, le murmure bâille à l’oreille de Jowan. Lui souffle un peu sur le visage, aussi, pour laisser une dernière note de sa présence, puis disparaît. Pour faire place à d’horribles grincements, à des branches qui jaillissent du tronc, longs et sombres doigts menaçants. Les griffes attrapent Mirage, fragile poupée de chiffons, et la jettent sans plus de cérémonie, par un trou sorti de nulle part. Bon voyage, petite.
Jowan, lui, a le droit à plus d’égards. Il est passé de mains en mains, jusqu’à la fameuse ouverture du sommet, puis balancé à travers cette dernière, droit dans les branches de l’arbre le plus proche. Proche de la sortie, mais pas du sol. Amuse-toi bien, mon petit, la descente risque d’être intéressante.
Elle est contrariée. Elle est chant du vent, mais aussi écorce de l’arbre, et son épiderme la picote de façon dérangeante : les requins-scies ont été plutôt affutés. Elle n’a plus envie de jouer. Pas avec ceux-là, du moins. Plus pour le moment. Plus tard...
Pour toute réponse, le murmure bâille à l’oreille de Jowan. Lui souffle un peu sur le visage, aussi, pour laisser une dernière note de sa présence, puis disparaît. Pour faire place à d’horribles grincements, à des branches qui jaillissent du tronc, longs et sombres doigts menaçants. Les griffes attrapent Mirage, fragile poupée de chiffons, et la jettent sans plus de cérémonie, par un trou sorti de nulle part. Bon voyage, petite.
Jowan, lui, a le droit à plus d’égards. Il est passé de mains en mains, jusqu’à la fameuse ouverture du sommet, puis balancé à travers cette dernière, droit dans les branches de l’arbre le plus proche. Proche de la sortie, mais pas du sol. Amuse-toi bien, mon petit, la descente risque d’être intéressante.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Invité
Invité
Mer 26 Déc - 21:13
Oh. Il a trouvé. Trop rapidement. Trop facilement.
Elle est contrariée. Elle est chant du vent, mais aussi écorce de l’arbre, et son épiderme la picote de façon dérangeante : les requins-scies ont été plutôt affutés. Elle n’a plus envie de jouer. Pas avec ceux-là, du moins. Plus pour le moment. Plus tard...
Pour toute réponse, le murmure bâille à l’oreille de Jowan. Lui souffle un peu sur le visage, aussi, pour laisser une dernière note de sa présence, puis disparaît. Pour faire place à d’horribles grincements, à des branches qui jaillissent du tronc, longs et sombres doigts menaçants. Les griffes attrapent Mirage, fragile poupée de chiffons, et la jettent sans plus de cérémonie, par un trou sorti de nulle part. Bon voyage, petite.
Jowan, lui, a le droit à plus d’égards. Il est passé de mains en mains, jusqu’à la fameuse ouverture du sommet, puis balancé à travers cette dernière, droit dans les branches de l’arbre le plus proche. Proche de la sortie, mais pas du sol. Amuse-toi bien, mon petit, la descente risque d’être intéressante.
Elle est contrariée. Elle est chant du vent, mais aussi écorce de l’arbre, et son épiderme la picote de façon dérangeante : les requins-scies ont été plutôt affutés. Elle n’a plus envie de jouer. Pas avec ceux-là, du moins. Plus pour le moment. Plus tard...
Pour toute réponse, le murmure bâille à l’oreille de Jowan. Lui souffle un peu sur le visage, aussi, pour laisser une dernière note de sa présence, puis disparaît. Pour faire place à d’horribles grincements, à des branches qui jaillissent du tronc, longs et sombres doigts menaçants. Les griffes attrapent Mirage, fragile poupée de chiffons, et la jettent sans plus de cérémonie, par un trou sorti de nulle part. Bon voyage, petite.
Jowan, lui, a le droit à plus d’égards. Il est passé de mains en mains, jusqu’à la fameuse ouverture du sommet, puis balancé à travers cette dernière, droit dans les branches de l’arbre le plus proche. Proche de la sortie, mais pas du sol. Amuse-toi bien, mon petit, la descente risque d’être intéressante.
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